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Les mystères cachés dans le château de Chambord

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Nous sommes devant la façade principale d’un vaisseau de conte de fées ; il étale avec force et raffinement la blancheur de sa pierre. On appelle ces grands monuments des « vaisseaux » mais saviez-vous que l’on a répertorié sur les murs 27 graffiti de bateau ?
La façade du château de Chambord présente 7 arches décoratives qui émergent de l’eau des douves. Cela suggère l’idée d’un pont sur lequel serait bâti le palais. Un peu comme à Chenonceaux mais juste à l’état de suggestion. Embarquons sur ce grand navire pour un voyage inhabituel plein de surprises !
Le château de Chambord est le plus grand des châteaux de la Loire. Il est l’œuvre du roi François 1er qui en a soutenu la création tout au long de son règne. Posé en pleine nature, il n’a jamais été vraiment utile ; il est un pur symbole de la Monarchie française … ainsi qu’une pièce de puzzle.
Voici le plan du donjon de Chambord. Une observation attentive de sa forme carrée révèle une infrastructure, une grille rationalisée de 25 cases. 


Il est judicieux de distribuer l’alphabet sur cette grille, à raison d’une lettre par case. Avec notre alphabet de 26 lettres, une est en trop. On supprime le J : dans les textes anciens les lettres I et J sont représentées par le même caractère.

Cette grille de lettres est en fait une clef majeure qui véhicule bien des informations ! On la retrouve dans les cathédrales de Reims et Beauvais.
Les lettres NAVIREZ occupent des emplacements symétriques ; ce mot peut se comprendre de deux façons. Il indique une forme conjuguée du vieux verbe « navirer », c’est-à-dire « naviguer » ; cette forme impérative nous dit « Navirez ! », c’est-à-dire « Naviguez ! »

Il est possible de comprendre ce « Navirez » comme le pluriel de « Navire ». On peut en inférer que Chambord est dans une relation secrète avec l’idée de « navire ».
Interprétation confirmée par les lettres NAVEZ qui occupent comme un sceau le milieu et les coins du carré. Le mot « nave », ici dans une forme plurielle, désignait un « navire, un bateau ».

Le mot NAUF, synonyme de « nef, vaisseau » a été inventé à la même époque où des architectes commençaient à travailler sur le projet Chambord. Ce mot « nauf », lui aussi,  s’écrit en symétrie sur le donjon !


Un navire ? Comme c’est étrange…
Comment ne pas penser que certains mots de la langue française ont été ajustés pour coïncider avec un certain chiffrage de l’architecture ? Il n’était pas impossible au Roi de France de faire travailler de concert des architectes, des linguistes et des mathématiciens, pour donner au Code son amplitude maximale.
Ainsi, les chiffres et les lettres furent-elles mises à contribution pour déposer des messages codés, à la fois simples et complexes, et à plusieurs niveaux.
Qui fut l’architecte du château de Chambord ? On ne conserve aucun document précis pour le certifier : certains croquis de Léonard de Vinci donnent néanmoins à penser que c’est lui qui dessina les grandes lignes du projet.
François Ier avait invité Léonard à venir s’installer en France ; les deux hommes sympathisèrent,  passant de longues heures à philosopher ensemble. En tant que « Premier peintre, architecte et mécanicien du roi », il serait logique que le maître italien ait participé au projet majeur du règne.


Léonard de Vinci est cet homme étonnant qui, en plus d’être un peintre majeur de l’Histoire, a laissé des milliers de feuillets sur lesquels il a dessiné et commenté ses idées scientifiques et techniques, toutes plus surprenantes les unes que les autres. Un de ses grands centres d’intérêt concernait la création d’une machine volante.
Alors que le moteur n’avait pas encore été inventé, lui dessinait déjà une hélice, qui annonçait le principe de l’hélicoptère ! Il semblait savoir que l’Homme s’élancerait un jour dans l’espace… comme s’il avait de bonnes raisons de le croire, par exemple un accès à une science cachée.
Le secret des Rois de France serait cette connaissance d’un dépôt que nous aurait légué une haute civilisation antique.
Imaginons un Léonard bien différent de son image de génie universel : dans une salle souterraine inconnue, il est penché sur des tablettes de pierres antiques.
Il cherche à déchiffrer ces hiéroglyphes inconnus ; il recopie sur son carnet ce qu’il comprend de ces dessins énigmatiques. Il transmet au futur une partie du legs de l’Atlantide !



Le morceau de bravoure du château de Chambord est un escalier de 9 mètres de diamètre situé au centre du donjon. Il comporte deux vis enroulées ensemble, ce qui a fait dire à certains que deux personnes pouvaient l’emprunter sans se croiser.
Notons que Léonard de Vinci nous a laissé des croquis d’escaliers fantastiques entremêlant simultanément plusieurs volées.
Le plafond circulaire qui surmonte cet escalier prodigieux affiche des caissons, en alternance des « F » et des Salamandres. On remarque l’étrangeté des « F » qui sont tous écrits à l’envers, comme en hommage à Léonard qui utilisait une écriture inversée dans ses carnets.


Imitons le grand Léonard et soyons audacieux. Le double escalier de Chambord ressemble à la double hélice de la molécule d’ADN ! (Image Wikipedia).
L’ADN est présent dans le noyau de toutes nos cellules ; il sert de support à l’information génétique et à l’hérédité. Les deux brins de la molécule d’ADN enroulés en double hélices sont donc un excellent symbole de la connaissance du Vivant.


Deux raccords chiffrés semblent avoir été déposés par les concepteurs de l’escalier. Du rez-de-chaussée à la terrasse, chacun des deux escaliers comporte 146 marches.
Les scientifiques nous apprennent que l’ADN possède quatre bases azotées (adénine, guanine, cytosine, thymine) tandis qu’à chaque tour de spirale, il déploie 10,5 paires de bases.
Mathématiquement, on trouve que : 146 x 10,5 = 1533. Il existait justement la date de 1533 gravée sur un chapiteau de la tour-lanterne, au-dessus de l’escalier.

Si l’on observe le dessin de la « vis » d’un escalier en colimaçon, on constate que la forme n’est pas loin de l’hélice dessinée par Léonard. Imaginons un mouvement rotatif autour du noyau central : les marches prennent alors appui sur l’air et génèrent une force ascendante ! Les MARCHES ?
Il amusant de constater que le mot ARCHE désignait en ancien français un « navire, un vaisseau ». Amusant et intrigant, car peut-être le mot « marche » a-t-il été inventé et ajusté pour « coller » avec une certaine codification ? Hypothèse pas si folle qu’il y paraît ; nous aurons l’occasion de revenir sur cette idée. En résumé, un escalier en colimaçon évoque facilement une hélice d’engin volant.
À noter d’ailleurs que certains escaliers de Chambord, dont celui de la tour-lanterne, présente sur leur noyau une ornementation suggestive.
Une sorte de corde, ou de liane, semble enroulée sur le pilier central, comme pour suggérer un effet de torsion. Comme si l’escalier avait été contraint et qu’il allait un jour se détendre en provoquant une rotation de plus en plus rapide !



Et hop, décollage ! Le mot LIANE est en plus l’anagramme du mot ALIEN, vieux mot de la langue française, qui nommait : « ce qui est étranger, ce qui vient d’un autre lieu. » On parle bien ici d’une technicité du vol connue de Léonard de Vinci, qui en aurait codé des bribes à Chambord.
Dans cette éventualité, il est évident que cette science sophistiquée venait d’ailleurs, d’une ALIÈNE, une « terre étrangère », par exemple, l’Atlantide. Ses habitants voyageaient dans le ciel sur une AILE, le symbole naturel du vol. Les mots nous guident.
Le château de Chambord comporte d’ailleurs 2 ailes, de pierre certes, mais tout à fait aptes à faire décoller les interprétations.


Pragmatiquement, à quoi ça sert, un escalier ? Avant tout à monter aux étages supérieurs. Justement, au-dessus de l’escalier à double révolution, il y a une sorte de fusée ! Quoi, une fusée ? Oui. Une fusée est un objet dont la fonction est de s’élever à la verticale.
Effectivement, l’étrange tour-lanterne de Chambord se décompose en deux parties, d’abord le début d’une tour qui se termine en terrasse, sur laquelle est posée la fusée en question.


Les grands disques des ailerons sont ornés en alternance de la Salamandre et de l’ « F » emblématique de François. La Salamandre est l’emblème alchimique du Feu, ce qui coïncide bien avec le décollage d’une fusée. Quant à la lettre F, elle est l’initiale du mot « Fusée » !
Mais alors ? La fusée de Chambord, quatre siècles avant les lanceurs américains, est donc signée de sa lettre initiale ! On est libre d’y voir un simple effet du hasard… mais les plus audacieux (ou les plus fous ?) penseront aux Fées ou aux Elfes, ces créatures d’un autre monde aux pouvoirs fantastiques.
Est-il bien certain que les fusées n’ont pas existé avant le XXe siècle ? Ces dessins datent de l’époque de la construction du château de Chambord.


L’aventurier écrivain Robert Charroux nous explique qu’ « une fusée spatiale à trois étages », à carburant solide, du type même des fusées lancées du Cap Kennedy, fut techniquement inventée en 1529.
Elle s’envola dans l’espace en 1555, de la ville de Sibiu en Roumanie. Des milliers de témoins … assistèrent à l’expérience qui fut couronnée de succès. Conrad Haas, dans un manuscrit d’époque, rapporte l’invention des fusées.
Il mentionne des détails qui paraissent extraordinairement en avance sur son temps: fusées à deux ou trois étages d’ignition, batterie de fusée, ailettes de guidage en forme de delta, et «maisonnette volante» au sommet de la fusée ! (Source : « Le Livre du Mystérieux Inconnu » de Robert Charroux, p 26, Edt Robert Laffont).
L’affaire fut exhumée par M. Doru Todericiu, professeur des Sciences et Techniques à l’Université de Bucarest ; en 1961, il découvrit un vieux manuscrit de la bibliothèque de Sibiu (Roumanie ) contenant le cahier de Conrad Haas.)
Enlevons notre casque d’astronaute pour mieux respirer et revenons vers notre fusée. Elle est donc posée sur une petite tour, une « hauteur » : ce mot pouvait se dire au Moyen Age un PUI.
Vous avez dit bizarre ? Le centre de l’escalier à doubles révolutions évoque tout à fait un PUITS qui s’élèverait vers le ciel, vers la fusée de la terrasse.

On ne sait pas si c’est Léonard de Vinci qui en a dessiné les formes et l’esthétique, mais ce noyau central a quelque chose de futuriste. La vision de cette structure semble tirée d’un film de science-fiction ! Elle ressemble à un accélérateur de particules ou encore à l’intérieur d’un vaisseau spatial.
Il convient de se souvenir de l’épisode biblique de l’Exode : le peuple israélite était guidé dans sa marche, le jour par une colonne de nuée, la nuit par une colonne de feu. De nos jours, ce sont des ovnis en forme de « cigare » que l’on observe parfois dans le ciel. De la colonne au cigare, la comparaison a changé mais on peut penser que les objets décrits sont de la même nature.


Une surprise considérable nous attend : il est conseillé d’attacher sa ceinture de sécurité. Un autre mot se trouve déposé dans la grille, un mot que l’on croyait moderne, un mot essentiel. Les ovnis que l’on a aperçus à toutes les époques semblent provenir d’une civilisation extérieure à la Terre.
Les lettres de EXTRATERRESTRE sont distribuées en symétrie sur la grille du donjon !
Imitons les commentaires des émissions de télévision :  « Ou alors tout ceci n’est-il que pur hasard ? Une simple projection de nos fantasmes ? »
Image extrait du film « 2001, l’Odyssée de l’Espace » de Stanley Kubrick
Et pourquoi pas : « La vérité ne sera probablement jamais connue. » Mais heureusement, Didier Coilhac est là pour éclairer les murs avec le modeste faisceau de sa lampe-torche. En attendant une époque plus réceptive…



La Carte de Piri Reis

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On a retrouvé en 1929 dans le palais de Topkapi où se trouvait le Harem de l’ancien Sultan, une carte dessinée en 1513 par l’amiral turc Piri Reis. Cette carte extraordinaire, qui est centrée sur l’Afrique, représente avec des détails très précis le contour des côtes du continent américain et du continent antarctique, qui étaient encore inconnus à l’époque où la carte fut dessinée.




Piri Reis indique d’ailleurs sur sa carte qu’il s’est servi pour la dessiner d’une vingtaine de cartes beaucoup plus anciennes provenant de la célèbre bibliothèque d’Alexandrie.



Le savant américain Charles Hapgood a écrit au sujet de cette carte un livre passionnant, Les cartes des anciens rois des mers, qui prouve l’existence d’une civilisation avancée à l’époque glaciaire. Ce livre fut d’abord publié en anglais en 1966, puis publié en français en 1981 par les Editions du Rocher. Les lecteurs y trouveront la preuve indiscutable que nos ancêtres lointains, qui vivaient il y a des milliers d’années, avaient une intelligence et des connaissances scientifiques comparables à celles que nous avons nous-mêmes aujourd’hui.
Mais en publiant ce livre révolutionnaire, Charles Hapgood, qui était professeur dans une université américaine, ne pouvait se permettre de dépasser certaines limites sans risquer de perdre sa situation. Or, la carte de Piri Reis nous apporte la preuve que lorsqu’elle fut dessinée, l’équateur se trouvait en Afrique à 24° au nord de sa position actuelle et que par conséquent, le climat sur la Terre était complètement différent de ce qu’il est aujourd’hui.
Le pôle Sud se trouvait alors en dehors du continent antarctique, et celui-ci avait un climat tempéré, avec des montagnes, des lacs et des rivières et, avec une végétation luxuriante, il était sans doute habité par une civilisation assez avancée. Et cela, il est bien évident que Charles Hapgood ne pouvait pas l’écrire dans son livre, alors que la science officielle enseigne toujours la théorie de l’évolution de la race humaine, suivant laquelle nos ancêtres lointains étaient complètement abrutis. Il est d’ailleurs évident, d’après la première édition de son livre en anglais, que Charles Hapgood ne connaissait pas alors les travaux du savant américain Livo Stecchini.
Or ce sont justement ces travaux de Stecchini, ainsi que les conclusions que j’en ai tirées moi-même par la suite, qui m’ont permis de découvrir le véritable secret de la carte de Piri Reis. J’ai remarqué que Charles Hapgood parle de Stecchini dans l’édition française de son ouvrage, mais même dans le cas où il aurait entrevu la vérité, il ne lui était plus possible d’en parler, car cela l’aurait obligé à changer complètement le texte et les calculs de son livre.



Les trois unités de mesure les plus anciennes dont on ait retrouvé les dimensions exactes en mesures métriques sont le pied babylonien de 308,642 mm, le pied romain de 296,296 et le pied mycénien de 277,777mm, qui représentait 9/10ème du premier et les 15/16ème du second. Ces trois unités de mesure étaient des fractions exactes de la circonférence polaire de la Terre et par conséquent,  d’un degré moyen de latitude  qui représentait 360 000 du premier, 375 000 du second et 400 000 du troisième. Ces trois unités constituaient les bases d’un système international de poids et mesures en usage dans tout le monde ancien.
C’était cependant le pied babylonien qui était le plus employé pour les mesures géographiques, avec un stade de 600 pieds soit 185,185m pour les mesures terrestres, et un mile nautique de 1851, 851m pour les mesures marines. Ce mille , qui représente également une minute de latitude est encore utilisé aujourd’hui par tous les navigateurs modernes. Or ce sont précisément ce stade et ce mille babyloniens que j’ai retrouvés dans la carte de Piri Reis, qui fut dessinée à une échelle de un pour 9,6 millions ou si l’on préfère, de 1mm pour 9,6 kilomètres.
Il serait donc inexact de dire, comme l’on fait certains experts de la science officielle,  que l’échelle utilisée pour dessiner la carte de Piri Reis n’était apparentée à aucune des unités de mesure employées jadis en Méditerranée et au Moyen-orient. Il faut cependant excuser ceux qui ont fait cette déclaration, car il leur était impossible de penser que nos ancêtres lointains connaissaient déjà le système métrique, la circonférence de la Terre, les mathématiques et la trigonométrie sphérique. Et même s’ils l’avaient soupçonné un seul instant, il leur était absolument impossible de le dire sans, risquer d’être ridiculisés par leurs collègues et même  sans doute de perdre leur situation.


Certains savants officiels ont également déclaré que les étoiles à 16 ou 32 directions, que l’on trouve sur la carte de Piri Reis et sur la plupart des portulans du moyen-âge, ne servaient qu’à dessiner la carte, mais ne permettaient pas au navigateur de déterminer les distances ou les directions, malgré le fait que la boussole magnétique soit apparue en Europe juste à ce moment là.  Et cela aussi est inexact, car la carte de Piri Reis comporte des méridiens et des parallèles qui sont coupés par des lignes obliques dont l’inclinaison est toujours une fraction exacte du cercle.
La carte de Piri Reis est la projection circulaire d’une calotte sphérique, et avec la trigonométrie sphérique que connaissaient certainement nos ancêtres, il leur était relativement facile des transformer des longueurs et des directions mesurées sur la carte en longueurs et en directions correspondantes sut la calotte sphérique qui représentait une partie de la surface terrestre. Encore une fois, ces déclarations erronées proviennent du refus systématique d’accepter l’idée que certains de nos ancêtres étaient sans doute aussi intelligents que nous, et qu’ils avaient les mêmes connaissances que nous en astronomie et en mathématiques.
La carte originale, remontant sans doute à plusieurs milliers d’années, sur laquelle fut copiée la partie centrale de la carte de Piri Reis, était un cercle de 0, 5305m de rayon qui représentait, à une échelle de 1 pour 9,6 millions, une vue circulaire de la surface terrestre telle que pourrait la voir un observateur situé à environ 15 000 kilomètres d’altitude au-dessus de l’Egypte.
Ce cercle fut ensuite entouré par Piri Reis d’un cadre rectangulaire à l’intérieur duquel il dessina des portions de l’Antarctique et de l’Amérique qu’il avait copiées sur d’autres cartes qui n’ont pas été retrouvées, mais avec des erreurs grossières de latitude, de longitude, et même d’orientation. C’est pourquoi la carte de Piri Reis est d’une exactitude extraordinaire à l’intérieur du cercle où il n’avait qu’à copier, et complètement erronée à l’extérieur où il devait extrapoler  et changer de projection.



Mais telle qu’elle a été retrouvée, et avec toutes ses imperfections, cette portion de la carte originale nous apporte cependant la preuve indiscutable qu’elle fut dessinée à une époque où l’équateur se trouvait à 24° au nord de sa position actuelle, et où le continent antarctique n’était pas encore couvert de plusieurs kilomètres d’épaisseur de glace. Il est en effet bien évident que personne ne pourrait avoir l’idée de dessiner une carte mondiale de la surface terrestre ou l’équateur ne serait pas au milieu de la hauteur,  et centrée sur un parallèle se trouvant à 24° au nord de celui-ci.
La carte originale fut donc certainement dessinée avant le dernier cataclysme qui détruisit l’Atlantide il y a 12 000 ans, et peut-être même avant la dernière invasion glaciaire qui eut lieu il y a environ 20 000 ans. Mais elle peut avoir été redessinée et améliorée il y a seulement 8 000 ou 9 000 ans, alors qu’il faisait très chaud sur la Terre. D’autre part, étant donné que cette carte ne comporte pas de cercles polaires ou tropicaux comme toutes les autres cartes plus récentes, il est probable qu’à cette époque là, l’axe de rotation de la Terre était perpendiculaire au plan de l’écliptique, et qu’il n’y avait donc pas de saisons qui jouent un rôle très important dans la formations des calottes glaciaires aux deux pôles.
D’autre part, étant donné que le rayon du cercle tracé sur la carte originale représente 1/5ème de la circonférence terrestre, il est probable qu’il existait alors sept cartes différentes, dont cinq pour faire le tour de l’équateur et une pour chaque pôle, qui représentait ainsi la totalité de la surface terrestre. Piri Reis voulut sans doute entourer une carte correcte de l’Afrique avec des morceaux de cartes de l’ Antarctique, de l’Amérique du Sud et des Antilles, et c’est ainsi qu’il arriva à dessiner cette carte incroyable qui a certainement fait couler beaucoup d’encre, mais qui me semble relativement facile à expliquer.



En considérant la Terre comme une sphère parfaite de 40 000 000 de mètres ou 21 600 milles marins de circonférence, et en utilisant une facteur Pi spécial de 864/275 réservé aux mesures géographiques, nos ancêtres avaient obtenu un diamètre terrestre de 6875 milles marins. Estimant ensuite qu’un observateur placé à haute altitude dans l’espace ne pourrait jamais voir plus de 80% du diamètre de la Terre, ils avaient réduit ce diamètre apparent à 5 500 milles marins, soit 10 185 185 mètres dont la moitié, réduite à l’échelle indiquée, donne pour la carte un rayon de 530,478mm. Or c’est exactement ce rayon de 0,5305m que j’ai pu vérifier moi-même sur une reproduction en couleurs et grandeur nature de la carte de Piri Reis que l’un de mes amis  a eu l’amabilité de me rapporter de Turquie.
Ce rayon représentait donc sur la surface terrestre une distance de 2 750 milles nautiques, 27 500 stades, 16,5 millions de pieds babyloniens, ou 18,3 millions de pieds mycéniens, ou encore 22 000 fois la longueur du socle de la Grande pyramide, ce qui est parfaitement logique, puisque toutes les mesures étaient dérivées des dimensions de la Terre, que nos ancêtres connaissaient sans doute aussi bien que nous les connaissons nous-mêmes. La seule chose qui soit vraiment étonnante est le fait que la science officielle ne veut pas le reconnaître malgré toutes les preuves qu’on lui apporte.
D’ailleurs, pour ceux qui croient comme moi que des relations maritimes transocéaniques existaient déjà il y a plusieurs milliers d’années, il peut être intéressant de signaler que le mille nautique sur lequel est basée la carte de Piri Reis, représente exactement 1750 yards mexicains de Teotihuacan, et que le périmètre du socle de la pyramide du Soleil de ce site archéologique très ancien a une longueur de 875 yards, soit la moitié d’un mille nautique ou 3 000 pieds babyloniens, qui est la même que celle du périmètre du socle de la Grande pyramide de Chéops en Egypte. Je laisse le soin à nos amis incrédules et rationalistes de nous démontrer que cela n’est dû qu’à l’effet du hasard.


Pour en revenir à la carte de Piri Reis, elle comprend deux règles graduées qui sont percées à leurs extrémités par des trous séparés de 167mm, soit 864 milles nautiques ou 8 640 stades babyloniens sur la terre. Mais les graduations des règles ont des longueurs différentes, l’une représentant 24 divisions ou 720 milles, et l’autre 28 divisions ou 840 milles. Ces divisions sur les règles permettaient de transformer facilement les longueurs mesurées sur la carte en distance réelles sur la surface de la terre, en milles pour les distances marines  ou en stade pour les distances terrestres.
Sur la carte originale, le cercle de 3,333 mètres de circonférence était divisé  en 16 segments de 208,333mm chacun, à l’aide de 16 points diamétralement opposés dont quatre se trouvaient aux quatre points cardinaux. En réunissant ces points par des lignes verticales représentant des méridiens, et des lignes horizontales représentant des parallèles, le dessinateur de la carte obtint un quadrillage dont les intervalles allaient en diminuant en partant du centre du cercle.
Avec un rayon de 530,5mm représentant 5 092,592km ou 2 750 milles nautiques, le premier intervalle à partir du centre était de 203mm ou 1053 miles, le second était de 172mm ou 892 milles, le troisième était de 115mm ou 596 milles, et le quatrième était de 40,5 mm ou 209 milles. En connaissant par conséquent les dimensions relatives de chaque carré ou rectangle à l’intérieur du cercle, et sans même utiliser les règles graduées, il était facile de mesurer une distance sur la carte et de la calculer ensuite en milles, en stades, ou en pieds. Et c’est précisément  ce qui va nous permettre de déterminer les positions exactes sur la surface terrestre du centre et des 14 points de repère de la carte.



Il me semble évident, que le diamètre horizontal du cercle représente l’équateur à l’époque à laquelle la carte originale fut dessinée, qui se trouvait alors à 24° au nord  de sa positon actuelle, et que le diamètre vertical représente le méridien originel de l’époque, comme celui de Greenwich aujourd’hui. Comme nous n’avons qu’une partie de la carte avec cinq points, et que nous ne savons pas où se trouvaient le centre et les onze autres points du cercle, notre seul moyen de déterminer leur position et de calculer les coordonnées des cinq points que nous avons. C’est d’ailleurs la méthode qui a été employée par Charles Hapgood, et nous en avons tracé les résultats sur deux cartes.
En ce qui concerne la latitude, il n’y a pas de problème. La trigonométrie élémentaire nous indique que ces points, que nous allons numéroter de un à cinq en partant du nord, se trouvaient aux latitudes actuelles suivantes : Le premier était à 51,55° nord, le second à 24° nord, le troisième à 3,55° sud, le quatrième à 26,91° sud, et le cinquième à 42,52° sud. Le sixième point, qui n’est pas sur la carte, devait se trouver à 48° sud, soit à 72° au sud de l’équateur de l’époque à laquelle fut dessinée la carte originale.
Le diamètre nord-sud du cercle dessiné sur la carte représentait 144° de latitude, soit les 2/5ème de la circonférence polaire de la terre, et il est très probable que le diamètre ouest-est de la carte représentait aussi 144° de longitude en partant du second point qui est situé sur l’équateur de l’époque. Les points 2 et 4 sont tous les deux placés sur des méridiens qui, d’après les calculs précédents, sont séparés par 21,09° de longitude. Or le méridien qui passe par le point 4 passe également très près de la côte africaine, à environ 3,6° à l’ouest de Dakar qui se trouve à 17,3° de longitude ouest.
Il est donc à peu près certain que le méridien passant par le point 2 était situé à 42° de longitude ouest actuelle. Et dans ce cas, le centre du cercle tracé se trouvait, en coordonnées actuelles, à 24° de latitude nord  et 30° de longitude est, c’est à dire un peu au nord de l’endroit où le méridien d’Alexandrie coupe le Tropique du Cancer actuel. Cela ne devrait pas nous surprendre, car nous savions déjà que tous les anciens navigateurs méditerranéens mesuraient leur longitude en partant du méridien d’Alexandrie, et que c’est entre cette ville et le tropique du Cancer que Eratosthène mesura la circonférence de la Terre.



Les longitudes des cinq points du cercle qui se trouvaient sur la carte seraient alors les suivantes, en coordonnées actuelles : Le premier était à 36,52° ouest, le second à 42° ouest, le troisième à 36,52° ouest, le quatrième à 20,91° ouest, le cinquième à 2,45° est.
Par conséquent, et bien qu’elle soit incomplète et en mauvais état, la carte de Piri Reis nous apporte la preuve que sa version originale fut dessinée à une époque où la Terre était très différente de ce qu’elle est aujourd’hui. D’abord, son axe de rotation était certainement perpendiculaire au plan de l’écliptique dans lequel elle effectue sa révolution autour du Soleil, ce qui semble d’ailleurs assez logique. Il n’y avait donc pas de saisons, et le climat était toujours le même à chaque endroit sa surface.
Il faisait toujours très chaud à l’équateur et très froid aux pôles, de sorte que la population devait être concentrée de chaque côté de l’équateur de l’époque, c’est à dire entre 20 et 30° de latitude nord actuelle. Or c’est précisément dans cette bande que l’on a retrouvé les traces les plus anciennes de civilisations préhistoriques et antédiluviennes, comme celle du Mexique, de la Chine, de l’Indus, de Dilmun, de Sumer et de l’Egypte, et il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour prétendre que cela n’est dû qu’à l’effet du hasard.
Cependant, le point le plus important qui ait été révélé par la découverte de la carte de Piri Reis est sans doute le fait qu’à cette époque, le continent antarctique n’était pas encore recouvert par plusieurs kilomètres de glace, comme l’indique le détail de la côte qui est exactement conforme à celui que l’on a découvert récemment sous la glace, à l’aide de sondages sonar. Il existe d’ailleurs plusieurs autres cartes de la même époque, comme celle de Oronteus Finaeus de 1531 par exemple, qui indiquent tous les détails du continent antarctique, avec ses baies, ses rivières et ses montagnes, et une position différente pour le pôle sud. Il est donc évident que l’original sur lequel ces cartes ont été copiées n’a pu être dessiné qu’avant la dernière invasion glaciaire, c’est à dire il y a plusieurs milliers d’années.



Le pôle sud se trouvait alors au large de la Terre de la Reine Maud, de sorte que la Terre Adélie d’un côté, et la presqu’île de Palmer de l’autre, en étaient à environ 4 000 kilomètres et jouissaient par conséquent d’un climat tempéré semblable à celui du sud du Chili ou de l’Argentine à l’heure actuelle. Il est donc à peu près certain que le continent antarctique était habité à cette époque là, et sans doute par des gens à peu près civilisés.
Sur la carte de Piri Reis, le niveau des océans devait être beaucoup plus élevé qu’il ne l’est aujourd’hui, ce qui semble logique, puisqu’il n’y avait pas de glace au pôle sud. Sur cette carte, une grande partie de la Bretagne est submergée, ainsi que la côte sud de l’Espagne et la côte nord de l’Algérie. On y voit un grand lac au milieu de l4espagne et plusieurs autres au milieu de l’Afrique, et toutes les rivières y sont beaucoup plus larges qu’elles ne le sont à l’heure actuelle, comme l’Amazone qui elle aussi est située aujourd’hui sur l’équateur.
La carte indique d’autre part une île assez importante dont personne ne parle, assez loin à l’ouest de la Bretagne et au sud-ouest de la Cornouaille. Cela pourrait être le fameux archipel des Cassitérides, dont les mines d’étain fournissaient tous les fondeurs de bronze de l’antiquité et qui, d’après la légende, disparut progressivement sous les flots il y a plusieurs milliers d’années, comme le fait aujourd’hui la pointe de la Cornouaille. Il y a aussi sur cette carte, au large de Cadix et de l’embouchure du Guadalquivir, une île assez importante qui pourrait très bien être la fameuse cité maritime de Tartasse, dont on parle dans la Bible et dans tous les textes anciens, qui disparut un jour sous les flots et dont on a jamais retrouvé les traces.


C’est à dessein que je n’ai pas parlé de la partie de la carte qui est supposée représenter les Antilles et l’Amérique du Sud car ce sont des fragments d’autres cartes qui ont été ajoutées à l’extérieur du cercle original, avec des orientations et des coordonnées qui sont complètement fausses, des omissions de 16° en latitude et 24° en longitude, et des rivières qui sont indiquées plusieurs fois à des endroits différents. Le seul intérêt de cette partie de la carte est de nous apporter la preuve que ceux qui l’ont dessinée connaissaient déjà les Antilles et l’Amérique du sud.

Par contre, la partie centrale de la carte de Piri Reis nous prouve que l’équateur et les pôles peuvent se déplacer sur la surface terrestre et que, s’ils l’ont déjà fait il y a environ 10 000 ans, il ne semble y avoir aucune raison valable pour qu’ils ne puissent le faire à nouveau. Et je crois que c’est cela qui constitue le message secret contenu dans la carte de Piri Reis, qui fut dessinée il y a seulement 500 ans, mais fut copiée sur des cartes beaucoup plus anciennes remontant sans doute à plus de 10 000 ans.


Maurice CHATELAIN
Ancien responsable de projets TELECOM
sur le programme APOLLO d’exploration lunaire 




Le mystère des Dogons

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Les Dogons est la dénomination d'un peuple vivant sur le plateau desséché de Bandiagara au Mali, et qui font état dans leur tradition, d'une cosmogonie si fantastique, qu'elle semble sortir tout droit d'un roman de science-fiction. Mais analysons d'abord comment toute cette étrange histoire a commencé.



Ce sont deux ethnologues français , Marcel GRIAULE et Germaine DIETERLEN, qui après avoir été initiés par un prêtre Dogon en 1946, publieront après 4 ans d'enquêtes, en 1951, une etrange étude, dans le journal de la " Société des Africanistes" sous le titre: "Un système soudanais de Sirius", suivi d'un ouvrage intitulé "Le renard pâle" :






sous-titré "le mythe cosmologique, travaux et mémoire de l'Institut d'Ethnologie à Paris", où ils ont fait le récit de ce que leur a dévoilé, ce prêtre sur la vision des Dogons de l'Univers et ce qu'ils ont raconté alors, était tellement extraordinaire, que personne ne voulut les croire.

La cosmogonie des Dogons :

D'abord, il faut savoir que ces Dogons prétendent, en premier lieu, connaître depuis longtemps deux étoiles compagnes de Sirius qui est l'étoile la plus brillante du ciel, et que l'on peut voir, en début de Février presque au dessus de notre tête, en Guadeloupe vers 20 heures. Mais à l'œil nu, on ne peut apercevoir qu'une seule étoile, et ce n'est qu'en 1862, que l'astronome américain Alvan CLARKE découvrit, grâce à un télescope puissant, la deuxième étoile qui fut nommée alors : Sirius B.

Cependant les Dogons, eux, affirment qu'il existe une troisième étoile, que nous pourrions nommer Sirius C, et ils nous disent surtout que leurs ancêtres seraient justement venus, il y a des millénaires, d'une planète en orbite autour de cette troisième étoile, que nous ne connaissons pas encore.

 Mais voyons plus en détail, ce que nous disent à ce sujet, les Dogons. Ils affirment que Sirius possède d'abord un compagnon plus petit et surtout plus lourd qu'ils nomment PO Tolo ou Po-Digitaria, du nom d'une graine de céréale, africaine très petite et très lourde, qu'ils utilisent régulièrement.


Sirius A & Sirius B 
Hieroglyph of
Sirius/ Sopdet



Mais surtout les Dogons savent que Sirus B, donc Po-tolo boucle son orbite elliptique autour de Sirius A, en 50 ans, et c'est pour cela que ces Dogons célèbrent tous les soixante ans, la " fête de Sigui ", dont les cérémonies visent à régénérer le Monde, d'où son importance, sans doute pour que les récoltes soient bonnes.

Or c'est d'abord l'allemand Bessel, qui fut le premier, en 1844, à soupçonner l'existence de cette 2ème étoile, pour expliquer les oscillations insolites du mouvement apparent de Sirius A, alors que l'orbite théorique de cette étoile Sirius B, on le sait, invisible à l'œil nu, fut calculé par Peter en 1851 et sa période de révolution fut précisé de 50,090 ans par Van Den Bas en 1960. Or les Dogons le savaient déjà eux, et comment ont-ils su que la période de révolution était justement de 50 ans.

 Cette étoile Sirius B, est ce que l'on appelle une "naine blanche". Elle est plus vieille que Sirius A, mais ne mesure que 30 000 Km environ de diamètre, donc 2 fois et demi celui de la Terre et sa densité est de 50 000, alors que sa masse atteint 90% de celle de notre Soleil. Mais, que dire de cette troisième étoile Sirus C, que les Dogons affirment connaître? Ils la nomme "Emma Ya " ou "Sorgo" ou encore "L'étoile des femmes" et ils disent que cette étoile a une période de révolution de 32 ans autour de Sinus A, sur une orbite elliptique très excentrique et qui est, (et cela est plutôt remarquable comme prècision), perpendiculaire à celle de Sirus B.





 Les Dogons, qui ont dessiné ces orbites sur leur objets précieux sans doute pour mieux les visualiser, affirment surtout que Emma ya, possède plusieurs planètes en orbite autour d'elle, et que c'est de l'une de ces planètes, que seraient venus leurs ancêtres, il y a très longtemps, à borddu NOMO vaisseau inter-stellaire dont la forme et le comportement ressemble beaucoup à ceux de la fusée lunaire Apollo.

 En ce qui concerne les recherches des astrophysiciens sur cette étoile Sirius C, en 1991 dans la revue "Astronomy & Astrophisics" , les astronomes, Jean Marc Bonnet-Bidaud et Cécile Gry, nous disent qu'ils en soupsonnent l'existence, par suite de la constatation d'un changement de couleur du système, à travers les ages, et pensent que cet hypothétique troisième compagnon de Sirius pourrait bien avoir une orbite très aplatie comme une comète, et après analyse grâce à un coronographe occultant la lumière aveuglante de Sirius A, ils ont sélectionné deux d'entre ces corps voyageurs sans arriver encore à déterminer lequel de ces astres montre le même mouvement propre que Sirius.

Cependant dès les années 1920, une demi-douzaine d'astronomes rapportèrent l'observation d'une 3ème étoile très faible susceptible d'appartenir au système , mais aucune confirmation n'a pu émerger jusqu'alors.

Les derniers travaux menés par les astronomes Jean-Louis Duvent et Daniel Benest de l'Qbservatoire de Nice qui utilisèrent des simulations numériques d'ordinateurs, semblent renforcer l'hypothèse de l'existence du 3ème corps d'une masse très faible, de 0,5 fois au plus la masse solaire et de magnitude apparente de 5 à 10 fois plus faible que Sirius A. 






 D'ailleurs les Dogons ont également d'autres connaissances astronomiques toutes aussi étonnantes de la part d'une tribu arriérée qui vit en Centre Afrique et pratiquement sans contact extérieur. Ils connaissent les différentes phases de Vénus, qui sont à peu près analogues à celles de la Lune et ils ont donné 6 noms différents aux divers aspects que présente, d'après eux, cette planète comme s'ils avaient su comment faire pour l'observer de l'extérieur. D'autre part, ils divisent le Ciel en 22 parties égales et en 266 constellations et ils disent aussi que Venus possède un compagnon, qui pourrait être sans doute l'astéroïde Toro, récemment découvert entre la Terre et Vénus.

Ils connaissent aussi les 4 plus gros satellites de Saturne pourtant invisibles à l'œil nu, mais ils ignorent cependant les planètes au delà de Saturne donc Uranus, Neptune et Pluton, alors qu'ils connaissent les compagnons stellaires de Sirius. Il est donc évident que ces Dogons n'ont pas pu, par eux même, acquérir leurs connaissances, et ils ne peuvent en avoir eu la révélation, que par des initiateurs cosmiques.

 Les Dogons prétendent aussi que tout l'Univers tourne en spirale conique et qu'il a été créé à partir d'un noyau central par la voix d'AMMA leur dieu suprême et cela ressemble assez à ce qui est dit dans la Bible tel qu' "Au commencement était le Verbe de YaHWeH".





Pour eux l' Univers est infini, mais cependant mesurable, ce qui rejoint les théories d'Einstein et de plus, ils croient que les mondes infinis s'éloignent de nous à des vitesses très grandes dans un mouvement spiralé donc par une combinaison de translations et de rotations, combinaison qui se retrouvent aussi bien disent-ils dans les structures élémentaires infiniment petites que dans celles infiniment grandes, et nous voyons là qu'ils anticipent ainsi, sur les conclusions les plus modernes concernant l'expansion et la structure de notre Univers.

La tradition des Dogons , que nous raconte le prêtre OGOTEMMELI, dit aussi que leurs ancêtres étaient des amphibiens et c'est pour cela qu' ils célèbrent l'anniversaire de leur arrivée sur Terre sous le nom de "jour du Poisson", et cela fait encore penser à la tradition Sumérienne qui nous parle d'OANNES, l'homme poisson qui apparut à plusieurs reprises sur les plages du Golfe Persique pour civiliser et éduquer les hommes. 

Le NOMO était rouge comme le feu quand il a atterri au Nord-est du pays, dans un tourbillon de poussière, puis il fut traîné dans une dépression remplie d'eau et il put ainsi flotter. Puis les astronautes amphibiens sortirent de la capsule. D'ailleurs l'eau joue un grand rôle chez les Dogons qui considèrent que l'eau douce est de nature masculine et l'eau de mer de nature féminine, et que cette eau est la force vitale de la Terre, force qui se trouve même à l'intérieur de la pierre, car l' humidité est partout.





NOMO, qui désigne aussi le Commandant du vaisseau, est descendu sur la terre, porteur de fibres végétales tirées des plantes qui poussaient déjà dans les "champs du Ciel", et après avoir créé la Terre, les plantes et les animaux, il créa le premier couple humain, qui engendra par la suite, les huit grands ancêtres de l'Humanité. Sa tâche terminée, Nomo regagna le Ciel.

Ceci se rapproche, on le voit , de beaucoup d'histoires connues, et on découvre bien ici, que les Dogons savent qu'il existe des Terres cultivées ailleurs, dans le ciel, alors qu'il n'y a pas bien longtemps en 1772 certains savants dont le grand chimiste Lavoisier, pensaient que les météorites ne pouvaient tomber du ciel car d'après eux, "il n'y avait pas de pierres dans le ciel".

Mais ce sont les révélations sur l'eau, que nous raconte ce prêtre dogon, qui sont encore plus surprenantes, quand on sait que la science actuelle n'a que récemment découvert la possibilité d'obtenir de l'eau à partir de la roche du sol, en voulant optimiser les possibilités de survie des hommes qui pourraient séjourner sur la Lune pour de longues périodes et cela extrayant de ces pierres lunaires, à l'aide de procédés très pointus et onéreux, l' hydrogène et l' oxygène à l'origine de la molécule d'eau.


Conclusion .

Les connaissances cosmiques, extraordinaires, des Dogons, nous interpellent, dès maintenant, et on se demandera longtemps encore, comment ils ont pu connaître tout cela, sans microscope ni télescope, et sans appliquer les mathématiques supérieures qui nous ont été nécessaires pour progresser. Et on peut, si tout cela est vrai, alors émettre l'hypothèse que le Passé de notre planète serait bien plus fabuleux et révélateur , que celui que l'on nous a jusqu'alors, si modestement présenté. 

Les Dieux Amphibiens

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Voila une liste complète sur les dieux amphibiens à  travers les religions, cultes et mythologies de part le monde. Voila un article qui vous aidera dans vos recherches théologiques. La plupart des descriptions et images proviennent de diverses sources, voir les liens en rapport avec chaque dieux. 




AMPHITRITE





Poseidon et Amphitrite


Dans l’ancienne Mythologie Grecque, Amphitrite (à  ne pas confondre avec Aphrodite) était une déesse de la mer. Sous l’influence du panthéon Olympien, elle deviendra à  peine l’épouse de Poséidon, et fut de plus en plus diminuée des poètes par une représentation symbolique de la mer. Dans la Mythologie Romaine, l’épouse de Neptune était Salacia.

Amphitrite était la fille de Nérée et de Doris, donc une Néréides d’après la Théogonie d’Hésiode, mais de Téthys et d’Océan donc ainsi une Océanide d’après Apollodore d’Athènes, qui la liste actuellement parmi les Néréides et les Océanides. Sa progéniture inclut des phoques et des dauphins.

Poséidon a eu un fils grâce à  elle, Triton, et une fille, Rhodé (si cette Rhodé n’était pas la fille de Halia ou si ce n’était pas la fille de Asopus comme d’autre le proclame). Apollodore (3.15.4) mentionne aussi une fille de Poséidon et d’Amphitrite appelée Benthésicymé. Amphitrite n’est pas complètement personnifiée dans les Épopées d’Homer: « ou dans la mer, sous les écumes d’Amphitrite » (Odyssée 3, 101).




Cybèle






Le mitre sur la tête de la déesse Cybèle est évidemment similaire à  la tête de poisson du dieu Dagon. La grande déesse de l’Asie mineur est la plus vieille déesse connue, datant d’avant les déesses Sumériennes et Egyptiennes d’au moins 5000 ans. Cybèle était vénérée à  Rome et était aussi appelée « Magna Mater », ou la grande déesse reine mère, qui évolua dans la Mariologie Catholique.

Originellement une déesse Phrygienne, Cybèle (défois l’étymologie nous donne « celle du cheveux » si son nom est en Grec, pas en Phrygien, mais elle est plus généralement considérée avoir une origine Louvite, de Kubaba) (équivalent Romain: Magna Mater ou ‘Grande Mère’) était une manifestation de la déesse mère de la Terre qui était vénérée en Anatolie durant les temps Néolithique. Comme Gaïa ou Rhéa dans la civilisation minoenne, une déesse des cavernes et des montagnes, murs et forteresses, nature et animaux sauvages (spécialement les lions et les abeilles).

Son titre ‘Maitresse des Animaux’ (Potnia Theron, qui est un ancien titre des déesses Minoennes) qui est aussi associé avec la Grande Mère Minoenne, fait allusion à  ses anciennes racines du Paléolithique. Elle est une déesse de la vie, de la mort et de la renaissance. Son association, dont le culte a été introduit, est son fils Attis. Cybèle est supposé être née sur le Mont Ida en Asie Mineur; c’est la source de son épithète d’Idaea.

Cybèle sur un char tiré par les lions

Les fidèles les plus extatiques de Cybèle furent des mâles qui se castraient eux mêmes selon un rituel, après quoi on leur donnait des vêtements de femmes et ils devaient assumer des identités femelles, d’après ce qui est référé par le commentateur contemporain Kallimachos dans la Gallai féminine, et aussi par d’autres commentateurs de la Grèce et la Rome Antique qui les référaient en tant que Gallos ou Galli. Ses prêtresses dirigeaient les gens dans des cérémonies orgasmiques avec de la musique sauvage, des basses de la danse et de la boisson.

Elle était associée avec le mystère religieux qui la concerne elle et son fils, Attis, qui fut castré et ressuscité. Les dactyles faisaient partis de son escorte. D’autres fidèles de Cybèle, des Phrygiens Corybantes ou Kurbantes exprimèrent leur culte extatique et orgiaque envers la musique et particulièrement les basses, les sons dù aux fracas de bouclier et de lance, la danse, la chanson, les cris, et cela toute la nuit. Atalante et Hippomène ont été changé en Lions par Cybèle après avoir fait l’amour dans un de ses temples.



dagon ou Artagis


 


Dagon, Daganétait le dieu des Philistins. L’idole était représentée par la combinaison d’un homme et d’un poisson. Le nom ‘Dagon’ est dérivé du mot ‘dag’ qui veut dire ‘poisson’. Bien qu’il y avait une affection profonde de la part des vénérateurs de Dagon, le symbole d’un poisson en forme humaine était faites pour vraiment représenter la fertilité et les pouvoirs vivificatoires de la nature et de la reproduction. Son nom ressemble beaucoup à  celui de ‘Dogon’ (voir le dieu Nommo à droite )
 

Dagon était un dieu majeur sémitique du nord ouest, le dieu du grain et de l’agriculture d’après quelques sources, vénérés par les jeunes Amorites, par les gens d’Ebla, par les gens de Ougarit et était un dieu chef (peut être le dieu chef) des Philistins Biblique. Son nom apparait en Hébreux Tibérien comme Dagon (traduction moderne), en Ougaritique en tant que dgn (probablement vocalisé dagnou), et en Akkadien Dagana, Daguna qui est généralement traduit Dagan en Anglais/Français.







Enki OU éa




Dieu de la mythologie Sumérienne où les premiers vaisseaux des dieux se posèrent depuis le paradis sur Terre. Éa était supposé vivre dans l’apsù(ou abzu en sumérien) qui est le nom du dieu de l’océan souterrain d’eau douce dans la mythologie sumérienne et akkadienne. On peut voir Zarathushtra ou Zoroastre (fondateur du Zoroastrisme et de la religion Perse, impossible de dire quand il est née car la date varie de plus de 1000 ans, il est un grand prophète perse, et est représenté sur deux ailes entrain de regarder vers la droite) qui vole au dessus des dieux amphibiens. 




fùx? ou Fu hsi












Les Chinois ont maintenus que leur civilisation a été fondé par des êtres amphibies qui avaient une tête humaine et une queue de poisson. L’entité, appelé Fuxi, a été dépicté en tant que mâle et femelle. La dâte qui lui est traditionnellement attribué est 3322 avant J.C. Dans la Mythologie Chinoise, Fu Xi ou Fu Hsi était le premier des trois souverains mystiques de l’ancienne Chine. C’est un héros de la culture réputé d’être l’inventeur de l’écriture, de la pêche et des pièges.

Selon le Baihu tongyi de Ban Gu, à  l’origine, les êtres humains vivaient sans règles morales et ignoraient qui était leur père. Vêtus de peaux de bêtes, ils se nourrissaient à  la façon des animaux, se mettant en chasse lorsqu’ils avaient faim, consommant la peau, la fourrure et le sang de leurs proies, ou en abandonnant les restes, incapables de les conserver. Après avoir scruté le ciel et la terre, Fuxi instaura le mariage, détermina les mutations des cinq éléments, créa les lois et les huit trigrammes. Selon le Livre des mutations, un saint les déduisit de l’image du Fleuve [jaune] et du livre de la Luo (rivière). Ce saint est en général identifié à  Fuxi, mais parfois à  Yu le Grand. De l’image et du livre on ignore tout. Les légendes interprètent ce passage en faisant sortir de l’eau une tortue ou un cheval-dragon portant la marque des trigrammes.




Glaucos


Glaucus et Scylla


Dans la mythologie grecque, Glaucos est une divinité marine.
Selon certaines légendes, il est le fils de Poséidon. Selon d’autres, il est au départ un simple mortel, pêcheur de métier. Un jour, il voit un poisson sauter à  terre et manger une herbe particulière avant de retourner à  la mer. Curieux, il goùte l’herbe en question et devient immortel.

Comme toutes les divinités marines, il possède le don de prédire l’avenir. Chez Apollonios de Rhodes, il apparaît aux Argonautes. Chez Euripide, c’est lui qui apparaît à  Ménélas, au lieu de Protée dans l’Odyssée.
Il est réputé vivre à  Délos, entouré de Néréides. Amoureux de la nymphe Scylla, il est repoussé par elle. Il demande à  la magicienne Circé un philtre d’amour. Or, celle-ci, éprise du dieu, lui donne à  la place un poison, qui transforme Scylla en monstre marin.



Iris


Déesse de l’Arc-en-ciel, et messagère des dieux.

Dans la mythologie grecque, Iris, fille de Thaumas et de l’Océanide Électre, était la messagère des dieux, et principalement d’Héra, comme Hermès était le messager de Zeus. Dans l’Iliade d’Homère, elle est la messagère de tous les dieux immortels. Thaumas étant fils de Gaïa (la Terre), Iris, à  cause de son origine, doit être considérée comme aussi antique que les plus anciens dieux.

Toujours assise auprès du Trône d’Héra, elle est prête à  exécuter ses ordres. Son emploi le plus important était de couper le cheveu fatal des femmes qui allaient mourir, de même qu’Hermès était chargé de faire sortir des corps les âmes des hommes qui allaient terminer leurs jours. Elle avait également le soin de l’appartement et du lit de sa maîtresse, et elle l’aidait à  sa toilette. Lorsque Héra revenait des Enfers dans l’Olympe, c’est Iris qui la purifiait avec des parfums. Héra avait pour elle une affection sans bornes, parce qu’elle ne lui apportait jamais que de bonnes nouvelles.

On la représente sous la figure d’une gracieuse jeune fille, avec des ailes brillantes de toutes les couleurs réunies. Les poètes prétendaient que l’arc-en-ciel était la trace du pied d’Iris descendant rapidement de l’Olympe vers la terre pour porter un message ; c’est pourquoi on la représente le plus souvent avec l’arc-en-ciel au-dessus ou au-dessous d’elle.

Ce phénomène céleste se désigne aussi poétiquement par le nom d’écharpe d’Iris.
L’ami d’Aristote, Eudoxe, visita l’Egypte et retourna en proclamant que les Egyptiens avaient une tradition que l’un de leurs dieux, Osiris ou Ra, ne pouvait pas marcher parce que ses jambes auraient grandi ensemble ne faisant qu’une jambe.
Osiris était le dieu de la mort. Il est le dieu de l’agriculture, sa mort et résurrection sont comme ceux d’une graine, envoyé dans la Terre sombre, sans mouvement. Il devint le plus important des dieux d’Egypte car il symbolisait le triomphe de la vie sur la mort.

Osiris n’a jamais été présenté avec un corps de poisson mais, cette image le montre sous sa forme momifiée qui elle ressembles à  des écailles de poissons.




Naïade



Dans la mythologie grecque, les Naïades, étaient les nymphes qui présidaient aux fontaines, aux rivières et aux fleuves. Elles étaient l’objet d’une vénération et d’un culte particulier. Elles passaient pour les filles de Zeus, et sont parfois comptées au nombre des prêtresses de Dionysos. Quelques auteurs en font les mères des satyres.

On leur offrait en sacrifice des chèvres et des agneaux, avec des libations de vin, de miel et d’huile ; plus souvent, on se contentait de mettre sur leurs autels du lait, des fruits et des fleurs. Elles n’étaient que des divinités champêtres dont le culte ne s’étendait pas jusqu’aux villes.

On les peint jeunes, jolies, assez ordinairement les jambes et les bras nus, appuyées sur une urne qui verse de l’eau, ou tenant à  la main un coquillage et des perles dont l’éclat relève la simplicité de leur parure ; une couronne de roseau orne leur chevelure argentée qui flotte sur leurs épaules. Parfois, elles sont aussi couronnées de plantes aquatiques, et près d’elles est un serpent qui se dresse comme pour les enlacer dans ses replis.





Les néréides




Dans la mythologie grecque, les Néréides sont des nymphes marines, filles de Nérée et de Doris.
Au nombre de cinquante, elles forment le cortège de Poséidon. Elles sont représentées comme de belles jeunes filles à  la chevelure entrelacée de perles.

Elles sont portées sur des dauphins ou des chevaux marins, et tiennent à  la main tantôt un trident, tantôt une couronne ou une Victoire, tantôt une branche de corail. Quelquefois on les représente moitié femmes et moitié poissons.
Certaines Néréides sont célèbres, telles Amphitrite, épouse de Poséidon, ou Thétis, mère d’Achille.





NÉRÉe


Dans la mythologie grecque, Nérée est un dieu marin primitif, représenté comme un personnage âgé et souvent surnommé « vieillard de la Mer ». Il est le fils aîné de Pontos (le Flot) et de Gaïa (la Terre), le mari de l’Océanide Doris et le père des cinquante Néréides. Il réside dans les eaux de la mer Égée.

Hésiode, qui le fait naître de Pontos sans aucun concours féminin, et Pindare célèbrent sa justice bienveillante. Il possède une grande sagesse et le don de prophétie. Comme de nombreuses divinités marines, il peut se transformer en prenant diverses formes.



nommo




Les Nommos sont des esprits ancestrales (défois référés en tant que déités) vénérés par la tribu Dogon du Mali, Afrique. Le mot Nommos est dérivé d’une traduction Dogon qui veut dire, ‘action de faire boire quelqu’un’. Les Nommos sont généralement décris comme amphibiens, hermaphrodite, et sont des créatures poissons.

Les dépictions artistiques de Nommo montrent des créatures avec des torses supérieurs humanoïdes, jambes/pieds, et un torse inférieur de poisson avec une queue. Les Nommos sont aussi référés comme Maitres des Eaux, les Moniteurs, et les Professeurs. Nommo peut être le nom propre d’un individu, ou peut référer à  un groupe d’esprit comme un tout.

La mythologie Dogon décrit que les Nommos sont les premières créatures créés par le dieu du ciel Amma. Peut après sa création, les Nommos ont reçu une transformation et multiplièrent en 4 pairs de jumeaux. Un des jumeaux se rebella contre l’ordre universel crée par Amma.

Afin de restaurer l’ordre de sa création, Amma sacrifia un autre de ses rejetons Nommos, dont le corps a été démembré et séparé à  travers le monde. La dispersion des partis du corps est vu par les Dogon comme la source de prolifération de sanctuaires Binu à  travers le territoire traditionnel Dogon; partout où un morceau du corps est tombé, un sanctuaire fut érigé.

Dans les années 1940, les anthropologues français Marcel Griaule et Germaine Dieterlen (qui ont travaillé avec les Dogons depuis 1931) furent les récipients de mythologies secrètes additionnelles concernant Nommo. Les Dogons expliquèrent à  Griaule et a Dieterlen une croyance que le Nommo provient d’un monde autour de l’étoile Sirius.




Le Nommo est descendu du ciel dans une soucoupe accompagné de feu et de foudre. Après être arrivé, le Nommo créa un réservoir d’eau et plongeat subséquemment dedans. La légende Dogon nous dit que le Nommo avait besoin d’un environnement humide pour pouvoir vivre.

D’après le mythe en rapport à  Griaule et Dieterlen: « Le Nommo divisa son corps parmi les hommes pour les nourrir; c’est pourquoi il est aussi dit que l’univers « avait bu de son corps, » le Nommo faisait aussi boire les hommes. Il donna tout ses principes aux humains. » Le Nommo a été crucifié à  un arbre, mais ressuscita et retourna chez lui. La légende Dogon dit qu’il retournera dans le futur pour revisiter la Terre en forme Humaine.

Le Nommo a quelque ressemblance physique avec d’autres êtres mythologiques: Oannes (Babylone), Enki (Sumer), Fu Xi (Chine), Dagon (Philistin), et Nérée (Grèce), pour en citer quelques’un. Il est aussi intéressant de noter les motifs communs de l’histoire de Nommo avec celle d’Osiris (démembré puis l’élévation de temple aux endroits où restent chaque morceaux du corps). Il y a aussi de nombreux parallèles entre l’histoire de Nommo et les traditions de Jésus: les deux ont été crucifié, tout deux ont instruit les fidèles de ‘boire mon corps’, et tout deux ont été associé avec le poisson.

Dans le livre de Robert Temple en 1970 intitulé « The Sirius Mystery », « Le Mystère de Sirius » popularisa les traditions des Dogon concernant Sirius et les Nommos. Dans The Sirius Mystery, Robert Temple arriva à  la conclusion que le savoir Dogon sur l’astronomie et les phénomènes cosmiques non-visible peuvent être simplement expliqué si le dit-savoir avait été apporté par une race extraterrestre qui avait visité les Dogons à  quelques moments dans le passé et avait donné des information concernant le cosmos.
























Temple fait la corrélation de cette race à  la légende des Nommos et maintient que les Nommos sont des habitants extraterrestres du système solaire de Sirius qui ont voyagé sur Terre dans un lointain passé et ont apporté le savoir à  propos de l’étoile Sirius aussi bien que notre propre sytème solaire aux tribus Dogons.

Quelques anthropologues ont étudié le Dogon (notamment Walter van Beek) n’a trouvé aucune évidence qu’ils avaient un savoir avancé historique de Sirius. Van Beek postula que Griaule était engagé dans la recherche et le questionnement de ses sources Dogon que des nouveaux mythes furent créés dans le processus par affabulation.

Il devrait être noté que dans les années 40 quand Marcel Griaule et Germaine Dieterlen enregistrèrent leurs légendes Nommos, les Dogons avaient déjà  été rentré en contact avec l’Islam et la Chrétienté, ce qui pourrait avoir influencé quelques une de leurs jeunes traditions Nommos, notamment celles similaire aux traditions chrétiennes concernant Jésus.




oannès
















Les Répulsifs ou ceux qui sont repoussants, des démons, les hommes poissons dont les Babyloniens disent avoir reçu leur civilisation. Le premier et le plus fameux a été appelé Oannès ou Oe, qui était pensé être venu d’un ‘grand oeuf’. Celui-ci, durant le jour restait à  la surface avec les gens, mais pour toute la nuit il devait allé dans l’océan. Lui, et d’autres êtres similaires appelés Annedotus, est le créateur de la civilisation Babylonique (Berosso). Plus tard Oannès deviendra un poisson dieu pour les Philistins. 









Les océanides




Dans la mythologie grecque, les Océanides sont des nymphes des eaux. Selon Hésiode, au nombre de trois mille, elles sont les filles d’Océan et de Téthys, sœurs des dieux fleuves (également trois mille). Chacune était la gardienne d’un fleuve, d’un lac, bref d’un point d’eau particulier (cela concernait aussi les eaux du monde souterrain, voir par exemple Styx).

Une autre de leur prérogatives divines consistait à  veiller sur l’enfance des jeunes garçons, fonction reçues de la main de Zeus et qu’elles exerçaient en compagnie de leurs frères, les trois mille dieux fleuves, et d’Apollon (Théogonie, 346 à  349). 



océan





Océan, (Ὠκεανός; Lat. Oceanus) élément cosmogonique de la mythologie grecque, est formé par l'eau qui entoure le disque plat de la Terre comme un grand fleuve dont les bords mystérieux étaient peuplés de peuples fabuleux. 

Personnifié, il était l'aîné des Titans, fils d'Ouranos et de Gaia mais il n'intervint pas dans la titanomachie, la lutte des Titans contre Zeus et régna paisiblement en compagnie de son épouse Téthys, la benjamine des titanides, sur son immense royaume. 

Rhéa leur confia Héra pour la protéger lors de cette terrible bataille. Plus tard Héra, reconnaissante, intervint pour réconcilier le couple qui s'était querellé.
On se représentait Océan comme un vieillard de belle prestance, aux sentiments doux et bienveillants, qui vivait au sein des eaux profondes, loin de l'agitation du monde.

C'est pour cela qu'Océan intervient rarement dans les récits mythologiques. Il apparait dans le dixième des travaux d'Héraclès, le combat contre Géryon , où il prête au héros la coupe d'or, empruntée à son beau-fils Hélios pour ramener les troupeaux en passant par la mer. 

Il est un de seul à avoir rendu visite à Prométhée alors enchainé dans le Caucase.
Océan et Téthys s'unirent pour donner naissance à de très nombreux fils, les dieux-fleuves et de très nombreuses filles, les Océanides. Hésiode dans la Théogonie en fournit une longue liste mais il précise qu'il faudrait en rajouter plus de 3000.





olodun / olokun




Olodun peut être personnifié mâle et femelle, cela dépend de la région et de l’Ouest de L’Afrique où Il/Elle est vénéré(e). Olodun est personnifié avec différentes caractèristiques humaines; patience, endurance, inflexibilité, observation, méditation, appréciation de l’histoire, visions du futur, et il est aussi personnifié royallement. Ses caractéristiques sont trouvés et démontrés au fin fond de l’Océan. Son nom veut dire Propriètaire (Olo) des Océans (Odun).

Olodun est considéré être le patron Orisha des descendants Africains qui ont été amené durant la Maafa (Holocauste Africain), ou ce qui est souvent référé être l’échange d’esclave Transatlantique ou Passage du Milieu. Olodun travaille avec Oya (Déité du changement soudain) et Egungun (Collection d’Esprits Anciens) afin d’annoncer la voix à  ceux qui ont passé le droit d’ancienneté, ce qui joue un rôle critique dans la Mort (Iku), la Vie et la transition d’êtres humains et esprits entre ces deux existences

Olodun peut aussi signifier sagesse insondable. C’est, l’instinct qu’il y a quelque chose qui vaut la peine d’être connu, peut-être plus que ce qui peut être jamais apprit, spécialement les sciences spirituelles que les gens prennent toutes leurs vies à  atteindre. Olodun gouverne aussi les biens matériels, les abilités psychiques, les rêves, la méditation, les soins mentaux et les soins basés à  l’eau.





Olodun est un/une des plusieurs Orisha connu à  avoir aidé les femmes qui désiraient avoir des enfants. Olodun est aussi vénéré par ceux qui cherche une ascension politique et sociale, ce qui est pourquoi les têtes d’états, les royautés, les entrepreneurs et socialistes se tournent souvent à  Olodun non pas seulement pour protéger leurs réputations, mais aussi pour les propulser plus loin dans leurs rangs.




phorcys




Dans la mythologie grecque, Phorcys ou Phorcos est une divinité marine primordiale.

Il est l’un des fils de Pontos (le Flot) et de Gaïa (la Terre), bien que des fragments orphiques en fassent le septième Titan[réf. nécessaire] et que Platon le range parmi les enfants d’Ouranos et de Gaïa. Marié à  Céto, il en a de nombreux enfants, tous des monstres hideux connus sous le nom de Phorcydes.

On y retrouve notamment la nymphe Thoosa, les Gorgones, les Grées, et parfois les Sirènes ou Scylla (qu’Homère fait plutôt naître d’Hécate). Hésiode, outre les Grées et les Gorgones, cite Échidna et Ladon comme les deux plus jeunes enfants du couple (Théogonie, 270).

Dans l’Odyssée est mentionnée l’existence d’une « rade de Phorcys » sur l’île d’Ithaque, identifée à  l’actuelle rade de Port-Vathy. C’est là  qu’Ulysse débarque sur l’île.



pontos




Dans la mythologie grecque, Pontos, fils de Gaïa (la Terre) qu’elle engendra à  partir d’elle même ou selon Hygin, de Gaïa et d’Éther (ou Ouranos), est une divinité primitive, personnification mâle de la Mer. Il possède chez la plupart des auteurs un pendant féminin en la personne de Thalassa, la Mer féconde, bien que cette dernière soit totalement inconnue d’Hésiode.

Uni à  sa mère, il engendre plusieurs divinités marines primordiales : Nérée le vieillard[1], puis Thaumas le merveilleux, Phorcys le valeureux, Céto la bête-marine et Eurybie la vaste violence. Bacchylide cite aussi les Telchines, tandis qu’Hygin raconte que de Pontos et de Thalassa naissent les « diverses races de poissons ».





POséidon



Poséidon (en grec ancien Ποσειδῶν / Poseidỗn, en crétois, en béotien Ποτειδάων / Poteidáôn, en latin Neptūnus) est connu particulièrement comme le dieu des mers et des océans en furie, ainsi que l'« ébranleur du sol » — dieu des tremblements de terre et des sources dans la mythologie grecque.

Son symbole principal est le trident, qu'il reçoit des Cyclopes pendant la Titanomachie, il est aussi symbolisé par le taureau, et surtout le cheval. Les Romains l'assimilent à un Neptune originel, peu fourni alors en mythe, mais avec lequel il finit par se confondre totalement. Fils de Cronos et de Rhéa, frère notamment de Zeus, il se marie à Amphitrite mais semble néanmoins avoir eu d'autres conquêtes. 

Poséidon




Protée




Dans la mythologie grecque, Protée est une divinité marine, mentionnée en particulier par Homère dans l’Odyssée comme « Vieillard de la Mer » et gardien des troupeaux de phoques de Poséidon. Il est doté du don de prophétie et du pouvoir de se métamorphoser. 




scylla




Scylla était une belle nymphe, elle vivait dans un îlot rocheux et montagneux où s'ouvrait une caverne. Ses parents se nommaient Phorcys et Cratéis. Le dieu marin Glaucos tomba amoureux d'elle.

Il demanda alors à Circé une potion pour que Scylla tombe amoureuse de lui. Mais Circé elle-même tomba amoureuse de Glaucos. Jalouse, elle fabriqua une potion et la transforma en un monstre à six têtes et douze pieds, et chaque tête contenait une triple rangée de dents. Après sa transformation elle se trouvait en face de Charybde. Par la suite le navire d'Ulysse est passé près de Scylla. Elle enleva et dévora six compagnons d'Ulysse puis elle se transforma en écueil. 





Sedna





Sedna est une déesse légendaire du peuple Inuit. Sedna est encore aujourd’hui une légende très connue des Inuits, et il existe autant de versions que de villages.
Une jeune fille vivait solitaire avec son père, veuf. 

Par ruse, elle fut séduite et se maria avec un chaman ou, selon d’autres versions, avec un homme-oiseau ou avec un chien. Après quelque temps sur son île lointaine, son père entendit des plaintes au-delà  de la mer : c’était sa fille qui était maltraitée.

Il embarqua alors sur son kayak pour aller la chercher et il reprit la mer avec elle. Voyant Sedna s’enfuir, son mari doté de pouvoirs surnaturels ordonna à  la mer de se déchaîner.

Voyant la mort arriver, le père sacrifia Sedna en la jetant à  la mer, mais celle-ci, s’agrippant au bord, mettait l’embarcation en péril. Le père coupa alors les doigts de sa fille qui devinrent poissons, les pouces et les mains et ceux-ci devinrent phoques, baleines et tous les animaux marins.

Sedna coula au fond de l’eau où elle réside encore comme une déesse de la mer, similaire aux sirènes. Quand la chasse n’est pas bonne ou que la mer est démontée, la croyance est que Sedna est en colère car ses cheveux sont emmêlés et, n’ayant plus de mains, elle ne peut pas les peigner. C’est alors que les chamans, par leur magie, arrivent à  aller peigner Sedna et ainsi restaurent le calme et les animaux.

Cette légende fait en sorte que les chasseurs vivent dans l’obligation de traiter la mer et les femmes avec respect.



Sirène




Dans la mythologie grecque les sirènes sont des êtres moitié-femme et moitié-oiseau qui chantent au-dessus des mers pour attirer les navigateurs et les faire se noyer. Elles passent pour les filles d’Acheloos et de Terpsichore, Mélpomène et Stérope, ou bien de Phorcys et de Céto, ou bien encore de Oeagre et Calliope, selon les versions.

Ulysse et le sirènes. Elles sont gégéralement au nombres de tois, mais certains auteurs en comptent beaucoup plus.

L’une joue de la lyre, une autre de la flûte, et la troisième chante.
La première mention des sirènes dans la littérature se trouve chez Homère au chant XII de l’Odyssée. Dans un des plus fameux passage du récit, Ulysse raconte comment il s’est fait attacher au grand mât de son navire pour pouvoir écouter leur chant, pendant que ses compagnons ramaient, les oreilles bouchées par de la cire.






Aujourd’hui, les légendes disent que ce sont des êtres moitié-femme et moitié-poisson. Elles sont tenues par l’appel de l’océan. Elles sont immortelles ; les deux premiers siècles de leur vie elles s’amusent et découvrent l’océan, mais ensuite elles se sentent seules et veulent aimer et se faire aimer par un humain. 

Dans l’imaginaire celte, la sirène séduit les pêcheurs en mer et enlève les enfants. Sa sœur jumelle de Douarnenez, la Marie Morgane, porte deux jambes au lieu d’une queue de poisson. 




thétis


Jupiter et Thétis, par Ingres (1811)


Thétis (Gr. Θετις) était une Néréide, fille deNérée et de Doris et mère du bouillant Achille, qu'il ne faut pas confondre avec Téthys qui était sa grand-mère. Comme toutes les divinités de la mer elle avait la possibilité de changer de forme à volonté, don qu'elle utilisa pour tenter d'échapper à son futur époux Pélée.

La Nymphe marine à la belle chevelure fut élevée par Héra elle-même (Iliade XXIV, 60) et rendit de nombreux services aux dieux.


• Elle s'occupa d'Héphaïstos lorsque sa mère le jeta de l'Olympe. (Iliade, XVIII, 369). 

• Elle alla chercher Briarée aux cent bras au Tartare pour délivrer Zeusattaché par les autres Olympiens. (Iliade, I, 396) 
• Dionysos lui offrit un vase d'or pour l'avoir recueilli quand il était pourchassé par Lycurgue (Iliade VI, 135, Odyssée, XXIV, 75).
• Thétis et les Néréides accompagnèrent Pélée, Jason et les Argonautesqui avaient embarqué sur l'Argo à la recherche de la Toison d'or.



En plus de sa gentillesse, Thétis aux pieds d'argent était aussi fort jolie et on comprend pourquoi Zeus et Poséidon voulurent l'épouser; maisThémis prédit que le fils qui naîtrait de Thétis serait plus grand et plus fort que son père. Cette information fut révélée par Prométhée en échange de sa libération. Les dieux décidèrent alors de marier Thétis à un mortel,Pélée roi de Phthie en Thessalie.

Elle se refusa d'abord à cette union sans doute mécontente d'épouser un simple mortel vieillissant alors qu'elle avait comme soupirants les plus grands et les plus beaux dieux de l'Olympe.

Pélée se mit à sa poursuite et grâce à l'appui du sage Centaure Chiron, il réussit à la rejoindre dans une grotte de la côte de Magnésie et comme elle changeait continuellement de forme (lion, serpent, feu, seiche, arbre, eau ...) il l'attacha avec des chaînes ou l'enserra dans ses bras, jusqu'à ce qu'elle reprenne sa forme originelle. (Apollodore III 13, 5; Pausanias. VIII, 18, 1)
D'autres auteurs racontent que la déesse apparut à Pélée sur le mont Pélion, et lui témoigna son amour sans pour autant lui révéler son nom.

Cependant Pélée, qui l'avait vue jouer avec les dauphins, reconnut la déesse, et chercha à l’éviter. Mais elle l'encouragea, en lui rappelant les amours d’Eos et de Tithonos, d'Aphrodite et d’Anchise et bien d’autres couples de déesses et de mortels. Elle lui promit qu’ils auraient un fils qui serait le plus illustre de tous les mortels.







Triton





Dans la mythologie grecque, Triton, fils de Poséidon et d’Amphitrite, était un dieu marin : la partie supérieure de son corps jusqu’aux reins figurait un homme nageant, la partie inférieure était celle d’un poisson à  longue queue.

C’était la trompette du dieu de la mer qu’il précédait toujours, en annonçant son arrivée au son de sa conque recourbée. Quelquefois, il est porté à  la surface des eaux, d’autres fois, il paraît dans un char traîné par des chevaux bleus.

Les poètes attribuent à  Triton un autre office que celui d’être trompette de Poséidon : c’est de calmer les flots et de faire cesser les tempêtes. Ainsi, dans Ovide, Poséidon, voulant rappeler les eaux du déluge de Deucalion, commande à  Triton d’enfler sa conque, au son de laquelle les eaux se retirent. Dans Virgile, lorsque Poséidon veut apaiser la tempête qu’Héra a excitée contre Énée, Triton, assisté d’une Néréide, fait ses efforts pour sauver les vaisseaux échoués.

Les poètes admettent plusieurs Triton avec les mêmes fonctions et la même figure.
Au pluriel, dans les légendes, les tritons sont les équivalents masculins des sirènes.





vishnou




Vishnou (ou Vishnu ou Vichnou) est le dieu de la stabilité du monde, il entretient la vie et la création. C'est le dieu du temps. On connaît aussi Vishnou sous le nom d' Hari. Il est identifié au Brahmane. On le voit souvent en train de dormir. Mais dans son sommeil, il prépare le prochain monde.

Il est souvent associé à Prajapati, tous les deux ayant des fonctions similaires. Son épouse est Lakhmi. Sa seconde épouse est Bhumi, la Terre. C'est un protecteur des humains et un sauveur. Il ne peut intervenir directement dans les événements, il s'incarne alors en un avatar.


 Le dieu conservateur de la Trinité a quatre mains. 
Dans la première il tient une coquille de conque (sankha) l'indication de la diffusion du son divin "Om"; de sa seconde main un disque (chakra), un rappel de la roue de temps et mener une bonne vie; un lotus (Padma) qui est un symbole d'une existence glorieuse et de sa quatrième main il tient un maquis (gada) l'indication du pouvoir et la capacité de punition si la discipline dans la vie est ignorée. Son véhicule est un oiseau rapide, Garuda, qui peut étendre la connaissance Vedic avec le grand courage.  

La couleur sombre de Vishnou représente l'éther passif et informe, une grande qualité pour un dieu de pénétration. Il repose sur le lit du puissant serpent enroulé, Seshanag qui représente l'univers endormi.

Appelé aussi Narayana, il incarne la préservation. Comme Brahmâ il possède quatre bras. Dans une main, il tient une conque (shanka) dans laquelle il souffle pour vaincre les démons; dans une autre il tient un disque tournoyant autour de son index, c'est la "spirale de l'éveil" (sudhdarshan chakra) avec laquelle il décapite les forces du mal. Dans la troisième main se trouve une masse d'or (gadha), symbole de son pouvoir, puis dans la quatrième il tient parfois une fleur de lotus. Il porte des vêtements jaunes. Il est aussi accompagné d'un serpent à plusieurs têtes (Shesa).



yemanja / iemanja




Iemanja est la mère de tous les orixas. Elle est associée à l'eau en général, et plus particulièrement à la mer, à l'océan.

Selon Pierre Verger, Français ayant consacré sa vie à l'étude des religions afro-brésiliennes, Iémanja serait la fille de Olokum, divinité maritime tantôt féminine, tantôt masculine selon les régions d'Afrique. Iemanja se serait mariée avec Olofin mais, fatiguée de ce mariage, elle aurait fui vers l'ouest. Olofin l'aurait alors fait rechercher et, se sentant en danger, Iemanja aurait brisé une fiole remise par son père Olokum afin de la protéger du danger.

La mixture contenue dans le flacon aurait donné naissance à un fleuve, transportant ainsi Iemanja jusqu'à l'océan.Une autre légende nous apprend que Iemanja a tellement pleuré le départ de son fils Oxossi, qui l'a abandonnée pour vivre dans la forêt, qu'elle s'est liquéfiée de chagrin. Devenue fleuve, elle s'est jetée dans la mer.

  • Associée à la Vierge Marie.
  • Protectrice des pêcheurs, mais aussi des mères et des enfants.

Dans le panthéon afro-brésilien, Iemanja est reconnue comme la mère des orixas (forces de la nature). Elle est la reine du monde aquatique, parfois représentée comme une sirène, ou plus souvent comme une créature fabuleuse émergeant des flots. 











Le Mystère Lee Harvey Oswald

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Dans l’article, les témoins et les preuves sont entre [crochets]. Beaucoup d’éléments largement publiés de la vie d’Oswald ne sont pas traités dans cet article, seuls sont exposés les éléments les moins connus.
De plus, comme je ne prétends pas détenir une quelconque vérité, je vous invite à utiliser la bibliographie afin de vous faire votre propre jugement, qui sera peut-être très différent du mien !

“Nous n’avons pas dit la vérité sur Oswald”
Sénateur Richard Russel, membre de la commission Warren, 1970.
“Et le pire, c’est qu’ils vont tout rejeter sur le dos de ce gamin de vingt-quatre ans”
Ralph Dungan, assistant spécial du président Kennedy, 22 novembre 1963.
“Je ne suis qu’un pigeon !”
Lee Harvey Oswald, 23 novembre 1963.

Pour l’histoire officielle, Lee Harvey Oswald reste l’unique assassin du président John Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963 à Dallas. Le rapport final de la commission d’enquête Warren sur l’assassinat de Kennedy nous dépeint un Oswald solitaire et désaxé.

Ses conclusions, qui ne font que reprendre le rapport d’enquête du directeur du FBI Edgar Hoover, présentent un Oswald pro- communiste qui aurait assassiné Kennedy à cause de sa politique envers Cuba.
Or, lorsqu’on enquête sur la courte vie d’Oswald, on découvre un homme menant une double vie.
D’un côté un personnage médiocre et instable, vivant de petits boulots. De l’autre, un agent secret accomplissant des missions d’espionnage majeures pour la CIA (Central Intelligence Agency), l’ONI (Office of Naval Intelligence) et le FBI (Federal Bureau of Investigation).
La jeunesse d’Oswald
Le 18 octobre 1939, Marguerite Claverie Oswald met au monde Lee Harvey Oswald à la Nouvelle-Orléans, deux mois après la mort de son mari. Oswald a deux frères plus âgés que lui. Son demi-frère, John Pic, est né d’un précédent mariage.
L’autre, Robert Oswald, est de cinq ans son aîné. Oswald vit à Fort Worth, au Texas, de 1947 à 1952. En août 1952, la famille Oswald rejoint John Pic, en garnison dans les gardes-côtes à New York.
Oswald, alors âgé de treize ans, fréquente durant dix-huit mois une école située à quelques mètres de son domicile de Manhattan, où il suivra une scolarité catastrophique avec de nombreuses absences [son demi-frère et son livret scolaire].
Or, la commission Warren ne mentionne pour cette même période qu’un Lee Oswald, physiquement ressemblant à Lee Harvey Oswald, et inscrit à la Trinity Evangelical School dans le Bronx, c’est-à-dire à des kilomètres du domicile de la famille Oswald.
À son arrivée à New York en 1952, Oswald subit un examen médical chez le docteur Kurian. Son rapport médical décrit un enfant mal nourri, d’une taille de 1 m 37, trop petite pour son âge.
Lors d’une nouvelle visite médicale, effectuée cinq mois plus tard chez un autre médecin, Oswald a une taille de 1 m 62 !

De plus des photos scolaires d’Oswald, prises à Fort Worth quelques mois plus tôt, ainsi que le témoignage de son ami d’enfance texan Richard Garret, confirment qu’Oswald était à l’époque un enfant plutôt grand pour son âge et le mieux développé physiquement de sa classe.
Le chercheur texan Jack White a fait une recherche photographique extrêmement sérieuse visant à établir l’existence de deux Oswald.
Il a démontré que les mensurations du corps et du visage d’Oswald variaient de façon importante selon les photos et ne pouvaient appartenir à la même personne.
Un autre chercheur américain, John Armstrong, a publié sous le titre de « Harvey and Lee » une enquête historique minutieuse qui fait l’unanimité des chercheurs et des historiens les plus exigeants pour le sérieux et l’exactitude des preuves qu’il avance.
Armstrong établi qu’il existait au début des années 50 un programme de la CIA visant à créer, dès leur enfance ou leur adolescence, de futurs agents secrets portant la même identité ou deux identités proches.
Les deux futurs agents devaient se ressembler physiquement, ne pas se connaître et grandir dans des lieux différents avec des formations et des vies différentes. Armstrong a aussi découvert que cette opération impliquait deux adolescents.
Le premier, Harvey Oswald, est originaire de la Nouvelle-Orléans. Le second, Lee Oswald, est originaire de New-York et parle le russe couramment dès son enfance.
La finalité de ce programme étant d’intervertir leurs identités à l’âge adulte et d’envoyer Harvey Oswald en mission d’espionnage en Russie sept ans plus tard, en 1959.
En 1953, alors que Lee Oswald fréquente toujours son école à Manhattan, Harvey Oswald fréquente une école de Stanley dans le Dakota du Nord, ce dont se souviennent parfaitement les instituteurs et les élèves de sa classe.
Amstrong publie une multitude de preuves établissant que plus tard Lee Oswald fréquente une école, alors qu’au même moment Harvey Oswald est inscrit dans d’autres établissements.
La famille Oswald rejoint la Nouvelle-Orléans en janvier 1954. A quinze ans, Oswald s’engage dans une milice de préparation paramilitaire de la Nouvelle Orléans, la Civil Air Patrol (CAP).

Son instructeur est David Ferrie, agent de la CIA et futur membre de l’équipe camouflage, chargé d’évacuer par avion les tireurs après l’assassinat de Kennedy.
Oswald rejoint le corps des Marines le 24 octobre 1956 et fait ses classes à San Diego en Californie. ll est officiellement recruté par la CIA et l’ONI en 1957 [James Wilcott , A.J. Weberman]. Le 3 mai 1957, il obtient une autorisation (clearance) d’accès aux secrets de niveau « confidentiel ».
Son dossier CIA est référencé « Lee Henry Oswald 201 », la classification 201 signifiant qu’il est un agent contractuel et officiel [Victor Marchetti]. Il est ensuite envoyé comme radariste sur la base d’Atsugi au Japon.
Atsugi est une des deux bases d’où décollent les avions espions U2 survolant l’URSS. Elle abrite aussi le centre de la CIA en charge de toute l’Asie, le Joint Tactical Advisory Group.

A la connaissance de l’auteur, la première mission d’espionnage de Lee a lieu début septembre 1958 au bar le plus cher de Tokyo , le Queen Bee, réservé aux officiers et pilotes d’avions espions d’Atsugi.
Oswald y aura des relations sexuelles répétées avec une entraîneuse du bar, espionne du KGB, pour lui livrer de faux renseignements sur les activités ultra secrètes de la base. Cela lui vaudra une infection de l’urètre par gonorrhée [son dossier médical militaire].
A Atsugi, Lee côtoie deux autres agents de la CIA, sous les ordres du même officier traitant que lui [David Bucknell, Marck Lane]. Le premier, Gerry Patrick Hemming, crée le groupe paramilitaire d’extrême droite Interpen et commandera par radio les équipes camouflage protégeant les tireurs durant l’assassinat de Kennedy à Dallas.

Le second, Roscoe White, est un tueur de la CIA et un tireur d’élite de très haut niveau. Roscoe White est un des deux tireurs qui feront exploser la tête de Kennedy à Dallas.
Fait troublant, Roscoe White est physiquement un sosie presque parfait d’Oswald. L’auteur ne pense pas pour autant que White soit le Harvey « jumeau » de Lee découvert par Amstrong.
Oswald poursuit son service militaire sur la base d’El Toro en Californie, jusqu’en septembre 1959. Durant tout l’été 1959, la CIA et l’ONI envoient Oswald étudier le russe à la Monterey School of the Army (MSA) , rebaptisée depuis Defense Language.

Cette école militaire offre un apprentissage rapide des langues étrangères aux militaires et aux agents secrets. Oswald quitte brutalement l’armée le 11 septembre 1959, prétextant la santé déficiente de sa mère.
Mission spéciale en URSS
La CIA envoie Oswald en URSS dans le cadre d’un programme ultra-secret d’infiltration, impliquant une trentaine de jeunes américains pauvres et défavorisés [Victor Marchetti, Otto Otepka].
Onze d’entre-eux, membres de différentes agences (CIA, ONI, NSA), demandent l’immigration dans différents pays de l’est au prétexte qu’ils seraient devenus communistes par dégoût de l’Amérique. Ils ont pour mission de se faire recruter comme agent double ou agent du KGB.
Tous sont rentrés aux USA au bout de quelques années. Ce programme est créé et géré depuis la base CIA ultra secrète de Nag’s Head en Caroline du Nord. Oswald embarque à la Nouvelle-Orléans, sur le Marion Lykes, en direction du Havre où il débarque le 8 octobre 1959.

Il rejoint ensuite la Russie via Helsinki, le 16 octobre. Les Russes lui refusant un permis de séjour, Oswald se tranche les veines des deux poignets dans sa chambre d’hôtel de Moscou le 21 octobre 1959.
Il disparaît ensuite pendant un mois le 1er novembre 1959, quatre jours après sa sortie d’hôpital. A sa réapparition, Oswald n’a aucune cicatrice aux poignets, pourquoi ? Est-ce bien le même homme ?
En janvier 1960, le « transfuge » Oswald obtient un permis de séjour, un appartement cossu et un travail dans une usine d’électronique à Minsk.

En réalité Oswald fréquente l’Institut des langues étrangères de Minsk qui n’est qu’une couverture pour une des principales école d’espionnage du KGB. Le 17 mars 1961, Oswald rencontre Marina Nikolaevna Prusakova dans un bal ouvrier.
Ils se fiancent le 15 et se marient le 30 avril, ils auront une fille en février 1962. Marina est la nièce du colonel du KGB Ilya Vasilyevich Prusakov, lui-même un des directeurs de l’Institut des langues étrangères de Minsk…
Oswald rentre avec Marina aux USA le 13 juin 1962. Malgré sa soit-disante « trahison », Oswald ne sera jamais inquiété par les autorités et sa femme Marina obtient immédiatement un permis de séjour.

Le couple est pris en charge par Spas Raikin, officiellement un responsable de l’association Traveler’s Aid Society. En réalité Raikin travaille pour le FBI et la CIA.
Il est aussi secrétaire général du groupe fasciste, contrôlé par la CIA, American Friends of the Anti-Bolshevik Bloc of Nations proche des groupes anticastristes de la Nouvelle-Orléans.
En accord avec l’ONI et la CIA, Oswald est embauché comme informateur par le FBI avec un salaire mensuel de deux cent dollars [J. Lee Rankin, Will Hayden Griffin, William Walter, Waggonner Carr], en septembre 1962.
Ses contacts au FBI sont les agents fédéraux James Hosty et Warren de Brueys, son dossier FBI étant référencé S-179.
La famille Oswald s’installe à Dallas au Texas, début octobre 1962, où Oswald se lie d’amitié avec deux membres importants de la communauté russe blanche de Dallas.
Le premier, Paul Raigorodsky, est le président de la communauté russe de Dallas et fera partie du groupe réflexion qui « pensera » l’assassinat de Kennedy. Le second, Georges de Mohrenschildt, est un expert géomètre, ancien espion nazi et informateur occasionnel de la CIA.


Oswald obtient un poste de technicien photo au laboratoire Jaggars-Chiles- Stowall, Inc., spécialisé dans le traitement des photos de reconnaissance aérienne de l’armée ainsi que dans la réalisation de microfilms ou micro-points pour les services de renseignements [Dennis Oftein].
Le 12 mars, Oswald commande un fusil Carcano à la société Klein’s Sporting Goods de Chicago. Cette société est impliquée dans un trafic mafieux d’armes entre le Canada et les États-Unis.

C’est donc en mission pour le FBI qu’Oswald effectue cette commande, afin de comparer le numéro de série de son arme à ceux d’un stock saisi par le FBI. Il quitte son emploi le 6 avril 1963 et s’installe à la Nouvelle- Orléans le 24 avril, à la demande de David Ferrie.
Sa femme Marina et sa fille s’installent au domicile d’une amie, Ruth Payne, à Irving dans la banlieue de Dallas. Le sergent Robert Hiddel, officiellement militaire, en réalité agent traitant de la CIA, fait entrer Oswald à la William B. Reilly Coffee Company.
Tout en touchant son salaire, Oswald n’y mettra jamais les pieds. Il est à noter que le nom de Hiddel sera utilisé à plusieurs reprises par Richard Case Nagell, membre du groupe réflexion préparant l’assassinat de Kennedy, agent de la CIA et probablement agent double du KGB.
Richard Case Nagell avait fait la connaissance d’Oswald à la base d’Atsugi. De plus, Oswald possède de faux papiers au nom d’Alec Hidell. La William B. Reilly Coffee Company n’est qu’une société couverture de la CIA.
Reily, le patron de cette entreprise, finance le groupe d’extrême droite Crusade of Free Cuba Committee dépendant du Cuban Revolutionnary Council créé par la CIA.

Le Crusade of Free Cuba Committee est dirigé par Guy Bannister, ancien agent du FBI travaillant pour l’ONI et la CIA, fondateur de l’association anticastriste Friends of Democratic Cuba (FDC).
Oswald ouvre un bureau du Fair Play for Cuba Committee, association procastriste proche du parti communiste américain, dans un local situé en bas de l’immeuble abritant les bureaux de Guy Bannister et prêté par celui-ci.
Oswald en est le seul membre avec comme président un certain Alek Hiddel ! Sa mission consiste à infiltrer et identifier les éléments procastristes de la Nouvelle-Orléans.
Le 10 août 1963, Oswald est arrêté après une distribution de tracts pro communistes qui a dégénéré en bagarre. L’agent du FBI John Quigley vient immédiatement le faire libérer de prison.
Oswald rencontrera même ses agresseurs anti castristes, un peu plus tard, dans un débat télévisé. Il s’entraîne à cette époque dans le camp paramilitaire anti castriste de Lake Ponchartrain, financé par la CIA et dirigé par l’officier de la CIA John Sturgis qui commandera par radio les assassins de Kennedy à Dallas.

C’est dans ce camp que seront recrutés tous les hommes qui participeront à l’attentat de Dallas. C’est aussi durant cet été qu’il rencontre à plusieurs reprises, l’officier de la CIA et président de la chambre de commerce de la Nouvelle-Orléans, Clay Shaw.
Clay Shaw est l’homme qui dirige et organise l’ensemble de l’opération d’assassinat de Kennedy.
Oswald quitte la Nouvelle-Orléans pour Dallas à la fin du mois d’août 1963. À partir de ce moment là, Oswald reçoit ses ordres directement de l’officier supérieur de la CIA David Atlee Phillips, qu’il rencontre à plusieurs reprises.
David Atlee Phillips, pseudonyme Maurice Bishop, est l’ancien responsable des opérations cubaines de la CIA et le directeur de l’antenne de la CIA à Mexico.

C’est lui qui organise toutes les fausses apparitions d’un sosie d’Oswald, en l’occurrence Roscoe White, qui fera passer Oswald pour l’assassin de Kennedy.
Dans l’une de ses provocations, Roscoe White, se faisant passer pour Oswald, dit en tirant sur une cible dans un stand de tir qu’il est en train de tirer sur Kennedy.
De même, Phillips ordonne le 27 septembre à Oswald de faire une demande de visa pour Cuba à l’ambassade américaine de Mexico, afin de mieux le compromettre plus tard.
Phillips fabrique aussi de fausses lettres envoyées de Cuba et adressées à Oswald. C’est aussi durant ce séjour au Mexique qu’Oswald va s’entraîner avec les futurs tueurs de Kennedy dans le ranch mexicain du milliardaire Hunt, l’un des principaux commanditaires de l’assassinat de Kennedy.
Le 7 octobre, Oswald loue une chambre meublée à Mary Bledsoe au 621 North Marsalis à Dallas. Le 10 octobre, à 23 h 30, Oswald a une violente altercation avec Jack Ruby dans son meublé dont il brise le mobilier [policiers White et Hargis].
Jack Ruby est un petit chef mafieux propriétaire d’un club de striptease de Dallas. Il assure le support logistique des tueurs de Kennedy et participe au groupe camouflage chargé d’effacer les preuves après l’attentat.



Expulsé de son meublé le 11 octobre, Oswald loue une chambre le 14 octobre à Earlene Roberts, dans le même quartier sur North Beckley, sous le pseudonyme d’0. H. Lee.
Le 15 octobre, Oswald est engagé comme magasinier au School Book Dépository (dépôt de livres scolaires) qui appartient au milliardaire D. H. Byrd, lui même un des décideurs du complot contre Kennedy.
Le 20 octobre, Marina donne naissance à une fille. En fin d’après-midi, le 21 novembre 1963, Oswald installe l’équipe action numéro deux au septième étage du School Book Dépository.
Elle passera la nuit là en attendant l’attentat du lendemain. Cette équipe comprend le tireur Eladio Del Vallee, l’observateur Hermino Diaz Garcia et le coordinateur de tir Malcolm E. Wallace.

Il s’agit d’une des quatre équipes qui tireront sur Kennedy. Oswald se rend ensuite à Irving voir une dernière fois sa femme et ses enfants, car il sait qu’il devra quitter le pays après l’attentat.
Il dépose dans la chambre de Marina son portefeuille, contenant 187 dollars, et son alliance. Dans le garage, il laisse sa carabine Carcano 6,5mm et son appareil photo espion Minox (numéro de série spéciale CIA, 27259) [Kurt Lohn].
22 novembre 1963: le coup d’état
A 7h20, Oswald monte dans la voiture de son collègue de travail Wesley Frazier, qui le véhicule tous les jours au Dépository. A 12h, ses collègues ayant déserté le sixième étage pour aller déjeuner, Oswald fait descendre l’équipe action du septième étage au sixième pour se préparer au tir.
Il rejoint ensuite le premier étage et bloque les ascenseurs, laissant l’escalier Est comme seul accès aux étages. Il s’installe ensuite dans la salle de repos du premier, ce qui lui permet de filtrer l’accès aux étages.
A 12h32, deux minutes après l’assassinat de Kennedy, le policier Marrion Baker et le directeur du Depository, Roy Truly, rencontrent Oswald sirotant un coca dans la salle de repos.
A 12h40, Jack Ruby remet un revolver à Oswald à la sortie du Depository [Evelyn Harris, lucy Lopez]. Oswald monte à 12h43 dans un Ford Nash Rambler blanc conduit par un cubain [Roger Craig, Phil Willis].
Oswald rejoint son meublé à 13h et le quitte à 13h04, après s’être changé. L’agent J. D. Tipitt, accompagné de Roscoe White, klaxonne deux fois avec sa voiture de patrouille, devant la chambre d’Oswald, à 13h02.
Tipitt se rend à 1500 mètres de là, sur tenth Street, où on lui a dit d’attendre Oswald [Ricky White]. Il est abattu par White, et Ruby qui l’a rejoint avec une Ford Falcon rouge (immatriculée « Texas PP 4537 »).
La carte d’identité d’Oswald est abandonnée à côté du corps, afin que la police tue Oswald plus tard pour venger leur collègue.
Oswald se rend au cinéma Texas theater, où il doit attendre Tipitt, censé l’amener à l’aéroport de Redbird où David Ferrie doit l’évacuer en avion [Geneva Tipitt].

A 13h35, dix-huit policiers envahissent le cinéma. Le policier Mac Donald maîtrise Oswald, sans le
tuer, bien que ce dernier ait sorti son arme.
Jusqu’au 24 novembre, Oswald sera interrogé et présenté à des témoins au siège de la police de
Dallas. Pendant douze heures, on ne lui notifiera pas qu’il est accusé de l’assassinat de Kennedy.
Oswald niera les meurtres de Tipitt et de Kennedy. Le 23 novembre, après qu’on lui ait refusé d’appeler son agent de sécurité à la CIA (numéro de tel. 919 833 1253), il crie à la presse : « je ne suis qu’un pigeon » !

Son agent de sécurité à la CIA est John David Hurt et habite Raleigh, à côté de la base CIA ultra secrète de Nag’s Head en Caroline du Nord.
La mort d’Oswald
Dimanche 24 novembre, Oswald doit être transféré en voiture à la prison de Dallas. Il est encadré par les agents Harrison et Miller, payés par Ruby pour s’écarter et immobiliser Oswald au bon moment.
A 11h21, alors qu’Oswald entre dans le parking souterrain du siège de la police de Dallas, Ruby sort de la foule des journalistes présents et tire sur Oswald, l’atteignant d’une balle dans le foie.

Le docteur Charles Crenshaw, qui tenta de réanimer Oswald au Parkland Memorial Hospital, révèle que c’est le massage cardiaque fait par les policiers qui a provoqué l’hémorragie fatale et non pas la seule blessure 
par balle. Oswald meurt à 13h07.


Il est inhumé dans le cimetière de Rose Hill à Fort Worth, le lundi 25 novembre à 15h. Fait étrange, les services secrets ont fait embaumer le corps d’Oswald et l’ont fait placer dans un cercueil étanche, afin qu’il puisse se conserver plusieurs siècles !
En 1979, l’avocat enquêteur britannique Michael Eddowes, soutenu par Marina Oswald, demande une nouvelle autopsie d’Oswald.
Sa demande est motivée par le fait que les services secrets britanniques pensent qu’Oswald fut capturé par les Russes en 1959 et remplacé par un agent du KGB lui ressemblant.
Déjà en novembre 1963, des agents du secret service disaient d’Oswald : « nous ne savons pas qui nous avons dans cette tombe » [Jim Marrs].
L’ordre d’exhumation est délivré le 20 août 1981.
Conclusion
4 octobre 1981, le corps d’Oswald est exhumé et autopsié au Baylor Médical Center de Dallas par le docteur Norton. Quoique, à la surprise des légistes, le corps embaumé d’Oswald ne soit plus qu’un squelette, la comparaison avec son dossier militaire leur permet de conclure qu’il s’agit bien de Lee Oswald.

Malheureusement, le crâne exhumé est intact alors qu’un os du crâne avait été retiré durant l’autopsie de 1963 [Paul Groody, Alan Baumgartner].
De plus le crâne possède toutes ses dents naturelles, alors qu’Oswald avait perdu une incisive supérieure dans une bagarre à l’âge de 15 ans.
Enfin le dossier médical militaire d’Oswald remis au docteur Norton est un faux , fait à la base d ‘El Toro alors qu’Oswald était encore au Japon !
Dans sa vie comme dans sa mort Oswald fut le jouet d’un pouvoir secret et impitoyable. Il mourut comme il avait vécu : sans comprendre ce qui lui arrivait…
Qui « étaient » vraiment Lee Harvey Oswald ?

Source : Jean-marc Roeder/Top Secret N°10
Vérifiez par vous-mêmes :
Internet : JFK assassination ; Kennedy assassination ; Kennedy Assassination Records ; JFK Files
Livres français : William REYMOND, JFK autopsie d’un crime d’état, Flammarion, 1998 et JFK le dernier témoin, Flammarion, 2003. Même auteur.
Livres anglais : AMSTRONG John , Harvey and Lee, JFK Lancer Publications ROBERTS Craig , Kill zone, A sniper looks at Dealey Plaza , Consolidated P ress International , 1994.

Le mystère des cartes de Piri Reis

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Il existe de par le Monde, un nombre étonnant de faits anciens, qui dans l'état actuel des connaissances, ne s'expliquent pas, comme par exemple, les murs cyclopéens de Bimini, découverts en 1969 dans les Bahamas, les boules parfaites de granit de 12 tonnes découvertes dans les forêts du Costa Rica, les surprenants tracés de la plaine de Nazca dans les Andes péruviennes dont certains font près de 15 km de long,...



Mais, ( d'après le Numéro 29 d'Aout 1966 de la revue hélas disparue "Planète") les cartes de Piri Reis possèdent cependant, un si haut degré d'étrangeté, qu'elles posent actuellement, la plus troublante des questions sur les civilisations disparues. 



Le 9 novembre 1929, Mr Malil Edhem, Directeur des musées nationaux turcs en faisant un inventaire de tout ce que contenait alors le fameux Musée de Topkapi à Istanbul, découvrit deux cartes du monde dans un ouvrage intitulé le "Bahiyre" et dont l'auteur était un certain amiral de la flotte turque Piri Ibn Haji Memmed, nommé de nos jours, Piri Reis un célèbre héros du XVIe pour les turcs et un vrai pirate pour les autres et qui relate avec force détails, les conditions dans lesquelles il réalisa les différentes cartes (215 au total) de son livre de mémoires, le "Bahiyre";.





Piri Reis était un homme cultivé, remarquable homme de mer qui contribua à asseoir la suprématie maritime incontestée alors de l'Empire Ottoman. Il élabora ainsi deux précieuses cartes du monde, l'une en 1513, et l'autre de 1528. (Voir l'image ci-dessous:)

Celle de 1528 placée à droite, dont on ne voit qu'une portion, fut établie sous le règne de Soliman le Magnifique. Piri Reis était un savant très méticuleux, et par exemple dans la préface de son "Bahiyre", il évoque longuement sa première carte dessinée dans sa ville natale Gelibolu du 9 mars au 7 avril 1513 et déclare avoir compulsé toutes les cartes existantes connues de lui, certaines très secrètes et très anciennes, (une vingtaine environ), que sa connaissance du grec, de l'italien, de l'espagnol et du portugais, lui a grandement permis d'en tirer profit. 

Il révèle aussi, qu'il a eu en sa possession, une carte établie par Christophe Colomb, lui même, et qu'il avait obtenue d'un marin du Génois, capturé par Kemal Reis, son oncle. Il affime ainsi que Christophe Colomb, n'a fait que redécouvrir l'Amèrique, et qu'il a eu en sa possession un ouvrage datant d'Alexandre le Grand, révélant qu'au bout de la Mer Occidentale (c'est à dire aujourd'hui l'Océan Atlantique), tout à fait à l'ouest, il y avait de nouvelles côtes et des iles couvertes de métaux et de pierres précieuses et il affirme surtout, que, si Christophe Colomb offrit aux indigènes de la première île découverte, de la verroterie, c'est parce-qu' il savait, aux dires de cet ouvrage, que ces gens adoraient cela.




MYSTERIEUSE CARTE VIKING 

Cette carte est conservée à l’université de Yale (Connecticut), son authenticité est contestée. La controverse a inspiré le réalisateur Kenton Vaughn, qui a décidé de mener l’enquête. La Mystérieuse Carte viking donne la parole à des historiens et à des scientifiques en quête de la vérité. Deux théories sur l’auteur s’affrontent, mais aucune ne peut être prouvée. 


Voilà déjà un détail extraordinaire, qui semble-t-il n'a jamais en effet encore été commenté ouvertement par les spécialistes. Et Piri Reis cite, en plus des Vikings bien connus, qui ont abordé l'Amèrique avant Christophe Colomb, Sanvobrandant devenu plus tard St Brandant, le Portugais Nicola Giuvan puis Anton le Génois etc...

Les cartes de Piri Reis découvertes, sont sur parchemin en couleur, enluminées et enrichies de nombreuses illustrations et de portraits de souverains de divers pays et les légendes sont en turc. Les spécialistes turcs, nostalgiques de l'époque faste de l'Empire Ottoman se penchèrent sur ces cartes avec précaution et dévotion sans en tirer, pour cela, des conclusions notoires, mais ils en firent des reproductions qui furent dirigées de par le monde, vers les bibliothèques qui en firent la demande. 

Et c'est alors qu'en 1953, qu'un officier du Service hydrographique de la US Navy, le Captain Arlington H. Mallery, qui se penchait depuis des années sur l'étude des cartes très anciennes, en cherchant à décoder leur système de projection, tomba en extase sur les copies des cartes de Piri Reis qu'il avait pu se procurer.








Il avait déja en effet constaté qu'une carte très ancienne ( la carte de Zeno,1558), malgré ses dissemblances d'avec les cartes modernes, était basée sur des réalités, longtemps oubliées, ou mêmes disparues, car cette carte montrait, par exemple, que la terre du Groenland était divisée (sous l'épaisse couche de glace qui la recouvre) en trois parties, ce que venait de découvrir en 1951, une expédition française dirigée par Paul Emile Victor.

La carte de Zeno ( 1380 recopiée en 1558 ) montre le Groenlandsans glaces, avec ses montagnes et des îles inconnues.

Nicolo Zeno dessina une carte de l'Atlantique nord qui s'avéra très influente. Elle aurait été basée sur les voyages océaniques effectués par des membres de la famille du cartographe dans les années 1380, quoiqu'il n'existe aucune preuve que ces voyages aient effectivement eu lieu.

La plupart des caractéristiques géographiques qui figurent sur cette carte sont positionnées à une latitude trop septentrionale, ce qui, plus tard, confondit les cartographes et amena Frobisher à croire qu'il avait visité l'île dite de Friesland alors qu'en fait, il s'était rendu au Grœnland


Carte : Nicolo Zeono









Arlington Mallery eut donc immédiatement l'intuition que ces cartes de Piri Reis recélaient également un mystère fascinant. Aidé de spécialistes en cartographie comme le suédois Nordenskjöld qui mit 18 ans pour établir la correspondance du système de projection des parchemins martimes, (les portulans) avec celui de la cartographie moderne, Mallery fut convaincu que les cartes de Piri Reis montraient, d'une part les côtes orientales de l'Amèrique, pourtant bien dessinées avec les longitudes parfaitement exactes, alors que Christophe Colomb ne savait pas les calculer, mais d'autre part, ces cartes montraient aussi, vraiment, les rivages de l'Antarctique et du Groenland, mais cependant, dans l'état où ces rivages se présentaient avant la glaciation actuelle des pôles.

En effet, d'après les techniques modernes (gravimétrie, sondages sismiques, etc...), réalisées par les expéditions polaires de divers pays qui ont pu ainsi sonder sous les 3300 m de la glace de l'Antarctique et les 4500 m de celle du Groenland, les conclusions de Mallery furent formelles: Le Groenland, tel qu'il est dessiné par l'amiral Piri Reis, correspondait aux lignes de relief trouvées par ces expéditions polaires et en particulier aux deux étranglements médians qui partagent ce territoire en trois parties, ce que révélait déjà, on le sait, la carte de Zeno.

De plus, dans la carte de Piri Reis de 1513, le rivage qui prolonge si longuement celui de l'Amérique du Sud, ne pouvait qu'être que celui de l'Antarctique tel qui est actuellement à plus de trois mille mètres sous les glaces. Arlington Mallery prit alors le soin de suivre la carte, millimètre par millimètre et d'établir chaque fois la comparaison avec les données modernes.







C'est ainsi qu'il constata, par exemple, deux baies notées sur les cartes de Piri Reis à un endroit de la Queen Maud Land du rivage antarctique, alors que la carte récente de l'Antarctique établie par un certain Peterman en 1954 ne montrait que de la terre ferme. Mallery posa si bien le problème au Service Hydrographique Américain, que des techniciens de haut niveau, entreprirent des sondages sismiques de vérification à cet endroit. Et, quelle fut leur surprise? c'était la carte de Piri Reis qui avait raison.

 Nous nous trouvons donc maintenant devant un dilemme inévitable, à savoir, soit que les documents(portulans) ayant servis à Piri Reis à établir les cartes de 1513 et 1528 de son Bahiyre, ont été élaborés avant le quinzième siècle, par une civilisation inconnue assez proche de nous, mais capable aussi, comme nous, de sonder sous la glace polaire, soit aussi, et cela est encore plus extraordinaire, que les données exactes de ces documentsont été élaborées avant la dernière période glaciaire qui a débuté il y a plus de 10000 ans. 

A cette époque régnait, d'après la science officielle, l'homme de Cro-Magnon qui ne connaissait, ni le travail des métaux, ni la culture de la terre, ni même la domestication des animaux et donc il ne pouvait aucunement réaliser des recherches cartographiques aussi pointues qui nécessitent, d'une part des explorateurs et des techniciens particulièrement compétants et organisés et surtout d'autre part, vue l'immensité du territoire, des moyens de locomotion allant de l'automobile à l'avion..





Le professeur Charles HAPGOOD, géographe et géologue du Keen State College de l'Université du New Hampshire a réexaminé, avec ses étudiants, en détail, toute cette affaire et a publié à ce sujet, un imposant ouvrage , réédité en 1981 aux éditions du Rocher, préfacé par Rémy Chauvin et Paul Emile Victor et intitulé :"Les cartes des anciens rois des mers"; sous-titré:"Preuves de l'existence d'une civilisation avancée à l'epoque glaciaire" sous-titre très insolite qui ne peut que nous inviter, à nous interroger sur le Passé fabuleux de notre planète dont la richesse nous surprendra, longtemps encore.




Conclusion sur la carte de Piris reis.


L'île de Marajo à l'embouchure de l'Amazone n'a été découverte qu'en 1543.

 Les îles Malouines ne seront découvertes qu'en 1592.

 Les Andes sont représentées, elles ne sont pas encore connues.

 Le Lama, mammifère typique de l'Amérique du sud, est peint sur les Andes, il a été identifié en 1598 par les Espagnols.

 Les grandes îles au-dessus de l'équateur, inconnues, correspondent aux haut-plateaux sous-marins des îlots St Pierre et St Paul, sur la Grande Dorsale Atlantique ( ont personne ne soupçonnait l'existence).

 On y voit les côtes de l'Antarctique qui ne sera découvert qu'en 1818 soit 300 ans plus tard.

 L'Amérique du sud est reliée à l'Antarctique par un isthme qui a disparu il y a 10 000 ans.



Brocéliande Mère Forêt

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Quand l’armée s’approprie les hauts lieux de spiritualité, on se demande ce qu’elle en fait ...




L’antique Brocéliande, c’était la grande forêt qui couvrait jadis tout le centre de l’Armorique à l’endroit où le plateau granitique se transforme en chaîne de collines, qui forment l’épine dorsale de la péninsule.

 De cette grande forêt préhistorique ne subsistent plus que quelques traces, saupoudrées dans chaque département, sur la chaîne centrale. C’est ainsi que le Finistère a la forêt de Huelgoat, les Côtes d’Armor, celles de Loudéac et de la Hunaudaye, tandis que le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine se partagent celle de Paimpont, la seule qui ait conservé l’appellation mythique de Brocéliande, la mère de toutes les forêts. C’est inexact et c’est injuste pour les autres.
Si ténue soit-elle, chaque bribe de la forêt magique du centre Bretagne mériterait ce nom.

Riche de hauts lieux magiques aux noms faits pour rêver : Néant, Folle-Pensée, le Val sans Retour, le Miroir aux Fées, le Jardin aux Moines, le Tombeau de Merlin, l’Hôtié de Viviane, le Saut du Loup, Trompe-Souris, le château de Comper, le chêne à Guillotin, le Tombeau des Géants, le Hêtre de Ponthus…





Brocéliande a sa perle secrète, la Fontaine de Barenton, qui vit naître les amours de Merlin et de la fée Viviane. Le vieil enchanteur aimait méditer près de la fontaine.
Or un beau jour, dans un grand murmure de soleil et de gazouillis d’oiseaux, droite et menue sur la mousse, la fée survint. De nos jours encore, il n’est pas rare d’y croiser ces deux habitués, Merlin trônant sur le perron de la fontaine, et la belle Viviane près de lui.

« Ô bois d’enchantement, vallons, sources fécondes
Où se sont abreuvés tous les bardes du monde
 »

 Pays de haute magie et de grande légende, hanté par les souvenirs de l’enchanteur enchanté, mais aussi forêt de haute futaie et de grande randonnée, hantée par les touristes et les troufions.


Le jardin aux moines est un mégalithe de 25m de long sur 6m de large en forme de trapèze datant d'environ 2000 ans avant J.C. Des fouilles ont permis d'y découvrir des pointes de flèches et des fragments de poterie. Les traces d'un foyer au centre du mégalithe donnent à penser qu'il s'agissait d'un lieu de culte. Il n'existe que trois autres monuments comparables en Bretagne ce qui rend la visite de ce site incontournable.



Dieux merci, les lieux sacrés savent se protéger ; ils font une bulle opportune autour du chercheur de vérité. Pour découvrir la magie envoûtante du Val sans Retour ni pollution, allez-y plutôt de nuit. Mais gare : la pleine lune fait sortir les loups du bois, garous ou pas. Allez-y mollo, mais allez-y quand même…

Les pioupious du camp militaire de Coëtquidan raffollent des sites sacrés pour leurs opérations douteuses : des manœuvres  mal orchestrées dans le noir, comme dit le film. Quelle est donc cette nouvelle marotte militaire ? Un peu partout dans le monde, l’armée s’approprie les hauts lieux de spiritualité qu’elle confisque.

Que ce soit dans la forêt de Brocéliande ou dans le Wiltshire, que ce soit à Roswell, à Dachour ou sur le plateau du Larzac, les camps militaires ont l’art de se poser là où ça se passe.


le hêtre du voyageur



On dirait que les états-majors ont un faible pour le sacré… ou qu’ils ont des secrets à cacher. Avant qu’ils s’en prennent à Chartres ils ont squatté les pyramides : celles de Dachour, au sud de Saqqara, à savoir la Rhomboïdale et la Rouge attribuées à Snefrou père de Khéops. Elles sont fermés au public depuis des années. Une base militaire y est entourée de barbelés. A Gizeh, un mur de la honte enserre le plateau pour protéger la Grande Pyramide de toute intrusion non autorisée…
Leurs activités dans ces lieux sacrés ne sont pas anodines.

En fait, ils étudient soigneusement la question. Ils photographient, enregistrent, mesurent avec leurs moyens lourds : hélicos, radars, lasers, scanners, compteurs et détecteurs divers, informatique, photos aériennes. Ils savent très bien ce qu’ils cherchent. De nombreux témoins les ont vu près d’Avebury et de ses alignements mégalithiques, occupés à photographier les crop circles qui ornent les moissons.

Bien entendu, ils observent le silence total sur ces recherches, allant jusqu’à en nier l’existence. Mais ça les intrigue. Et même beaucoup plus que ça. Pour l’état-major ce sont « des initiatives individuelles difficiles à contrôler. »  A d’autres ! La vérité est ailleurs. Ne comptez pas sur la Grande Muette pour ouvrir le bec. Notez que l’implantation d’un camp militaire en plein lieu sacré a aussi ses bons côtés : l’armée protège le périmètre contre l’invasion du tourisme …et du béton.



le chêne à Guillotin




Les pétales du temps tombent sur les halliers

D’où soudain de ses bois écartant les ramures

Sort le cerf que César orna de son collier
L’hermine s’y promène où la source murmure

Et s’arrête écoutant des reines chuchoter

Aux genoux des géants que leurs grands yeux émurent

Chênes verts souvenirs des belles enchantées

Brocéliande abri célèbre des bouvreuils
C’est toi forêt plus belle qu’est ombre d’été
Comme je ne sais où dit Arnaud de Mareuil
Broussaille imaginaire où l’homme s’égara
Et la lumière est rousse où bondit l’écureuil
Brocéliande brune et blonde entre nos bras
Brocéliande bleue où brille le nom celte
Et tracent les sorciers leurs abracadabras
Brocéliande ouvre tes branches et descelle
Tes ténèbres voici dans leurs peaux de mouton
Ceux qui viennent prier pour que les eaux ruissellent
Tous les ans à la fontaine de Bellenton



Louis Aragon, Brocéliande


Les secrets de François Mitterrand

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Dans cet article nous verrons entre autres, les liens de François Mitterrand avec la Franc-Maçonnerie (certes ce n’est pas vraiment nouveau, même officiellement), avec les anciennes dynasties royales de France, avec La Cagoule (groupe d’extrême droite actif dans les années 30), avec certaines autres sociétés secrètes et bien évidemment sera évoqué la symbolique maçonnique de ses Grands Travaux comme la pyramide du Louvre, la Grande Arche de la Défense ou encore l’Opéra Bastille, bien que cela sera plus détaillé dans d’éventuels autres articles à venir…



Le matin des magiciens débuta le 10 mai 1981 avec l’élection de François Mitterrand. Dans l’euphorie de la victoire du peuple de gauche aux présidentielles et du raz-de-marée de la vague rose des législatives, on rêva — une fois de plus — aux lendemains qui chantent et qui rasent gratis.
Mais l’aube dorée fut celle des initiés. Comme aux plus beaux jours de la IIIe République, les travées de l’Assemblée nationale se remplirent de députés francs-maçons aussi barbus que sectaires, la veille encore instituteurs de la laïque.
Le Conseil des ministres ne fut pas en reste : le nouveau monarque républicain s’entoura d’une cour de frères s’entre-déchirant fraternellement (12).
Mais ce n’était là que le plus visible, l’écume d’une redoutable et secrète lame de fond qui, deux septennats durant, allait submerger non plus les allées du pouvoir, mais le pouvoir lui-même.
La magistrature suprême était occupée par un mage. Un mage pythagoricien comme le subodorait, dès 1985, Arnaud-Aaron Upinski (13).
Combien de propos sibyllins, de décisions énigmatiques, d’actes surprenants — dont on ne saisit réellement le véritable sens que bien longtemps après — ne se comprennent que si on les éclaire à la lumière de cette ombre occulte.


Le 21 mai 1981, le jour de son investiture, le président de la République se rend au Panthéon
Expliquer sa fringale bâtisseuse par le désir — réel — de laisser sa trace dans l’histoire, comme le prestigieux président architecte et urbaniste qui enrichit Paris d’édifices monumentaux à l’échelle de sa mégalomanie, c’est, en dernière analyse, se condamner à ne pas expliquer grand chose.
Même indéniable et constaté par les tribunaux, l’appât du gain n’explique pas tout, loin s’en faut ! Pas plus que la fantaisie du prince ou le hasard il ne fournit le puissant mobile de l’acharnement à réaliser envers et contre tout et tous le Grand Louvre, à imposer la verrière pyramidale de M. Peï, de la volonté de bâtir une arche colossale à l’extrémité de l’axe historique de la capitale, du besoin d’organiser cérémonies et célébrations d’un coût et d’un goût effrayants.
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12. – Petit liste (incomplète) des F F ∴ et des S S ∴ pourvus de maroquins et de demi-maroquins par la
faveur du Prince : François Abadie, Michèle André, Roger Bambuck, Jean-Michel Baylet, Jean- Michel Boucheron, Laurent Cathala, André Delélis, François Doubin, Roland Dumas, Henri Emmanuelli, Michel Durafour, Joseph Franceschi, Charles Hernu, André Henry, Pierre Joxe, André Labarrère, André Laignel, Jack Lang, Guy Langagne, Jean-Yves Le Drian, Georges Lemoine, Jacques Mellick, Guy Penne, Jean Poperen, Yvette Roudy, Jean-Pierre Soisson, Olivier Stirn, Alain Vivien.
Si à cela on additionne les ministres francs-maçons des gouvernements Chirac et Balladur (entre autres : Didier Bariani, Alain Devaquet, Georges Fontès, Lucette Michaux-Chevry, André Rossinot, Christian Bergelin)
on a de quoi créer une populeuse Fraternelle.
On doit ajouter les membres des cénacles occultes comme le Bilderberger Group, la Trilatérale, les B’naï B’rith, le cercle Saint-Simon, le club Jean Moulin, le club Vauban, et d’autres encore… A notre liste s’inscrivent dont les noms de Gaston Defferre, Jean-Noël Jeanneney, Georges Kiejman, Pierre Méhaignerie, Michel Rocard, Lionel Stoleru, Simone Veil, etc.

13. – Voir notamment Arnaud-Aaron Upinski : La Perversion mathématique, l’oeil du pouvoir, Le Rocher ;
Paris 1985, et La Tête coupée ou la parole coupée, O. E. I. L. ; Paris 1991.
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Aucune explication ordinaire ne peut vraiment venir à bout d’un comportement aussi extraordinaire. Et si l’homme, par certains aspects de sa personnalité et de son histoire intime, était aussi extraordinaire que son Grand OEuvre ? Énigmatique, le sphinx élyséen, au lieu de poser des questions, en suscite.

Hiéroglyphes sur la face de la pyramide

« La Géode est une figure de la politique. » Dixit François Mitterrand, lors de l’inauguration de la Pyramide du Louvre, le 14 octobre 1988.
Voilà bien une de ces déclarations sibyllines dont celui qui fut — à juste titre — surnommé François le Florentin a le secret. Parlait-il ce jour-là de la salle de cinéma sphérique du parc de la Villette, de géométrie, de minéralogie ?
Était-il ébloui par son Grand OEuvre, au point, comme autrefois la pythie de Delphes enivrée par les vapeurs
subtiles montant du gouffre, d’être saisi d’un délire aussi prophétique qu’abscons ? Se parlait-il à lui-même une langue qu’il était seul à comprendre ?
Ou bien s’exprimait-il, une fois de plus, dans la langue des oiseaux uniquement compréhensible aux initiés ?
Partageait-il, avec une poignée d’élus, la jubilatoire certitude de pouvoir orgueilleusement clamer un secret, le secret, en toute impunité ? Intérieurement savourait-il l’ironie de la situation en repensant à ce verset qu’ancien élève des Jésuites il ne pouvait ignorer : « Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez
point ; vous verrez de vos yeux, et vous ne verrez point (14). » ?
Chez François Mitterrand, comme chez d’autres grands initiés, les actes de sa vie publique ne sont que le reflet de sa face obscure.
Ainsi dans l’étonnante cérémonie au Panthéon, lors des premiers jours de la gauche au pouvoir, il y a certes une volonté symbolique d’ouvrir une ère nouvelle (que l’on se rappelle l’extra-ordinaire formule maçonnique du Frère Jack Lang : « Nous sommes passé des ténèbres à la lumière ! ») en créant un événement médiatique et, au delà, un choc psychologique mobilisateur du peuple de gauche.
Il y a aussi une part de cabotinage effréné : l’homme seul dans le mausolée méditant sur le tombeau des grands ancêtres, rose à la main, était suivi, pas à pas, par une nuée de caméramen.

Mais cela ne doit pas occulter l’essentiel car il nous faut aller au-delà des apparences, dépasser l’évidence pour enfin appréhender, même bien imparfaitement, le grand secret.
Ce jour-là, François Mitterrand n’était plus le champion triomphant du peuple de gauche, ni même le
nouveau président de la cinquième version d’une République qu’il conspuait férocement jeune homme.
Ce jour-là, il était le grand prêtre d’une antique religion dont l’un des innombrables avatars est la franc-maçonnerie.
La date, comme le lieu, n’avaient pas été choisis au hasard. C’était le 21 mai 1981 et le soleil faisait son entrée dans le signe des Gémeaux, des Dioscures, les fameux frères de la mythologie.
Dans une projection terrestre du zodiaque centrée sur la pyramide du Louvre, le Panthéon se trouve dans le signe voisin du Cancer, qui, pour les anciens, commandait la Janua inferi, la porte des hommes ou porte des enfers.
Le choix de l’église Sainte-Geneviève pour l’implantation du Panthéon révolutionnaire répondit à des considérations, astrologiques entre autres, bien plus subtiles que la simple volonté de faire disparaître un sanctuaire chrétien (15).
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14. – Matthieu 13, 14.
15. – L’église Saint-Geneviève primitive, située légèrement plus à l’est que l’actuel Panthéon est également
dans le signe du Cancer. Elle occupe la même position dans le zodiaque chrétien du Moyen-Âge. Elle commande donc au sud de Paris, la porte des Enfers, la Janua inferi de l’axe Cancer-Capricorne.
D’ailleurs la natalice de Saint Geneviève est inscrite au 3 janvier, soit dans le Capricorne, signe opposé au Cancer et traditionnellement désigné comme « la porte des dieux ». Sur la question de la géographie sacrée de Paris en relation avec une orientation zodiacale voir le Bulletin de lu Société de Mythologie Française.
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L’église, très ancienne, avait été bâtie par Clovis. En effet, selon la Vita Genovefae, le premier roi chrétien commença l’édification de la basilique des saints Apôtres (qui deviendra par la suite l’église Sainte-Geneviève) et la reine Clotilde l’acheva après sa mort en 511 (16).
La tombe du roi portait l’inscription : « Première église que jamais roi de France fonda. »
Le site avait été choisi avec soin car il était prédestiné. C’était, à l’origine, l’emplacement d’un haut lieu, le Mont Lucotetius, où l’on honorait la déesse Leucothéa, identifiée par les Romains avec Mater Matuta, l’aurore, mère adoptive du Soleil, fils de la nuit et qui donna son nom à Lutèce (17).
Ce qui faisait de l’église, à proprement parlé, le lieu — hautement symbolique — de l’union du Trône et de l’Autel sur les ruines de l’ancienne religion. Il ne faut donc pas s’étonner alors du traitement particulier que les révolutionnaires infligèrent à l’oeuvre de Soufflot : il y avait une revanche à prendre et une vengeance à exercer.
Après d’importantes modifications destinées à la transformer en temple païen, l’église Sainte-Geneviève fut, pendant plus d’un siècle, l’objet d’une attention toute spéciale : on s’efforça d’en faire disparaître toute trace du culte catholique et on la transforma en Panthéon, omphalos d’une France régénérée (18).
En 1793, cette politique vindicative de retournement du sanctuaire vit la destruction par le feu des ossements de sainte Geneviève en place de Grève (19).

Là encore le symbolisme astrologique fut à l’honneur puisque le lieu de l’holocauste se situait sur l’axe historique de Paris, dans le signe de la Vierge (d’un zodiaque centré sur la pyramide de M. Peï).
Pour bien signifier aux yeux du monde qu’il ne s’agissait nullement d’un acte de vandalisme imbécile mais d’une opération magique un procès verbal de la cérémonie fut adressé au pape.

Le spectre de la Synarchie derrière l’ombre de la Cagoule

On peut bien sûr ne pas tenir compte des faits, aussi invraisemblables puissent-ils être au premier abord, et préférer croire que François Mitterrand est simplement républicain, socialiste, pro-européen et marié à la fille d’un Frère (20).
La carrière politique de notre rempart de la démocratie débuta à l’Action française. Ses amis de l’époque, Camelots du roi pour la plupart, le pensaient même affilié à la Cagoule.

« Je considérais François Mitterrand comme étant rigoureusement de la même famille [politique] que moi. Tous mes camarades de l’Action française le considéraient alors comme un cagoulard. Ils prétendaient même que Mitterrand avait prêté serment (21). »
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16. – On notera que si le Panthéon est en Cancer, la dédicace originelle de l’église primitive aux Saints
Apôtres (Pierre et Paul) renvoie au signe voisin des Gémeaux.
17. – Pour les origines du nom de Lutèce et les cultes antiques qui y étaient rattachés voir d’Anne Lombard-
Jourdan : Montjoie et Saint-Denis, Presses du CNRS ; Paris 1989, pages 230 et suivantes.
18. – Le Panthéon est le point origine du maillage géodésique de la France. Sous l’Ancien Régime, les routes
du pays naissaient sur le parvis de Notre-Dame de Paris.
Désormais, le temple à la gloire des héros divinisés de la République et des « Puissances » qui se camouflent tant bien que mal sous l’aspect d’allégories rationalistes aussi bancales que la République, la Raison ou la Patrie, est le nouveau « nombril de la Terre », le « centre des centres » : toutes les mesures cadastrales, toutes les cartes de France ont le Panthéon comme point d’origine.
19. – Le Coût de la Terreur, René Sédillot, Perrin ; Paris 1990, page 176.
20. – Danièle Mitterrand est la fille d’un socialiste laïc anticlérical franc-maçon. Principal du collège de Dinan, il fut révoqué par Vichy. Danièle rencontra son futur mari par l’intermédiaire de l’inévitable, indispensable et inquiétant Roger-Patrice Pelat, qui connaissait bien sa soeur, Christine Gouze-Rénal.
21. – Témoignage de Me Jean-Baptiste Biaggi cité par Catherine Nay dans son livre Le Noir et le Rouge, Grasset ; Paris 1984.
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Si la Cagoule, organisation révolutionnaire terroriste, avait pour objectif de faire crever la Gueuse elle n’en était pas moins, au corps défendant de lu grande majorité de ses membres, qu’un instrument manipulé par d’inquiétantes sociétés secrètes dont la plus connue une fois de plus tout est relatif — était la fameuse Synarchie (22).


Et nous entrons ici dans le royaume des ombres que nous ne quitterons plus tout au long de ces pages. Tout désormais va être théâtre d’ombres chinoises, mirages somptueux et cruelles illusions, apparences et évidences trompeuses servant de paravents à la révélation des mystères.
Ainsi un complot d’extrême-droite visant à détruire la République se révélera finalement être le jouet de forces occultes l’origine de cette même République.
Chaque camp intoxiqué, manipulé, servira d’ingrédient alchimique à un Solve et Coagula destiné faire surgir l’Ordo ab Chaos.
Il y a ainsi des vies vouées au complot et à l’ombre comme d’autres le sont à la prière ou à la conquête du pôle. Qui saura jamais à quel pacte — et avec quelles puissances — François Mitterrand s’est livré, pieds et poings liés, dès ces années-là ?
On nous dira que les hommes changent, surtout les hommes politiques. Certes. Que les jeunes gens, enflammés par la passion, font des bêtises qu’ils regrettent amèrement par la suite.

Que celui qui n’a jamais péché leur jette le premier pavé de la barricade. Mais s’agit-il vraiment d’un engagement de jeunesse inconsidéré, d’une erreur que la confusion et la folie de l’époque expliquent sinon excusent ? Ce fut vrai pour beaucoup. Qui, en même temps qu’ils tournaient leur veste, tournaient le dos aux compagnons de lutte de la veille.
Mais s’il est bien un grief — un des seuls d’ailleurs — que l’on ne puisse faire à François Mitterrand, c’est de ne pas être fidèle en amitié. On connaît bien peu de politiciens opportunistes — et indéniablement son parcours sinueux prouve qu’il en est un — qui ont eu le courage de ne pas renier des amis aussi encombrants
et sulfureux.
Mais cette amitié se nourrissait-elle uniquement des souvenirs d’un passé que la plupart s’efforçaient d’occulter ? L’entretenaient-ils du récit de leurs apparents reniements, de leurs prudents silences ? Ou bien plutôt, liés par le même pacte et les mêmes secrets, travaillaient- ils encore à la réalisation de leur Grand OEuvre ?
Nous avançons masqués, affirmait Nietzsche. Et il est des masques qui cachent l’effrayante lumière d’un soleil noir.

Montage des Grands Projets de François Mitterrand. Chronologiquement en partant du haut à gauche : Pyramide du Louvre, Musée d’Orsay, Institut du monde arabe, Ministère des Finances, Bibliothèque nationale de France, Opéra Bastille, Grande Arche de La Défense et le Parc de la Villette. 
Les Grands Travaux de François Mitterrand (ou Grands Travaux, Grands Projets Culturels ; officiellement : Grandes Opérations d’Architecture et d’Urbanisme) était un programme architectural promouvant les monuments modernes de Paris, les villes des monuments, symbolisant le rôle de la France dans l’ art, la politique et l’économie durant la fin du 20e siècle. Le programme est initié par le 21e président de la république française. Les travaux civiques ont été estimés à 15,7 milliards de francs. (Wikipédia)

Le prince de la Maçonnerie

On nous dira encore que François Mitterrand n’a jamais été franc-maçon et qu’il est très réservé sur ceux qu’il appelle les « Frères la gratouille ». On a bien dit la même chose d’un Napoléon qui s’entourait également de Frères… avant de convenir qu’il fut, lui aussi, un initié (23).
Nous ne prétendons pas d’ailleurs que le Président soit ou même fut autrefois franc-maçon.
La franc-maçonnerie n’est qu’un des avatars d’une antique Tradition. Elle est utile, indispensable même, à certaines manoeuvres.
Mais elle n’est qu’un rouage, un élément sacrifiable que l’on laisse délibérément dans l’ignorance de son sort et du jeu dont elle n’est qu’un pion.
Ne demandant pas à être cru sur notre bonne mine nous invoquerons le témoignage irréfutable — d’Albert Pike (1809-1891), 33°, Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil de la Juridiction Sud des États-Unis qui passait pour le chef de la franc-maçonnerie mondiale :
« Ceux-ci [les degrés de la Maçonnerie bleue] ne sont que le Parvis ou l’Antichambre du Temple. Une partie des symboles y est divulguée à l’initié, mais ce dernier est intentionnellement induit en erreur. On ne veut pas qu’il les comprenne. Leur vraie explication est réservée aux adeptes, aux Princes de la Maçonnerie.
Tout le Corps de la Doctrine de l’Art Royal et Sacerdotal fut caché si soigneusement, il y a cela des siècles, dans les Hauts Grades, que, même aujourd’hui, il est encore impossible de résoudre bien des énigmes qu’il contient.
Il est assez bon pour la masse de ceux qui s’intitulent maçons de s’imaginer que tout est contenu dans les grades bleus ; celui qui essayera de les détromper, perdra son temps et, sans aucun résultat, il violera ses obligations d’adepte. La Maçonnerie est le véritable sphynx enfoncé jusqu’au cou dans les sables accumulés
par les âges. »


Le « célèbre » et très souvent cité Albert Pike dans le milieu de la « complosphère », ici revêtu des décors maçonniques de Grand Commandeur du Rite écossais ancien et accepté
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22. – Sur l’histoire de la Cagoule lire de Jean Saunier : Saint-Yves d’Alveydre ou une synarchie sans énigme, Dervy-Livres ; Paris 1981. Sur la Synarchie et ses rapports avec la Cagoule : Du viol des foules à la Synarchie ou le complot permanent de Yann Moncomble, Faits & Documents, 1984, et Les technocrates et la Synarchie de Henry Coston, Trident ; Paris 1988.
23. – Sur l’appartenance de l’empereur Napoléon Ier à la Franc-Maçonnerie lire de Robert Ambelain : Le
Secret de Bonaparte, Robert Laffont ; Paris 1989, et de Christian Plume : Napoléon franc-maçon, Henri Veyrier ; Paris 1985.
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Nous sommes convaincus que François Mitterrand est un initié. Pas un de ces maçons sans (haut) grade, mais un véritable adepte de l’art royal, un supérieur inconnu. Un de ces princes à qui le sphinx a chuchoté ses secrets, qui ne jettent jamais le masque ni ne baissent leur garde. Un de ceux voués corps et âme par leur pacte à la réalisation du Grand OEuvre.
Quand on scrute ainsi sa vie en y cherchant ce fil conducteur on constate qu’indéniablement François Mitterrand a bénéficié, tout au long de sa longue carrière, d’une protection aussi efficace qu’occulte.
Déjà à Vichy, il était l’intime et le protégé de Gabriel Jeantet, chargé de mission au cabinet du Maréchal Pétain, qui sera l’un de ses deux parrains pour l’obtention de la Francisque.

Pétain et Mitterrand (au centre)
Quand soufflera le vent de la défaite (pour l’Allemagne), ce seront encore les réseaux cagoulards, que l’on retrouve dans les deux camps, qui aideront à sa reconversion. Et après la guerre, Mitterrand sera embauché chez l’Oréal dont le patron n’est autre qu’Eugène Schueller (24), l’ami et le bailleur de fonds de feu Eugène Deloncle, le chef de la Cagoule.
En 1946, celui qui avait fait du futur président de la République le rédacteur en chef du magazine Votre Beauté lui offrit sur un plateau une circonscription. Pas n’importe où : dans la Nièvre, qui deviendra par la suite le fief du secrétaire général du Parti Socialiste, un certain Mitterrand François.
Mais c’était avant que ne s’achève la longue mue de l’homme de droite. Et la bonne étoile (à cinq branches) du futur homme de gauche sera encore mise à contribution lors de l’épisode tragicomique de l’attentat bidon de l’Observatoire.
Les poursuites judiciaires qui auraient pu briser dans l’oeuf les ambitions du fringant sénateur s’enlisèrent lentement dans les sables mouvants d’une justice qui sait avoir le bras très long quand on exige d’elle l’assouvissement de vieilles haines.
D’anciens miliciens qui n’eurent pas la chance d’avoir d’aussi prestigieux parrains que lui en firent la cruelle — et tardive — expérience. Il y a ainsi des dossiers compromettants qui font l’objet de l’étrange et bienveillante cécité de leurs détenteurs.
Jamais les trois premiers présidents de la Ve République n’utilisèrent cette arme absolue contre leur challenger. Étonnante mansuétude quand on connaît la rancune haineuse et tenace ainsi que l’absence de pitié d’un certain général de brigade (à titre provisoire) qui n’hésita jamais à faire mettre à mort ses ennemis vaincus.

François Mitterrand au côté d’André Bettencourt (mari de Liliane) à la sortie du conseil des ministres le 10 juillet 1954. Ce dernier à l’instar de F. Mitterrand fréquenta également des membres de La Cagoule et Eugène Schueller, fondateur de L’Oréal dont il deviendra le dirigeant par la suite
Mais il est vrai qu’il existe des pressions plus efficaces que les pétitions ou les pleurs d’une mère.

Le Mage pythagoricien de la Société des Occultes

Même dans des domaines à priori moins sensibles ou plus intimes on perçoit cette ombre, cette irruption d’un autre monde, dans son univers quotidien. Pour l’adepte tout est symbole, signe, présage. Rien n’est indifférent ou dénué de sens.
Ainsi en 1962, François Mitterrand jumela sa ville de Château-Chinon avec la cité italienne de Cortona en Toscane. Le monde est vaste, mais c’est la petite cité toscane qui fut choisie. Pourquoi ? A cause de l’histoire peut-être, car Cortona fut, il y a bien longtemps, l’une des plus importantes villes étrusques. La beauté et
la sérénité de la campagne toscane touchèrent peut-être l’élu nivernais.
A moins que ce ne fut d’autres beautés. Après tout qu’importe, et le choix n’est pas si mauvais nie direz-vous. Excellent même. Car il est peu de villes qui peuvent s’enorgueillir d’abriter une tombe mégalithique que la
tradition désigne comme le tombeau de Pythagore (25).
Nous voilà devant une des premières apparitions d’un hasard miraculeux qui va se manifester au fil de nos pages avec une régularité d’horloge suisse. Car la petite ville toscane nous réserve d’autres surprises.
En effet au XVIIIe siècle fut fondée à Cortone une société de curieux et d’érudits, attirés par l’archéologie, ou plutôt par les antiquités. Cette association, qui vit toujours sous le nom d’Académie étrusque, s’appelait à l’origine, en 1726, la Société des Occultes (26).

Le premier guide de la Société des Occultes fut Filippo Buonarotti, archéologue, érudit, antiquaire et autorité respectée de l’athénée florentin ; mais aussi descendant d’un frère de l’illustre Michel-Ange et parent d’un autre Philippe Buonarotti, franc-maçon, membre de la conspiration des Égaux, fondateur d’une myriade de sociétés secrètes et grand comploteur devant l’Éternel, pardon le grand architecte.
Il fut ainsi le premier lucumon, nom du magistrat suprême chez les Étrusques et qui fut donné à titre honorifique ( ?) par les académiciens au coordinateur général durant l’année de sa charge.
Par la suite, suivant des règles qui établissaient une rigoureuse organisation hiérarchique incompréhensible dans un cénacle d’érudits, les lucumons furent élus parmi les personnages les plus en vue du monde culturel ou politique de toute l’Europe.
Ainsi les Frères Voltaire et Montesquieu furent de ce nombre. Il est vrai que les prétentions de la très curieuse Société des Occultes dépassaient allègrement le cadre mondain habituel des amateurs d’antiquités.
Il s’agissait pour ces promoteurs, en donnant une dimension européenne à leur projet, de reprendre à leur compte l’ambitieux projet de Cosme II de Médicis, quatrième grand-duc de Toscane.
Rien de plus, en l’occurrence, que de mettre en évidence la singularité de la culture toscane par rapport aux autres cultures italiques et de magnifier sa grandeur en démontrant son extrême antiquité et son rôle de berceau de la civilisation.
Vaste programme qui ne pouvait que plaire à notre futur bâtisseur de pyramides (27). On pourrait certes sourire à ce qui ressemble à du chauvinisme mal placé ou à une marotte d’érudits de province. Mais il n’en est malheureusement rien.
Nous sommes en présence d’une entreprise idéologique de dimensions européennes, qui sous couvert de recherches scientifiques, se proposait d’étayer une vision du monde conforme aux intérêts des cénacles occultes qui l’animaient en sous-main. C’était, avec deux siècles d’avance, l’anticipation de l’Ahnenerbe nazie (28).

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24. – Le fondateur (avec Deloncle) du Mouvement Social-Révolutionnaire (octobre 1940) et membre dirigeant du Rassemblement National Populaire (1941) avait été initié vers 1910 et avait démissionné en 1913.
25. – Pythagore étant mort à Crotone, l’histoire officielle veut qu’il soit aussi enterré hl. Pour expliquer la
tradition — bien sûr erronée pour les tenants de l’orthodoxie — d’un tombeau du philosophe en Toscane, on
avance la théorie de la confusion entre Crotone et Cortone.
Mais comment peut-on confondre Crotone en Grande Grèce (siège de la ligue crotoniate) et Cortona en Etrurie ? Curieusement, dés la fin du IVe siècle avant notre ère Aristoxène de Tarente, cité par Diogène Laërce, situé en terre étrusque le foyer du pythagorisme.
26. – Voir l’Encyclopédie de l’Archéologie, volume VI, Atlas ; Paris 1987, p. 146.
27. – Il ne nous a pas été possible, jusqu’ici, de savoir si François Mitterrand est, ou a été, membre de la
Société des Occultes. Jusqu’à présent, la Présidence de la République a répondu à nos courriers par un refus
poli arguant de l’emploi du temps surchargé du Président…


28. – La « Deutsches Ahnenerbe Studiengesellschaft für Gretesurgeschichte » (L’Héritage allemand des
Ancêtres, Société pour l’histoire de l’esprit) fut fondée le 1er juillet 1935 par Heinrich Himmler à la demande
du docteur Hermann Wirth.
Son objet était l’étude et la recherche de l’antiquité germanique dans le but d’appuyer par des preuves scientifiques, les conceptions nationales-socialistes.
Selon Pauwels et Bergier dans Le Matin des Magiciens : « Il semble que l’Allemagne ait dépensé plus, pour les recherches de l’Ahnenerbe, que l’Amérique pour la fabrication de la première bombe atomique. […]
Ces recherches allaient de l’activité scientifique proprement dite à l’étude des pratiques occultes, de la vivisection pratiquée sur les prisonniers à l’espionnage des sociétés secrètes.
Il y eut des pourparlers avec Skorzeny pour organiser une expédition dont l’objet était de volet le Saint-Graal et Himmler créa une section spéciale, un service de renseignements chargé du domaine du surnaturel. »

Si des déclarations des créateurs de Planète doivent être accueillies avec beaucoup de prudence (leur réalisme fantastique était bien souvent plus fantastique que réaliste), il n’en demeure pas moins que l’Ahnenerbe organisa des expéditions au Tibet et en Asie centrale, créa des sections spécialisées en spéléologie, entreprit des fouilles archéologiques jusque dans des zone de combats…
Sur l’Ahnenerbe, voir Frédéric Reider, Histoire de la SS par l’image. L’ordre SS, Pensée Moderne ; Paris 1985. Sur les arrières plans ésotériques de l’Ahnenerbe lire : Les Racines occultistes du nazisme de Nicholas Goodrick-Clarke, Pardès, 1989.
Voir également cet article complet sur le sujet –> Le Soleil noir : Ahnenerbe, expéditions et technologies secrètes SS
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Le Prieuré de Sion et l’ombre du Roi du Monde

Mêmes les tournées électorales du candidat à la présidence de la République s’éclairent d’inquiétantes
lueurs. Au début du mois de mars 1981 François Mitterrand se rendit dans l’Aude, plus exactement dans le Razès, superbe région sauvage et déserte au sud de Carcassonne.
Pour une fois on ne pouvait le soupçonner de se livrer à l’activité traditionnelle du candidat en campagne
: la pêche aux voix, car le but de sa visite était le minuscule village de Rennes-le-Château perché sur sa montagne et généreusement crédité par l’I.G.N. d’une centaine d’habitants (29).




Ce que n’importe quel journaliste politique parisien horrifié par un tel spectacle de désolation baptise
péremptoirement de trou perdu. Ce qui n’empêcha pas François Mitterrand, qui n’avait succombé ni à l’ivresse des cimes ni à la blanquette de Limoux, d’affirmer sa fascination éprouvée devant Rennes (30).
Certes le site est magnifique et le politicien en quête d’électeurs mais, malgré tout, cela ne justifie guère la fascination.
Roger-Patrice Pelat qui, lors des déplacements de son ami intime François Mitterrand se trouvait souvent dans son entourage, au second plan (31), nous aurait peut-être éclairé si une mort aussi soudaine qu’opportune ne l’avait arraché à l’affection des siens et du juge Thierry Jean-Pierre.
C’est donc M. Plantard de Saint-Clair, prétentieux prétendu prétendant au trône de France et ci-devant grand maître du Prieuré de Sion, qui va nous renseigner.
Roger-Patrice Pelat ne se contentait pas d’être milliardaire et convaincu de délit d’initiés, il était aussi initié car jusqu’au 6 février 1989 il fut grand maître du Prieuré de Sion. Ce qui n’évoquera sans doute rien pour le lecteur peu versé dans l’ésotérisme qui serait tenté de voir là une de ces confréries folkloriques se réunissant en tenues chamarrées autour de quelques bonnes barriques.

Mais il se trouve que cette organisation secrète qui se donne un mal fou pour être connue et déploie des trésors d’ingéniosité pour passer aux yeux des gens graves et sérieux pour un repaire de bouffons amateurs de canulars n’est que le cercle extérieur — et visible, très visible — d’une société vraiment secrète.
Et son dessein, tout aussi secret, ne transparaît que par ce qu’elle veut bien en laisser filtrer pour informer — un peu —, intoxiquer et manipuler — beaucoup. Ainsi en est-il de l’étonnante nouvelle qui suit.
« François Mitterrand a-t-il été poussé au pouvoir, d’abord au Parti Socialiste, ensuite à l’Élysée, par une société secrète dont Roger-Patrice Pelat était le grand maître ? On savait que ledit Pelat, financier véreux, était l’ami intime du président de la république et le généreux prêteur de feu Bérégovoy, mais on ignorait qu’il était aussi le haut dignitaire du très secret Prieuré de Sion. »
C’est Minute (13 octobre) qui nous le révèle, à vrai dire sans trop y croire. Notre confrère parle longuement de ce mystérieux Prieuré dont le premier grand maître aurait été Godefroy de Bouillon, lui-même, et que le frère ( ?) Pierre Plantard de Saint-Clair a réveillé en 1956.
« Peut être en saurons-nous bientôt davantage : un document du Prieuré de Sion datant du décès de Roger-Patrice Pelat a été glissé dans le dossier constitué par le juge Thierry Jean-Pierre, chargé d’instruire, comme on sait, l’affaire Péchiney.
C’est un certain Roger Dagobert, architecte en retraite, qui l’aurait fait tenir au magistrat. M. Dagobert est le descendant direct du général Luc-Simon-Auguste Dagobert-Fontenille (1736-1794) qui se distingua dans l’armée révolutionnaire et mourut d’épuisement après avoir conquis la vallée d’Aran et Urgel (32). »

L’affaire Pechiney-Triangle est un scandale politico-financier de la fin des années 1980. Il s’agit d’un délit d’initiés à propos d’une OPA du groupe français Pechiney sur la société américaine Triangle. Plusieurs personnalités politiques et du monde des affaires ont écopé de peines de prison. Roger-Patrice Pelat fera parti des inculpés
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29. – Voir l’article sur sa visite dans L’Indépendant du 4 mars 1981.
30. – Déclaration relevée par le Midi Libre du 4 mars 1981.
31. – Voir Le Monde daté du 9 mars 1989.
32. – Lectures Française, n° 440, décembre 1993.
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Tout au long des pages qui vont suivre, nous allons retrouver, en filigrane, cette mystérieuse société secrète et le mystère de Rennes-le-Château. Car l’aspect — volontairement — bouffon par bien des côtés de tout cela camoufle, fort habilement, des projets inouïs, qui dévoilés aujourd’hui alors que la préparation psychique et psychologique — des masses est loin d’être terminée sembleraient totalement insensés.
Sans trop déflorer le sujet, nous pouvons déjà dire que, par une curieuse ironie du destin, celui qui fut monarchiste en sa jeunesse et se plut dans sa vieillesse à poser en pharaon pour la postérité a travaillé, comme président de la République, à l’avènement — peut-être pas si lointain — d’un grand monarque dont les initiés, depuis des siècles, attendent la venue pour — enfin renouer avec l’âge d’or des premiers matins du monde …

Après le François Mitterrand supérieur inconnu d’une franc-maçonnerie dont il méprise — presque ouvertement — les initiés des premiers grades, le hiératique hiérophante des mystères pythagoriciens, voilà maintenant l’impavide créature d’un Prieuré de Sion partisan — pour la galerie — d’une restauration monarchique au profit d’une fantomatique descendance mérovingienne.
De quoi, avouons-le, donner le vertige et le tournis aux lecteurs. Le mieux étant l’ennemi du bien, on pourrait nous soupçonner d’être un paranoïaque délirant au complot maçonnique à la simple vue du tablier de cuir d’un sapeur barbu de la Légion Étrangère, imaginant un Mitterrand V. R. P. multicarte des forces occultes passant ses septennats à courir d’une cabane de charbonnier au fond des bois à des conciliabules secrets dans les catacombes de Paris.

Exemple de franc-maçons célèbres avec ici Guillaume 1er, roi de Prusse et Empereur d’Allemagne de 1871 à 1888. Il fut initié par son père Frédéric-Guillaume III
Il n’en est rien. Malheureusement. Derrière l’homme il y a une ombre. Épaisse. Presque impénétrable. C’est là qu’il se tient caché depuis plus de cinquante années. Et avec lui dans la nuée sont tapies des sociétés secrètes, des cénacles occultes qui sont autant de voiles dissimulant la face du mystère.
Et pendant quatorze années, suivant un plan mûrement préparé et méthodiquement exécuté, il a, aux yeux du monde et dans l’aveuglement général, peu à peu dévoilé la face cachée du mystère.
Elle est là. Devant nous. Colossale et minuscule. Ridicule et superbe. De verre, de pierre et d’airain. C’est à sa découverte que nous vous convions. Suivons François Mitterrand à travers la face cachée de Paris.
Source : Extrait de « François Mitterrand : Grand Architecte de l’Univers » de Dominique Setzepfandt


Napoléon et le surnaturel : entre prophéties et prémonitions mortelles

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Qui n’a pas entendu parler de Napoléon 1er, cet Illustre personnage dont la célébrité n’est pas sans concurrencer celle de Jésus-Christ ?
Y a t-Il un quelconque endroit sur cette Terre où son nom ne soit pas parvenu ? Déjà, en 1829, la renommée du « Grand Homme », comme l’appelait le Capitaine Colgnet, avait atteint les antipodes de la France, ainsi que put le constater, avec surprise, le naturaliste d’Orbigny qui, en pleine exploration de la Patagonie, fut accueilli par ces paroles d’un grand chef Inca : « Permets que je t’embrasse, puisque tu as vu ce demi-dieu, puisque tu lui as parlé ».
Il n’est donc pas un seul être sur cette Terre qui n’ait entendu parler de celui qui surpassa, par son génie, les « César, et autre « Hannibal ».

On raconte que, depuis sa mort survenue le 5 mai 1821, on a vu paraître, chaque jour, un nouveau livre sur le « Petit Caporal ». Napoléon 1er devrait, par conséquent, être la figure historique la mieux connue qui soit. Mais est-ce vraiment le cas ?
Chacun croit le connaître et se permet de le juger, tantôt en le condamnant à porter le titre de dictateur, tantôt en lui reconnaissant une semi-divinité que lui-même aurait reniée.

Ce qui est sûr, c’est qu’il ne laisse personne indifférent. Détesté par les uns, adulé par les autres, il peut, toutefois, faire le consensus sur un point : la complexité de sa personne.
Ainsi que l’a écrit Léon Bloy (écrivain maudit né en 1846) :
« En réalité, Napoléon nous est peut-être moins connu qu’Alexandre ou Sennachérib. Plus on l’étudie, plus on découvre qu’il est l’homme à qui nul ne ressembla et c’est tout. Voici le gouffre. J’ai beaucoup étudié cette histoire… et j’ai fini par sentir que j’étais en présence d’un des mystères les plus redoutables de l’histoire… Quand j’avais douze ans … je sentais déjà et je n’ai jamais cessé de sentir en lui le Surnaturel. »
Le « Surnaturel », le mot est lâché et c’est sans doute celui qui qualifie le mieux l’homme dont le destin n’a été à nul autre pareil. Quel destin, en effet, que celui de « l’Empereur ».
Destin qui semble avoir été écrit d’avance, comme l’a, d’ailleurs, reconnu Maître Philippe de Lyon, puisque ce dernier n’a pas hésité à classer Napoléon 1er parmi les trois personnages prédestinés de ce monde, avec Jeanne d’Arc et Victor Hugo.
Et, ainsi que nous allons le voir, cette « prédestination » n’est pas une simple parole lancée en l’air, mais trouve son fondement même dans l’annonciation qui avait été faite de Napoléon Bonaparte.
Prophéties et prédictions
Le plus célèbre des astrologues Nostradamus, médecin de son état, écrivit, en 1550, ses fameuses centuries, dont quelques quatrains ne furent pas sans rappeler l’auguste personne de l’Empereur. En voici un extrait :
« Un Empereur naîtra près d’Italie
Qui a l’Empire sera vendu bien cher …
De la cité marine et tributaire
La tête rase prendra la satrapie …
Par quatorze ans tiendra la tyrannie.
De soldat simple parviendra en Empire,
De robe courte parviendra à la longue,
Vaillant aux armes, en Église ou plus pire,
Vexer les prêtres comme l’eau fait l’éponge ».

Néanmoins, il faut bien reconnaître que l’interprétation des centuries a toujours prêté à caution. Car il est bien facile de faire dire ce que l’on veut à des vers obscurs, après que l’histoire se soit déjà déroulée.
Il en va tout autrement de la prophétie de Philippe-Noël Olivarius, rédigée huit ans plus tôt, soit en 1542.
C’est en 1793 que l’ouvrage d’Olivarius réapparut miraculeusement, après que l’on eut réuni dans une
grande salle parisienne les livres provenant du pillage des bibliothèques des maisons royales et de quelques monastères.
François de Metz, alors secrétaire général de la Commune de Paris, procédait au tri, lorsque son attention fut attirée par un petit in-douze intitulé « Livre de Prophéties » composé par Philippe-Noël Olivarius, docteur en médecine, chirurgien et astrologue.
Intrigué par le titre, François de Metz se mit en devoir de lire l’ouvrage d’Olivarius, mais n’en comprit pas le sens, comme il devait l’avouer, un peu plus tard, à sa fille.
Toutefois, ayant eu sans doute le sentiment, pour ne pas dire le pressentiment, de l’importance de ce livre, il prit la précaution d’en faire réaliser plusieurs copies, et conserva l’original pour lui.

En 1804, ce même original tomba entre les mains de Napoléon 1er, quelque temps après le sacre. Après l’avoir lu, il le remit à Joséphine, en lui précisant : « tiens, il paraît qu’on y parle de moi ».
Et voici ce que Joséphine, médusée, put y lire :
« La Gaule itale verra naître, non loin de son sein, un être surnaturel ; cet homme sortira tout seul de la mer, viendra prendre langue et moeurs chez les celtes gaulois, s’ouvrira, encore jeune, à travers mille obstacles, chez les soldats, un chemin, et deviendra leur premier chef.
Ce chemin sinueux lui baillera force, peine ; s’en viendra guerroyer près de son natal pays par un lustre et plus. Outre-mer sera un guerroyant avec grande gloire et valeur, et guerroiera de nouveau le monde romain.
Donnera lois aux Germains, pacifiera troubles et terreurs aux gaulois celtes, et sera ainsi nommé, non roi, mais imperator, par grand enthousiasme populaire.

Batailleur partout dans l’empire, il déchassera princes, seigneurs, rois, par deux lustres et plus. Sera vu avec une armée forte de 49 fois 20.000 hommes, piétons armés qui porteront armes à cornets de fer… portera à dextre main un aigle, signe de la victoire à guerroyer.

Il s’en viendra dans la grande ville, ordonnant force grandes choses, édifices, ports de mer, aqueducs, canaux ; il fera à lui tout seul, autant que les Romains. Il aura femme par deux, et fils un seul.

S’en ira guerroyant jusqu’où se croisent les lignes longitude et latitude. Là, ses ennemis brûleront la grande ville. Lui y entrera et sortira avec tes siens de des sous les cendres et les ruines.
Les siens n’ayant plus ni pain ni eau, par grande froidure, seront si mal que les deux tiers de son armée périront. Puis le grand homme abandonné, trahi par ses amis, sera pourchassé à son tour à grande perte jusque dans sa propre ville, par les grandes populations européennes. À sa place, sera mis le vieux roi de la Cape.
Quant à fui, il est contraint à l’exil dans la mer d’où il est venu si jeune, et près de son sol natal. Il y demeurera onze lunes avec quelques-uns des siens, vrais amis et soldats.

Aussitôt les onze lunes achevées, lui et les siens prendront un navire et viendront mettre pied sur la terre gauloise. Et il cheminera vers la grande ville où s’est assis le vieux de la cape qui se lève, fuit, emportant avec lui les ornements royaux.
Chassé de nouveau par une trinité de populations européennes après trois tunes et tiers de lune. On remet à sa place le vieux roi de la Cape. Enfin, il dicte des conseils souverains à toutes les nations et à tous tes peuples et il meurt. »
Ceux qui connaissent bien l’histoire, peuvent retrouver dans ce texte (écrit en 1542, ne l’oublions pas) les événements les plus marquants de la vie de Napoléon :
– l’enfant quittant la Corse pour aller étudier en France, la première campagne d’Italie, la campagne d’Égypte, la seconde campagne d’Italie, la rédaction du Code civil, l’accession au titre d’Empereur, les batailles victorieuses en Europe, la mise en place de grands travaux publics, son mariage avec Joséphine et Marie-Louise, la naissance de l’Aiglon, l’incendie de Moscou, la retraite de Russie, la campagne de France, l’arrivée de Louis XVIII, l’exil puis le retour de l’île d’Elbe, Waterloo et l’exil à Sainte-Hélène.
La campagne de Russie de juin à décembre 1812, la première grande défaite de Napoléon. De gauche à droite : la bataille de Borodino, le grand feu de Moscou, l’arrière-garde dirigée par le Maréchal Ney, les traînards de la Grande Armée.
On ne pouvait faire meilleur résumé. Le « prédestiné » allait également hanter les songes du roi de Prusse, le Grand Frédéric II, ainsi que semble en attester le rêve que fit ce monarque un certain 15 août 1769.
Il est six heures du matin, dans le château de Breslau, lorsque Frédéric II fait appel à son astrologue pour lui conter le songe particulièrement troublant qu’il vient de faire :
« Asseyez-vous et écoutez-moi. J’ai fait cette nuit un curieux rêve et j’aimerais que vous me l’expliquiez. Je voyais l’étoile de mon royaume briller au ciel, lumineuse et resplendissante. J’admirais son éclat, sa hauteur, lorsque soudain parut, au-dessus, une autre étoile qui éclipsa la mienne en s’abaissant sur elle.
Il y eut lutte; je les vis, un instant, confondre leurs rayons, et mon étoile, obscurcie, enveloppée par l’orbite de l’autre, descendit jusqu’à terre, comme opprimée sous une force qui semblait devoir l’éteindre et l’anéantir. À votre avis, que peut signifier ce songe ? »
Frédéric II (1712-1786), âgé de 68 ans, par Anton Graff

Et l’astrologue de répondre, sur un ton embarrassé :
« Je pense qu’un grand homme de guerre est né ou que la Prusse sera dominée par une puissance invisible. »
Or, le 15 août 1769, naissait à Ajaccio un bébé du nom de … Napoléon Bonaparte !
Joséphine de Beauharnais, quant à elle, ne fit point de songe, mais consulta des voyants qui allaient lui révéler des choses non moins troublantes.
Alors qu’elle n’était qu’une enfant et qu’elle habitait encore la Martinique, une vieille femme lui prédit qu’elle serait « plus que reine ».
Bien plus tard, un bohémien lui révéla, dans le marc de café, le destin de son époux, simple général à l’époque :
« victoires fulgurantes, seigneur des lois, honneurs suprêmes, île hostile, honneurs pour les familiers, divorce, noces impériales, lutte contre un grand ours, froid et frayeur, triomphe bref, île, poison. »
Enfin, et pour en terminer avec les prédictions, il nous faut encore rappeler cet épisode prenant place lors de la campagne d’Égypte, dans la ville du Caire, où le général Bonaparte, arpentant alors les rues de la capitale égyptienne, fut interpellé par une vieille femme qui s’offrit à lui révéler son avenir.

Sans même attendre sa réponse, la diseuse de bonne aventure tira cet horoscope d’une petite pyramide de coquillages aux couleurs variées :
« Tu auras deux femmes, tu en répudieras une à grand tort ; ce sera la première. La seconde ne lui sera point inférieure par ses grandes qualités. Elle te donnera un fils. Peu après, commenceront contre toi de sourdes intrigues. Tu cesseras d’être heureux et puissant.
Tu seras renversé dans toutes tes espérances. Tu seras chassé par la force et relégué sur une terre volcanisée, entourée de mers et d’écueils. Garde toi de compter sur la fidélité de tes proches, ton propre sang doit s’élever contre ta domination. »
Voilà, peut-être, la raison pour laquelle Napoléon tarda tant à répudier Joséphine.

Joséphine de Beauharnais (1763-1814)
L’initiation en Égypte
Puisque nous sommes en Égypte, nous allons y rester, car c’est dans ce pays que Napoléon avait rendez-vous avec le merveilleux. L’on raconte, notamment, que c’est là-bas qu’il rencontra le Comte de Saint-Germain, censé être décédé depuis 1784.
Le comte, paraissant en bonne santé et n’avoir nullement souffert des affres du temps, aurait prédit au futur empereur sa grandeur et sa chute.
Mais bien plus extraordinaire fut, pour Napoléon, la visite de la Grande Pyramide. S’étant, un jour, élevé à bord d’une montgolfière, afin de pouvoir repérer les positions de ses ennemis commandés par Ibrahim-Bey, il fut, à son retour sur terre, considéré comme celui qui avait pu conférer avec Mahomet.
Cela lui valut de grands avantages, car, après son ascension, les Dervis, les Muphtis et autres prêtres égyptiens l’invitèrent à aller visiter la pyramide de Chéops.
Le 12 août 1799, au soir, l’Imam Mohammed conduisit donc le jeune général en chef jusqu’à la Grande Pyramide de Gizeh. Après avoir pénétré à l’intérieur, ils arrivèrent jusqu’à la chambre du Roi, où Bonaparte demanda à être laissé seul. On sait qu’il y passa la nuit entière.

Au petit matin du 13 août, les hommes composant son état-major commencèrent à s’inquiéter suffisamment pour prendre le risque de désobéir aux ordres et s’apprêtèrent à rentrer dans la pyramide, afin d’aller porter secours à leur chef. Ils avaient déjà mis la main sur leurs sabres, lorsque Napoléon Bonaparte sortit enfin, très pâle, hirsute et le visage complètement défait.
Un de ses aides de camp se permit, alors, de lui demander, sur un ton facétieux, s’il avait été le témoin de quelque chose de mystérieux. Bonaparte répliqua, avec quelque brusquerie dans sa voix, qu’il n’avait rien à dire. Puis, sur un ton un peu plus doux, il ajouta qu’il ne voulait plus jamais qu’il soit fait mention de cet incident.
Bien des années plus tard, quand il fut empereur, Napoléon continua à refuser de parler de cet étrange événement survenu dans la pyramide, insinuant simplement qu’il avait reçu quelque présage de sa destinée.
Et à Sainte-Hélène, juste avant la fin, il semble qu’il fut sur le point de se confier à Las Cases, mais, au lieu de cela, il se contenta de secouer la tête, en disant : « Non. À quoi bon. Vous ne me croiriez jamais. »
Que s’est-il donc passé dans la Grande Pyramide de si terrible que le plus grand des guerriers, qui n’avait peur de rien, préféra garder le secret jusqu’au bout plutôt que de révéler une chose pour le moins extraordinaire ?
C’est Edouard Schuré, dans son livre « Les Grands Initiés » , qui nous conduit, par ses immenses connaissances, à un commencement de réponse.
En effet, lorsqu’il nous décrit l’initiation égyptienne, telle qu’elle se pratiquait au temps des pharaons, on a une idée de ce qui a pu se passer dans la fameuse « chambre du roi ».

Ceux qui souhaitaient avoir accès à la science divine, s’adressaient aux hiérophantes, prêtres présidant aux mystères d’Eieusis. Ces derniers proposaient à l’adepte de « franchir le seuil d’Osiris », c’est-à dire d’avoir accès à la « lumière ».
Mais le chemin pour y parvenir était périlleux et seule une longue initiation préparatoire pouvait amener l’adepte jusqu’à l’épreuve finale, laquelle consistait à rester couché dans un tombeau une nuit entière.
C’est au crépuscule que les prêtres d’Osiris venaient chercher l’adepte et l’accompagnaient, à l’aide de flambeaux, jusqu’à une crypte où se trouvait un sarcophage ouvert en marbre.
L’hiérophante disait alors à l’adepte :
« Aucun homme n’échappe à la mort et tout âme vivante est destinée à la résurrection. L’adepte passe vivant par le tombeau pour entrer dès cette vie dans la lumière d’Osiris. Couche-toi donc dans ce cercueil et attends la lumière. Cette nuit tu franchiras la porte de l’épouvante et tu atteindras au seuil de la Maîtrise ». 

Et voilà comment Edouard Schuré nous décrit l’ultime épreuve :
« L’adepte se couchait dans le sarcophage ouvert … L’adepte est seul dans les ténèbres, le froid du sépulcre tombe sur lui, glace tous ses membres. Il passe graduellement par les sensations douloureuses de la mort et tombe en léthargie. Sa vie défile devant lui en tableaux successifs comme quelque chose d’irréel…
Mais à mesure qu’il sent son corps se dissoudre, la partie éthérée, fluide de son être se dégage. Il entre en extase… Quel est ce point brillant et lointain qui apparaît, imperceptible sur le fond noir des ténèbres ? Il se rapproche, il grandit, il devient une étoile à cinq pointes dont les rayons ont toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et qui lance dans les ténèbres des décharges de lumière magnétique.
Maintenant c’est un soleil qui l’attire dans la blancheur de son centre incandescent… à sa place un bouton de fleur vient éclore dans la nuit, une fleur immatérielle, mais sensible et douée d’une âme. car elle s’ouvre devant lui comme une rose blanche ; elle épanouit ses pétales …

Napoléon Bonaparte contemplant une momie
Mais voici qu’elle s’évapore comme un nuage de parfums. Alors l’extatique se sent inondé d’un souffle chaud et caressant. Après avoir pris des formes capricieuses le nuage se condense et devient une figure humaine. C’est celle d’une femme, l’Isis du sanctuaire occulte, mais plus jeune, souriante et lumineuse.
Un voile transparent s’enroule en spirale autour d’elle et son corps brille à travers. Dans sa main elle tient un rouleau de papyrus. Elle s’approche doucement, se penche sur l’initié couché dans sa tombe et lui dit :  « Je suis ta soeur invisible, je suis ton âme divine et ceci est le livre de ta vie.
Il renferme les pages pleines de tes existences passées et les pages blanches de tes vies futures. Un jour, je les déroulerai toutes devant toi. Tu me connais maintenant. Appelle-moi et je viendrai! » … Mais tout se brise, la vision s’efface.
Un déchirement affreux ; et l’adepte se sent précipité dans son corps comme dans un cadavre. Il revient à l’état de léthargie consciente ; des cercles de fer retiennent ses membres ; un poids terrible pèse sur son cerveau ; il se réveille … et debout devant lui se tient l’hiérophante accompagné des mages. On l’entoure, on lui fait boire un cordial, il se lève. »
Dame Blanches et prémonitions
D’autres êtres, aussi énigmatiques, croisèrent le chemin de Napoléon 1er. Tel fut le cas de la dame blanche de Baireuth, même si cette dernière n’entra pas directement en contact avec l’Empereur.
C’est le 8 octobre 1806 que la dame blanche fit sa première apparition, devant les yeux mêmes du Prince Louis-Ferdinand de Prusse.
Agité de « sombres pressentiments » depuis cette bien curieuse rencontre, le prince devait mourir, deux jours plus tard, au combat de Saalfeld, la gorge percée d’un coup de sabre donné par le maréchal des logis Guindey, du 10ème hussards.

La mort de Louis-Ferdinand de Prusse sous le sabre du maréchal Guindey
Trois ans plus tard, Napoléon s’arrêta au château de Baireuth et se fit raconter, par le chapelain Sluter, la mésaventure survenue au général d’Espagne, dans ce lieu même, quelque temps auparavant.
Arrivé au château tard dans la soirée, le général, épuisé par sa longue journée passée à cheval, se coucha aussitôt, sans même songer à se restaurer au préalable.
Et on peut imaginer que, la fatigue aidant, il ne tarda pas à sombrer dans un profond sommeil. Durant la nuit, cependant, un cri terrifiant se fit entendre provenant de sa chambre. Pensant, sans doute, à une
agression, les officiers d’ordonnance accoururent pour porter assistance à leur général.
Mais quelle ne fut pas leur surprise en découvrant leur général évanoui au beau milieu de la pièce, et écrasé par le lit qui s’était retourné on ne sait de quelle façon.
Après avoir été dégagé de cette bien fâcheuse posture, le général fut examiné par un médecin qui lui fit une saignée et lui administra un calmant après qu’il eût repris connaissance. Étant, désormais, parfaitement conscient, le général expliqua qu’un spectre avait tenté de l’égorger, que, lors de la lutte, le lit avait été renversé, et qu’étant sur le point de succomber, il avait crié à l’aide.
Il fit également une description tout à fait précise de l’apparition, dont le visage et les yeux l’avaient particulièrement marqué. Des gens du château lui apprirent, alors, qu’il s’agissait là du portrait fidèle de la dame blanche.

À cette nouvelle, le général blêmit et s’affaissa presque sur les genoux, en murmurant :
« C’est elle. Elle m’est bien apparue ainsi. Son apparition annonce sans aucun doute ma mort prochaine. »
Ne pouvant rester dans ces lieux, le général se mit en quête d’un autre logis avant la fin de la nuit. Puis, à la pointe du jour, il envoya tout un détachement de soldats essayer de dénicher une quelconque entrée secrète dans la chambre fatidique.
Mais ils eurent beau arracher les tapisseries et défoncer les planchers, on fut obligé de reconnaître qu’aucun être ne pouvait pénétrer dans la pièce, à part, bien entendu, la fameuse dame blanche.

Au moment de son départ, et comme il franchissait la porte de la ville de Baireuth, le général d’Espagne eut ces derniers mots : 
« Ici, j’ai entendu sonner la cloche funéraire. Je mourrai bientôt. »
Effectivement, il mourut peu après, lors du combat d’Aspern (pendant la bataille d’Essling), comme le remarqua Napoléon assis devant la cheminée et dont les yeux assombris n’avaient cessé de fixer les flammes.
Cette terrible bataille d’Essling allait, du reste, être à l’origine de la disparition d’un autre grand soldat : le maréchal Lannes. Ce dernier, s’il n’avait eu à affronter la redoutable dame blanche, fit, néanmoins, un rêve prémonitoire la veille même de la bataille.

Cadet de Gassicourt, pharmacien ordinaire de l’Empereur, rapporte que le Maréchal s’était confié à lui en ces termes : 
« J’ai eu cette nuit un rêve étrange, cette bataille sera pour moi la dernière. »
Un discours à peu près similaire fut tenu au docteur Lannefranques, un de ceux qui ont donné leurs soins au duc de Montebello, lorsque le maréchal, étant monté à cheval pour se rendre à l’île Lobau, s’arrêta, prit et serra la main du docteur tout en lui disant, avec un petit sourire triste :
« Au revoir, vous ne tarderez probablement pas à venir me retrouver ; il y aura de la besogne aujourd’hui pour vous, et pour ces messieurs, ajouta-t-il en montrant plusieurs chirurgiens et pharmaciens qui se trouvaient avec le docteur.
M. le duc, répondit M. Lannefranques, cette journée ajoutera encore à votre gloire. – Ma gloire ! interrompit
vivement le maréchal. Tenez, voulez-vous que je vous parle franchement : je n’ai pas une bonne idée de cette affaire ; au reste quelle qu’en soit l’issue, ce sera ma dernière bataille. »
À 6 heures du matin, le maréchal reçut un boulet qui lui fracassa la cuisse droite et la rotule du genou gauche. Quelques jours plus tard, et malgré tous les soins apportés par le corps médical, il mourut emporté par la fièvre.
Un autre officier de talent, le général Lasalle, allait disparaître peu après, lors de la bataille de Wagram. Fait extraordinaire, il eut, lui aussi, la prémonition de sa mort, ainsi qu’en attestent les paroles mêmes de Napoléon :
« Lasalle, au milieu de la nuit, m’écrivait du bivouac, sur le champ de bataille de Wagram, pour me demander de signer sur l’heure le décret de transmission de son titre et de son majorat de comte au fils de sa femme, parce qu’il sentait sa mort dans la bataille du lendemain, et le malheureux avait raison. »

La bataille de Wagram en Autriche les 5 et 6 juillet 1809 qui verra une victoire française décisive
Il semble que ce sentiment prémonitoire d’une mort certaine ait affecté plus d’un officier supérieur de l’époque. Plusieurs autres cas ont, en effet, été signalés, dont celui du commandant de la Garde Impériale : le maréchal Bessières.
À la veille de la bataille de Lützen, celui qui « avait vécu comme Bayard et mourut comme Turenne » ; selon les propres mots de Napoléon, ne se sentait pas très bien et refusait de prendre son petit déjeuner.
Devant l’insistance de son entourage, il finit, néanmoins, par accepter :
« Au fait, si un boulet de canon doit m’enlever ce matin, je ne veux pas qu’il me prenne à jeun ! »
Après s’être alimenté, il brûla les lettres de sa femme, puis s’en alla rejoindre Ney à la sortie du village de Rippach. Le premier boulet ennemi emporta la tête de son ordonnance qui le suivait. Quant au second projectile, il traversa le maréchal de part en part après avoir ricoché.
Sans doute l’Empereur eut-il la vision instantanée de la mort de son fidèle ami, car, comme il le disait lui-même :
« Lorsque la mort frappe au loin une personne qui nous est chère, un pressentiment annonce presque toujours l’événement, et celui que la mort frappe nous apparaît au moment de sa perte. »

L’homme noir
Cette parenthèse sur les prémonitions étant achevée, il est temps de revenir à nos personnages mystérieux.
Après le petit homme rouge des Tuileries et la dame blanche de Baireuth, une créature non moins inquiétante va s’imposer dans l’histoire napoléonienne : l’homme noir de Fontainebleau. 
Cinq ans avant les fameux « adieux », l’homme noir était apparu à une habitante de la cité Seine-et-Marnaise et l’avait forcée à remettre un message à l’Empereur.
Alors que ce dernier se promenait dans le parc du château de Fontainebleau, en compagnie de Berthier, la femme se présenta à eux et révéla, au premier, sa destinée, et au second, sa mort violente (Berthier mourut en terre étrangère, juste avant la bataille de Waterloo, après être tombé du haut d’un balcon, sans doute quelque peu aidé dans cet accident plus que suspect).

De gauche à droite : le maréchal Bessières, Fesch l’oncle de Napoléon, le maréchal Lannes, Edouard Schuré, Saint-Germain, et le roi de Prusse, Frédéric Il.
Par la suite, l’homme noir fit lui-même une apparition dans la cour du Château, lors des adieux de l’Empereur. L’horloge venait de sonner onze heures, lorsque la Garde Impériale, médusée, vit passer devant elle un homme vêtu de noir et dont il était impossible de distinguer le moindre trait.
Son passage fut si rapide que personne n’eut seulement l’idée d’arrêter cette « ombre ». À noter qu’un homme noir s’était déjà présenté à Henri IV, dans un carrefour de la forêt de Fontainebleau, nommé, depuis, la Croix du Grand Veneur.
Conclusion
D’autres mystères, encore, entourèrent Napoléon. Faute de pouvoir les citer tous ici, on signalera, cependant:
– Ce jour de 1809, où l’Empereur séjournant alors dans le château de Schënbrunn, se sentit mal à l’aise à la vue d’une pendule, la même pendule qui sonnera l’heure de la mort de l’Aiglon. Et Napoléon de dire à son entourage : « On étouffe ici ! »
– Ces mots inscrits de la main même du jeune Bonaparte, sur un cahier inachevé et abandonné dans la mansarde du quai Conti : « Ste Hélène petite isle » ; comme si Napoléon Bonaparte avait eu une vision de sa fin, plusieurs décennies avant.

– Et l’incorruptibilité du corps de Napoléon attestée par plusieurs témoins : pour le retour des cendres, lorsqu’on exhuma son cadavre à Sainte-Hélène, la décomposition ne l’avait pas atteint et sa dépouille était encore intacte, bien qu’elle ne fût pas embaumée.
Au vu de tout ce qui précède, force est de reconnaître que le destin de Napoléon ne fut pas celui du commun des mortels. Il faut savoir, notamment, qu’il risqua la mort dans 635 combats et 85 batailles rangées, du pont d’Arcole au dernier carré de Waterloo, qu’il eut 18 chevaux blessés ou tués sous lui, mais que la grande faucheuse ne voulut jamais de lui à ces moments-là.

Et jusqu’au personnage, lui-même, d’avoir été exceptionnel. L’impression qu’il produisait sur ses contemporains était proprement phénoménale.
Dans ses mémoires, le général baron Thiébault reconnaît avoir approché les plus grands souverains de l’Europe, mais qu’aucun d’eux n’a produit sur lui un effet qu’il puisse comparer à celui que l’on éprouvait lorsqu’on paraissait devant cet être colossal.
Enfin, reste le mystère de son « immortalité » ; ce nom, « Napoléon », dont la célébrité ne s’est pas estompée avec les siècles et qui continuera, sans doute, très longtemps à hanter la mémoire collective de notre monde.
Seul Chateaubriand, dans ses « Mémoires d’Outre-Tombe » a su exprimer ce formidable ascendant sur les consciences, et c’est donc à lui que nous laisserons les mots de la conclusion :
« Après avoir subi le despotisme de sa personne, il nous faut subir le despotisme de sa mémoire. Ce dernier despotisme est plus dominateur que le premier, car si l’on combattait quelquefois Napoléon alors qu’il était sur le trône, il y a consentement universel à accepter les fers que, mort, il nous jette. Aucune puissance légitime ne peut plus chasser de l’esprit de l’homme le spectre usurpateur. »
Source : Pascal Cazottes/Top Secret N°28
A lire également, en complément : 

Napoléon Bonaparte et le pouvoir occulte


Le rêve caché d’Hitler : s’emparer des ultimes secrets de la franc-maçonnerie

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Une page de l’histoire de la seconde guerre mondiale est restée ignorée jusqu’à peu. Le régime de Vichy, dès le 17 septembre 1941, sous la signature du Maréchal Pétain, mandate l’Administrateur général de la Bibliothèque Nationale, Bernard Faÿ de “rechercher, de réunir, de conserver et d’éditer tous les documents maçonniques”.
Ce décret va déclencher, en lien avec l’autorité allemande, l’organisation d’une gigantesque opération portant le nom de code de Brabant et qui va aboutir au transfert par camions et trains entiers d’une grande partie des archives secrètes de la franc-maçonnerie française.


Destination première : Berlin. Objectif des services nazis : trouver la formule de la pierre philosophale, les 
rituels magiques de théurgie et les secrets des Hyperboréens.
La haine antimaçonnique de Vichy se traduit par la promulgation des lois du 13 août 1940 interdisant les “sociétés secrètes”.
Le terme de “sociétés secrètes” a été utilisé volontairement dans la création des lois pour dénigrer les loges maçonniques, ainsi que toute organisation initiatique pouvant constituer un contre pouvoir, comme par exemple la société Théosophique.
La position du Maréchal Pétain au regard de la franc-maçonnerie est nette. Alors qu’il préside le dernier gouvernement de la IIIème République, il oblige son vice-président Camille Chautemps à démissionner de l’institution maçonnique.
Ce dernier refuse et interroge le maréchal sur ses convictions à l’égard des loges. Philippe Pétain répond : “Je sais seulement que c’est une société dont tout le monde me dit qu’elle fait beaucoup de mal à mon pays”.
Plus tard il ajoute “Un juif n’est jamais responsable de ses origines ; un franc-maçon l’est toujours de ses choix”.
Affiche de propagande antimaçonnique et antisémite du gouvernement de Vichy
Le ton est donné ; antisémitisme et “antimaçonnisme” sont associés et deviennent un credo officiel de cette
époque trouble. Ce qui explique, pour partie, la discrétion qu’entretient toujours au XXIème siècle la franc-maçonnerie.
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Chronologie de la Franc-maçonnerie
– 24 juin 1717, naissance officielle de la maçonnerie moderne, avec la fondation de la Grande Loge de Londres.
 1723, James Anderson rédige le Livre des Constitutions, ouvrage de référence de la maçonnerie.
– 1738, naissance de la Première Grande Loge de France.
 1773, formation du Grand Orient de France.
– 1877, le Grand Orient de France supprime de sa Constitution l’obligation de croire en Dieu.
– 1893, création de la Fédération française du Droit Humain, d’obédience mixte.
– 1894, création de la Grande Loge de France.
– 1913, création de la Grande Loge Nationale Française.
– 13 août 1940, loi portant interdiction des associations secrètes.
– Novembre 1940, Bernard Faÿ, administrateur de la Bibliothèque nationale sous le gouvernement de Vichy, est chargé d’inventorier les archives maçonniques.
– 1952, création de la Grande Loge Féminine de France.
– 1973, création de la Grande Loge Mixte Universelle.
– 1983, création de la Grande Loge Mixte de France.
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Dès août 1940, la chasse aux franc-smaçons s’organise. Le ministre Pierre Pucheu décide de faire publier les noms des quatorze mille francs-maçons dans le Journal officiel. Quant aux fonctionnaires, ils doivent signer un document officiel dans lequel ils déclarent n’avoir jamais fait partie de la maçonnerie.
Des centaines de fonctionnaires doivent démissionner. La persécution n’est pas le seul fait de l’Etat français. Les allemands arrêtent, le 17 août 1940, le frère Gloton, directeur du journal maçonnique La chaîne d’union (qui existe toujours aujourd’hui). Il est retenu trois semaines à la prison de Fresnes.
Toutes ses archives sont saisies. Les locaux du Grand-Orient, rue Cadet sont occupés par le service des sociétés secrètes dirigé par Bernard Faÿ.
Les persécutions contre le système maçonnique ont été sanglantes. Entre 1940 et 1945 ce sont 560 membres du Grand Orient de France qui ont été fusillés ou déportés. Pour la Grande Loge de France on compte 177 victimes, là encore du seul fait de leur appartenance maçonnique.
Document historique : le décret de Pétain de 1941 qui organise la répression contre la franc-maçonnerie
Hitler, voyait dans la franc-maçonnerie un ennemi direct de la race aryenne et du nazisme. L’idéologue et philosophe du parti nazi, Alfred Rosenberg, était persuadé que les francs-maçons détenaient de vrais secrets occultes, magiques et théurgiques.
La pierre philosophale, ultime secret de longévité et pouvoir absolu des alchimistes du Moyen Âge avait été trouvée, pensait-il, dans les hauts grades initiatiques conférés par les francs-maçons. La mythologie de l’antique civilisation nordique de l’Hyperborée devenait ici réalité.
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Bernard Faÿ et le fichier des “60 000” : Itinéraire d’un agent français au service des nazis, dans la politique antimaçonnique
Bernard Faÿ soutient en 1924 une thèse de doctorat ès lettres sur L’Esprit révolutionnaire en France et aux États-Unis à la fin du XVIIIème siècle. Il est nommé chargé de cours à la faculté des lettres de Clermont-Ferrand avant de devenir professeur dans plusieurs universités.
Cette brillante carrière universitaire culmine avec sa nomination comme professeur de civilisation américaine au Collège de France, à moins de 40 ans (1932-1944). Durant les années 1930, il collabore régulièrement au journal d’extrême-droite La Gerbe.
Bernard Faÿ est nommé administrateur général de la Bibliothèque nationale le 6 août 1940 à la suite de la destitution par Vichy de Julien Cain qui est juif.
Il applique donc au sein de la BN les règlements édictés par le maréchal Pétain : saisie des bibliothèques des Français déchus de leur nationalité (Juifs, communistes…), refus des lecteurs juifs, suspension des personnels juifs, etc.
Pendant ce temps, Julien Cain, l’ancien “patron” de la BN, vit dans la clandestinité, avant d’être arrêté par les Allemands et déporté à Buchenwald.
Bernard Faÿ joue un rôle très important dans la politique antimaçonnique de Vichy. Ce monarchiste est en effet persuadé de l’existence d’un complot mené par la franc-maçonnerie, qui serait à l’origine de la Révolution française et influerait encore négativement sur la France, causant son abaissement tant sur le plan intérieur qu’extérieur. (Note de T-E : et encore aujourd’hui beaucoup d’auteurs le pensent, sans forcément toujours citer en premier la « franc-maçonnerie » mais ce qu’on appelle le mouvement global de « l’anti-France » à travers la république (maçonnique), la gauche politique… voir des auteurs comme Adrien Abauzit).
Il représente le courant contre-révolutionnaire qui se reconnaît dans le discours passéiste et rural de Vichy, qui s’appuie sur un prétendu déclin de la France. Il est nommé chef du Service des sociétés secrètes (SSS), chargé de classer les archives saisies dans les loges et de les utiliser pour des études et pour la propagande antimaçonnique.
Selon la propagande du régime de Vichy, les francs-maçons seraient l’une des causes de la défaite de 1940. D’après l’Action française, ils auraient participé à un “complot” réunissant “le juif, le protestant, le maçon et le métèque”.
Pour lutter contre ce qu’il nomme le “parasite monstrueux”, Bernard Faÿ publie pendant quatre ans une revue, Les Documents maçonniques, qui cherche à démontrer la désastreuse influence de la franc-maçonnerie sur la France, il fait tourner le film documentaire “Forces occultes”, organise des conférences et une grande exposition au Petit Palais en octobre-novembre 1941.
L’exposition maçonnique, au petit Palais pendant l’occupation, co-financée par les services allemands et ceux de Vichy pour dénoncer la F.M
Il entreprend surtout de répertorier tous les anciens francs-maçons dans un gigantesque fichier de près de 60 000 noms, qui sert notamment à exclure les anciens maçons de la fonction publique. À la Libération, le bilan humain s’élève à environ un millier de francs-maçons français assassinés par le régime de Vichy, soit exécutés, soit morts en déportation. Il est arrêté le 19 août 1944.
À la libération, les responsables des services antimaçonniques sont poursuivis devant les tribunaux
Comme de nombreux collaborateurs, il prétend n’avoir fait qu’obéir aux ordres qui lui étaient donnés et avoir même aidé à se cacher les employés juifs de la BN. Le tribunal le condamne aux travaux forcés à perpétuité, à la confiscation de ses biens et à l’indignité.
Alors qu’il est soigné à l’hôpital d’Angers en 1951, Bernard Faÿ parvient à s’échapper et à quitter la France pour trouver refuge en Suisse. Il est gracié en 1959 et meurt en 1978, sans avoir cessé de publier des études littéraires et historiques.
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La quête des mystères perdus
Le mysticisme nazi rassemble un ensemble de doctrines florissantes en Allemagne à l’époque du IIIème Reich et mêlant le pangermanisme et l’aryanisme à des doctrines ésotériques. Ces doctrines s’inspirent de théories développées en Allemagne à partir du début du XIXème.
Ce courant quasi-religieux consiste en fait en la combinaison du pangermanisme et racisme allemand avec l’occultisme, l’ésotérisme, la cryptohistoire, et le paranormal. Le nazisme ne se veut pas seulement une idéologie politique, mais aussi une vision globale du monde.
Ses racines plongent en effet pour une bonne part sur un ensemble de mythes raciaux et occultistes (mythes du Nouvel âge, ou de l’âge du verseau) développés à la fin du XIXème siècle et au début XXème siècle.
Il attribue généralement une signification religieuse à la personnalité d’Adolf Hitler et à sa doctrine. Le mysticisme nazi est un mouvement initiatique Völkisch qui plonge ses racines tant dans les doctrines de la Société Thulé et de la Société Théosophique que dans les idées d’Arthur de Gobineau.
Selon certains, Hitler lui-même semble avoir porté un certain intérêt pour l’occultisme nazi.
D’après les déclarations de Frantz Bardon (célèbre Hermétiste, né le 1er décembre 1909 à Katherein près d’Opava en République Tchèque. Il était un magicien de scène et professeur d’hermétisme), Adolf Hitler était membre d’une loge d’un ordre maçonnique de “la centurie d’or”, connue, en fait, comme la 99ème loge.
En ce qui concerne ces 99 loges, elles seraient disséminées dans le monde et chacune serait composée de 99 membres. Chaque loge serait autonome, calquée sur le modèle de la Golden Dawn, dont le mage britannique Aleister Crowley, au début du siècle dernier était l’instigateur.
Les membres des 99 loges seraient des dirigeants très influents dans l’économie et la finance et seraient aujourd’hui encore en activité. Ce sujet fut, durant l’année 2007, étudié très sérieusement au sein d’une loge maçonnique française de “perfection”, réservée aux maçons des Hauts Grades.
Le thème fit l’objet d’une planche et de débats. Les affirmations de Frantz Bardon ne furent pas remises en cause. Mais les historiens de la maçonnerie admettent que l’existence des 99 loges noires n’est pas prouvée à ce jour.
Franz Bardon affirma aussi qu’Hitler et l’ordre de Thulé ne furent qu’un instrument entre les mains d’un groupe de magiciens noirs tibétains.
Seul celui qui sait cela est en mesure de comprendre la phrase d’Hitler lors de son discours du 30 janvier 1945 : 
Ce n’est pas l’Asie centrale qui sortira victorieuse de cette guerre mais l’Europe et à la pointe de celle-ci la nation qui, depuis 1.500 ans, s’est révélée comme la puissance prédominante capable de représenter l’Europe contre l’Est et qui la représentera aussi dans l’avenir : je parle de notre grand Reich allemand, la nation allemande !
Ce qu’est devenu Hitler a suscité beaucoup de mythes. D’après les dires de Franz Bardon, Hitler se serait enfui en Amérique du Sud avec l’aide de la 99ème loge.
Il y eut aussi une autre société secrète qui annonça la venue d’un Messie aryen, la “Société Edelweiss”. Hermann Goering en était membre.
Hermann Goering (1893-1946)
Pour d’autres chercheurs, Hitler n’avait que mépris pour les occultistes et préférait l’activisme politique auprès des masses.
Cependant, les théories occultistes vont directement et fortement influencer le cercle intérieur des idéologues nazis. En particuliers, Heinrich Himmler et la SS, Alfred Rosenberg (le “philosophe” officiel du
nazisme), Rudolf Hess (dauphin d’Hitler avant sa fuite en 1941), Richard Walther Darré (théoricien du nazisme rural), sont connus pour s’être intéressés au mysticisme et au paranormal.
L’hitlérisme ésotérique est centré sur les mythologies “païennes” (Hindoue notamment) pré-chrétiennes supposément propres à des races données, et l’inclusion d’une figure mythifiée d’Adolf Hitler dans
l’écheveau de ces mythologies.
Des thèmes comme l’origine de la race aryenne, les Teutons en général, et les peuples Germaniques en particulier, ainsi que la présumée supériorité des soi-disants Aryens sur les autres races, et ce que ces derniers prétendaient au sujet de leurs racines, sont autant de concepts clés.
Diverses localisations, telles que l’Atlantide, Thulé, l’Hyperborée, Shambhala et d’autres sont suggérées comme le foyer de la société originelle des surhommes.
Les fondements mythologiques du nazisme
Une floraison de théories et organisations mêlant occultisme et racisme germanique “aryen” ont préparé la voie au nazisme au début du XXème siècle. Les théories développées seront au coeur de l’idéologie nazie, en particuliers chez Alfred Rosenberg (le « philosophe » du parti) et Himmler et la SS.
L’armanisme est une théorie développée par le pangermaniste Guido List, dit “Guido von Liste” (1848-1919), écrivain occultiste (à partir de 1902) soutenu par les théosophes viennois, qui réalise pour la première fois la fusion de l’occultisme et de l’idéologie pangermaniste.
Guido von List (1848-1919)
Les théosophes apportent en particulier l’idée de la succession de 5 races dans l’histoire mondiale : races astrales, hyberboréenne (ayant vécue aux pôles et disparue), lémurienne (ayant vécue sur une île disparue dans l’Océan indien), atlante et aryenne.
Des traditions racontent qu’Helena Blavatsky, fondatrice de la théosophie en 1875, aurait été initiée en Gobi par l’élite sacerdotale cachée d’anciennes races (la SS enverra plus tard une mission à leur recherche en Gobi).
L’armanisme postule que l’Allemagne antique était une civilisation supérieure dont la religion originelle, comprenant renaissance et déterminisme karmiques, s’exprimait sous deux formes : une forme exotérique (accessible à tous) qui était le wotanisme et une forme ésotérique (réservée à des initiés) qui était l’armanisme.
Les “Armanen” étaient, dans cette théorie, un légendaire groupe de prêtres-rois de l’ancienne nation ario-germanique, adorateurs du dieu-soleil.
La romanisation et la christianisation de l’Allemagne (par Charlemagne en particulier) aurait obligé l’armanisme à se cacher pour se perpétuer à travers des organisations (guildes, sainte-Vehme, templiers, rose-croix et franc-maçonnerie…), textes et légendes ( Graal..), symboles architecturaux et héraldiques, etc.
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La franc-maçonnerie dans l’appareil politique français sous Vichy
Entre les deux guerres mondiales, la franc-maçonnerie française occupe une place majeure dans l’appareil politique de la République et s’implique fortement dans ses combats. Elle sera donc particulièrement touchée lorsque la République s’effondrera face aux troupes allemandes en 1940.
Le régime de Vichy et l’occupant allemand s’unissent pour organiser dès octobre 1940 une importante exposition antimaçonnique qui circulera dans toute la France.
Le thème général affirme l’existence d’un complot de l’anti-France, qui aurait été responsable de l’effondrement du pays, et qui aurait été organisé, selon les thèses de l’Action française, par “le juif, le protestant, le maçon et le métèque”.
Un service des sociétés secrètes est organisé en 1941. Il étudie les archives confisquées et publie une revue “Les documents maçonniques” qui voit dans la franc-maçonnerie l’une des causes principales de la défaite.
Une loi de 1941 applique le “statut des juifs” aux francs-maçons. Le film antimaçonnique “Forces occultes” est réalisé et projeté à Paris en 1943.
À la Libération, environ un millier de francs-maçons français ont été déportés ou tués, la plupart pour leurs activités de résistance ou à cause de leurs origines juives. Les temples ont été pillés, les archives confisquées.
La collection de la revue Documents Maçonniques, organe clef de la propagande contre la franc-maçonnerie en France sous l’Occupation
Lorsque les loges se relèvent, des comités d’épuration se mettent en place. Au total, le nombre de francs-maçons actifs a diminué des deux tiers.
La franc-maçonnerie française mettra vingt ans à retrouver ses effectifs d’avant-guerre et ne retrouvera jamais l’influence politique et sociale qu’elle eut sous le Premier Empire, à la suite de la révolution de 1848 et sous la Troisième République, préférant désormais se tourner davantage vers la réflexion philosophique, voire spirituelle.
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L’Ordre de Thulé
La Société Thulé ou l’ordre de Thulé (en allemand Thule-Gesellschaft) a été une société secrète allemande de Munich, qui à l’origine était un groupe d’études ethnologiques s’intéressant tout spécialement à l’Antiquité germanique.
Elle tire son nom de Thulé, partie la plus septentrionale d’Europe et lieu mythique pour les anciens Grecs et Romains. Le nom de Thulé figure notamment dans l’Enéide du poète romain Virgile, et il est généralement admis que l’Ultima Thulé des anciens Grecs désignait les terres les plus au nord et tout particulièrement la Scandinavie.
L’emblème de la loge de Thulé, “Thule gesellschaft emblem”
Certains membres de ce groupe pensaient que Thulé était ce qui subsistait d’un continent aujourd’hui disparu, appelé Hyperborée, et que ce continent était le berceau de la race aryenne.
Au départ, Thulé n’était qu’une société de recherches ethnographiques. Sous la direction du professeur Félix Niedner, elle édita, à partir de 1912, une compilation en vingt quatre volumes : “Altnordische Dichtung und Prosa (Prose et poésie de l’Antiquité nordique)“.
La guerre de 1914-18 dispersa ses collaborateurs. Un grand nombre en furent victimes. La paix revenue, le groupe se reforma, mais prit une orientation nouvelle sous l’influence de l’écrivain et professeur d’histoire Paul Rohrbach, qui a publié de nombreux ouvrages relatifs à l’Asie et au pangermanisme.
Ce fut aussi Paul Rohrbach qui introduisit le Dr Karl Haushofer dans le groupe Thulé et qui finalement lui en confia la direction. Un autre membre influant fut Dietrich Eckart, lequel y introduisit Alfred Rosenberg.
Karl Haushofer (1869-1946)
Jusque-là le groupe Thulé n’était qu’une sorte d’académie dilettante. La Société Thulé, a été (re)créée par le baron Rudolf von Sebottendorff le 17 août 1918. Diffusée à Munich, l’idéologie de cette société prônait l’antisémitisme, l’antirépublicanisme, le paganisme et le racisme.
Son symbole, la croix de Wotan, n’est pas sans rappeler la croix gammée. Vers 1923, Rudolf Hess, revenu à Munich, devient l’un des animateurs de l’Ordre de Thulé, dont Hermann Göring est l’un des membres les plus célèbres.
L’étrange voyage de Hess, considéré alors comme le dauphin de Hitler, vers le Royaume-Uni en 1941, expédition par laquelle il voulait négocier une paix séparée et qui a abouti à son incarcération, aurait selon certains un rapport avec son appartenance à la Société Thulé et aux desseins de cette organisation à ce moment de la guerre.
Haushofer et Hess
Avec la croissance du NSDAP, le déclin de la société Thulé s’explique très bien. Sa fin définitive, tout comme la fin de l’Ordre des Germains lui-même, eut lieu plus tard lors du décret de 1937, qui interdisait toutes les loges franc-maçonnes et toutes les organisations apparentées aux loges. Quant à Sebottendorff, il se serait suicidé en se jetant dans le Bosphore en 1945.
La Société de Thulé est composée de corps armés, qu’on appelle Freikorps et Kampfbund. Hitler devient membre de la société en 1920 ; ses débuts en politique ont été soutenus par cette société.
L’idéologie de l’Ordre était fondée sur la croyance en l’existence de surhommes et d’une race humaine supérieure : les Aryens qui aurait vu le jour dans l’hypothétique Hyperborée. Cette société reprend la thèse qui dit que les Juifs sont sur la Terre pour y créer l’enfer.
L’idéologie professée par la société Thulé s’inspire d’un corpus d’éléments ésotériques et mystiques puisés dans l’Ariosophie de Guido von List, chez Jorg Lanz von Liebenfels, Rudolf von Sebottendorff, Helena Petrovna Blavatsky, Arthur de Gobineau, et des théories aryano-centristes de certains archéologues allemands.
Selon plusieurs auteurs grecs et latins, il aurait existé dans des temps très reculés un continent situé à l’Extrême-Nord, qu’ils appelaient Hyperborée (Ultima Thulé), lequel aurait été peuplé d’hommes transparents.
Ceux-ci, en s’alliant aux autres hommes, auraient donné naissance à des êtres humains de plus en plus opaques, mais leurs descendants auraient néanmoins conservé leurs facultés, supérieures à celles des humains ordinaires.
D’autres mythologies reprennent ces mêmes caractéristiques à propos de l’Atlantide. L’écrivain Jean Mabire reprend les thèses “hyperboréennes” dans Ultima Thulé, tentative personnelle de redécouvrir l’idéologie de la société Thulé.
Personne ne connaît exactement la liste complète des membres, ce qui a amené certains auteurs à échafauder des théories diverses sur l’adhésion de personnalités à une “section secrète” de la société Thulé.
Des auteurs comme Werner Gerson dans l’ouvrage cité ci-après, Jacques Bergier dans “Le Matin des Magiciens”, et Trevor Ravenscroft dans “La Lance du Destin”, rapportent que les membres de Thulé, considéraient Steiner et ses disciples comme leurs pires ennemis.
Steiner a été Secrétaire général de la section allemande de la Société théosophique, avant la fondation de la Société Thulé. Comme certains membres de la Société Thulé auraient aussi été membres de la Société théosophique, l’amalgame était facile. René Alleau affirme avoir découvert en Allemagne la liste supposée des membres de la Société Thulé, publiée en 1933 par R. Von Sebottendorff, laquelle comprend 226 noms, mais pas celui de Rudolf Steiner.
Dans sa liste, Von Sebottendorff ne mentionne pas Hitler comme membre de la Société Thulé, mais écrit en 1933, qu’il fut “l’hôte de la Thulé”.
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Un film clef : “Forces occultes”
Forces occultes” est un film français de Paul Riche (pseudonyme de Jean Mamy), sorti le 9 mars 1943. Il s’agit du dernier film de ce réalisateur, un moyen métrage de propagande antimaçonnique qui, dans l’esprit du Régime de Vichy, consiste en une dénonciation virulente de la franc-maçonnerie, du parlementarisme et des juifs.
Ce film cherchait à accréditer la thèse d’un prétendu complot judéo-maçonnique ; il avait été commandé en 1942 par la Propaganda Abteilung, délégation du ministère de la Propagande du IIIe Reich dans la France occupée.
Forces occultes” fut diffusé dans les grandes salles de cinéma des principales villes de France, bénéficiant d’une grosse publicité dans la presse écrite de l’époque, sous forme d’encarts publicitaires.
L’affiche du film “Forces Occultes”. Ce documentaire produit en France pendant l’Occupation dévoile les secrets du rituel d’initiation maçonnique. Il fut tourné dans les locaux du Grand Orient de France durant la guerre
Le film bénéficia d’un financement allemand et fut tourné en décors réels (Assemblée nationale, locaux et temples maçonniques du Grand Orient de France à Paris). L’ensemble de ce qui est montré à l’image correspond à de vraies cérémonies maçonniques, interprétées par des acteurs. L’ensemble est montré sous un angle caricatural.
Malgré tous les moyens mis en oeuvre le film ne remporta pas le succès attendu par ses producteurs et les services allemands. Le film raconte la vie d’un jeune député qui se joint aux francs-maçons afin de relancer sa carrière. Il constate alors que les francs-maçons conspirent avec les Juifs pour encourager la France dans une guerre contre l’Allemagne.
En 1942 plusieurs expositions antimaçonniques sont organisées en France, dans les temples. Ici à Lyon, dans les locaux du Grand Orient de France. De macabres mises en scène sont organisées.
À la Libération, Jean Marquès-Rivière, Robert Muzard et Jean Mamy furent condamnés pour collaboration avec l’ennemi. Le 25 novembre 1945, Muzard fut condamné à trois ans de prison ; Marquès-Rivière, qui s’était exilé, fut condamné à mort et à la dégradation nationale.
Jean Mamy -qui avait également été journaliste à L’Appel de Pierre Constantini (leader de la Ligue française d’épuration, d’entraide sociale et de collaboration européenne) et au journal collaborationniste “Au pilori” – fut condamné à mort et exécuté à la forteresse de Montrouge le 29 mars 1949.
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Le Soleil Noir et la Wewelsburg
Le fondateur de l’hitlérisme ésotérique, Heinrich Himmler, était fasciné plus que n’importe quel autre officiel du Troisième Reich par le mystère et le paranormal.
Himmler a prétendu s’être considéré lui-même comme le successeur spirituel ou même la réincarnation de Heinrich (ou Henri) Ier dit l’Oiseleur, duc de Saxe et roi germanique au Xème siècle. Il mit au point des rites SS en l’honneur du vieux roi et rapporta les ossements de ce dernier dans la crypte de la cathédrale de Quedlinburg.
Himmler eut même ses quartiers personnels aménagés au château de Wewelsburg, décoré en l’honneur de celui-ci. Le Soleil noir est un symbole de la forme d’une roue solaire. Le symbole comprend trois croix gammées étroitement enlacées ou douze runes de la victoire inversées et est aujourd’hui visible surtout dans les mouvements néonazis ainsi que dans le contexte néo-païen.
Le signe du Soleil Noir a été redessiné par les troupes noires de la SS, sous forme d’un ornement au sol en marbre de l’ancien “Obergruppenführersaal” (salle des généraux) de la tour du nord du château de la Wewelsburg.
Ce château médiéval, restauré dès 1934 est basé en Westphalie en Allemagne. La Wewelsburg a été pensé par Heinrich Himmler en vue d’un faire un centre de recherche sur la religion raciale, dans le contexte de la montée idéologique de la SS.
Le château de Wewelsburg
La tour du nord aurait été, selon les architectes de l’époque, le “centre du monde”. Le plan global du château s’inscrit dans une forme triangulaire.
Himmler, qui se présentait comme le Grand Maître de la SS, appréhendé selon lui comme une résurgence d’un ordre de chevalerie moderne au service du Troisième Reich, voulait faire de la Wewelsburg le centre initiatique des troupes d’élite d’Hitler.
Des cours pour les officiers sur la mythologie, l’archéologie et l’art étaient enseignés à la Wewelsburg.
Depuis 1936, Himmler voulait un centre idéologique et représentatif. Le « Reichsarbeitsdienst » (Service du travail du Reich) effectue alors les modifications du château. Entre 1939 et 1943, des prisonniers des camps de concentration de Sachsenhausen et Niederhagen se chargent des travaux de construction.
Selon les plans délirant de Himmler, le château devait être le “centre du monde nouveau” à la suite de la “victoire finale”.
Deux chambres ont été construites dans la tour nord du château. Les chambres peuvent encore être visitées aujourd’hui. Les officiers SS y subissaient différentes initiations. Au premier étage se trouve la salle des généraux, au sous-sol une pièce pour la prière des morts.
Himmler y organisait des réunions dans le style des chevaliers du Roi Arthur, autour d’une table ronde. De nos jours se trouvent dans le château une auberge de jeunesse et un musée. “Fonctionnaire de la mort”, Heinrich Himmler est avant tout un bureaucrate soucieux du détail.
À la différence des SA, Himmler choisit selon lui « l’élite en uniforme noir qui allait réincarner le vieil ordre des Chevaliers teutoniques”.
En tant que Grand maître de ce nouvel ordre, il institue des critères rigoureux pour les nouvelles entrées dans la SS. L’une de ces unités, la garde spéciale du Führer, se compose jusqu’en 1937 de jeunes hommes, blonds, aux yeux bleus dont la taille requise est au minimum de 1m80.
En 1931, Himmler légifère une règle de mariage spéciale pour les SS interdisant à un homme de prendre une femme si celle-ci ne peut justifier de la pureté de ses origines aryennes au cours des deux siècles précédents.
Le dessein du Reichsführer-SS est clair : avec l’institution du mariage SS, il veut être le bâtisseur d’un vaste empire germano-nordique de l’Atlantique à l’Oural dans lequel le sort des “races inférieures” voisines appartient à la “race des Seigneurs”.
Heinrich Himmler veut réécrire l’Histoire. Le 2 juillet 1936, dans la collégiale de Wewelsburg il célèbre le millième anniversaire de la mort de son héros le roi germanique Heinrich Ier, Henri l’Oiseleur. Il dépose une gerbe et des rameaux de chêne sur le tombeau du souverain et énonce un discours en juillet 1936 :
Ici où vivent depuis toujours ceux de notre sang, dans cette magnifique maison de Dieu, née d’un sûr sentiment germanique, sera un lieu de culte où les Allemands iront en pèlerinage (…) L’Homme après mille ans a repris avec une grandeur inouïe l’héritage humain et politique du roi Henri, notre Führer Adolf Hitler, nous le servions fidèlement de nos paroles, de nos pensées et nos actes, pour l’Allemagne et pour la Germanie”.
Dans cette même perspective de réécriture de l’Histoire, il déclare le 7 avril 1942 devant les officiers supérieurs et les chefs de service de la Schutzstaffel – les SS :
Tout ce que nous faisons doit être justifié par rapport à nos ancêtres. Si nous ne retrouvons pas cette attache morale, la plus profonde et la meilleure parce que la plus naturelle, nous ne serons pas capables à ce niveau de vaincre le christianisme et de constituer ce Reich germanique qui sera une bénédiction pour la terre entière.  Depuis des millénaires, c’est le devoir de la race blonde que de dominer la terre et de toujours lui apporter bonheur et civilisation”.
De nombreuses expéditions sont alors lancées à travers le monde pour :
– trouver les preuves « irréfutables » de la race aryenne partout dans le monde, des expéditions sont financées en direction du Tibet, dans les Andes, au Moyen-Orient,
Sous la swastika, encadrée du sigle SS, les membres de l’expédition au Tibet de 1938-1939, recevant les dignitaires tibétains et le représentant de la Chine à Lhassa
– retrouver le Saint-Graal, recherché principalement aux alentours de Montségur et de Montserrat en Catalogne,
– étudier des rites païens préchrétiens de la race aryenne.
Cela concernait le culte des équinoxes, de la moisson, les différentes croyances de sorcellerie pratiquées. Himmler a également mis en application un vaste programme d’eugénisme, le programme Lebensborn (source de vie).
Sous cette appellation se cache une entreprise de reproduction à grande échelle destinée exclusivement aux SS, qui sont censés représenter la pureté raciale aryenne.
Certains historiens avancent que durant la guerre, plus de 400 000 enfants, en Pologne, furent déportés vers des instituts Lebensborn à partir de critères raciaux. La Norvège et la Belgique avaient également leurs Lebensborn.
Les rites de l’Ordre Noir
L’Ahnenerbe, branche d’études “scientifiques” des SS, aussi appelée par certains le Bureau occulte nazi, avait pour vocation l’étude et la conservation de l’héritage ancestral.
Il était originellement consacré à la recherche de preuves de la supériorité de la race aryenne, mais elle fut aussi versée dans des pratiques occultes. Fondée en 1935 par Himmler, les buts poursuivis par l’Ahnenerbe furent notamment la quête de lieux et d’objets mythiques comme l’Atlantide et le Graal.
Sigle de l’Ahnenerbe
Des expéditions au Tibet, au Népal, en Grèce, en Arctique, et en Nouvelle Souabe (Antarctique) furent organisées à la recherche de la mythique nation “Aryenne” d’Hyperborée, dont la capitale, Ultima Thule, avait supposément été érigée par les ancêtres “extraterrestres” des “races aryennes” en provenance du système solaire d’Aldébaran.
De pareilles expéditions furent organisées à la recherche d’objets semi-mythiques censés conférer la puissance ou des pouvoirs spéciaux à leur détenteur, comme le Graal (que l’on retrouve dans le troisième volet des “Indiana Jones”, et la Sainte Lance de Longinus (soldat romain qui perça le flan du Christ avec sa lance).
Le film “Hell Boy” montre l’ampleur de ce que pouvait être l’activité occulte des nazis. Quoi qu’il en soit, c’est dans cette logique mystique, et dans cet espoir fou de s’emparer du pouvoir alchimique absolu que les loges maçonniques furent pillées par les nazis à travers l’Europe.
Les francs-maçons face à l’occupation
Les maçons ne restèrent pas passifs face à l’ennemi. Plusieurs d’entres eux fondèrent Patriam Recuperare, un réseau de résistance composé pour partie de frères et soeurs maçons issus de toutes obédiences.
Cependant, à l’image de tous les Français, les francs-maçons furent loin de manifester une résistance sans faille au régime de Vichy. Le cas de Charles Riandey en est l’exemple. Cet ancien Grand Commandeur du Suprême Conseil se fit remarquer par un antisémitisme outrancier.
En effet, arrêté par la police en raison de son engagement maçonnique, il déclara à l’inspecteur Moerschel :
J’ai combattu, avec beaucoup d’autres, au prix de pénibles épreuves, l’envahissement de la maçonnerie par les juifs (sic)“.
Son engagement dans la Résistance (en 1943) lui évita d’être radié de la Grande Loge de France. Cette anecdote démontre que la franc-maçonnerie est loin d’être infaillible.
Aussi l’épuration de la maçonnerie fut pratiquée dès 1944. Le journal maçonnique “La chaîne d’union” manifeste son soutien à une politique d’épuration dès la Libération :
Certains frères, par lâcheté, par intérêt, ont démérité ; il faut les éliminer. Il faut procéder au grand nettoyage. Nettoyage matériel de nos temples, mais surtout nettoyage spirituel”.
La raison fraternelle perd ici, à cette époque, les limites de l’humanisme. De fait, le nettoyage a bien lieu. Les “collabos” sont chassés de l’ordre et les frères doivent se plier à une enquête sur leurs activités durant la guerre.
Pierre Mendès-France fut choqué d’être soumis à un tel interrogatoire alors que son passé de résistant était connu, il quitta sa loge. À contrario certains collaborateurs réussirent à passer entre les mailles du filet et à se faire oublier.
La persécution de la franc-maçonnerie n’est pas qu’une affaire franco-française. Les occupants allemands ont piloté en fait toute l’opération en sous-main. On sait qu’Hitler, comme Pétain, voyait dans les rouages de la maçonnerie une menace.
Tous deux avaient développé une haine sans limite contre les “enfants de la veuve” (nom donné aux
maçons), qu’ils associaient au complot judéo-maçonnique. Complot qui n’a jamais existé et qui au XXIème siècle continue à être un mythe sans cesse renouvelé.
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Les symboles et mystères de la franc-maçonnerie
La franc-maçonnerie possède un ensemble de symboles qui constitue un code et un enseignement crypté, connu de l’initié. Voici quelques-uns de ces symboles secrets, avec leur signification cachée :
– l’’équerre, qui réunit l’horizontal et le perpendiculaire, à l’image d’un discours, parfaitement ordonné, elle représente la droiture, la matière.
– le compas, qui évoque la prudence, la justice et la tempérance et symbolise l’esprit et son emprise sur la matière.
C’est l’ouverture de l’esprit, le signe de la souplesse et des enseignements que l’être peut recevoir.
– la truelle représente l’achèvement du travail.
– le triangle, qui renvoie à la fois à la trinité chrétienne, au compas et à l’équerre et à la devise Liberté, Egalité, Fraternité.
– l’étoile pour vaincre l’obscurité et l’obscurantisme, le mal et l’ignorance, et qui participe à l’équilibre cosmique.
Le symbole du travail.
– le chiffre trois, la somme des deux premiers nombres. Après le un, il est le premier nombre insécable.
Si un, l’unité, est Dieu, si deux est la matière, trois est la matière organisée. Le trois signifie donc l’équilibre physique, moral, intellectuel ou cosmique. Le trois est le nombre de l’apprenti : trois ans, trois pas, trois marches de l’escalier.
– le chiffre cinq : Le cinq, au milieu des neuf premiers nombres, est considéré par les pythagoriciens comme un signe d’union. Il est le nombre nuptial, symbole du mariage de la terre et du ciel. Il est le nombre de l’équilibre, de l’harmonie.
– le chiffre sept : si le quatre symbolise la terre et le trois correspond au ciel, sept est le nombre de l’univers, les couleurs de l’arc-en-ciel, les jours de la semaine, les notes de musique. Une loge primordiale est constituée de sept Maîtres maçons.
Le secret, ou plutôt le retrait, dans lequel opère la franc-maçonnerie est également évoqué très tôt à l’initié maçon :
Le secret maçonnique s’explique par la nécessité de garder aux travaux la discrétion indispensable à leur poursuite sereine à l’abri de l’agitation du monde, il traduit aussi l’impossibilité d’expliquer à l’extérieur une réalité incompréhensible au profane”.
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La prise des sièges maçonniques parisiens
Le 14 juin 1940, quelques heures à peine après le défilé des troupes de la Wehrmacht sur les Champs-Elysées, des commandos spéciaux du Reich se précipitent au siège du Grand Orient de France, première obédience maçonnique française, rue Cadet à Paris.
Des scellés sont apposés le jour même sur les portes du Grand Orient. Peu de temps après la Wehrmacht force les portes de la Grande Loge de France, rue Puteaux et s’empare d’un grand nombre de documents.
Dès le 26 juin la police secrète allemande de campagne, Geheime Feldpolizei, confisque les archives et le matériel de l’ensemble des loges.
Le 1er juillet c’est la Gestapo qui intervient sous les ordres d’Alfred Rosenberg, l’idéologue du parti nazi. Elle câble à Berlin, auprès de Martin Bormann, le secrétaire particulier d’Hitler, le message suivant :
D’immenses trésors ont été découverts dans les loges parisiennes du Grand Orient et de la Grande Loge”.
Rosenberg est un passionné d’occultisme. On peut imaginer que les trésors évoqués, ont un lien direct avec l’occulte. On est loin ici des persécutions initiées par Vichy, qui voulait simplement établir au grand jour les listes des maçons, afin de neutraliser le réseau d’influence qu’ils constituaient.
Alfred Rosenberg (1893-1946)
La Wehrmacht dans un premier temps, vite relayée par les SS, cherche autre chose. Hitler, porté également sur le mystère et l’occulte, ordonne la saisie des biens maçonniques dans toute l’Europe occupée.
Le 30 juillet Otto Abetz, futur responsable de l’ambassade du Reich à Paris, rédige un projet, soumis à Pétain, d’interdiction de la franc-maçonnerie. Le paradoxe c’est qu’apparemment Otto Abetz était lui-même maçon.
C’est le secrétaire général de la Mairie du 18ème arrondissement de Paris, le Frère Riandey, qui répond lors d’un interrogatoire par les SS :
Otto Abetz est maçon, il fréquentait avant guerre la loge Goethe à la Grande Loge de France”.
Vichy se borne à exclure de la fonction publique les maçons identifiés et à publier leurs noms, grade maçonnique et loge de rattachement.
L’état major allemand évacue vers Berlin les documents et biens des loges, en direction d’une forteresse tenue par les troupes de Goering.
Le service des sociétés secrètes
Les nazis aident Vichy à organiser la disparition des sociétés secrètes. Une importante logistique se met en place :
– Le service des sociétés secrètes dirigé par Bernard Faÿ est logé dans les locaux du Grand Orient de France rue Cadet. Il partage les lieux avec le SD, contre-espionnage allemand. Le service des sociétés secrètes dépend du Cabinet de Pétain.
– Le service des associations dissoutes est dirigé par le Commissaire Moerschel de la Préfecture de Police. Son objectif : perquisitionner, arrêter et interroger les maçons. Les interrogatoires sont supervisés par un membre du SD.
– Le service des recherches est décentralisé en douze régions administratives. Objectif: surveillance des francs-maçons en province.
– Le centre de documentation est installé dans les locaux de la Grande Loge de France, dirigé par Henry Coston.
Il publie une série de documents antimaçonniques très virulents, à destination du public, sous forme d’opuscules aux titres édifiants :
Dans les coulisses de la république, Ministres, Préfets et policiers agents d’exécution de la dictature maçonnique”, “Responsabilité de la guerre 1939-40, des juifs aux francs-maçons”, “Du sang sur la cité, les complicités judéo-maçonniques dans la révolution rouge d’Espagne” ou encore “La fausse éducation nationale, l’emprise judéo-maçonnique sur l’école française”.
– Le service de renseignement, rue Grefhule est dirigé par Jean Marquès-Rivière, auteur de livres dès 1941 qui ont fait date : “La trahison spirituelle de la F :. M :.” ou “Les rituels secrets de la Franc-maçonnerie d’après les archives du Grand Orient et de la Grande Loge de France”.
Marquès-Rivière a en charge la propagande antimaçonnique, sous le contrôle direct du Reich allemand. C’est l’organe central de la répression contre la franc-maçonnerie. Il organise conférences, expositions et surtout planifie l’arrestation et la déportation des francs-maçons français.
En parallèle à cet ensemble de services français, destinés à anéantir la franc-maçonnerie, les nazis doublent le système en créant leur propre administration allemande, sous contrôle direct du haut commandement de la SS :
– Le SD, service du contre espionnage aux questions maçonniques pour la Belgique,
– Le SD pour les questions maçonniques pour la France,
– Les Services spéciaux antimaçonniques au sein de l’Ambassade d’Allemagne à Paris,
– La Feldpolizei, commandos spéciaux d’Alfred Rosenberg.
Quelques loges maçonniques en province ont le temps de cacher leurs archives, voire de les détruire. Mais globalement les nazis pillent systématiquement le patrimoine maçonnique français et européen.
La police allemande investit les locaux de la Grande Loge de France à Paris, dès 1941. Elle force les portes et transfère ses archives vers l’Allemagne
L’ensemble part aussitôt pour Berlin, après avoir été stocké dans les locaux parisiens de la Société Théosophique, proche du pont de l’Alma, réquisitionnés également par l’occupant.
Les archives maçonniques (rituels, décors, travaux de loges – les planches -, objets divers pour les passages de grades…) sont mis en caisses et prennent soit la route, soit le rail. Nous sommes en 1940.
Ces archives sont repliées sur Berlin. En 1943, alors que la capitale du Reich commence à être bombardée, certains documents sensibles ou apparaissant comme plus précieux que les autres sont évacués par les nazis, vers l’école supérieur de Francfort, dans un institut des questions juives, comportant une aile affectée aux affaires maçonniques.
L’évacuation de Berlin conduit encore des documents d’archives vers la Pologne dans un château isolé à l’Est de la Silésie, ainsi qu’à Ratibor ou dans les mines de sel en territoire Sudètes.
Dès 1945, à travers les procès, le public prend connaissance de l’existence et des exactions du service des sociétés secrètes
On sait que Himmler, Reichführer des troupes noires de la SS, supervisait également ces opérations. Son but : trouver un secret qui aurait permis aux nazis d’anéantir toute l’Europe et d’installer, comme le souhaitait Hitler, un Reich de 1 000 ans !
Himmler constituait une bibliothèque hermétique, spécialisée dans la chevalerie, l’ésotérisme, la magie, les runes, les théories de la terre creuse, la mythologie…
Cette documentation était précieusement conservée dans son château féodal de la Wewelsburg en Allemagne. Cette citadelle, de forme triangulaire, était en fait le centre initiatique de la SS, dont Himmler était “le grand maître”.
Les officiers de la garde rapprochée d’Hitler y subissaient leur initiation, passant par plusieurs salles dont les noms étaient en lien avec la légende arthurienne !
Les épreuves subies avaient pour vocation de tester leur endurance physique et psychologique et de provoquer un certain éveil de la conscience. Ces rites s’apparentent, par transposition, à certaines parties d’anciens rituels maçonniques.
Les nazis cherchent à Lyon l’ultime secret des francs-maçons
E Guimel et T. Dalet, dans leur roman “Le chevalier Coën et le mystère de la parole perdue” rapporte une scène surréaliste qui se déroule entre Heinrich Himmler et plusieurs officiers SS, lors d’une réunion secrète en Westphalie le 21 juin 1939 :
Reichführer je sais que la parole perdue (l’ultime secret de la franc-maçonnerie – ndlr -) est mentionné dans les deux ouvrages des Arcana Arcanorum ; il s’agit d’un système d’enseignement théurgique ; grâce à leurs invocations les dirigeants de la franc-maçonnerie égyptienne de Memphis-Misraïm mobilisent les plus puissants des esprits célestes.
La totalité des Arcana Arcanorum est regroupée au sein de sources livresques qui contiennent la parole perdue. Les quatre rituels originaux de Cagliostro se trouvent toujours dans la loge maçonnique lyonnaise, la Sagesse Triomphante ; la parole perdue est dans l’une de ces sources”.
L’autre source évoquée est un document d’une bibliothèque talmudique. Dans ce récit, romancé, Himmler ordonne que plusieurs agents de la SS aillent jusqu’à Lyon et s’emparent, dans les archives de la “Sagesse Triomphante”, des mystérieux documents maçonniques : les Arcana Arcanorum.
Nous touchons ici un point sensible. La Sagesse Triomphante est une loge maçonnique lyonnaise toujours en activité, travaillant bien, parmi d’autres sujets, sur les Arcana Arcanorum, dans la droite filiation de la loge ancienne créée par Cagliostro à Lyon.
Les Arcana Arcanorum constituent le coeur philosophique de la Maçonnerie Egyptienne. Arcana Arcanorum peut se traduire par “mystère des mystères” ou “secret des secrets”.
Ce secret concerne les rapports existants entre l’Homme et la Divinité. Dans cet enseignement hermétique sont également révélés les moyens de contacter les “Maîtres Cosmiques” par la théurgie.
Depuis une quarantaine d’année, la Sagesse Triomphante se réunit de façon très discrète 5 à 7 fois par an. La plupart des autres obédiences maçonniques ignorent son existence, ses jours et ses lieux de tenues et le coeur de ses travaux.
La règle du secret est sa clef, afin de pérenniser ses travaux en toute quiétude. C’est une sorte d’Atelier supérieur, Loge d’étude, où ses membres ne se connaissent qu’au travers de noms initiatiques, attribués au moment où chaque frère est “reçu” maçon égyptien.
Pendant la guerre, Memphis Misraïm fut bien visé par les nazis : le Grand Maître C.
Chevillon a été assassiné en 1944, par la milice de Lyon et le Frère Delaize, Grand Maître de Belgique, résistant, fut assassiné par les troupes d’occupation.
Autre figure de cette maçonnerie égyptienne, Robert Ambelain. De 1942 à 1945 il maintient une loge clandestine, “Alexandrie d’Egypte” bien que la menace allemande pesait sur lui. Lyon, dans son fonds ancien conservé à la Bibliothèque Municipale, possèdent les archives les plus importantes en France relatives à Cagliostro et à la franc-maçonnerie égyptienne.
On y trouve notamment les rituels manuscrits de Cagliostro, faisant allusion aux Arcana Arcanorum, dont Himmler, dans le roman historique de Guimel et Dalet, cherche à percer le secret.
Conclusion, la fin de la quête
Le temps manqua à Rosenberg, Himmler et Hitler. En 1944 le débarquement de Normandie contrarie cette guerre secrète de l’occulte. En 1945, au moment de la chute de Berlin les russes mettent la main sur les précieuses archives maçonniques des Sudètes et de Silésie.
Le vainqueur russe n’attend pas le commandement US et prend l’initiative, discrète, de transférer ces archives vers Moscou, en septembre 1945. Officiellement rien n’a été trouvé, rien n’a été envoyé à l’Est.
Il faut attendre les années 90 pour que la Russie admette détenir les fameuses archives secrètes de la maçonnerie. C’est en 2002 que les autorités soviétiques restituent, au Grand Orient de France et à la Grande Loge de France, un total de 750 cartons de documents, dûment classés et répertoriés. On y trouve des fiches, des travaux, des documents, divers objets.
L’affaire n’a pas été relayée véritablement par la presse, mais a fait l’objet d’une exposition à Paris en 2006, organisée par la Grande Loge de France “La franc-maçonnerie sous l’occupation”, ainsi qu’à Lyon en 2003 : “Lyon carrefour européen de la franc-maçonnerie” (une salle de l’exposition lyonnaise était consacrée à la période de l’occupation), sous l’égide de l’Institut Maçonnique de France et de la Ville de Lyon.
Aujourd’hui qu’en est-il de toute cette affaire ? Avouons qu’il manque des pièces du puzzle. On a l’impression d’être face à une disproportion des choses : d’un côté, durant l’occupation, l’alliance de Vichy et du Reich pour supprimer la franc-maçonnerie avec une logistique importante, de l’autre des archives qui sont restituées quelques 30 ans après, mais sans aucune conséquence apparente.
Ce qui est certain c’est que le plan secret du Reich, percer les mystères de la franc-maçonnerie, n’a apparemment pas abouti. Ceci dit, le retour des archives volées est trop rapidement tombé dans le secret et l’oubli.
L’affaire est entre les mains des historiens qui devront dans la période qui s’ouvre trancher sur toute cette histoire, où la fiction se mêle à la réalité, sur des faux semblant d’“Indiana Jones” et de professeur Tournesol associés. La guerre secrète de l’occulte n’est peut-être pas finie.
Source : Pierre Oul’Chen/Top Secret N°38
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François Mitterrand et l’occultisme
Occultisme : Déclaration des droits de l’Homme et sa Symbolique Occulte Cachée
Les liens plus que troubles entre Hitler et la Grande-Bretagne pendant la seconde guerre mondiale

Les mutilations de bétail avec une précision chirurgicale : une histoire à prendre au sérieux

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Depuis 1973, de gros animaux de ferme ont été retrouvés mutilés aux Etats-Unis. Les autorités ont prétendu que c’était l’oeuvre de prédateurs, ce qui est manifestement faux. Comme Conan Doyle le faisait dire à son héros Sherlock Holmes dans « Le signe des quatre » : « Quand vous avez éliminé l’impossible ce qui reste même improbable doit être la vérité ».
Rappel des faits
Un premier incident isolé fut enregistré en septembre 1967. C’est le fameux cas du cheval Snippy qui s’est produit à Alamosa, Colorado. Il s’agissait en fait de la jument Lady, mère de Snippy selon l’enquêtrice Linda Moulton-Howe. En 1968, trois cas se produisirent au Canada.
C’est en automne 1973 qu’une série de découvertes du même type éveilla l’attention des chercheurs. Jusqu’en 1986, les mutilations de bétail déferlèrent en vagues successives, avec des hauts et des bas.
Puis ces incidents se raréfièrent, soit parce qu’ils se produisaient beaucoup moins souvent, soit parce que la presse ne les signalait presque plus.
Durant les années 1980, j’ai effectué d’intensives démarches par courriers auprès de différents organismes américains afin de collecter des informations.
Cela a débouché sur un dossier très consistant publié d’abord dans la revue Lumières Dans La Nuit. Cette quête m’aura permis de mettre au jour une autre forme de censure et d’hypocrisie qui a été pratiquée par différentes agences d’Etat américaines visant à banaliser ces forfaits pour les attribuer aux animaux prédateurs.
Des vétérinaires fonctionnaires, des policiers d’Etat, et même le FBI, ont été sollicités pour maquiller la réalité d’une situation qui effrayait les instances gouvernementales. J’ai détaillé toutes ces forfaitures étatiques dans plusieurs chapitres de mon premier livre.
Situons le problème
Le complexe militaire de Cheyenne Mountain à Colorado Springs, Colorado, représente un ensemble d’installations hautement stratégiques, dont fait partie la base aérienne de Peterson AFB qui abrite le NORAD.
Cet organisme possède notamment un réseau radar de surveillance très sophistiqué de l’espace aérien et un système de protection et de défense hautement développé. Pourtant le 6 juillet 1975 une vache mutilée gravide fut découverte devant l’accès principal du NORAD sans que cela ne déclenche la moindre alerte.
Plus tard, en octobre, un bison du parc zoologique tout proche fut également victime des « chirurgiens fantômes ».
Des animaux prédateurs, des coyotes plus précisément, n’ont pu être responsables de ces incidents. D’une part, ils ne s’attaquent jamais aux gros bovidés, proies trop volumineuses pour eux.
D’autre part ils sont incapables de faire des découpes nettes et précises, j’en ai obtenu l’assurance de scientifiques spécialisés sur la faune sauvage.
Alors ? Des vandales en hélicoptère ? Non, car toute approche d’appareil aérien aurait été détectée par les radars militaires dès le franchissement du périmètre de sécurité, et l’intrus aurait probablement été neutralisé d’une façon ou d’une autre.

N’oublions pas que l’on était en pleine guerre froide. Voilà les deux versions préférées des debunkers réduites en miettes. Reste donc l’improbable, celle relative aux ovnis.
Voyons maintenant tous les paramètres liés à l’étrangeté de cette affaire qui tendent à les désigner comme des coupables potentiels.
Bizarreries en tous genres
Dans 90% des cas, ce sont les organes sexuels qui sont enlevés, découpés presque toujours avec soin, ce qui laisse une zone de chair à nu généralement circulaire sans la moindre trace de dents de carnivores.
La mamelle des vaches est également une cible courante, et il arrive que le coeur soit prélevé d’une façon ahurissante : à travers un trou trop petit pour permettre son extraction.
La chair consommable en boucherie n’est jamais touchée, ce qui écarte aussi les actions de viandards. Des cas d’oreilles et de langues découpées ont aussi été signalés, ainsi que l’enlèvement de foetus dans le cas de vaches gravides.
Dans certains cas, le sang a été ponctionné, et chose étonnante, des autopsies ont montré que dans plusieurs dépouilles le collapsus des veines et des artères ne s’était pas produit, ce qui représente une autre anomalie physique.
En effet, si l’on enlève le sang, veines et artères s’affaissent comme une chambre à air dégonflée. Des rapports d’autopsies et des coupures de presse ont souvent indiqué que les plaies observées étaient géométriques, toujours exsangues, comme si elles avaient été faites avec un instrument tranchant quelconque.
On a signalé aussi des découpes cautérisées par ce qui pourrait être un rayon calorifique du genre laser ayant développé une chaleur de plus de 350° Fahrenheit soit environ 162° Celsius, chose prouvée par des examens microscopiques.
Certains policiers venus in situ ont constaté l’absence de mouches sur les dépouilles, même en dépit de températures élevées qui auraient dû favoriser leur apparition en multitudes.
L’absence d’asticots dans les chairs explique mieux pourquoi l’autolyse ne se produit pas.
Autre détail à noter : les éleveurs concernés ont remarqué que les corps laissés sur place n’intéressaient pas les animaux carnivores et nécrophages. En effet, ces derniers ne viennent pas se nourrir dessus.
Chutes du ciel
Il se trouve que des carcasses ont été découvertes sur le dos, les quatre pattes raides en l’air, ou couchées sur un flanc avec les deux pattes opposées raides en l’air.
Cela indique que les victimes périssent en un lieu différent. En effet, un bestiau qui meurt tombe sur le côté et la “rigor mortis” laisse les pattes raidies au sol.
D’autres indices vont dans le même sens : pattes, colonne vertébrale et cornes brisées, comme si on avait largué les corps d’une certaine hauteur.
C’est encore plus évident dans les exemples que je vais citer :
1- En 1977, dans le comté de Snohomish, état de Washington, un élan mutilé fut retrouvé exsangue dans un arbre.
2- En 1979, dans les environs de Sand Springs, à l’est de Bend, Oregon, le corps d’une vache mutilée fut trouvé coincé dans les branches supérieures d’un gigantesque pin Ponde Rosa.
3- En 1980, M. Dwain Wright et un ami se promenaient dans le même secteur de l’Oregon cité ci-dessus. Un fermier avec qui ils engagèrent la conversation leur apprit que des « soucoupes volantes » se livraient à des mutilations de bétail.
Voyant le scepticisme des deux hommes, il les conduisit dans un autre endroit où le corps d’un taureau était à moitié enfoncé dans le sol, comme si la dépouille s’était écrasée d’une grande hauteur. L’animal avait été mutilé car divers organes manquaient dont les parties génitales, les oreilles, les globes oculaires, et une zone de peau autour du rectum.
L’avis d’un scientifique
Le Dr. John H. Altshuler, pathologiste, déclara ceci en 1991 :
« De telles morts ne sont pas accidentelles, ni dues à des prédateurs ou à des sacrifices rituels.
A la suite des examens radioscopiques, il est difficile d’éviter la conclusion incontournable que les tissus des animaux victimes de ces mutilations ont subi une dissection opérée avec un outil produisant une très haute température.
L’instrument utilisé et les moyens employés demeurent un mystère ; le but recherché est encore plus énigmatique. 
Le fait que ces animaux soient découverts dans des zones reculées, loin de traces humaines ou animales, à l’écart des routes et des chemins, alors qu’étaient observés des phénomènes aériens insolites, tout cela suggère que des facteurs extraterrestres doivent être considérés. »
En fait, il est arrivé parfois que les carcasses aient été trouvées à proximité d’habitations (comme dans le cas du NORAD), mais il est vrai que la plupart des victimes sont retrouvées dans des zones rurales isolées.
Drôles d’hélicoptères
De nombreux témoignages d’hélicoptères ont été faits en rapport direct avec des sites de mutilations. Dans la quasi-totalité des cas, ils ne portaient aucune marque d’identification.
D’une façon générale, ces appareils inconnus sont noirs, parfois d’une autre couleur sombre. Le livre “Mufon Proceedings” regorge de témoignages de mystérieux hélicoptères noirs à proximité immédiate de lieux où des mutilations animales se sont produites.
Il est essentiellement dévolu aux événements qui se sont produits au Montana entre août 1974 et mai 1976. Il signale aussi des cas d’ovni liés à des “mutes » comme disent les Américains .
Certains policiers locaux ont rapporté avoir vu sur les sites des hélicoptères silencieux, et en d’autres occasions les avoir entendu mais sans avoir pu les distinguer.
Des éleveurs et même des shérifs ont aperçu aussi sur place un objet en forme d’hélicoptère, mais sans son rotor ni son hélice de queue.

C’est le cas du shérif Lou Girodo, du comté de Las Animas, Colorado, qui put observer un tel appareil, puis à sa grande stupéfaction l’objet se transforma en une boule lumineuse qui se scinda en deux parties, lesquelles s’évanouirent ensuite en « fumée » ! Ce qui l’incita à penser que ces tueries devaient être l’oeuvre de créatures extraterrestres.
Ce policier a témoigné en direct dans une émission de TV que j’ai eu l’opportunité de visionner
sur une vidéocassette.
Un témoignage similaire à celui de Lou Girodo a été rapporté par un résident de Littleton, Colorado. En 1980, il a observé à l’ouest de Denver un appareil aérien en forme d’hélicoptère, sans les pales du rotor, qui se déplaçait sans bruit.
Ailleurs qu’aux Etat-Unis
D’autres pays ont enregistré quelques cas, au Mexique, au Canada, à Porto Rico, au Brésil, en Bolivie, en Angleterre, en Suède, en Australie, au Japon, et ces dernières années en Argentine.
Au Japon, deux cas ont été signalés, l’un en octobre 1990, l’autre en janvier 1991, chez le même éleveur, près de Kinryuu, préfecture de Saga. Lors du second incident, le fermier avait été alerté par les aboiements de son chien. Saisissant une lampe torche il alla droit à l’étable.
Là, sous le faisceau de sa lampe, il observa un instant un objet en forme de méduse qui flottait en l’air. La chose sortit du bâtiment puis disparut comme on éteint une lumière.
Une vache fut retrouvée morte sans blessures apparentes mais avec plusieurs os brisés.
En 1975, près de La Paz, en Bolivie, 34 moutons furent mutilés avec pour témoins, plusieurs Indiens.
Un appareil en forme de disque sortit des nuages pour se positionner en sustentation au-dessus du pâturage où les bêtes broutaient.
Plusieurs faisceaux lumineux en jaillirent, dirigés sur les moutons, et un certain nombre de bêtes tombèrent comme foudroyées.
Puis l’appareil se posa dans le champ et trois créatures en sortirent. Ils s’activèrent sur les corps des moutons « foudroyés ». Un berger en voulant réagir fut paralysé.
Après le départ des intrus dans leur machine, les trente-quatre dépouilles furent transportées à la ferme pour récupérer la viande. Or, les bêtes étaient égorgées et ponctionnées de leur sang, et toutes les cavités crâniennes avaient été évidées.
Un cas en France ?
En France, il faut être à l’écoute des nouvelles rurales pour espérer récolter ce type d’information que la presse régionale reprend rarement.
Il y a eu plusieurs cas de moutons égorgés, mais ils semblent n’avoir aucun rapport avec les « mutes » américaines. De même il y a eu un cas de cinq vaches « électrocutées », mais là aussi, une cause naturelle a été avancée.
Par contre le cas suivant est plus révélateur :
Le 12 mai 1994 entre La Valette et Collandres, dans le secteur de Riom-es-Montagnes, Cantal, M et Mme Pierre Pomarat se promenaient à pied près de la ferme de la Chatonnière. Vers 16h00, sur
une piste de transhumance, ils trouvèrent une jument morte.
Il lui manquait l’oeil gauche ainsi que la zone rectale et les organes sexuels. La partie manquante faisait un ovale de 35cm sur 20cm environ. On voyait les os du bassin. Il n’y avait pas de lacération, c’était une blessure nette, et il n’y avait pas trace de prédation sur le corps, de trace de sang ni d’odeur de décomposition.
Mutilations d’êtres humains
J’ai obtenu une copie de document émanant d’un organisme de police du Texas, dont j’ai publié le contenu dans mon premier livre.
Il y est question de sept cas d’hommes mutilés découverts, dont trois dans la région de Minneapolis, Minnesota, sans autres précisions.
Plusieurs auteurs signalent d’autres incidents impliquant des mutilations d’êtres humains, mais aucun détail n’est donné, et l’identité des éventuelles victimes n’est pas révélée.
Bill Fawcett, dans “Contact”, en cite deux cas. N. Pacheco et T. Blamm en évoquent plusieurs dans “Unmasking the Enemy”.
Enfin, un cas brésilien datant de 1986 concerne le corps d’un homme portant des dommages physiques similaires à ceux commis sur des animaux. Il avait été trouvé sur le bord du lac réservoir de Guarapiranga.
Il existe plusieurs photographies de ce cas, que nous avons retrouvées, et finalement décidé de ne pas diffuser afin d’éviter de sombrer dans le voyeurisme morbide.
Mutilations et extraterrestres
Dans le Missouri, Karl Arnold et son fils rentraient à leur ferme en voiture, un soir de l’automne 1975. Comme le véhicule s’engageait dans le chemin d’accès de leur domicile, le fermier freina brusquement en voyant un petit humanoïde vêtu d’une combinaison grise.
Sa tête semblait entièrement recouverte d’un casque transparent sphérique. L’être se tenait juste derrière la clôture de l’entrée principale du domaine.
À peine la voiture s’était-elle arrêtée que l’être disparaissait progressivement sur place comme s’il se dématérialisait. Peu de temps après Karl et son épouse virent un appareil en forme de disque qui décollait d’un de leurs pâturages en laissant une trace circulaire de sol durci comme de la céramique. Puis, dans le même champ, cinq chevaux mutilés de manière chirurgicale furent trouvés.
Conclusion
En dehors du fait que l’on peut imputer aux ovnis les massacres d’animaux, sans grand risque de se tromper, il reste un grand point d’interrogation pour les mutilations d’êtres humains lesquelles peuvent être en réalité des règlements de compte maquillés pour égarer la justice.

Pourquoi les mutilations de bétail sont-elles commises et dans quel but ? J’ai le regret d’avouer que je n’en sais rien. On peut spéculer, extrapoler, imaginer, se livrer à toutes sortes de cogitations cervicales, mais nous ne saurons probablement jamais le fin mot de cette affaire.
Source : Jean Sider/Top Secret N°12
Références
Jean Sider, Ultra Top Secret, 1990, pp. 232-237.
Frederick Smith, Cattle Mutilation, 1976, p. 12.
Mufon UFO Journal, Vol. 17, n°3, p. 20.
Linda Moulton Howe Glimpses of Others Realities, Vol. 1, p. 227.
Moulton-Howe, op. cit. Vol. 2,
Mufon Proceedings, 1991, pp. 291-295.
R. Donovan et K. Wolverton, Mystery Stalks the Prairy, 1976, p. 42.
CBS-Show William Montiel, 31 décembre 1991.
L. Moulton-Howe, A Strange Harvest, 1989
UFO Information, Japan Space Phenomena Society, Vol. A, 1992, pp.2-6.
Lumières Dans La Nuit n°326
UFO Magazine, GB, mars-avril 1997, p. 52.

Le secret de l’Ankh

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Lorsque l’on recense les différents objets tenus à la main par les Dieux des différentes traditions : égyptienne, sumérienne, perse, celte, maya, toltèque, l’hypothèse d’une origine unique de ces civilisations dont les membres, dispersés de par le monde suite à un cataclysme, ont fait évoluer ces objets au long des siècles, suivant leurs propres conceptions, tout en en gardant le principe initial, s’impose peu à peu comme une évidence.
Mais de cette recherche, découle une autre question terriblement irritante : pourquoi encombrer systématiquement une main avec cet objet, Ankh, anneau, Torques, Mandorle, alors qu’il suffirait de le porter en sautoir autour du cou, en bandoulière à l’épaule, ou accroché à la ceinture ?


Premiers constats
Cette interrogation, je l’ai retournée longtemps dans tous les sens, inventant des solutions peut-être valables, mais que je ne pouvais étayer. C’est pourquoi, dans un premier temps ma démarche a consisté à démontrer l’universalité de la croix ansée et de ses cousins à travers les civilisations les plus importantes.
Puis, d’autres recherches et découvertes passionnantes, l’orthogéométrie principalement, ont pris le relais, oblitérant l’Ankh. Mais avec le décryptage de la technologie mariale, et la relation existant entre les quatre déesses : Ishtar, Isis, Minerve-Athéna, et Marie, qui ne sont en réalité qu’une seule et même entité à travers le temps, cette question lancinante s’est de nouveau imposée à moi.
Au cours de mes recherches, j’ai aussi relevé le fait que les Dieux préféraient séjourner aux sommets des montagnes (Sinaï, Ararat-Mérou, Olympe, etc…).
Plutôt qu’une volonté d’isolement, j’ai vu derrière ce comportement systématique un impératif de santé, voire de survie. J’en ai donc déduit que pour descendre dans les plaines et se mêler aux hommes, à une altitude bien trop basse pour eux, les Dieux avaient besoin d’une protection.
Ainsi, l’Ankh et plus encore ses cousins des autres civilisations, anneaux ou torques, outre son rôle de diode pour les communications radio, rôle révélé par Guy Gruais et Guy-Claude Mouny, répond parfaitement bien à ce type d’exigence. En effet, si les Dieux sont représentés constamment dans cette configuration, sur les sculptures, les bas-reliefs, et les fresques, ce n’est ni gratuit ni le fruit du hasard.

Cela révèle au contraire une situation permanente. Ainsi le fait que l’Ankh ou ses cousins soient constamment tenus à la main indique une fonction primordiale pour les Dieux. Il était impératif qu’il en soit ainsi.
Selon moi, cet impératif recouvrait deux fonctions essentielles liées à la sécurité même du porteur : équipement de survie et armement. Nous allons développer ces deux hypothèses de travail, en commençant par la fonction qui me paraît secondaire ; mais pour les Dieux, elle faisait partie de la survie : l’armement.

Première hypothèse de travail : l’armement
En étudiant les diverses mythologies : celto-irlandaise, grecque, sumérienne, égyptienne, indoue, maya, ce qui frappe le plus, c’est la conduite incroyablement béotienne, vulgaire pour ne pas dire plus, dépravée sur le plan mental, avec une sexualité débridée, confinant à l’animalité, dont font preuve les Dieux. On a du mal à croire que ces barbares aient pu inventer des appareils plus sophistiqués que ceux que nous possédons.
Quand Dagda le celte appelle sa harpe à distance, celle-ci, sur son passage, tue neuf hommes ne s’étant pas écartés assez vite. Drôle de harpe d’ailleurs qui peut faire rire, pleurer, ou endormir. Yahvé se met facilement en colère, et menace inconsidérément de tuer tous les Hébreux ; c’est Moïse, simple mortel, qui le ramène à la raison.

Passons sur les frasques de Zeus, trompant allègrement son épouse Héra, en usant de tous les subterfuges que sa toute-puissance met à sa disposition. Et que dire d’Arjuna, le fils du Dieu Indra, l’un des cinq Pandavas du Mahabharata ? Il veut faire une démonstration gratuite et inconsciente de son arc Gandiva, capable de détruire la planète. Là encore, il faut l’intervention des sages, pour l’empêcher de causer un désastre.
Lors de la bataille de Mag-Tured, le Dieu Lug n’hésite pas à tuer son propre grand-père, appartenant au camp adverse. Il est vrai que ce papy ravageur s’apprêtait à trucider quelques milliers d’hommes, à l’aide d’un rayon jailli de son œil central.
Entendez par là un appareillage installé dans l’imposant casque qui le coiffait. Dois-je rappeler les combats acharnés entre l’oncle et le neveu pour la conquête du pouvoir dans le panthéon égyptien ? Seth, assassin de son frère Osiris, allant jusqu’au bout de son infamie, en essayant d’abattre Horus.
On ne peut vraiment pas dire qu’il s’agissait de Dieux tout amour. Bref, c’était du beau monde, les femmes n’ayant rien à envier aux hommes ; dignes de confiance, à condition de ne pas leur tourner le dos, et d’être vigilant en permanence. Ainsi, les déesses, Isis mise à part, et encore n’est-ce pas certain, peuvent se transformer en guerrières.

C’est flagrant pour Ishtar, qui fut déesse de la guerre, tout en étant le symbole de l’amour charnel. Ce l’est encore plus pour Minerve-Athéna, restée vierge, contrairement à son ascendante. Personnage aux multiples dons, puisque c’est elle qui tissa la voile du vaisseau des argonautes.
Quant à Marie, malgré son côté maternel, on ne compte plus ses interventions furieuses et musclées : aux Indes, au Pérou, à l’île de Rhodes en 1480, où elle apparut sur les remparts avec lance et bouclier (vous pensez à qui ?), mettant en fuite les assiégeants turcs. Elle intervint également en faveur des troupes françaises lors de la guerre de 1914. Or qui dit guerrière, dit protection, car si on attaque, il faut aussi défendre.
Si on en croit Zécharia Sitchin, les Dieux sumériens étaient toujours en train de comploter, et de faire la guerre. Ils nouaient des alliances qu’ils n’hésitaient pas à dénoncer, s’ils y trouvaient leur compte.
Ces quelques travers peuvent expliquer le fait que d’être armé était aussi naturel pour eux, que pour les cow-boys du far-west. Sauf que dans ces temps anciens, il valait mieux avoir l’arme toujours à la main. Une des fonctions de l’Ankh pouvait donc être justement cette arme d’attaque et de défense.

Seconde hypothèse de travail : équipement de survie
Plus sérieux et plus probant, car la notion d’armement venait certainement en second, la seconde hypothèse de travail : la protection des fonctions vitales.
Il est patent que ces Dieux qui se sont partagés la planète venaient d’un même monde, dont les conditions génériques différaient quelque peu de celles de la Terre ; atmosphère moins dense, oxygène raréfié, température plus fraîche, et peut-être gravitation moins intense.
Ces différences leur ont fait choisir des endroits élevés pour atterrir et séjourner sur Terre. Et lorsqu’ils devaient descendre auprès de leurs ouailles, un équipement de type combinaison spatiale comme ceux de nos astronautes devenait indispensable pour assurer leur survie sur une période de temps relativement longue.
Cet équipement était encombrant, peu pratique, et ne devait pas refléter la majesté divine de ces entités étrangères vis-à-vis du peuple. C’est pourquoi, afin de supprimer ces inconvénients, tout fut miniaturisé sous forme de croix ansée.

Ce matériel miracle méritait bien son nom égyptien de croix de vie. Les formes différentes pourraient s’expliquer par le choix technologique de chaque civilisation, les variantes étant fonction des modifications de l’appareillage interne, à titre de comparaison, les armes mise au point lors de la Seconde Guerre Mondiale, par l’Allemagne nazie d’une part, et par les alliés d’autre part, même si elles avaient des fonctions et un pouvoir de destruction similaire, présentaient des différences de forme notoires. La comparaison entre la grenade allemande et la grenade américaine en est une parfaite illustration.
C’est ainsi que certains Dieux sumériens, tel le Dieu Soleil Shamash auraient opté pour un anneau. Cette forme fut également adoptée par le Dieu perse Ahura-Mazda.
En revanche, le Dieu maya tient à la main un objet qui n’est pas tout à fait un anneau. Il est presque triangulaire et sa base est plus renflée.

Shamash, dieu sumérien
Certains Dieux sumériens semblent préférer une forme intermédiaire entre l’Ankh tronquée et l’anneau. C’est ainsi que Ishtar, arbore dans chaque main une sorte de chen égyptien, mais dont les branches sont plus longues. Il en est de même pour le Dieu Outou sur son trône.
Nous pouvons imaginer des modèles différents, ayant présenté différentes formes en fonctions des technologies, des modes et des époques. En outre, certains Dieux ont certainement voulu se démarquer des autres et afficher leur position dans la hiérarchie, en choisissant tel ou tel modèle, un peu comme certains aujourd’hui affichent leur position sociale à travers l’acquisition du dernier téléphone portable à la mode.

La déesse mésopotamienne Ishtar
Quant au Dieu celte Cernunnos, aux cornes bien développées, il a opté pour un torque, c’est-à-dire un anneau non fermé. Mais contrairement à l’Humanité actuelle, pour laquelle cet objet est devenu un banal bracelet porté au poignet, le Dieu celte porte fermement le torque dans sa main, ses doigts fermés le montrant bien en évidence. Notons au passage que son autre main serre un serpent, symbole à la fois de la Connaissance et de l’énergie ; à rapprocher de l‘uræus, le cobra royal égyptien. Dans les deux cas l’énergie est maîtrisée.
Ci-dessous, colosses mesurant 4 mètres 50 de haut, les quatre géants toltèques qui se dressent sur la plate-forme de Tula, à 80 kilomètres de Mexico, tiennent un objet en trois parties semblables à celles de l’Ankh, mais plus volumineuses. La verticale commence par un ovale, pour se terminer en une courte tige. Observons une fois de plus les proportions de l’objet, semblables aux dimensions d’une croix ansée.

Le fait de trouver de part et d’autre d’un océan, une similitude aussi frappante dans le port d’un ustensile aux caractéristiques très proches, démontre qu’il ne s’agissait pas d’un simple caprice ou d’une coquetterie de la part des Dieux de différentes Traditions, mais bien d’un instrument indispensable.
On ne peut accuser les sculpteurs et artistes-peintres des pays concernés, de s’être donné le mot pour immortaliser une attitude commune. Surtout quand l’un de ces pays se trouve sur le continent américain, et qui plus est, chez deux peuples différents.
La croix ansée, l’objet proche du chen, les anneaux, le torque, sont donc bien des objets dont les Dieux ne pouvaient se passer. Au yeux des hommes, cette mystérieuse omniprésence allait d’ailleurs les élever au rang d’objets sacrés.

Un contact permanent
Cet appareillage miniaturisé, sophistiqué et performant, générant une véritable protection invisible et immatérielle permettait ainsi à son porteur de retrouver les conditions de vie de son monde d’origine (atmosphère, température, gravité, champ de force protecteur…), tout en lui assurant de tenir son rôle divin auprès des autochtones, peut-être même en lui permettant de se présenter à volonté sous diverses apparences.
Les deux hypothèses, arme et protection physiologique contre l’environnement terrestre ayant été avancées, allons plus avant. Pourquoi ? En effet pourquoi tenir cet objet à la main ? Il y a peut-être une ou plusieurs raisons qu’il ne m’appartient pas de découvrir, car se situant au-delà de mes connaissances, et même de celles de notre niveau scientifique actuel.
Cependant, il me vient une explication logique qui répond à ce choix de bloquer en permanence une main qui pourrait être libre en toute autre circonstance : l’énergie biologique personnelle du porteur.
Les hommes, humbles adorateurs, ne se doutaient évidemment pas que pour être efficace, cette croix de vie devait impérativement être en contact incessant avec la main de son porteur, soit par la lecture des empreintes digitales, soit activée par l’énergie biologique directe, soit par analyse de l’ADN, ou par la réception des ondes cérébrales.

Chaque instrument était ainsi en osmose avec son propriétaire, ce que n’aurait pas autorisé le port à la ceinture ou autour du cou. En outre, l’outil devenait encore plus impressionnant, lorsqu’il se transformait en une arme aux effets redoutables et spectaculaires. On peut croire que les Dieux ne se privèrent pas d’en faire la démonstration.
L’harmonie parfaite existant entre les Dieux et l’Ankh ou ses cousins, permet de répondre à l’interrogation de la non utilisation de cet objet par le pharaon. Il n’était pas accordé sur la physiologie ou les ondes cérébrales d’un simple terrien.
Et lorsque le souverain est représenté sur des fresques, tenant ce fabuleux instrument, c’est que l’artiste a voulu élever le roi au rang d’un Dieu ou que le souverain s’est affublé lui-même d’une vulgaire imitation pour marquer son ascendance divine et renforcer ainsi son autorité aux yeux de ses sujets.
Le champ de force généré, enveloppant le porteur, était peut-être faiblement lumineux. Je ne peux éviter de penser que cette enveloppe attirait immanquablement l’attention sur la mandorle de la Sainte Vierge. Lors de ses apparitions, celle-ci dégage une clarté qui est parfois insoutenable. Mais chose curieuse, elle s’atténue pour ne point gêner le ou la voyante.

Au cours des milliers d’années qui se sont succédées depuis l’utilisation de l’Ankh et de ses cousins, il n’est d’ailleurs pas impossible que les Dieux aient réussi à supprimer les inconvénients initiaux, en témoigne les apparitions de la Sainte Vierge qui gardait les mains libres.

L’Ankh et l’antigravité ?
Une autre propriété de l’Ankh, et bien entendu aussi de ses cousins, semble être passée inaperçue des chercheurs. Il s’agit de la possibilité de vaincre la pesanteur. Trois représentations font irrésistiblement penser à cette fonction.
La première est celle d’Ishtar, dont la stèle est au musée de Berlin. La déesse habillée d’un vêtement collant, avec des ailes dans le dos, est dressée sur deux lionnes et tient un simili-chen bien en évidence dans chaque main. Ses pieds sont comme des serres d’oiseau, comme pour indiquer que l’ensemble de son équipement est prévu pour le vol, les lionnes figurant la puissance énergétique des deux instruments.
La seconde représentation se trouve dans une tombe égyptienne, dont les fresques sont passablement abîmées. On peut voir une déesse, probablement Isis, également ailée, tenir deux croix par la tige, et non par l’anse.

Enfin, la troisième représentation est une scène peinte sur un coffre. Elle représente Osiris assis devant ce que nos amis Gruais-Mouny ont interprété comme étant une sorte de télévision. Isis est debout derrière son époux. Toujours ailée, elle ne lâche pas ses croix ansées, encore tenues par la tige. Se pourrait-il que ces représentations de femmes ailées, soient une indication que deux instruments travaillant ensemble, un dans chaque main, permettaient de s’affranchir de la pesanteur et de voler tel un oiseau ?
Par ailleurs, à la fin de certaines interventions, le voyant a vu s’élever la Sainte Vierge vers le ciel. La fonction anti-gravité serait donc incluse dans le système de protection, et déclenchable à volonté ?

Conclusion
Ces Dieux venaient sans doute d’un monde aux caractéristiques différentes de celles de la Terre. Mais ce monde, s’il peut se trouver dans l’univers visible qui nous entoure, et que nous considérons comme le nôtre, peut aussi bien appartenir à une autre dimension.
C’est là qu’intervient ce qui pourrait être alors la primordiale et ultime fonction des croix de vie aux formes différentes dont nous avons le témoignage. Ces objets ne participaient-ils pas à l’intégration et au maintien des Dieux dans notre continuum, et inversement, leurs permettaient-ils de retourner dans leur dimension en toute sécurité ? Des modèles plus puissants équipant probablement leurs engins ?

Un indice peut nous permettre d’avancer dans cette direction. Il s’agit d’un détail survenu lors de l’apparition mariale de L’Ile Bouchard. Cet évènement qui a laissé de marbre les théologiens, apporte en effet un argument en faveur de cette thèse.
L’aînée des fillettes offre un bouquet de fleurs à la Sainte Vierge, en lui demandant de l’emporter. La visiteuse refuse, acceptant seulement d’embrasser les fleurs. Ce n’est donc pas la crainte microbienne, ni la valeur du présent qui justifie le refus. On peut alors se demander si ce supplément de transfert n’aurait pas causé des problèmes techniques.
Ce modeste bouquet venu de notre monde, risquant de ne pas s’intégrer sans danger pour la porteuse, dans l’autre dimension. à mon sens, il y a là quelque chose à creuser.
Ce sont ces petits détails délaissés, qui bien disséqués, pourraient apporter une contribution non négligeable à une ufologie, qui malheureusement stagne parfois trop près du sol, tel un brouillard refusant la percée du Soleil.

Source : Raymond Terrasse

Chroniques des secrets de Gizeh : Des liens contre Nature

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Les missions abordées à présent témoignent non seulement de l'inacceptable loi du silence qui règne sur le plateau, mais aussi du peu de cas qui est fait de l'opinion publique.

Elles sont la preuve du grand mépris que l'on éprouve à l'égard de l'archéologie sérieuse et véritable sur le site des grandes pyramides, et surtout, elles font apparaître comme une évidence toutes les motivations douteuses de ceux qui les ont financées.

Les points communs confondants de ces explorations et les liens inextricables qui existent entre certains acteurs ne manqueront pas d'alerter le lecteur averti.
Nous allons relater à présent les étranges relations qui existent entre le SRI, institution sérieuse et hautement technologique, et une fondation beaucoup plus "floue" et en tout cas sans aucune prédominance scientifique : l'ARE (Association for Research and Enlightment), la fondation se prévalant et prônant les travaux du grand médium américain Edgar Cayce ; fondée du vivant de celui-ci puis reprise par son fils à sa mort en 1945.

Cette relation nous intéresse au plus haut point, car il se trouve que l'ARE finança - pour faire des recherches autour du Sphinx en 1977 et 1978 - l'une des plus grandes organisations scientifiques au monde, le SRI, pourtant déjà très riche elle-même.


Ce financement devait s'élever à une hauteur avouée de 100 000 dollars... C'est le Dr Dolphin qui négocia pour le compte du SRI ce contrat avec l'ARE. En effet, comme nous l'avons vu auparavant, le Dr Dolphin avait déjà travaillé, entre autres, à Giza en 1974, pour le compte de l'US National Science pour "tester des détecteurs pénétrant le sol".

Comme nous l'avons vu, il avait fait alors un rapport négatif de son expédition, affirmant en particulier que son équipement ne parvenait pas à capter suffisamment bien le sous-sol de Giza.

Il n'avait rien trouvé, disait-il, alors que dans d'autres expéditions et terrains similaires, en Israël par exemple, ce même matériel avait parfaitement fonctionné. C'est fou de constater à quel point on ne trouve jamais rien à Giza dès qu'il s'agit d'explorations ambitieuses reposant sur de la haute technologie ! 

Quoi qu'il en soit devinez maintenant ce qui était marqué sur la demande de permis de fouille à la ligne "motif"de l'exploration SRI/ARE de 1977 ? Je vous le donne en mille, il était inscrit : "Recherche de la "Salle des Registres" ou "Salle des Archives" ("Hall of Records")".

Or, cette salle n'est rien moins que l'hypothétique endroit révélé par les visions d'Edgar Cayce, où serait enfermé une bibliothèque d'origine Atlante contenant l'explication de l'origine humaine. Selon le grand médium ces archives se trouveraient sous le Sphinx de Giza.



Questions


À ce stade plusieurs questions viennent à l'esprit. Je vais tenter d'y répondre, bien conscient que ces réponses engendreront de nouvelles interrogations.

1/
Comment et pourquoi une institution aussi sérieuse que le SRI (même si elle n'en a jamais fait publiquement étalage, la "salle des archives"était bien l'objectif mentionné en toutes lettres sur le permis), collabore à une recherche hypothétique à connotation occulte au risque de ternir sa réputation scientifique ?

2/
Comment l'ARE a-t-elle réussi à convaincre les dirigeants du SRI ?

3/
Sachant qu'ils ne pouvaient plus reproduire les erreurs et les maladresses du passé, à savoir l'absence d'archéologues dans les expéditions précédentes du SRI, quel archéologue allaient-ils bien pouvoir trouver ? Qui accepterait de cautionner une recherche si peu conventionnelle sans tenir compte de l'origine du financement ?

4/
Enfin, qu'est-ce donc que cherchaient réellement le SRI et l'ARE ?


Un rappel historique


En fait, cette aventure passionnante commence à Giza à l'automne 1957. Elle débute en effet par le voyage de deux Américaines qui font une traversée d'un mois en mer depuis New-York et qui finissent par résider au YMCA, au Caire.

L'une de ces femmes a 27 ans et se fait appeler Rhonda James, mais son vrai nom est Marjorie Hansen. Toutes deux viennent de la part de l'ARE, mais elles ne sont ni officiellement mandatées, ni financées.

Leur projet secret est de trouver la fameuse salle des archives de Cayce. Il faut dire que le moment est particulièrement mal choisi. Un an auparavant l'Égypte était en guerre contre l'Angleterre, Israël et la France à cause de la nationalisation du canal de Suez.



Nationalisation du canal de Suez le 26 juillet 1956 par le président Nasser


Une lourde suspicion pesait encore sur tous les étrangers séjournant en Égypte. La plupart avaient d'ailleurs évacué le pays et n'était pas revenu. En outre, mes amis ici au Caire, me disent qu'en 1957 le plateau de Giza fourmillait de police et de gardiens. Bref, deux jeunes américaines cela devait se remarquer !

Or, on ne sait trop comment, mais Marjorie obtint des autorités égyptiennes la possibilité de forer des trous de 3 mètres à la base du Sphinx ! Les forages étaient manuels, et à 8 pieds, les deux exploratrices trouvèrent de l'eau. Cela n'est pas très étonnant puisque l'automne est la saison où l'eau du Nil monte considérablement.

Mes recherches sur ces deux femmes m'ont amené à retrouver leur trace à l'ancienne EAO (Egyptian Antiquities Org). Ces quelques documents consistent surtout en des rendez-vous et je dois dire que je n'ai retrouvé aucune trace de permis ou d'autorisations quelconque.

Marjorie Hansen dit d'ailleurs qu'elles n'en avaient pas vraiment. En guise de permis, raconte-t-elle, il fallut donner 300 dollars en travellers chèques à des "autorités sur place".

Cette version semble peu vraisemblable compte tenu de la situation géopolitique de l'époque. L'entreprise était bien trop voyante, et le nationalisme égyptien bien trop exacerbé. Aucune autorité n'aurait demandé un bakchich au risque d'être immédiatement dénoncée, suspendue et emprisonnée.

Divers services de la police et de l'armée se trouvaient sur les lieux en cette période, ce qui réduit considérablement les possibilités de corruption. Et franchement, deux jeunes femmes creusant devant le Sphinx cela ne pouvait pas passer inaperçu. Décidément ce n'est pas très sérieux.

Je souligne ce "détail" pour mettre en évidence la chose suivante : si deux jeunes femmes sans aucune qualification, ni autorisation, ni financement, arrivent à forer, dans un but pouvant passer pour très douteux, des trous sur le site de l'un des plus célèbres patrimoines de l'humanité, alors que le moindre permis de "gratter" sur ce plateau demande (même à l'époque) des tonnes de justificatifs administratifs, c'est que des liens du genre "indestructibles" existent entre elles et l'ARE et certaines des plus hautes autorités égyptiennes de l'époque.

Voilà qui est dit. Alors qui sont ces deux femmes ? Et pourquoi est-il si difficile de trouver des renseignements sur elles ? Dans son rapport pour l'ARE, Marjorie notera que ces forages sont prometteurs et qu'il faudra faire d'autres expéditions.


À l'époque l'ARE n'a ni les experts scientifiques ni le financement pour le faire. Les dirigeants de la fondation décident donc de se doter d'un archéologue "maison" auquel ils paieront la formation universitaire.

Ils choisissent ce candidat dans une famille entièrement acquise aux enseignements de la Fondation Cayce. C'est ainsi qu'en 1971, le jeune Mark Lehner fait son entrée à la Fondation ARE, à Virginia beach, où il est accueilli comme résident permanent pendant deux ans.


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Qui est Edgar Cayce ? Et quelles sont ses fameuses prophéties ?


Edgar Cayce, à l'origine un modeste photographe de province, était selon beaucoup de sources, le plus grand médium du 20è siècle. Il est surtout connu pour ses remarquables résultats concernant les diagnostics de santé sur les gens.

Selon une quantité de médecins et de témoins considérables, il aurait sauvé grand nombre de personnes atteintes de pathologies difficiles à diagnostiquer. Pour procéder, il se mettait en demi-sommeil et était capable avec juste un nom et une adresse de donner la description à distance du patient et de sa maladie avec ses causes (un guérisseur ?).

C'est ce qu'il a appelé les fameuses "lectures de vie". Je ne vais pas m'étendre car beaucoup de livres traduits en français existent à son sujet et Edgar Cayce est aujourd'hui admiré par des milliers d'américains qui le considèrent comme le plus grand médium de tous les temps.



Edgar Cayce jeune


Cependant au vu des connaissances actuelles, j'appellerais plutôt la pratique d'Edgar Cayce du Remote Viewing (RV) ou Vision à distance, ce qui est très différent de la voyance ou de la médiumnité.

Le Remote Viewing, c'est en effet la capacité à projeter ses ondes cérébrales sur l'indication de simples chiffres, ou lettres, ou coordonnées GPS, et de pouvoir voir et sentir des choses dans le moindre détail, à distance, dans le présent mais également dans le passé et le futur. Les physiciens rangent cela dans la catégorie des phénomènes liés à la non-localité.

Si en Europe cette capacité est encore méconnue, elle n'est plus du tout exotique outre-Atlantique, où elle est pratiquée presque exclusivement par des militaires de carrière collaborant avec des scientifiques (voir à ce sujet le livre de l'officier Jim Schnabel, "Espions").



Edgar Cayce plus âgé


Je souligne ce point pourquoi ? Tout simplement parce que la majeure partie des Rviewers américains collaborent avec le SRI dans des programmes scientifiques et militaires.

C'est ainsi que l'on retrouve le fameux Rviewers Ingo Swann mandaté par le SRI pour aller faire une "reconnaissance" du Sphinx dans les mêmes années 70... étrange non ? En fait, on retrouve le SRI partout !

Croyez-vous que ce soit un hasard ? Toujours est-il que Cayce s'était lancé dans des sortes de prophéties prises au pied de la lettre par des milliers de gens dans le public. Deux d'entre elles nous intéressent tout particulièrement. Les deux fils d'Edgar Cayce, Edgar Evans et Hugh Lynn vers 1939. 

1ére prophétie
: selon son fils Hugh Cayce, son père l'aurait faite en 1923 (mais rien n'est sûr), il aurait annoncé que : "Des chambres existeraient sous le Sphinx".

2éme prophétie
: en 1933, "Qu'une salle se trouverait entre le Nil et les pattes avant du Sphinx, et que l'on pourrait y accéder par la patte droite du Sphinx et à travers des tunnels et d'autres chambres. Que cette chambre serait en quelque sorte une salle d'archives Atlante..."

Qui voudra décortiquer ces prophéties viendra inévitablement à douter de leur primeur et originalité. Il n'est pas dans mon intention d'entacher la mémoire d'Edgar Cayce que je considère comme quelqu'un ayant servi de nobles causes humanitaires et ayant de grands dons.


Néanmoins, il est intéressant de se pencher sur les motivations l'ayant poussé à se préoccuper de ce qui pouvait se trouver sous le Sphinx. Pour certains auteurs, Cayce aurait été un Franc-maçon et un Rose-Croix.

Cela l'aurait sensibilisé aux thèmes de l'homme et de son éventuelle origine Atlante, et à la recherche de documents prouvant selon lui une "véritable" préhistoire de l'homme.

Pour Cayce et ses amis, la fameuse Salle des Archives devait absolument exister et contenir une bibliothèque d'informations vitales venant de l'Atlantide, c'est-à-dire pour eux : datant de 12.500 ans.

Convenez avec moi que de telles assertions, fondées ou non là n'est pas la question, auraient dû se révéler très choquantes pour des institutions comme le SRI... ce n'est apparemment pas le cas.

Il fallait retrouver, selon les amis de Cayce, ces Archives pour pouvoir construire une "nouvelle Atlantis" sur des bases solides, ce qui paraît-il est un thème récurrent Rose-croix (www.tribwatch.com/records.htm ). Une sorte de Nouvel Ordre Mondial en somme...


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Que penser des prophéties ?


En ce qui concerne la première prophétie de Cayce (encadré ci-dessus), il faut savoir qu'en 1923, il y avait déjà eu de nombreuses expéditions au Sphinx (dont une en 1870 de l'université de Chicago), et n'importe qui sur les lieux à cette époque en voyant le Sphinx ensablé partiellement pouvait penser et imaginer qu'il devait y avoir des chambres en dessous.

C'est même la première idée qui venait à l'esprit des visiteurs. Donc rien d'extraordinaire dans cette prophétie. Sauf que Cayce a réveillé l'intérêt de milliers d'américains pour l'Égypte et Giza, liant l'histoire du plateau à celle de nos lointaines origines...


Pour la deuxième prophétie, même si Cayce l'a faite en toute bonne foi, ce dont je ne doute pas, il faut savoir qu'il existe des documents archéologiques attestant de façon inattaquable la découverte de tunnels et de chambres souterraines dans cette zone à Giza dès 1930 !

Nous tenons cela du plus grand archéologue égyptien : Selim Hassan (1886-1961) qui a écrit 16 volumes d'études sur "Les résultats des excavations à Giza".

À propos de Selim Hassan, nous pouvons dire en voilà un au moins qui publie ses résultats. Remarquable "Encyclopedia of Ancient Egypt". C'est tout à son honneur, en comparaison de ce qui se passe aujourd'hui et qui tombe systématiquement sous la loi du silence.

Mais comme c'est curieux, on ne lui fait aucune publicité ! Il est difficile de se procurer ses volumes, ce qui n'étonnera pas les chercheurs de vérité. On en trouve encore quelques-uns mais à des prix prohibitifs.

Rappelons au passage que c'est Selim Hassan qui dégagea le Sphinx et son temple. Il fut le premier égyptien à occuper une chaire d'égyptologie. Il publia 170 autres livres sur l'archéologie en Égypte. Enfin ce passionné infatigable creusa à Giza de 1929 à 1937, puis à Saqqara.

Que nous apprend donc Selim Hassan en 1930, à propos de la zone souterraine du Sphinx : "... II y a des sanctuaires à colonnes, des couloirs, des temples et des chambres de rituel".

Dans "Excavation à Giza" Vol.5, le Professeur Hassan nous dit : "à travers l'eau transparente nous avons vu que cela finit par un hall à colonnes avec des chambres latérales". Il essaya de pomper l'eau sans succès pendant 4 ans.

Donc le moins que l'on puisse dire c'est que la prophétie de Cayce n'est pas un scoop, loin s'en faut ! Alors pourquoi l'utiliser pour fomenter toutes ses recherches et surtout pourquoi occulter des découvertes déjà faites ultérieurement ?



Le Sphinx ensablé en 1870


Mais il y a encore plus accablant : Selim Hassan avait aussi, lors de son exploration de la zone du Sphinx, déterré 60 tablettes déposées là, dans les temps anciens par des pèlerins.

Or sur ces tablettes écrites et dessinées, le Sphinx est presque toujours représenté reposant sur un haut piédestal avec une porte. On lit aussi sur ces tablettes des allusions au "sanctuaire de Sokar" comme étant le Sphinx, ou "chambre de Sokar", le dieu de la chambre secrète...

De même figurent les mêmes représentations sur les murs du tombeau de Thutmosis III, Amenophis II, et sur la paroi de la deuxième boîte-sarcophage en or de Thutankhamon où est inscrit, "Le Livre de ce qui existe dans le Monde d'en dessous", appelé également : "Livre de l'Amduat".



Papyrus original du Livre de l'Amduat


Sur ces murs le Sphinx est décrit avec une chambre secrète dans un endroit nommé : "Rostau" ou "Rosetau" (selon la façon dont on le prononce) : la place secrète.

Or, Giza s'appelait à l'époque Rostau, et était considéré comme le sanctuaire de Sokar, le dieu de la chambre secrète. Plus loin dans les tombes, on nomme également le sphinx Aker, le gardien de l'entrée du monde souterrain.

D'autre part, l'explorateur de Nouvelle Guinée et des Mers du Sud Edward Armytage semble aussi avoir découvert à Giza des chambres souterraines et même une ville secrète en 1933/35.



Représentation de l'Amduat


Ajoutons enfin que, depuis longtemps, les Rose-Croix prétendent organiser sous le Sphinx des réunions initiatiques réservées aux plus hauts degrés. Ils accèderaient à cet endroit en empruntant un passage secret situé entre les pattes avant.

Ce passage n'aurait-il pas été découvert au moment du désensablement du Sphinx, c'est-à-dire bien avant que ne soient faites les prophéties de Cayce ?

Ces exemples suffisent à démontrer que les prophéties de Cayce n'avaient rien de... prophétiques. Tous les indices de la présence d'une chambre secrète sous le Sphinx étaient déjà connus et mentionnés par les textes de l'Égyptologie. Le seul élément nouveau de Cayce était finalement le mot : Atlante



Coupures de presse du Daily Telegraph et du Sunday Express relatant les découvertes de Edward Armytage


À propos de Mark Lehner


Revenons maintenant au jeune Mark Lehner. Ses parents de Sacramento étaient des supporters des travaux d'Edgar Cayce et emmenaient le petit Mark à la plupart des conférences de l'ARE.

Dès son entrée en résidence à l'ARE, Lehner et tout un groupe de jeunes sont envoyés en voyage d'étude à travers l'Europe et l'Égypte.

On raconte qu'à Giza, il abandonna le groupe et qu'il disparut une journée entière. Ce serait ce jour-là qu'il aurait pris la décision d'exercer un métier en rapport avec les merveilles de l'Égypte.

Dès son retour à la Fondation et pendant toute l'année 1972 et une partie de 73, Lehner rechercha tous les documents de Cayce concernant ses "lectures" en rapport à l'Égypte.

De cette compilation, il fit un livre : "The Egyptian Heritage, l'héritage égyptien" (ARE press book). Hugh Lynn Cayce pensa alors que son protégé serait la personne idéale pour représenter l'ARE en Égypte. Et quand Lehner lui demanda une lettre de recommandation pour pouvoir entrer à l'université Américaine du Caire (AUC), il n'hésita pas et s'exécuta.

Il se trouve d'ailleurs que le responsable des admissions était un fervent admirateur de Cayce. Lehner fut accepté. Hugh Cayce demanda le financement des études au Caire du jeune Lehner à un couple de Floride : les Ogden qui offrirent 3500 dollars par an (en 72).

Il y eut également un financement de la part d'un autre supporter de l'ARE, le mystérieux homme d'affaire de Virginie, Joseph Jahoda dont nous entendrons reparler.


Découvertes de pyramides à Giza en 1932 par Selim Hassan


Lehner arriva au Caire en 1973 juste quelques semaines avant la guerre du Yom Kippour. Alors que l'université Américaine du Caire fermait et que tous les Américains fuyaient, Lehner resta et devint l'assistant du correspondant au Caire de NBC.

Sur place, il pouvait compter sur Rufus Mosley, un ami de Hugh Cayce. Pilote de ligne commerciale, Mosley faisait des vols hebdomadaires pour Le Caire.

Il entretenait des liens avec des Égyptiens haut placés et il apporta son aide à Lehner. Nous pouvons constater que rien n'était laissé au hasard. Même en pleine guerre, tout reflétait la parfaite maîtrise d'une superbe organisation...

C'est en 1974 que Lehner rencontra pour la première fois au Caire celui qui allait devenir l'inspecteur en chef et "maître" incontesté du plateau de Giza : Zahi Hawass, le directeur actuel du Conseil Suprême des Antiquités (SCA). L'homme exerce aujourd'hui encore les pleins pouvoirs sur le site. À l'époque Hawass était un jeune archéologue de 27 ans.

Hawass raconte dans un article en ligne sur le site web de "AI-Ahram" l'équivalent du journal "Le Monde" au Caire, daté du 5 septembre 2002, qu'il rencontra Lehner pour la première fois chez un ami commun. Lehner se présenta comme étudiant en anthropologie à l'AUC et dit s'intéresser à l'égyptologie. Hawass l'invita dans ses bureaux aux Pyramides.

C'est là que Lehner lui raconta l'histoire de Cayce et comment il avait sauvé, par son don, son fils Hugh Lynn qui commençait à devenir aveugle malgré toutes les consultations médicales.


Il raconta aussi que Cayce était convaincu d'être la réincarnation d'un certain Ra-Ta, sorte de grand prêtre fuyant en Égypte la destruction de l'Atlantide, et ayant déposé au pied du Sphinx, sous la patte droite, tout le savoir Atlante.

Dans son article de 2002, Hawass ne peut s'empêcher cette réflexion : "Comment un homme du Dakota du Nord qui vint en Égypte pour explorer une telle légende peut être actuellement un professeur émérite de l'Université de Chicago ?"

Ce qu'est effectivement Mark Lehner aujourd'hui. Zahi Hawass essaya de raisonner son nouvel ami en lui disant que personne ne le croirait car cela n'avait aucun fondement scientifique. Lehner lui répondit que pourtant des milliers d'Américains le croyait. Hawass écrit : "Je pensais alors que c'était une extravagance américaine..." 
Puis, il admet avoir rencontré Hugh Lynn Cayce en 1975, présenté à lui par son ami Lehner.

Hugh Cayce lui-même lui aurait dit que bien qu'il croyait fortement aux travaux de son père, il avait des doutes en ce qui concerne les "prophéties égyptiennes" mais qu'il se devait de poursuivre les investigations car il était sous la pression de sa Fondation :http://weekly.ahram.org.eg/2002/602/hr2.htm . 

Hawass a beau faire le sceptique, il y a quand même une chose qui me chiffonne. Figurez-vous que c'est aussi l'ARE qui finança les études de Doctorat en égyptologie (à l'université de Pennsylvanie entre 80 et 87) de Zahi Hawass !


Après cela comment voulez-vous rester neutre ? C'est un peu comme si le conservateur en chef d'un monument français comme le Mont Saint Michel avait eu ses études et doctorat payés par une Fondation (d'un médium qui plus est), pour qu'il les fasse à l'étranger... Ce n'est pas un peu étrange ça ? Comme si en Égypte il n'y avait pas de fabuleuses chaires d'égyptologie !

Ainsi, nous avons l'archéologue le plus connu à Giza aujourd'hui, et le responsable égyptien de tout le plateau qui ont eu leurs études payées par la même Fondation étrangère. Vous croyez toujours au hasard ?

En 1976 se présente une opportunité d'inclure Lehner qui n'a pas encore son doctorat - il l'obtiendra à Yale en 1990 -, dans un travail officiel, archéologique en Égypte.

L'Institut d'Antiquité et de Christianité à Claremont et l'université junior de Brigham l'accueillent pour étudier les textes coptes gnostiques. C'est le Projet Nag Hammadi. L'ARE finança modestement le projet à hauteur de 2500 dollars.

Et c'est ainsi que Lehner put débuter un véritable travail de creusement archéologique insitu.

Il rencontre le Dr Dolphin du SRI à son retour au Caire la même année. Or le biographe de Hugh Cayce, A. Robert Smith nous explique que le Dr Dolphin, fin 1977, voyagea jusqu'à Virginia Beach pour rencontrer les responsables de l'ARE, et finalement signer un contrat avec eux, pour lancer l'expédition "Projet Sphinx".

Et voilà, nous allons enfin pouvoir raconter cette fameuse expédition à Giza SRI-ARE 77/78 : "Sphinx Project". Vous en savez maintenant suffisamment pour en apprécier chaque petite nuance !


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Le livre de l'Amduat et le livre d'Aker

"Le livre de l'Amduat''était un texte funéraire égyptien divisé en 12 portes. Les Égyptiens le nomment habituellement le "Livre de la chambre secrète". Des experts égyptologues le décrivent comme un livre crypté car protégeant le secret de formules mystérieuses.

Aker était souvent représenté par deux lions ne se regardant pas et veillant au centre, une terre étroite, le soleil et l'horizon. L'un des lions se nommait "Sef" et l'autre "Tuau", "Hier et aujourd'hui".



Le livre d'Aker ou de la Terre


Il semble qu'à l'origine Osiris dans les temps archaïques était un Dieu plutôt agraire - d'où sa couleur verte -, jusqu'à la IVè dynastie, puis usurpa le rôle du dieu Sokar qui régnait sur le monde souterrain des morts.

Il existe aussi "Le Livre d'Aker" présent dans quelques tombes du Nouvel Empire dans la vallée des rois à Thèbes. (Ramsès III, VI, VII, IX, la tombe de Pedamenotep...).

"Aker" au pluriel donne "Akeru" qui sont les divinités primordiales de la Terre. Aker est le gardien du  monde souterrain. Il veille sur le soleil levant et couchant et veille sur la résurrection des défunts.

Dans ce "Livre d'Aker" appelé aussi "Livre de la Terre", on voit représenté le Sphinx aussi en double, ouvert avec une paire de bras sortant le soleil (Ra) de l'intérieur du Sphinx. Et les dieux autour élevant et sortant des barques sacrées...


Dans les textes on parle d'une momie "rayonnante", cachée sous le sphinx Aker. Parfois les textes identifient cette momie au corps de Ra et parfois au corps d'Osiris.


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Le projet Sphinx


D'abord, ce qui est curieux dans cette histoire, c'est que selon Mark Lehner lui-même (d'après les informations de Robert Bauval), ce serait le Dr Dolphin qui "poussa" l'ARE à commanditer sa recherche à Giza de la fameuse Salle des Archives.

Pourquoi l'homme du SRI insiste-t-il auprès de l'ARE, alors que comme nous le verrons, il n'aura jamais l'air de vraiment s'intéresser à cette Salle. Quoi qu'il en soit, Hawass, devenu cette année-là le chef inspecteur de tout le plateau de Giza, donne immédiatement le permis de fouille à l'ARE.

Et là, une entité nouvelle entre en scène. Il s'agit du RSI "Recovery Systems International" créé apparemment de toute pièce pour cette expédition. On s'amusera de constater la similitude du sigle avec celui du SRI.



Osiris renaît depuis Aker


Ce n'est que vers 1995 que l'on aura quelques maigres informations sur le RSI. Son nom n'apparaîtra ni dans le très maigre rapport du SRI, ni dans celui de l'ARE, ni à l'EAO égyptienne. Pourtant le RSI va jouer un rôle fondamental dans cette exploration SRI/ARE.

Chargé des forages, ce groupe privé du Milwaukee, investisseur également dans l'opération, se trouvait en permanence sur le chantier. On a raconté que derrière le RSI se cachait un chasseur de trésors qui avait investi 100.000 dollars dans le projet. La similitude de la somme avec celle du financement de l'ARE, ne vous aura sans doute pas échappé.

Or des années plus tard on découvrira que derrière le RSI se trouvait en réalité le Dr Joseph Jahoda. Il se trouve que le Dr Jahoda est non seulement le président d'Astron corp, entrepreneur pour le département de la Défense et pour la Nasa, spécialiste en systèmes de radio-communication, mais il est également un membre éminent de l'ARE !

Le RSI obtint toutes les licences et autorisations pour faire de l'exploration dans la Grande Pyramide et la nécropole de Giza. Après quoi il entra en action en qualité d'équipe de forage pour le compte de l'ARE et le SRI. Ainsi, l'ARE prend le RSI sous contrat pour faire les forages, et le SRI pour les études de résistivité et les sondages sismiques.

Or très vite, malgré la mise en évidence par les instruments du Dr Dolphin de cinq zones d'intérêt majeur (2 zones d'anomalies faisant écho derrière les pattes arrières du Sphinx (N-Ouest), 1 zone au centre du côté Sud, 2 zones d'anomalies en face des pattes avant), il apparaît que les forages évitent obstinément les zones en question.

Certains accusent le Dr Dolphin de freiner les forages alors que les Égyptiens ont donné carte blanche pourvu que chaque forage soit justifié, ce qui est la moindre des choses, soit dit en passant.

D'autres, plus virulents encore, soupçonnent Dolphin d'avoir volontairement supervisé et orienté les forages dans les lieux les moins prometteurs possibles. C'est un imbroglio impossible.



Le Sphinx en 1870


D'une part, nous avons Hugh Cayce qui, tournant un documentaire sur le chantier, déclare, confiant, toute son excitation devant l'imminence de la découverte prochaine, selon lui, de la fameuse Salle des Archives.

Il se dit prêt à faire autant de forages qu'il sera nécessaire, surtout sous la patte droite du Sphinx. Très content de financer et d'être présent sur un tel projet, il ajoute : "Dans peu de temps sans doute nous commencerons à découvrir combien Edgar Cayce avait raison..."

Et d'autre part nous avons un Dr Dolphin qui confesse dans son rapport : "J'étais le seul à décider de ne finalement plus faire creuser de trous". Il ajoute que le Projet 78 était inintéressant et que selon lui, Hugh Cayce, dirigeant de l'ARE en 78, était "résigné à l'idée de ne pas trouver la Salle des Archives..." et même "... satisfait qu'il n'y ait pas de Salle des Archives sous le Sphinx."

Or le biographe de Hugh Cayce n'est pas du tout d'accord. Ce qui est sûr, c'est qu'une vive dispute éclata au sein des équipes et le SRI se retira brutalement du Projet. Selon l'ARE : "De sérieux problèmes avaient commencé à surgir entre l'équipe du SRI et le RSI chargé des forages."

Or selon une conversation entre Lehner et Sauvai, c'est l'équipe de forage qui payait l'équipe du SRI. Et le SRI se serait retiré de peur de n'être pas payé. Mais tout cela rajoute à la confusion. 

Certaines personnes voudraient empêcher toute trouvaille, ou la révélation publique de ces trouvailles qu'elles ne s'y prendraient pas autrement. Le SRI et le RSI ne jouèrent-ils pas un jeu de "discorde" pour mieux égarer les attentes des gens ?

Pourquoi des thèses et assertions aussi contradictoires furent-elles lancées par les principaux protagonistes ? Lehner a dit que c'était une dispute d'ordre financier entre SRI et RSI ; de son côté Dolphin a dit que c'était parce qu'il n'y avait rien à voir, rien à trouver.


Quant au Dr Jahoda, il prétendit ni plus ni moins que l'armée égyptienne a fait irruption avec des fusils et a donné l'ordre de stopper les forages car "ils faisaient trembler les Pyramides !"


Conclusion


Une fois de plus, qui croire ? Un égyptologue n'y retrouverait pas une momie ! De qui se moque-t-on ? Pourquoi trouvait-on des anomalies radars, puis ne trouvait-on pas de cavités ? Pourquoi ne creusait-on pas aux bons endroits ?

Il est d'ailleurs "amusant" de remarquer que les enregistrements et rapports détaillant les zones d'anomalies radars trouvées autour du Sphinx furent déclarés disparus. Ainsi, il n'est plus possible de prouver que les 5 forages ont été faits aux "mauvais endroits" ! C'est tout de même bien pratique. 

Je comprends très bien l'état de Hugh Cayce très dépité par ces 5 forages qui ne menèrent à rien, par les 100.000 dollars dilapidés en pure perte. À son dépit vint s'ajouter l'absence totale de rapport officiel !




Il fallut la forte pression d'archéologues et d'égyptologues écœurés pour qu'un rapport extrêmement léger et subjectif de Dolphin voit enfin le jour en 1999. Ce rapport circonstancié concluait un peu comme pour l'expédition Alvarez précédente, qu'il n'y a rien d'intéressant autour et sous le Sphinx...

Et le même genre de rapports négatifs se sont d'ailleurs invariablement succédés jusqu'à aujourd'hui, tous rédigés par les mêmes personnes en place... Hugh Cayce dégoûté mais persévérant décida par la suite de resserrer les liens avec Lehner et Hawass (sans le SRI). Lehner entra à l'ARC (American Research Center) pour gagner un peu plus de crédit scientifique et pouvoir travailler de façon sûre à Giza.


À travers diverses déclarations, il commença à prendre ses distances vis-à-vis des datations d'Edgar Cayce sur le Sphinx. Pendant un temps, il continua à être financé par l'ARE.

Vous verrez que lors des explorations suivantes, la danse du flou et des contradictions et disputes incroyables continuera, avec son cortège de manipulation et de déclarations fracassantes.



Le code secret des Dieux : L’astrothéologie

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Attention ce dossier présente une théorie qui pourrait heurter la sensibilité et les convictions religieuses de certains lecteurs. Notre intention n’est pas de détourner ces derniers de leur croyance que nous respectons pour ce qu’elle leur apporte de positif et de soutien dans l’existence.
Aux lecteurs croyants qui, en dépit de cette mise en garde, souhaiteraient lire ce dossier, nous demandons d’envisager la thèse présentée par l’auteur, comme une occasion d’affermir leur foi en la confrontant.
Il n’est pas question ici en effet de croire ou de ne pas croire -ceci est une affaire de foi, il est question ici de s’ouvrir à certaines connaissances, car c’est sur la base de l’étude et de la réflexion que nous pouvons grandir dans la foi, en toute “connaissance” de cause.

Nous pensons donc qu’il faut avoir le courage d’étudier froidement certains aspects de la réalité, même si cela peut être source de remise en question parfois douloureuse, pourvu que cela soit fait dans le respect des croyances de tous, mais aussi avec le souci constant de susciter de saines interrogations.
Si cette démonstration se concentre autour de l’exemple de Jésus, ce n’est pas par acharnement ou pour une quelconque obscure motivation mais tout simplement parce que de tous les dieux solaires, il est celui sur la vie duquel il existe un très grand nombre d’informations et d’éléments.
Encore une fois, il ne faut pas confondre les institutions religieuses, puissantes organisations humaines forcément dirigées par des hommes ambitieux souvent avides de pouvoir ; l’histoire sur laquelle ces organisations se fondent ; et enfin le message qui véhicule des valeurs universelles.
Vous l’aurez compris, ce qui importe pour nous c’est le message, message si bien porté par une majorité de prêtres qui font au quotidien un travail admirable. Nous espérons donc que le lecteur aura à coeur d’apprendre et de se poser des questions.
Le code secret des Dieux : L’astrothéologie
L’astrothéologie défend l’idée selon laquelle, partout à la surface de la planète, l’existence des Dieux sauveurs de l’humanité, serait en réalité une métaphore du cycle solaire qui chaque matin viendrait sauver toute vie sur la terre.
Ce message savamment codifié, chargé du poids et de la force d’un mythe universel, aurait ainsi pour finalité de maintenir les peuples sous l’emprise d’une élite en charge de “garder le troupeau” tout en préservant ce précieux secret.
Points communs entre Jésus et les autres dieux
Il est intéressant de noter que l’épitaphe du dieu égyptien Horus était “Krst”. De même il est amusant de constater que le dieu hindou Krishna s’écrit en anglais, sous certaines variantes, “Christna”.
En fait, il est curieux de découvrir qu’il existe quantité de dieux à travers l’histoire humaine dont la vie présente de nombreux points communs avec celle de Jésus. Ces similitudes feraient-elles référence à un savoir occulte, liant l’existence des dieux à l’influence des corps célestes sur la destinée humaine ?
1/ Bouddha
Bouddha est né de la vierge Maya qui était considérée comme la “Reine du Ciel”. Il était de naissance royale. Il accomplissait des miracles et guérissait les malades. Il était capable de nourrir 500 hommes à partir d’un “petit panier de gâteaux”. Il marcha sur les eaux. Il enseignait la chasteté, la douceur, la tolérance, la compassion, l’amour et l’égalité de tous.
Il fut transfiguré sur une montagne. Sakya bouddha fut crucifié ; il souffrit puis fut ressuscité. Il monta
finalement au “ciel”. Il était considéré comme le “bon berger”, “le charpentier”.
2/ Horus
Les histoires de Jésus et d’Horus sont très semblables. Horus est né de la vierge Isis dans la nuit du 24 au 25 décembre, dans une grotte/crèche. Sa naissance était annoncée par une étoile à l’est et attendue par trois hommes sages. Il enseignait à des enfants au temple et il fut baptisé à 30 ans. Il avait lui aussi 12 disciples.
Horus s’appelait “le KrSt” ou “oint”. Il a été également baptisé par “Anup le baptiseur”. Il a été enterré dans un tombeau et a été ressuscité.
3/ Krishna
Les similitudes entre le personnage chrétien et le Messie indien sont également nombreuses. En effet, Massey trouve plus de 100 similarités entre les deux personnages, et Graves, qui inclue les divers évangiles non canoniques dans son analyse, en liste plus de 300.
Krishna est né de la vierge Devaki (“La Divine”). Son père était charpentier. Sa naissance était attendue par des anges, des hommes sages et des bergers. Il fut persécuté par un tyran qui ordonna le meurtre de milliers d’enfants en bas âge. Il était de naissance royale. Il fut baptisé dans le Gange. Il accomplissait des miracles. Il ressuscitait les morts et guérissait les lépreux, les sourds et les aveugles.
Représentation de Krishna dans les bras de sa mère. Comparez la pose avec les représentations d’Isis et de la vierge Marie
Krishna utilisait des paraboles pour enseigner au peuple la charité et l’amour. Il fut transfiguré devant ses disciples. Certaines traditions racontent qu’il mourut sur un arbre, d’autres relatent qu’il fut crucifié entre deux voleurs. Il ressuscita d’entre les morts et monta au ciel.
Ses disciples lui donnèrent le titre de “jezeus”, ce qui signifie “pure essence”. Krishna doit revenir se battre contre le “Prince du mal” qui désolera la terre.
4/ Mithra, le Dieu-Soleil, “SOL INVICTVS”
L’histoire de Mithra précède celle de Jésus d’au moins 600 ans. D’après Wheless, peu avant l’ère chrétienne, le culte de Mithra était le plus populaire et le plus répandu de l’époque. Mithra a les caractéristiques suivantes en commun avec le Christ : lui aussi est né d’une vierge un 25 décembre. Il était considéré comme “la Voie, la Vérité et la Lumière”. Il était encore considéré comme “le rédempteur”, “le Sauveur”, “le messie”.
Il était identifié à la fois au Lion et à l’Agneau. Son jour sacré était le dimanche. Il avait sa fête principale à la date qui allait ensuite devenir Pâques, correspondant à sa résurrection. Il avait 12 compagnons ou disciples. Il accomplissait des miracles. Il a été enterré dans un tombeau. Après trois jours, il s’est relevé.
Sa résurrection était célébrée chaque année. Sa religion comportait une eucharistie ou “dîner du Seigneur”.
La vie des dieux et les cycles solaires
Il existe ainsi une quantité de Dieux sauveurs à différentes époques, partout dans le monde, et qui partagent à quelques détails près le même destin. Une question évidente se pose alors : pourquoi la vie de ces sauveurs présente-t-elle tant de point commun ?
Pour commencer étudions cette particularité de l’étoile à l’Est qui annonce presque toujours la naissance des Sauveurs. Dans de nombreux récits cette étoile est sensée guider trois “rois mages” vers le lieu de la naissance du nouveau Dieu. Il existe une Etoile à l’Est, Sirius, qui est la plus lumineuse dans tout le ciel étoilé.
Il se trouve que tous les 24 décembre, Sirius s’aligne parfaitement dans l’axe des trois étoiles de la ceinture d’Orion. Or ces trois étoiles très brillantes portent le nom des “Trois Rois”. Et devinez…il se trouve justement que Sirius et les trois étoiles qui semblent la suivre se dirigent toutes à l’endroit du lever du soleil le 25 décembre.
Si la plupart des “hommes-dieux” crucifiés ont leur anniversaire traditionnel dans la nuit du 24 au 25 décembre, on peut aussi se demander si cela n’est pas tout simplement dû au fait que les anciens (dans l’hémisphère Nord) s’étaient rendu compte qu’à partir du solstice d’été le soleil effectuait une descente annuelle vers le sud jusqu’au 21ème ou 22ème jour de décembre, le solstice d’hiver.
Durant cette descente, les jours devenaient plus court et plus froid. Après quoi le soleil cessait de se
déplacer vers le sud pendant trois jours, puis il recommençait à se déplacer vers le nord. Ce phénomène symbolisait pour les ancien un processus de mort.
La mort du “soleil Dieu”. Cette mort se prolongeait durant trois jours au court desquels le coucher du soleil se situe à la hauteur de la Croix du Sud, autrement appelée la Constellation de la Croix. Après quoi, durant la nuit du 24 au 25 décembre, le soleil renaissait et il recommençait à se déplaçer vers le Nord.
Faut-il y voir un lien avec le fait que de nombreux Dieux sauveurs (Attis, Dyonisos, Prométhée, Jésus…) ont péri sur la croix, sont morts durant trois jours, puis ont rescussité ?
Prométhée
Les anciens savaient de façon très claire qu’ils avaient besoin du soleil chaque jour. Si le soleil avait continué sa course vers le sud, cela aurait marqué la fin de la vie sur la planète. Ainsi, de nombreuses cultures célébraient l’anniversaire du “soleil Dieu” le 25 décembre.
En outre, dans certaines cultures, le calendrier commençait dans la constellation de la Vierge dont le glyphe ancien correspond à un M modifié. Les anciens considéraient que le soleil était “né d’une Vierge”, et dans la plupart des cas le nom de cette vierge commençait par un M, comme Marie pour Jésus, Myrra pour Adonis, Maya pour Bouddha.
Il est facile d’imaginer que pour les anciens, le soleil se levant chaque matin était le “Sauveur de l’humanité”. D’ailleurs, le soleil n’offre-t-il pas le spectacle d’un Dieu marchant “sur les eaux” aux yeux de l’observateur qui se trouve au bord de la mer ?
Les “disciples” du soleil ne symbolisent-ils pas les 12/13 mois de l’année et les 12/13 signes du zodiaque ou constellations par lesquels le soleil doit passer ?
À 12 heures le Soleil est au zénith, dans la maison ou le temple du “Plus haut” ; n’est-ce pas pour cette raison que Jésus commence le “travail de son père” à l’âge de 12 ans ?
Le Soleil entre dans chaque signe du zodiaque au 30ème degré ; n’est-ce pas là une explication suffisante pour comprendre pourquoi le “fils (son/sun/soleil) de Dieu” a commencé son ministère à l’âge de 30 ans ?
Jésus mort réscussite à l’équinoxe du Printemps car c’est à cette date que le soleil l’emporte officiellement contre les ténèbres.
La déesse Isis et Horus à comparer avec la vierge et l’enfant
C’est au printemps que la terre se remet à produire ses fruits. Autre exemple, le récit de la résurrection de “Lazare”, la momie élevée d’entre les morts par Jésus. Ce récit est très semblable à celui de “El-Azar-Us” la momie égyptienne ressuscitée par Horus.
Ces deux histoires ne sont-elles pas des allégories du passage du Soleil par la “constellation de la momie (Orion),” lui apportant la lumière et la vie ? Ainsi les détails de la vie des “dieux Sauveurs” seraient en réalité des transpositions symboliques d’évènements appartenant au cycle solaire.
La vierge et l’enfant
Dans cette logique, la légende d’Osiris (Orion), tué par son frère puis ramené à la vie, représenterait de la même façon cette momie revenue à la vie.
Lors de son passage devant cette constellation, le Soleil apporte à ce symbole de mort, pour un court instant, une nouvelle vie. N’oublions pas que la désignation égyptienne antique pour Osiris était Azar/Asar, phonétiquement très proche de “Lazare”.
Autre élément qui penche pour cette thèse : l’ennemi principal du dieu Horus était “Set” ou “Sata”, d’où vient sans doute le nom “Satan”. Le soleil se lève à l’Horus-zon, le jour, et se couche au sun-Set (sunset : coucher du soleil) la nuit. Il faut posséder différentes langues pour décoder les symboles.
Quoi qu’il en soit, le dieu Horus se bat pendant 40 jours en enfer contre son oncle Seth, tout comme Jésus se bat pendant 40 jours dans le désert contre Satan. Or, il se trouve que le Grec Hipparque se plaignait du fait qu’il lui était difficile d’observer les solstices, car le Soleil ne changeait guère sa position durant la quarantaine de jours de part et d’autre des solstices. Troublante coïncidence non ?
La rivalité entre Horus et Seth
Autre détail : le fait que les chrétiens aient consacré le Dimanche (Sunday), (Sontag) en allemand, pour vénérer leur dieu. N’est-ce pas là encore un indice fort des origines véritables de leurs divinités ? Soyons rationnels un instant, pour plaire à ceux qui nous accusent habituellement d’obscurantisme et nous traitent d’esprits moyennageux.
Que pensez-vous qui soit plus probant ? Un homme qui marche sur l’eau, ou l’image d’un soleil couchant vu depuis le bord de l’océan ?
L’ère du verseau
Nous allons prochainement arriver à un point extrêmement important du calendrier cosmique. En effet nous allons bientôt –ou devrais-je dire- nous sommes en train de changer en ce moment de mois, et peut-être même d’année zodiacale. Un mois zodiacal a une durée de 2160 années. Une année zodiacale représente donc 12 x 2 160 = 25 920 années.
Bref, d’après certaines sources, nous serions en train de changer de signe et de passer de l’ère du poisson à l’ère du verseau. Regardez maintenant ce que dit Jésus à ses apôtres, quand ceux-ci lui demandent où ils doivent préparer la prochaine Pâque lorsqu’il aura disparu.
Rappelons que Jésus sera arrêté, exécuté, puis ressuscitera à l’issue de la présente Pâque. Il leur répond : “Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera” (Marc. Chapitre 14, verset 13. LUC, chapitre 22, verset 10.)
Dans les pays du Proche-Orient, aucun homme n’a jamais eu le devoir de porter de l’eau ; c’est une tâche qui incombe aux femmes… Quelle est donc la signification véritable de ce passage selon vous ?
Le code secret du Nouveau Testament
Un travail de recherche sérieux d’Acharia S., Churchward, Massey, Dujardins, Wells, Hazelrigg, Higgins a permis de trouver une correspondance entre les signes du zodiaque et les apôtres de Jésus. Le nombre 12 apparaît souvent dans l’Histoire depuis Sumer.
Les 12 patriarches, les 12 tribus d’Israël, les 12 serviteurs d’Horus, les 12 travaux d’Hercule, les 12 généraux d’Ahura-Mazda et les 12 disciples de Jésus ne sont pas sans rappeler les 12 maisons à travers lesquelles le soleil passe chaque jour.
Mosaïque romaine des douze travaux d’Hercule
Prenons l’exemple du fameux baiser de Judas… Dans le Nouveau Testament, il est mentionné que l’apôtre Judas embrasse Jésus pour indiquer aux Romains qui est le Messie.
En fait, cet acte symbolise une tout autre chose : en automne, le Soleil passe devant la constellation du Scorpion et, comme par hasard, il existe une catégorie de scorpions qui laissent, en piquant une personne, une plaie ayant la forme d’une bouche et cette blessure est appelée “le baiser de la mort”.
Voyez-vous où nous mène ce petit jeu de pistes… Le Soleil est condamné en passant devant le signe du Scorpion, car il se dirige vers le solstice d’hiver et perd tous les jours un peu plus de sa “vitalité”.
Symboliquement, il se meurt ! Judas est également un dieu ancestral, père de la nation de Judah ou Judée. Le récit de la trahison a été récupérée de l’Ancien Testament où Judah trahit son frère Joseph. Mais l’inspiration est plus lointaine encore.
En effet, Osiris connaissait aussi son Judas égyptien, Set, son frère qui le trahit à la dernière cène ou repas. Set remit Osiris aux mains de 72 Sami ou conspirateurs pour le mettre à mort. (Etonnant de constater que le chiffre 72 se retrouve dans les 72 cartes du tarot qui représentent les 72 phases de 5 degrés (360°) du soleil à travers le zodiaque).
En été, le Soleil est au plus haut de son cycle. Il est à ce moment précis tout puissant et le signe zodiacal du Lion (symbole solaire) se trouve exactement devant lui au mois d’août. En automne, il perd de sa vigueur ; il se meurt et c’est à ce moment précis qu’un autre signe zodiacal entre en jeu.
Ces changements perpétuels dévoilent un indice supplémentaire en faveur de la validité de la théorie astrothéologique. Les rédacteurs du Nouveau Testament étaient assurément d’excellents astronomes.
Avaient-ils un savoir à ce point extraordinaire qu’ils ont pu ainsi complètement codifié le Nouveau Testament d’un point de vue astronomique ?
Commençons par l’apôtre Pierre. Pour décrypter ce personnage il faut le décoder dans les deux langues. « Pierre, tu es pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église. » Pierre est en réalité associé au culte qui existait à Petra, la ville de Jordanie, l’église taillée dans le roc.
À l’intérieur de certains groupes secrets, avant la chrétienté, le représentant du fils de dieu sur terre était appelé PETR, ou Peter, désignant le roc de la colline du Vatican sur laquelle avait été construite la fraternité mithraïque. Il est aussi le symbole phallique du coq ou en anglais, the cock, qui désigne également un pénis.
Cette pierre phallique sur laquelle il fonda son église était le Linga, le principe générateur masculin. On la retrouve dans tous les temples du monde. Mais Pierre est principalement une émanation du dieu romain Janus, avec ses clefs dans les mains, associé au mois de janvier, le premier de l’année.
Vietnam, dans les ruines de Champa se cache un Linga
Ici à Hampi en Inde, un des plus grands Linga du monde
Mathieu, l’écrivain des oracles du Seigneur, est l’équivalent de la version égyptienne concernant le Dieu Horus et son écrivain/historien Tath-Matiu, ou populairement appelé Thoth pour les intimes. Le lion est le symbole attribué à Mathieu et le signe zodiacal de Thoth. La tradition veut que Mathieu fut le 8ème apôtre, et le titre de Tath-Matiu est le 8ème, l’Esmen.
Thomas, que certaines traditions ont surnommé le “jumeau” de Jésus. Pour combattre la pensée hérétique qui affirmait qu’il n’y avait pas eu de résurrection et pour subordonner le dieu municipal de Jérusalem, Tammuz, au nouveau sauveur, on inséra son homonyme dans la table ronde.
Thomas est aussi surnommé Didymus, qui vient du grecque Didymos, l’équivalent romain du Gémeau ou du signe zodiacal du même nom. On dit de lui qu’il a enseigné aux Perses et aux Parthes ce qui voulait dire que ces groupes étaient des disciples de Tammuz ou Dumuzi, son nom sumérien.
Paul ne faisait pas partie des 12 apôtres initialement choisis. Il devint un des convertis les plus influents après la mort de Jésus. Les détails historiques de ce personnage qui furent rajoutés à l’évangile provenaient des récits d’Apollonius le nazaréen, également appelé Apollos ou Paulus en latin.
Les voyages de Paul l’apôtre correspondent à ceux d’Apollonius de Tarse. Il est une émanation du héros grecque, Orphée, qui avec son ami Timothé prêchait au nom de Dionysus, c-à-d. IHS, IES, JES, IASIOS, IESIO, JASON, JESUS, le sauveur des mystères et cultes pré-chrétien de Samothrace.
André. On dit de cet apôtre qu’il a été crucifié à Patras, Grèce, dans un sacrifice pasqual. Le même que Jésus. André était en fait un dieu local de Patras et portait le nom d’Andros. Il préside sur le quartier de l’automne qui commence son premier croisement dans le signe de la Balance.
La croix saltière sur son dos fait référence à son angle orbital au passage du soleil sur l’équateur. La version égyptiene équivalente au mythe d’Andros est celle de Hapi et Shou, un des frères d’Horus.
Philippe. Cet apôtre est né à Bethesda et il était un disciple de Jean le baptiste. Il était présent à la multiplication des pains et poissons au sermon de la montagne. On le personnifie avec une miche de pain. Il représente également la constellation de la Vierge, la déesse du grain.
Jacques le majeur, frère de Jésus, est l’équivalent de la version égyptienne du mythe d’Amset, frère d’Osiris, surnommé le charpentier. Jacques est aussi l’équivalent de Jacob, le supplanteur, le titre de Set, comme dans Am-set, le frère d’Horus. Vous comprenez ici que nous avons tous affaire avec des phases différentes du soleil.
Jean le bien-aimé est une émanation de Arjuna, le bien-aimé disciple de Krishna. En tibétain, Jean ou John est Argiun. C’est Arjon (Ar-John), le coadjuteur de Cristna. Tout comme Arjuna était le cousin de Krishna, Jean était également le cousin du Christ.
Marc n’était pas un des 12 disciples originaux. Son but premier était de servir de scribe à Pierre. Des quatre évangiles, Marc représente un des points cardinaux du zodiaque, tel qu’il a été admis par Ireaneus soit l’été ou le lion. Les évangélistes sont peints comme les quatre créatures de l’apocalypse. Une tête d’homme pour le Verseau, de taureau / Taureau, de lion / Lion et d’aigle pour le Scorpion.
Luc n’est pas un des 12 apôtres d’origine mais il fut attaché au caractère de Paul en tant que son compagnon de route. Il était médecin ou “thérapeute” tout comme était les docteurs de l’Église. Le nom original grec de Luke est Lykos qui est un autre nom pour Apollon, le dieu de la guérison.
Représentation de l’apôtre Pierre
Dieu sait combien les rayons du soleil guérissent de bien des maux. Mais on a oublié comment s’en servir. La tradition chrétienne associe Jude avec le verseau et Simon avec le Capricorne.
Cependant les désignations zodiacales des apôtres varient de source en source alors qu’ils sont associés avec différents signes.
En dépit du fait qu’“esotériquement” les caractères (personnages) de la bible furent sévèrement endommagés, il n’en reste pas moins qu’“ésotériquement” leurs valeurs ont persisté à travers les âges jusqu’à aujourd’hui : ils symbolisent le cosmos, les planètes à l’intérieur du zodiaque et l’histoire de notre relation avec ces dieux.
Astronomie, astrologie, astrothéologie
Ainsi donc, je le répète, Jésus, Bouddha et Krishna et bien d’autres encore, sont des symboles solaires. Un autre signe de cette réalité nous vient d’un fameux tableau peint par Léonard de Vinci “la cène” qui a suscité de nombreuses polémiques et controverses suite à la parution du best-seller de Dan Brown, Da Vinci Code.
Permettez-moi de vous montrer une autre façon d’admirer ce tableau. “La cène” est en effet une clef que nous montre Léonard de Vinci, ce grand initié. Si nous observons les apôtres sur l’image, nous découvrons qu’ils sont fractionnés par groupes de trois. Deux fois sur la gauche et la droite du Christ.
“La cène” de Léonard de Vinci
Les signes astrologiques que nous utilisons sont un reliquat de l’héritage de la civilisation sumérienne/égyptienne. Ils sont agencés de la façon suivante : nous avons un cercle avec une croix représentant les quatre saisons (2 équinoxes, printemps, automne / 2 solstices, été, hiver).
Au milieu se trouve le Soleil avec, autour de ce dernier, les signes du zodiaque qui sont partagés automatiquement par groupes de quatre fois trois, exactement comme on peut le voir sur le chef-d’oeuvre de Léonard de Vinci. Ainsi, les apôtres peuvent aussi bien représenter les 12 mois ou cycles du soleil, que des astres et signes du zodiaque.
La croix du zodiac, un des plus vieux concepts imagés de l’histoire de l’humanité
Trois apôtres pour les signes d’eau, trois de terre, trois de feu et trois d’air. Évidemment il manque la
constellation maudite par l’Histoire, la 13ème, le Serpentaire, St-Georges et le Dragon.
Conclusion
Il n’est pas besoin d’argumenter durant des heures pour avancer que Marie Madeleine tire en réalité sa source de Maria pour mer/marée, qui sont à l’instar du soleil, à l’origine de toute vie sur la terre, et
Madeleine de Magdalena. Faut-il encore préciser que Mag correspond à magnétisme et Lena à la lune. Le Mag de Luna ou magnétisme de la Lune.
Dès lors les histoires plus où moins secrètes de la vie de Jésus trouvent une explication symbolique des plus limpides : effectivement, Marie Madeleine épousa Jésus.
De fait, la lune reflète la nuit la lumière du soleil/Jésus sur la Terre et ses marées maintiennent la vie dans les océans. Cependant la présence de Vénus, symbolisée dans l’évangile par Jean le Baptiste, est le lien manquant au mystère de la vie sur la Terre.
Reste à redécouvrir la 13ème constellation, la constellation maudite, celle du dragon. Comme vous le savez il y a 13 pleines lunes par année ou 13 mois lunaires. Il y a aussi une constellation pour chaque mois… Mais cette connaissance a été retirée de nos enseignements dans un but bien précis : nous déconnecter du monde naturel, de l’harmonie cosmologique universelle, et nous emprisonner dans un vaste mensonge.
Retirée par qui ? Une caste extraterrestre en rupture de banc, appelée Annunaki par les sumériens, Elohim par la bible ; anges déchus régnant depuis très longtemps sur la terre ?… Et à qui auraien-tils confié pour un temps donné le pouvoir sur les hommes et les clefs du monde ?
John Bale (1495-1563) auteur anglais anticatholique rapporta la réponse que fit Léon X dans une lettre au cardinal Pietro Bembo : “On sait de temps immémorial combien cette fable de Jésus-Christ nous a été profitable.”
Le Pape Léon X et ses cousins par Raphaël
Il est vrai que depuis plus d’un millénaire tout semble réussir au Vatican, conquête, intrigues, possessions, guerres, diplomatie… de là à se demander si ce plus petit pays du monde, disposant du plus grand nombre d’ambassades à la surface de la planète, ne dirigerait pas en réalité le destin de la planète en sous-main.
Pour combien de temps encore ?… La connaissance est le pouvoir, l’ignorance est l’esclavage. Finalement, tous ces symboles ou mystères démystifiés qui se laissent décoder peu à peu redeviennent de merveilleuses et simples révélations qui nous rapprochent les uns des autres, de la Terre et du cosmos.
Quelque soit nos croyances et nos religions, nous sommes les fils et les filles des astres et sans le Soleil nous n’existerions pas. Nous vîmes le jour grâce à Jupiter, ce que tentent de nous révéler les initiés Arthur C. Clarke et Stanley Kubrick dans “2001 l’odyssée de l’Espace”. L’arrivée de Vénus dans notre système, avec ses “ovules” manquants.
Mars qui la freina dans son élan, et la transforma en planète. La Lune qui apparaît et qui créée sur terre les marées nécessaires à la vie. Tous ces évènement cosmiques font partie des mythes et rituels omniprésents dans de nombreuses cultures qui précèdent l’ère chrétienne.
Ces mythes sont devenus plus tard le ferment de l’histoire des évangiles. C’est peut-être cela la grande histoire que nous devrions raconter à nos enfants. Tout comme un jour il faut bien leurs apprendre que le Père Noël n’existe pas et que ce sont les parents qui achètent les cadeaux. Pour quel Père Noël seriez-vous prêts à faire la guerre ?…
La vérité suivra son cours. Tout ce que l’humanité se doit à elle-même, c’est le respect absolu et la tolérance. C’est à cette seule condition que nous pourrons continuer de vivre et grandir tous ensembles.
Source : Nenki/Top Secret N°39
A lire également sur les thèmes évoqués ici : 
Le Remix de l’Histoire
Les systèmes de croyances
Les Dieux Amphibiens
Le Pape François 1er se comporte comme le faux prophète de l’apocalypse

Les OVNIS exposés dans les écritures bibliques

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La lecture attentive de la Bible nous apprend que les « anges » et les « dieux » utilisaient pour se mouvoir dans l’univers spatio-temporel des vaisseaux spatiaux dont la description ressemble étrangement aux récits d’observation d’ovni rapportés de nos jours par les témoins.
Notre science, toujours infatuée d’elle-même, quoi qu’elle n’ait que deux cents ans d’âge environ, rétorquera que cela est impossible technologiquement. Mais que peut savoir la Science humaine moderne de celles de civilisations de l’espace qui vinrent du cosmos sur la Terre voilà des millénaires ?
Il est vrai qu’elle nie qu’il en fut ainsi… Question d’orgueil qui pousse l’homme scientifique à prétendre que les terriens sont uniques dans l’univers qui compte pourtant des milliards de galaxies et des centaines de milliards de planètes dont beaucoup sont bien plus anciennes que la Terre…

Les OVNIS dans l’ancien testament

De nombreux textes bibliques attestent de l’existence des ovnis qui furent diversement nommés dans les temps anciens selon les civilisations. Ils furent appelés dans la Bible « Nuée » (le jour) ; « Nuée Lumineuse » (la nuit -à cause de la luminescence ionisée de la structure-) ; « Colonne de Nuée » ; « Colonne de Feu », (à cause de l’ionisation rougeoyante de sa structure) ; « Tourbillon », (à cause de la rotation rapide des structures extérieures circulaires observées à de très nombreuses reprises depuis 1947) ; « Cherubin » (Racine Perse : K-h-Rb qui donna Kéroub, Caroube en Bretagne, Carib, Cariba à Cuba, et Caraïbe en Amérique du sud ; « Roue » (engin circulaire important en forme de roue comportant des « rayons ») ; « Palais » ; « Trés-Haut » ; « Tente » ; « Splendeur » ; « Vimânâ » ; « Perles du Ciel » ; « Aigles », « Frelon », (à cause du bruit de certains), etc.
Parmi les évènements rapportés dans la Bible, deux d’entre eux évoquent avec beaucoup de réalisme l’atterrissage spectaculaire de deux grands vaisseaux spatiaux.
Le premier fut l’arrivée au sommet du Mont Sinaï du grand vaisseau-amiral de Yahwé par ailleurs surnommé le « Très-Haut », car s’y tenant en général au-dessus des Hébreux. Le second fut ultérieurement la venue près du fleuve autrefois nommé Kebar d’une grande « Roue » accompagnée d’autres engins très véloces et lumineux que dépeignit Ezéchiel qui en fut le témoin (ch. 1).
Quiconque a vu le film « Rencontre du 3ème Type » de Spielberg se fera une idée correcte d’un tel évènement. Je n’évoquerai en détail que l’arrivée de Yahwé au Sinaï, pour ne pas allonger cette rédaction inutilement.

Les OVNIS de l’Exode
A leur départ d’Egypte, les Hébreux furent manifestement guidés jour et nuit par un engin aérien cylindrique que nous avons appelé de nos jours « Cigare », à cause de sa forme. En témoigne cette citation qui illustre parfaitement bien comment Yahvé, à bord de son ovni, guidait le peuple hébreu dans le désert :
« Le jour où le tabernacle fut dressé, la nuée couvrit le tabernacle, la tente d’assignation ; et, depuis le soir jusqu’au matin, elle eut sur le tabernacle l’apparence d’un feu.
Il en fut continuellement ainsi : la nuée couvrait le tabernacle, et elle avait de nuit l’apparence d’un feu. Quand la nuée s’élevait de dessus la tente, les enfants d’Israël partaient ; et les enfants d’Israël campaient dans le lieu où s’arrêtait la nuée.
Les enfants d’Israël partaient sur l’ordre de l’Éternel, et ils campaient sur l’ordre de l’Éternel ; ils campaient aussi longtemps que la nuée restait sur le tabernacle. Quand la nuée restait longtemps sur le tabernacle, les enfants d’Israël obéissaient au commandement de l’Éternel, et ne partaient point.
Quand la nuée restait peu de jours sur le tabernacle, ils campaient sur l’ordre de l’Éternel, et ils partaient sur l’ordre de l’Éternel. Si la nuée s’arrêtait du soir au matin, et s’élevait le matin, ils partaient. Si la nuée s’élevait après un jour et une nuit, ils partaient.
Si la nuée s’arrêtait sur le tabernacle deux jours, ou un mois, ou une année, les enfants d’Israël restaient campés, et ne partaient point ; et quand elle s’élevait, ils partaient. » (Nombres 9 : 16-22)
Les Hébreux appelèrent l’engin aérien selon le concept de leur évolution « Colonne de Nuée », le jour, et « Colonne de feu » la nuit, à cause de la luminosité rougeoyante d’ionisation qui émane de sa structure, nous le savons maintenant grâce aux milliers de témoins contemporains qui ont pu observer ce phénomène sur toute la planète.
En effet, il a été rapporté que ces engins, d’une conception autre que ce que l’homme fabrique, ionisent leur environnement direct par leur mode de fonctionnement et induisent en certaines circonstances une condensation vaporeuse qui les enrobe totalement, leur donnant alors l’aspect de nuées plus ou moins compactes, soient qu’ils volent en sustentation ou qu’ils se déplacent à des vitesses inouïes.
Selon le même processus ionisant, leur structure devient lumineuse la nuit, s’étendant du rouge sombre à toute la gamme des rouges et des jaunes, y compris le vert et le parme, jusqu’à devenir d’un blanc éblouissant, « glorieux », et leur environnement vaporeux leur donne alors l’aspect de petits nuages lumineux. D’où le terme « Nuée » donné par les anciens pour les désigner.
Ainsi est-il encore écrit dans la Bible :
« L’Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchassent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit. » (Exode 13:21,22)

Atterrissage au Mont Sinaï
Il est écrit dans la Bible que le troisième mois après leur sortie d’Egypte, les enfants d’Israël arrivèrent au désert du Sinaï. « L’Éternel dit à Moïse : voici, je viendrai vers toi dans une épaisse Nuée, afin que le peuple entende, quand je parlerai, et qu’il ait toujours confiance en toi… Qu’il soit prêt pour le troisième jour, car L’Éternel descendra aux yeux de tout le peuple sur la montagne de Sinaï. » (Exode 19 : 9)
Avant d’atterrir au sommet du Sinaï, Yahwé communiqua également à Moïse des instructions précises afin de protéger la vie et la santé des Hébreux. Ces recommandations visaient à ce que le peuple ne puisse subir l’effet nocif des radiations qui allaient être induites par le système de propulsion de son « Tout Puissant » avant son atterrissage.
« Qu’ils soient prêts pour le troisième jour ; car le troisième jour l’Éternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï. Tu fixeras au peuple des limites tout à l’entour, et tu diras : Gardez-vous de monter sur la montagne, ou d’en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera puni de mort. » (Exode 19 : 11, 12)
Et au cas où l’un d’entre eux dérogerait à l’interdiction de dépasser la limite de sécurité fixée, et même pour un animal, il fut décrété par Yahwé de ne pas y toucher (ceci afin d’éviter toute contamination), et de le mettre à mort.
« On ne mettra pas la main sur lui (celui qui se sera trop approché de l’engin), mais on le lapidera, ou on le percera de flèches : animal ou homme, il ne vivra point. » (Exode 19 : 13)
Ce n’est qu’une fois l’atterrissage réalisé, et donc une fois que tout danger serait écarté du fait de la coupure des propulseurs que l’autorisation serait donnée au peuple d’approcher la montagne tout en restant à une certaine distance.
Atterrissage sur le mont Sinaï
« Quand la trompette sonnera, ils s’avanceront près de la montagne. » (Exode 19 : 13)
« Fais au peuple la défense expresse de se précipiter vers l’Éternel, pour regarder, de peur qu’un grand nombre d’entre eux ne périssent. » (Exode 19 : 21)
Les préliminaires ayant été accomplis, il est écrit qu’un matin, le peuple s’étant assemblé au pied de la montagne, un son puissant retentit à la manière de celui d’une trompe, tandis que l’engin, descendant du ciel, environné de feu et de fumée intense, se posa, en même temps que la montagne fut ébranlée par une vibration due à la puissance de ses propulseurs.
« Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne ; le son de la trompette retentit fortement ; et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d’épouvante. Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu ; et ils se placèrent au bas de la montagne.
La montagne de Sinaï était tout en fumée, parce que l’Éternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s’élevait comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence. Le son de la « trompette »(disons des haut-parleurs) retentissait de plus en plus fortement. Moïse parlait et Yahwé lui répondait à haute voix… » (Exode 19 : 16-20).
De nos jours, lorsqu’une fusée spatiale décolle, la terre tremble de même à la ronde, tandis qu’elle crache du feu et qu’une fumée épaisse se répand tout autour, sortant de ses « narines », c’est-à-dire de ses tuyères.
Cette description a été parfaitement restituée et rendue par le film « Rencontre du 3e Type » de Spielberg : l’arrivée par le ciel d’un immense vaisseau spatial environné de condensation vaporeuse lui donnant un aspect sinistre ; le feu et la fumée émanant de son moyen de propulsion, des éclairs générés par son fonctionnement électromagnétique, le grondement tonitruant de ses propulseurs et l’ébranlement du sol à l’approche immédiate de son atterrissage, un bruit de trompe assourdissant.
Puis, une fois posé, la tonalité de la voix de Yahwé amplifiée par les haut-parleurs fut entendue de tous, à leur stupéfaction apeurée. Rien de miraculeux en tout cela ; simplement le fruit d’une technologie avancée vers laquelle notre science parvient depuis seulement cinquante ans. C’est sans doute de cette description que les auteurs du film évoqué ont puisé l’inspiration de leur scénario si réaliste.
Un peu plus loin (Exode 33.18) Moise demande à Yahvé la possibilité de voir sa « Gloire ».
Moïse dit : Fais-moi voir ta gloire !
L’Éternel répondit : « (…)Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher. Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que je sois passé. Et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par derrière, mais ma face ne pourra pas être vue.”
Il est clair qu’il est question ici du survol à basse altitude de l’OVNI qui présente un danger mortel pour l’homme. C’est un phénomène bien connu là encore dans le milieu ufologique et il est très largement recommandé aux témoins d’OVNIS de ne jamais s’approcher d’un engin au sol ou volant à basse altitude sous peine de graves séquelles et brûlures.
Après que YAHWE eut dicté à Moïse ses ordonnances et rédigé sa Loi (la Thora) sur deux tables de pierre, après que son « Tout puissant » soit remonté dans la haute atmosphère, il redescendait assez régulièrement parmi les Hébreux dans un engin plus petit qu’ils surnommèrent « Nuée », à cause de la condensation vaporeuse qui se forme très souvent autour de la structure de ces engins.
Ainsi l’on retrouve souvent dans le texte des citations de cette veine :
« Et lorsque Moïse était entré dans la tente (réservée aux conciliabules entre Yahwé et lui), la colonne de nuée descendait et s’arrêtait à l’entrée de la tente, et l’Éternel parlait avec Moïse » (Exode 33 : 9)
« L’Éternel appela Moïse de la tente d’assignation et lui parla. » (Lévitique 1 : 1)
« L’Éternel descendit dans une « Nuée » et se tint auprès de Moïse… » (Exode 34 : 5)

La demeure de Yahvé
De nombreuses citations indiquent que Yahvé vivait dans ses « palais » dans le ciel. Reste à définir quelle était la nature de ses Palais.
« Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite » (Psaumes 48 : 4)
Qu’est-ce qu’une « haute retraite » pour des observateurs au sol regardant vers le ciel ? Et quels étaient ces « palais » ? sinon des résidences aériennes, des vaisseaux spatiaux survolant le Sinaï et ses environs ?…
On trouve encore : « Ô Éternel, tu fais du « Très-Haut » ta retraite… » (Psaumes 91 : 9)
Ici, la preuve est donnée que le dénommé « Très-haut » n’est pas Yahwé, mais son vaisseau spatial amiral qui fut confondu avec lui, comme le cavalier à sa monture, ce que les Incas s’imaginèrent lorsqu’ils virent débarquer les conquistadors espagnols montés sur des chevaux…
Au premier abord, ils s’imaginèrent voir des monstres, moitié animaux, moitié humains. Il fut sans doute difficile d’emblée pour des humains vivant en ces époques archaïques de distinguer le cavalier de sa monture et Yahwé de sa machine. Yahwé fut ainsi confondu avec son vaisseau circulant au-dessus des Hébreux…
Les merveilles de Yahvé
« Sais-tu comment Dieu dirige ces merveilles, et fait briller son nuage étincelant ? Comprends-tu le balancement des nuées, les merveilles de celui dont la science est parfaite ? » (Job 37 : 15,16)
Que signifie « faire briller son nuage » qui devient étincelant ? Et qu’est-ce que le « balancement de ses Nuées » ? Sinon qu’il fut là question une fois de plus des ovnis dont le balancement en « feuille morte » est bien connu lorsqu’ils volent au ralenti ou qu’ils descendent.
Des milliers de témoignages d’observations contemporaines de ces engins les ont souvent décrits fonctionnant ainsi, et comme s’ils étaient chromés, « étincelants »… Science extra-terrestre d’autant plus parfaite pour les narrateurs de cette époque qu’ils n’étaient guère évolués scientifiquement…
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La voix de Yahwé
La « voix », dite de Yahwé, était confondue avec le grondement que produisait l’effet sonore intense de la propulsion de son engin spatial. Les narrateurs ne surent tout simplement pas comprendre technologiquement ce qui l’engendrait et l’attribuèrent à Yahwé qui résidait dans sa « splendeur » aérienne, confondant le contenant du contenu.
(Psaumes 29:3-10) : « La voix de Yahwé retentit sur les eaux… Le « dieu » de gloire (le vaisseau très lumineux assimilé à Yahwé) fait gronder le « tonnerre » (sonorité assimilée au tonnerre)… La « voix » de Yahwé est puissante, majestueuse.
Elle brise les cèdres du Liban (trop près du sol et volant au-dessus d’une forêt, le souffle associé au grondement peut en effet briser des branches ou des arbres) et les fait bondir comme des veaux (-belle description d’arbres cassés ou déracinés projetés en tous sens par le souffle puissant du ou des réacteurs chasse et fait bondir).
Elle dépouille les forêts… La « voix » de Yahwé fait jaillir des flammes de feu (ce que font aussi les tuyères de nos modernes fusées). La « voix » de Yahwé fait trembler le désert (même chose à Cap Kennedy ou à Kourou…).
Elle fait enfanter les biches (Petit détail intéressant là encore. On connaît en effet le phénomène bien connu des lieux d’élevage que survolent les avions de chasse à basse altitude. Leur grondement fait avorter de peur les femelles gravides, phénomène qui cause de nos jours de sévères pertes aux éleveurs.)
Preuve si besoin était que les auteurs de l’époque confondaient Yahvé et son engin, cette citation : « Le bruit des ailes des chérubins se fit entendre jusqu’au parvis extérieur, pareil à la voix du Dieu tout puissant lorsqu’il parle.” (Ezéchiel 10 : 5)
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Interventions aériennes dans les guerres

Sachant que les Hébreux seraient confrontés à d’autres peuplades et peuples puissants qui les traiteraient en ennemis au cours de la pérégrination qu’ils allaient entreprendre sous sa conduite, Yahwé les rassura en ces termes, leur promettant d’intervenir militairement à leur place : « Yahwé combattra pour vous ; et vous, gardez le silence (ne faites rien) … » ( Exode 14 : 14)
« J’enverrai ma « terreur » devant toi, je mettrai en déroute tous les peuples chez lesquels tu arriveras et je les ferais tourner le dos devant toi…J’enverrai les « frelons » devant toi, et ils chasseront loin de toi les Héviens, les Cananéens… » (Exode 23:27,28)
« L’Éternel, ton Dieu, enverra même les « frelons » contre eux, jusqu’à la destruction de ceux qui échapperont et qui se cacheront devant toi. » (Deutéronome 7 : 20-22)
Il est intéressant de noter que Dassault nomma deux hélicoptères de combat « frelon » et « super-frelon »… Il avait forcément compris, ayant lu les écrits de Moïse, que les « frelons » de Yahwé étaient des engins de guerre aériens. Il est bien entendu que les mêmes causes produisent les mêmes effets -en l’occurrence nominative.
La liste des récits relatant les destructions que Yahwé fit du ciel au bénéfice des Hébreux à l’encontre des peuples qui pouvaient s’opposer à eux est impressionnante. Il n’est pas étonnant que, bien plus tard, David écrivit :
« Venez, contemplez les oeuvres de l’Éternel : les ravages qu’il a opérés sur la Terre… C’est lui qui a fait cesser les combats jusqu’au bout de la Terre ; il a brisé les arcs, il a rompu les lances, il a consumé par le feu les chars de guerre… » (Psaumes 46:9)
« Des cieux on combattit, de leurs sentiers les « étoiles » combattirent contre Sisera… » (Juges 5:20)
A-t-on jamais vu des étoiles combattre et lancer de grosses « pierres » sur des combattants au sol ?… Lorsqu’un ovni de 12 à 20 m de diamètre vole en phase lumineuse à une certaine altitude, il est vu du sol comme une étoile… C’est une telle « étoile » qui guida les Rois mages et les bergers vers Jésus à sa naissance…
Il est ridicule et vain pour les astronomes de chercher à faire croire que « l’étoile » évoquée était une comète.
L’Evangile dit que cette « étoile » guida ces hommes sur une longue distance, puis s’arrêta finalement, selon le texte de l’Evangile, juste au-dessus du lieu de la naissance de Jésus.
La recherche des astronomes est vaine et ridicule par le fait que la Science humaine refuse obstinément d’admettre la réalité des extraterrestres.

Ovnis dans les batailles
Voici maintenant le compte-rendu d’une intervention aérienne de Yahwé impliquant divers types d’engins qui se déroula pour sauver David d’une situation conflictuelle difficile pour lui :
« Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel. De son « palais » (aérien), il entendit ma voix. La terre fut ébranlée et trembla (comme le fait une fusée à Cap Kennedy).
Il s’élevait de la fumée dans ses « narines » (des deux trous d’échappement du moteur de son engin ?) et du feu dévorant sortait de sa « bouche » (de sa tuyère de propulsion ?) il en jaillissait des charbons embrasés (des scories).
Il s’abaissa des cieux, et il descendit : il y avait une épaisse « Nuée » sous ses pieds (son vaisseau aérien) il faisait des ténèbres une tente autour de lui, il était enveloppé d’amas d’eaux et de sombres nuages (autrement dit, son vaisseau était environné de la condensation structurelle se formant autour de l’engin, ce qui avait pour effet de le rendre sombre). Il était monté sur un « chérubin » et il volait.
Les Perses appelaient « Keroubïm » les humanoïdes de petites tailles qu’ils savaient « piloter les chars des dieux ». Dans la suite des temps, ce nom engloba l’engin et son pilote. L’Eglise catholique ne retint que la petite taille des « Keroubïm » et en fit des « angelots » de plâtre qui servirent à enjoliver les églises)….
« De la « Splendeur » qui le précédait s’échappait ses « Nuées » lançant de la grêle et des charbons de feu. »
Cette évocation découla pour les Hébreux de l’inexplicable vision de l’engin sans doute lumineux et coloré qui précédait le vaisseau-mère de Yahwé.
Une sorte de porte-avions aérien duquel sortaient les « Nuées » -des ovnis plus petits qui bombardaient les ennemis des Hébreux, « la grêle et des charbons de feu » n’étant rien d’autre que des bombes ou munitions explosives. à noter que ce passage témoigne encore une fois de la confusion qui est faite entre Yahvé et son engin spatial.
« Le « Très-Haut » (l’engin) fit retentir sa « voix » (le grondement de l’un de ses propulseurs) et il lança des flèches (des missiles) et dispersa mes ennemis par le bruit du souffle de ses « narines »… Il étendit d’en haut sa main et il me saisit, et il me délivra de mes adversaires… » (2 Samuel 22: 7-18 / Psaumes 18 : 7-18).
Le récit suivant rend compte d’une autre intervention militaire aérienne de Yahwé, qui eut recours au bombardement contre une coalition armée qui risquait fort de vaincre les Hébreux trop peu nombreux :

« Comme ils fuyaient devant Israël, et qu’ils étaient à la descente de Beth Horon, l’Éternel fit tomber du ciel sur eux de grosses pierres jusqu’à Azéka, et ils périrent ; ceux qui moururent par les pierres de grêle furent plus nombreux que ceux qui furent tués avec l’épée par les enfants d’Israël. » (Josué 10 : 10; 11).
Bien évidemment, les « pierres » évoquées, selon la conception archaïque qu’en eurent les Hébreux, étaient tout simplement des bombes.
« Les « chars » de l’Eternel se comptent par vingt mille, par milliers et par milliers; Yahwé est au milieu d’eux… » (Psaumes 68:18)
« De ton « sanctuaire » (aérien), ô « dieu », tu es redoutable. » (Psaumes 68:36)
Comme il est donné de le constater, Yahwé disposait d’une flotte aérienne impressionnante. Son appelé « sanctuaire » n’était autre que son vaisseau-amiral d’une puissance aérienne dépeinte comme redoutable.
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Interventions aériennes de nos jours… ?
« L’Eternel est un grand Roi sur toute la Terre, il nous assujettit les peuples… » (Psaumes 47 : 3)
Cette dernière citation révèle que Yahwé fut concrètement un Roi célèbre sur la Terre et que, du ciel, avec ses vaisseaux spatiaux, il combattait les opposants aux Hébreux et leur en assujettit quelques-uns… Il ne faudra pas s’étonner qu’il fasse de même à nouveau, si Jérusalem devient l’enjeu d’un conflit opposant Israéliens et Arabes.
C’est avec ces engins aériens que Yahwé, aussi surnommé le « dieu des armées » et son armée intervenaient du ciel contre les opposants au peuple d’Israël. Ce qu’il semble avoir encore fait récemment, mais moins spectaculairement qu’autrefois, cette fois, au bénéfice d’Israël lors de la « Guerre des 6 jours » qui le vit s’affronter contre une coalition militaire arabe. L’information parut dans le quotidien bien connu « Le Figaro » du 11 août 1977.  La voici :
DES OVNIS PILOTÉS PAR DES ANGES
« Robert Barry, Directeur du Bureau des OVNI à Toe, et Pennsylvanie, et publicitaire distingué, est persuadé que l’Etat d’Israël est protégé par des « Objets Volants Non Identifiés » envoyés par DIEU (en réalité par Yahwé) et pilotés par des « anges ». Ce Bureau tient actuellement sa sixième conférence annuelle au Cap May dans le New-Jersey, avec une participation de 185 croyants (au Christianisme et aux OVNIs).
Un certain nombre de communications ont affirmé qu’il y avait eu une recrudescence d’OVNI dans les périodes de guerre israélo-arabe de 1947-1948, 1956 (à cette époque-là, cela s’appelait des « soucoupes volantes »), de 1967 et 1973 et que cela avait fait pencher la balance en faveur des Israéliens. Monsieur Barry a également déclaré que des rapports secrets israéliens et américains établissent que des parachutistes israéliens ont été sauvés, au cours de la guerre de 1967, par des « miracles » alors que la présence d’OVNI était signalée au-dessus du champ de bataille… etc… ».
Faut-il douter de l’exactitude de cette information ? Pour ma part, je ne pense pas qu’un quotidien comme le Figaro s’amuserait à fabuler. Il semble donc que, plus discrètement mais, comme il y a 3300 ans, les extraterrestres du camp de Yahwé continuent à protéger Israël.
Selon ce que la première partie de la Bible enseigne, mais aussi bien d’autres Mythes ancestraux, il y a 3 à 4000 ans, les « Dieux » s’étant partagés la terre, faisaient des ravages sur tous les continents en fonction de stratégies hégémoniques.
Aucune autre explication n’est plausible et possible au regard de cette description qu’il est souhaitable de transposer sur ce que nous connaissons maintenant de l’aviation et des fusées pour en saisir pleinement le sens.
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Les OVNIS dans le nouveau testament

Tandis que Jésus-Christ effectuait sa mission sur la terre d’Israël, l’Evangile rapporte qu’il fut en contact à plusieurs reprises avec une « Nuée » en sa phase d’extrême luminosité (désignée par « gloire »).
Et lorsqu’il s’en alla de la Terre, c’est de même sur une « Nuée » qu’il fut ascensionné par antigravitation et s’en alla vers le cosmos. Et il est écrit qu’il reviendra exactement de la même manière le moment propice venu. Voici les textes :
« Comme Jésus parlait encore, une « Nuée lumineuse » les couvrit (vint se placer au-dessus de Jésus et de ses disciples). Et voici, une voix se fit entendre de la Nuée (par ses occupants). » (Mathieu 17 : 5)
« Une Nuée vint les couvrir (se placer au-dessus d’eux), et il en sortit une voix : Celui-ci est mon Fils Bien-aimé : Ecoutez-le ! Jésus fut transfiguré devant eux, ses vêtements devinrent resplendissants, et d’une telle blancheur… » (Marc 9 : 7)
Ce texte est celui par lequel le Catholicisme romain fonda la « fête de la transfiguration » qu’elle a fait apparaître comme une chose miraculeuse, incompréhensible.
En fait, il s’agissait seulement de l’effet rayonnant de la luminosité très vive, de type magnésium qui brûle, ce qui modifia l’aspect des vêtements de Jésus, et même celui de son visage, comme cela serait pour toute personne éclairée violemment par une extrême luminosité. Il n’y a pas de quoi y voir là un prodige incompréhensible, miraculeux…
« Comme ils parlaient, une Nuée vint les couvrir (se placer au-dessus d’eux) : et les disciples furent saisis de frayeur. Et voici, deux hommes s’entretenaient avec Jésus qui apparaissait dans sa gloire (dans l’intense luminosité qui émanait de l’OVNI), parlaient de son départ qu’il allait accomplir vers Jérusalem… » (Luc 9:28-35)
Cette narration est la même que celle qui fut rapportée précédemment, mais elle comporte d’autres détails. Là, il est question « d’hommes », c’est-à-dire d’extraterrestres appelés « anges » -messagers, ou dieux- identifiés -à tort- par l’évangile comme étant Moïse et Elie.
On notera que ces « Contacts du 3e Type » eurent chaque fois lieu après qu’une « Nuée » lumineuse vint du ciel se placer au-dessus de Jésus et de ses apôtres.)
« Après avoir dit cela, Jésus fut enlevé (et non il s’éleva de lui-même, comme par enchantement) tandis qu’ils regardaient, et une Nuée le déroba à leurs yeux (autrement dit, un ovni, placé au-dessus de Jésus utilisa une technologie inconnue pour l’élever en douceur jusqu’à ce qu’il pénètre à l’intérieur, dès lors invisible à la vue de ses apôtres).
Et comme les apôtres avaient leurs regards fixés vers le ciel pendant que Jésus s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc (deux extraterrestres, ou anges, revêtus sans doute de combinaisons de cosmonautes, à l’image de celles qui vêtent les nôtres) leur apparurent et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en allant… » (Actes 1 : 9-11)
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D’autres exemples commentés
D’innombrables descriptions caractéristiques d’ovnis sont encore présentes dans la Bible et il serait fastidieux de les reprendre toutes. En voici néanmoins quelques-unes commentées pour illustrer le propos jusqu’à l’évidence.
« Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau (phénomène ionisant qui caractérise très souvent l’environnement immédiat des ovnis la nuit), il forme avec les eaux le fait de sa demeure (à cause des condensations aqueuses inhérentes à son système propulsif et qui enveloppent l’engin), il prend les « Nuées » pour ses « chars » (Ovnis enrobés de condensation qui donnent l’impression, vu du sol, d’être de petits nuages qui, lorsqu’ils se déplacent le font avec une grande vélocité). (Psaumes 104 : 2-4)
« Et voici, L’Eternel arrive avec promptitude et légèreté. Ses « Chars » (aériens) ressemblent à des tourbillons« . (Isaïe 5 : 26,28)
« L’Eternel est monté sur une « Nuée » rapide… » (Isaïe 19:1)
La giration d’une partie des ovnis et leur rapidité de vol constituent des caractéristiques technologiques amplement constatées à l’observation des ovnis circulaires en particulier) « Yahwé arrive dans un feu (soit celui du système de propulsion soit la luminosité rougeoyante de la structure de son vaisseau). Et ses « Chars » sont comme un tourbillon. » (Isaïe 66 : 15)
L’observation contemporaine des ovnis a démontré que le plus souvent les structures circulaires extérieures des ovnis tournaient rapidement autour d’un axe central. D’où l’impression visuelle d’un tourbillon. Quand à la luminosité, elle est maintenant devenue proverbiale, allant du rouge sombre au blanc éblouissant…
« L’Eternel des armées passe en revue l’armée qui va combattre. Ils viennent d’un pays lointain, de l’extrémité des cieux. (à cette époque, l’homme ne construisait pas d’engins aériens) L’Eternel et les instruments de sa colère vont détruire (du ciel) toute la région... » (Psaumes 13: 4,5)
Qui, à cette époque, pouvait venir en masse de l’extrémité des cieux avec des « instruments » -forcément aériens- de destruction qui pouvaient ravager par leur puissance de feu toute une région, sinon des appelés OVNIS ?
Certains textes de l’Inde relatent de même de terribles combats aériens que les appelés « dieux » se livrèrent entre eux (récits sur les Vinamas). Le récit des Hébreux n’est donc pas unique en son genre…
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Depuis 1947, de nombreuses observations d’ovni en sustentation à travers le monde ont apporté l’information qu’ils sont munis d’un système qui produit des rayons lumineux anti-gravitationnels qui, focalisés vers une cible, animale ou humaine, la “dégravitent” et la fait s’élever doucement jusqu’à eux.
Il ne fait aucun doute que c’est par ce moyen technologique que le vaisseau spatial vint ascensionner Jésus qui partit dans le cosmos vers une destination inconnue.
Et deux d’entre les occupants de cet ovni qui étaient au sol, voire d’un autre qui n’est pas mentionné, eurent pour mission d’atténuer l’effet psychologique éprouvant qui affecta les disciples du Christ par cet enlèvement effarant pour eux à cette époque, comme il devrait l’être de même pour nous qui sommes pourtant habitués aux prouesses technologiques de notre civilisation aérienne. Ils durent être stupéfaits !…
Ces « anges » en profitèrent pour leur affirmer à haute et intelligible voix que Jésus reviendrait sur Terre de la même manière qu’ils le virent y monter, c’est-à-dire sur un vaisseau spatial.
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Les enlèvements
Voici encore un phénomène bien connu du monde de l’ufologie, rapporté par de nombreux témoins contemporains et que l’on retrouve à plusieurs reprises dans l’Ancien et le Nouveau Testament. « Comme ils continuaient à marcher, en parlant, voici, un Char de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Elie monta au ciel dans un « Tourbillon ». (2 Rois 2 : 11)
À cette époque, point d’avion, d’hélicoptère d’origine humaine permettant d’enlever dans les airs une chose ou un humain… Alors quel était ce « CHAR » aérien rougeoyant tournant sur lui-même, sinon un ovni ?…
Il est à noter que la tradition musulmane rapporte que Mahomet fut aussi enlevé dans les airs alors qu’il montait son cheval, Bourane… Ezéchiel, rendant compte de l’atterrissage d’une « Roue » accompagnée d’autres engins aériens véloces plus petits dépeignit cette même façon d’enlever du sol quelque chose ou un homme et même de le transporter, suspendu dans l’air.
En l’occurrence, il le fut lui-même par les cheveux (les Hébreux les avaient longs) et transporté d’un point à un autre sur une certaine distance :
« Je regardai, et voici, c’était une figure ayant l’aspect d’un homme (c’est-à-dire quelque chose qui avait l’aspect d’un homme, comme le sont les robots par exemple), depuis ses reins en bas, c’était comme du feu (engins luminescents), et depuis ses reins en haut comme du bronze poli.
Il étendit une forme de main (sans doute semblable à un bras articulé mécanique extérieur à l’engin comme on en voit équipant les bathyscaphes ou certains robots), et me saisit par les cheveux de la tête et m’enleva entre ciel et terre, et me transporta à Jérusalem… » (Ezéchiel 8 : 2,3)
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Conclusion
Ainsi s’achève le compte rendu qu’il est possible de faire de la Bible. Comme il est donné de le constater, on est bien loin de ce que les organisations religieuses qui s’en réclament enseignent à leurs centaines de millions de fidèles.
Non seulement la Bible regorge de témoignages sur l’existence des vaisseaux aériens des extraterrestres mais bien d’autres récits mythiques des civilisations ancestrales attestent aussi de leur existence et des exactions que leurs occupants commirent à l’encontre des humains.
La Bible et les autres mythes démontrent de surcroît que ces véhicules aériens sont utilisés, tant par les « anges » rebelles envers l’Autorité de DIEU que par ceux qui lui sont demeurés attachés.
L’individu intelligent et de bonne foi, lisant ces citations, possède désormais les éléments lui permettant de découvrir la réalité que l’Ancien et le Nouveau Testament expriment.
Une telle prise de conscience, généralisée à tous les peuples, renforcerait peut-être le ridicule, l’inutilité et l’horreur des exactions, des guerres, des crimes et des massacres abominables qui se commettent encore de nos jours au nom de « Dieu », et permettrait peut-être du même coup d’apporter la paix et la solidarité entre les hommes.
Source : Michel Girard

Du code Da Vinci aux véritables secrets de Leornado da Vinci

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Par définition ce qui est ésotérique est voilé, caché. Les anciens étaient détenteurs d’un savoir mystérieux qui résultait de leurs observations des lois naturelles. Ce savoir, en partie perdu aujourd’hui, était regroupé au sein de trois grandes sciences : l’Astrologie, la Théurgie (ou magie divine, la magie blanche) et l’Hermétisme ou Alchimie.
Ces sciences, pour survivre -notamment aux bûchers de l’Inquisition- furent contraintes de se dissimuler. Durant plusieurs millénaires, un courant souterrain, invisible, doubla celui de la culture officielle, demeurant masqué au plus grand nombre et accessible aux « initiables », c’est-à-dire aux curieux et assoiffés sincères de connaissance. Les artistes initiés du passé utilisèrent tous les supports artistiques à leur disposition afin de préserver leur culture, s’exprimant par voie de rébus et de charades.

À une époque d’analphabétisme, ce mode d’expression, ancêtre de la bande dessinée, avait le mérite d’être compris des gens du peuple. Leonardo da Vinci fut l’un de ces peintres initiés et toute son oeuvre témoigne qu’il fut dépositaire des théories alchimiques et de leur mise en pratique.
Le code da Vinci
En quelques semaines, un roman américain s’est hissé au rang de best-seller en France. Son titre : Da Vinci code. L’engouement du public, à défaut d’être justifié, peut se comprendre par suite de la recette utilisée par son auteur Dan Brown.
De quoi s’agit-il ? D’un thriller concocté selon une recette éprouvée, à défaut d’être sérieuse. Choisissez un personnage historique très connu, ajoutez un soupçon de mystère, une bluette sentimentale, sans grand intérêt, un nuage d’ésotérisme plus ou moins frelaté, mais cautionné par le statut de l’auteur qui est professeur, mixez le tout et servez chaud !
Cela donne une potion indigeste qui, par les vertus de la baguette magique des médias, va se transformer en un pactole. Il n’y aurait pas grand mal, la littérature en ayant vu bien d’autres, si ce roman ne reprenait à son compte -sans jamais en citer les auteurs- les affabulations d’un essai écrit par trois auteurs britanniques, il y a de cela une vingtaine d’années : « L’Énigme sacrée » de Michaël Baigent- Richard Leigh et Henry Lincoln.
Dans ce livre, émergeait un scoop historico-religieux visant à accréditer la thèse d’une descendance mérovingienne, issue des amours de Jésus et de Marie-Madeleine, qui constituerait le grand secret de Rennes-le-Château. Il est vrai que les auteurs s’appuient sur quelques lignes tirées de l’évangile de Philippe et de l’évangile de Marie.
Pour autant cette hypothèse est-elle crédible ? La réponse est non. Pourquoi ? Parce que pour adhérer à ce point de vue il faudrait tout méconnaître des fondements de la chrétienté et de la constitution du catholicisme. À commencer par un fait, bien connu de la papauté, y compris des pontifes qui vécurent au temps de Leonardo da Vinci.
Mais ceci est une autre histoire, sur laquelle nous reviendrons, en quelques lignes, plus avant, quand il sera question de l’Italie de la Renaissance. Qu’il existe un mystère da Vinci, que ce dernier ait été au courant des secrets de la religion, cela ne fait aucun doute.
Mais ne s’agit-il que de cela ? Comme l’affirme une célèbre série TV : La vérité est ailleurs. Mais où ? C’est ce que nous allons nous efforcer de mettre en lumière, le plus simplement possible, encore qu’il s’agisse d’un sujet rendu complexe par la grande culture des anciens, une culture qui ferait pâlir nos érudits modernes s’ils n’étaient pas si hautains, méprisants et nombrilistes.
Toute la période de la Renaissance italienne baigna dans l’hermétisme et son symbolisme. Cette science et philosophie est plus connue du grand public sous le nom d’Alchimie. Son secret réside dans sa définition, donnée par l’homme qui signa ses deux ouvrages du pseudonyme Fulcanelli.
Fulcanelli est né -peut-être- en 1839, il légua à la postérité deux livres : Le Mystère des Cathédrales (1926) et Les Demeures philosophales (1930). Ce personnage, dont l’identité a intrigué tout le milieu ésotérique et qui continue à demeurer inconnue par manque de perspicacité, exerça une influence souterraine, mais bien réelle sur les cabarets montmartrois (notamment celui du Chat Noir) ainsi que sur la littérature et la peinture de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Fulcanelli disparut sans laisser de traces entre 1914 et 1920. Ce nom, Fulcanelli, est un à peu près phonétique de Vulcain Hellé, Hellé étant le nom de la déesse lune chez les grecs Pélasges. Plus précisément, et afin de ne rien sceller, il s’agit du Vulcain lunatique, autrement dit du dissolvant permettant d’ouvrir les métaux de les rendre « philosophiques » et aptes à fournir leur esprit (le mercure) et leur âme (le soufre) qui vont livrer la fameuse pierre philosophale.

Le mercure et le soufre ne sont pas les corps chimiques. En alchimie, ces noms -tout comme celui de sel- désignent des états différents de l’énergie, ou dynamisme vibratoire, constituant toute matière, ainsi que nous l’enseigne la physique. Rendre les métaux philosophiques consiste à leur restituer la vie qui leur a été ôtée par l’extraction, à les réveiller, tout comme le prince charmant le fait dans le conte de la Belle au bois dormant.
Ce conte, comme la plupart des récits populaires, est une métaphore initiatique, un condensé de la pratique alchimique. Bien que l’alchimie soit totalement rationnelle, elle n’a rien à voir avec la chimie et elle ne nécessite aucun four, la température provoquant la conversion moléculaire étant celle de la couvaison -d’où sa dénomination de feu de poule- et n’excède pas 36°5 !
Quant à la définition de l’alchimie, elle se résume à « une permutation des formes par la lumière, le feu ou mieux l’esprit. » Les érudits et les artistes de la Renaissance n’ignoraient rien de tout ceci. Héritiers des lettrés du Moyen Âge, ils en répandirent les connaissances à travers l’architecture, la sculpture, la littérature, la musique, la peinture… Ce formidable mouvement culturel atteignit son apogée à la cour fastueuse des Médicis, ancêtres de ceux qui s’unirent au Valois en France.
Un peu d’histoire
Au XIVe siècle, l’Italie exerçait une véritable domination économique sur l’Europe dont elle assurait tout le commerce, et au sein de laquelle ses banquiers intervenaient dans la vie politique. Notons au passage que ce nom « Europe », provient du grec Europê désignant dans les mythes la soeur de Cadmos, enlevée par Zeus qui en était amoureux.
Comme dans tous les mythes, cette histoire est en réalité une fiction allégorique visant à véhiculer des connaissances hermétiques. En l’occurrence, cet épisode fait référence à la captation ou capture du rayonnement lunaire par le métal attribué à Zeus : l’étain.
En effet, eur-ope signifie « celle qui a le visage large » ce qui est un synonyme imagé de « pleine lune ». Fermons ici la parenthèse et revenons au XIVe siècle et à la domination italienne.
Cette domination était complétée par une grande richesse agricole et la formation précoce d’une paysannerie libre. Cependant, la concurrence économique, jointe à la rivalité des guelfes et des gibelins, respectivement partisans du pouvoir du Pape en Italie et partisans de l’Empereur, engendra des conflits entre les cités ainsi que la naissance d’un nationalisme étroit.
Au milieu des troubles, les structures politiques évoluèrent, les communes durent faire place à des « seigneuries », le pouvoir passant à une seule famille et à sa clientèle. Ainsi les Visconti régnaient sur Milan, les Este sur Ferrare, les Della Scalla sur Vérone, les Malatesta sur Rimini, les Gonzague sur Mantoue.
Les Médicis règnent sur Florence. Le véritable fondateur de cette dynastie au XVe siècle, fut le banquier Cosme, un fin lettré qui exerça généreusement le mécénat et protégea Leone Battista Alberti. Le petit-fils de Cosme, Laurent, continua de protéger les artistes notamment Michel- Ange.
Les Villas appartenant aux Médicis réunissaient Botticelli (qui signait d’une petite botte, en bon « pair peintre anglé » ou gilpin, en artiste initié usant de la cabale phonétique ou langue des oiseaux), Ange Politien, Jean Pic de la Mirandole et Marcile Ficin. Ces derniers accompagnaient leur mécène, Laurent le Magnifique.
Le fils de Laurent, Giovanni (Florence 1475 – Rome 1521) devint pape sous le nom de Léon X (1513 à 1521). Il avait reçu une éducation humaniste et avait eu Ange Politien comme précepteur. Léon X fut le protecteur des lettrés : Bembo, Sadolet, Paul Jove, Jean Lascaris, et des artistes.
Il confia à Raphaël la direction des travaux du Vatican et la réalisation des Loges et commanda à Michel-Ange la façade de San-Lorenzo et les tombeaux des Médicis à Florence.
Concernant Léon X, les historiens font l’impasse sur un document troublant et fort dérangeant qui tendrait à prouver que les érudits de la Renaissance étaient très sceptiques quant à l’authenticité des écrits ayant présidé à la fondation de la chrétienté et de l’église catholique.
Ce document consiste en une lettre adressée par le pape à son ami, et ancien secrétaire, l’érudit cardinal Pietro Bembo, qui fréquentait Alde Manuce -érudit lui aussi et inventeur, entre autres, des caractères italiques destinés à attirer l’attention du lecteur- « Quantum nobis nostrisque que ea de Christo fabula profuerit, satis est omnibus seculis notum ! » (On sait de temps immémorial combien cette fable du Christ nous a été profitable !).
Ce texte édifiant et surprenant fait partie des archives de la bibliothèque vaticane (Leonis X Petri Bembi…Epistolarum familiarum ; libri VI ; Venise, 1552). Une opinion aussi péremptoire et définitive de la part d’un pape oblige à réviser tout ce que nous croyions savoir de l’Histoire des hommes, des religions et des arts qui en furent les supports.
L’explication réside dans le fait que les gibelins étaient les propagandistes de la Gnose. Or, dès les premiers siècles, à Alexandrie, l’alchimie et la gnose s’étaient enrichies mutuellement de leurs apports culturels respectifs.
Pour les papistes et, par conséquent l’église catholique, la gnose était une hérésie. Les Médicis payèrent de leur vie leur attachement à la Connaissance. Ils périrent par le poison et le poignard des sicaires de Rodrigo Borgia.
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L’oeuvre de Shakespeare
Concernant les clefs contenues par l’oeuvre de Shakespeare, le lecteur appréciera sans doute d’en savoir un peu plus. Prospero Colonna, le savant cardinal, ami et patron de Leon Baptiste Alberti, et oncle de Francesco Colonna, servit sans doute de modèle au Prospero de La Tempête. Enfin, le Songe de Poliphile nous renseigne quant au niveau de lecture qui doit s’appliquer à Othello.
Après avoir pris congé de son hôte, Poliphile apprend la différence qui existe entre « une destinée subie et une destinée librement choisie. »Pouvoir choisir sa voie tel était le cadeau de la Reine Libre-Arbitre à Poliphile lorsqu’elle l’envoya chez la reine Télosie.
À ce sujet, Emanuela Kretzulesco observe très finement : « Télosie (la Finalité, le Destin) deviendra Othello, dans la tragédie du même nom, et qui met en scène les mobiles de la jalousie. Nous verrons alors une sorte de charade dénoncer le sort des humanistes persécutés : le Destin du Génie sera de mourir étranglé par la jalousie ».
Et Emanuela Kretzulesco précise en une note : « Le nom de Desdemona n’existe pas. Il semble la contraction de Têsdaimónes : du génie, au féminin. » Les illustrations, demeurées anonymes, du Poliphile auraient été dessinées par Botticelli, Alberti, Bertoldo di Giovanni et Leonardo da Vinci.
Portrait de Léonard de Vinci (1452 – 1519) 
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Le grand amour de Laurent
Nombre de peintres, dont Botticelli, utilisèrent comme modèle la même femme. Son nom était Lucrezia Donati. Laurent le Magnifique en fut éperdument amoureux, mais la famille de la jeune fille ne consentit pas au mariage, les Médicis étant des roturiers.
Sur une gravure, les ailes de Mercure protègent la tête de Lucrezia, en même temps que le diadème formé d’une grosse perle montée sur un feuillage d’or. Mercure est figuré également dans le tableau de la Primavera.
Il y communique, à l’aide de son caducée, le fluide, au feuillage des arbres. Ceci vient en rappel du fait que les gnostiques ont toujours fait de la perle l’emblème de la Sophia, de la vraie doctrine, celle relative à la vie et au fluide vital. Sans doute faut-il voir, aussi, dans cette assimilation l’engouement des Valois pour les perles.
Il est probable que François Ier connaissait parfaitement le symbolisme qui s’y attachait, d’autant que sa soeur, l’une des femmes les plus instruites de son temps et qui fit de sa cour de Navarre un des foyers de l’humanisme, se prénommait Marguerite.
En latin, margarita, désigne une perle. Ce fut justement François Ier qui ramena da Vinci d’Italie. Il en rapporta également le premier et le plus beau livre imprimé consacré à l’alchimie : Le Songe de Poliphile, ouvrage qui, au XIXe siècle fit l’objet des savants commentaires de Grasset d’Orcet, le maître en cabale phonétique de Fulcanelli.
Hypnerotomachia Poliphili, en français, Songe de Poliphile, rédigé en 1467 et imprimé à Venise en 1499
Après sa déception amoureuse, Laurent fit une sévère dépression dont il ne sortit que grâce à l’amitié de celui qui devint son ami et mentor : le cardinal Alberti. Or Alberti fut l’auteur du Songe de Poliphile, dont les héros Polia et Poliphile furent inspirés de Lucrezia et de Laurent.
Plus tard, l’auteur qui signa Shakespeare s’inspira également des deux jeunes gens afin de composer Roméo et Juliette. Lucrezia Donati, en avril 1462, était âgée de treize ans, l’âge des fiançailles, comme l’héroïne du Songe.
En effet, Laurent de Médicis, est né le 1er janvier 1448 (style florentin), quant à Lucrezia, elle vit le jour en 1448, probablement le 1er août et, en avril 1462, elle avait « treize ans, pas encore quatorze », comme Juliette, l’héroïne de Shakespeare.
Cette dernière précision est donnée deux fois, par Lady Capulet puis par la Nourrice (Roméo et Juliette Acte I, scène III). Cette répétition était une façon pour Shakespeare d’attirer l’attention de ses lecteurs sur l’importance d’un passage particulier. Roméo et Juliette est un livre à clefs et ces clefs sont à la fois de nature historique et hermétique.
En effet, Roméo signifie Pèlerin, depuis qu’en l’an 1300 les pèlerins se rendant à Rome, pour les fêtes du Jubilée, répétaient : Romam eo (je vais à Rome). Certains de ces pèlerins (Roméi) furent qualifiés de Buon Roméo, en raison du fait qu’ils aidaient les plus pauvres à gagner Rome en leur prêtant assistance.
Lors de la scène du bal, Roméo, parlant des lèvres de Juliette, les qualifie de « pèlerins rougissants ». Quant à Juliette, elle désigne Roméo sous le nom de « Good pilgrim » (bon pèlerin). Shakespeare reviendra, curieusement, sur cette désignation dans la série de Sonnets intitulée « The Passionate Pilgrim ».
De nos jours, existe encore une famille dont le nom fait référence à ce pèlerinage. Les princes et comtes Borromeo sont les descendants d’une Margherita Borromeo florentine, mariée à un Vitaliano de Padoue.
La Vénus de Botticcelli serait un portrait idéalisé de Lucrezia Donati
Juliette est le diminutif de Giulia et ce prénom indique une ascendance romaine très noble. Les Colonna -famille dont fut issu le second rédacteur du Poliphile- se disaient descendants de Jules César, de la Gens Julia.
Dans le langage hermétique le Pèlerin, aussi dénommé Voyageur désigne à la fois celui qui pratique, l’Alchimiste, et le mercure ou dynamisme vibratoire (la lumière pour simplifier). C’est lui qui est figuré par l’Arcane O, ou Mat, dans l’ancien jeu de Tarots de Marseille. L’Alchimiste, est à la recherche d’une matière, qualifiée parfois de Vitriol romain ou de terre romaine. Cette terre romaine, Giulia-Juliette en est l’emblème.
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Des Colonna à la colonne de l’oeuvre
Les armoiries du prince Francesco Colonna sont parlantes, c’est-à-dire qu’elles s’expriment sous la forme d’une charade ou d’un rébus. On y voit un Génie, ayant le visage du Prince, en équilibre instable, sur la jambe droite, la gauche étant levée.
Ce personnage, de la main droite, soutient une colonne, tandis que sa main gauche déploie un listel, aussi dénommé phylactère. Une guirlande de fruits entoure la scène. Cette composition appelle quelques commentaires.
Au sujet du sens qu’il convient de donner aux phylactères pouvant se voir sur les oeuvres architecturales ou picturales, Fulcanelli précisa, dans Les Demeures philosophales, qu’ils sont chargés « de conserver, de préserver le sens occulte et mystérieux dissimulé derrière l’expression naturelle des compositions qu’il accompagne (…)
Porteur ou non d’épigraphe, il suffit de trouver le phylactère sur n’importe quel sujet pour être assuré que l’image contient un sens caché, une signification secrète proposée au chercheur et marquée par sa simple présence. »
Ailleurs, Fulcanelli précise que « le Mercure est la colonne, la base ou le fondement de l’oeuvre » et que les Grecs firent d’Hermès une allégorie du mercure alchimique (l’Esprit ou dynamisme vibratoire), parce qu’Hermès signifie base, fondement. Il ajoute, qu’en égyptien, thot signifie colonne.
Or le dieu lune Thot devint l’Hermès des Grecs et le Mercure des Latins. L’une des figurations de Thot était le babouin, quant à Hermès – devenu st Roch dans le légendaire chrétien – il était parfois figuré sous l’aspect d’un chien. Ceci est à conserver en mémoire afin de lire les pages consacrées aux toiles de da Vinci.
Certains lecteurs ne se priveront pas de considérer que l’analyse des armoiries des Colonna ne constitue qu’une extrapolation douteuse. Nous les renvoyons au sonnet de Pic de la Mirandole qui accompagna l’édition française du Songe de Poliphile.
Outre que le mot  » colonne  » fut privé de son C majuscule, la dernière ligne de ce sonnet fut omise  » J’en suis quant à moi pétrifié « . En effet être pétrifié est un synonyme d’être médusé. Ce dernier mot provient du nom de Méduse, l’une des trois Gorgones, à la tête hérissée de serpents, et dont le regard changeait en pierre (sous-entendu philosophale) ceux qui la regardaient.
Sur les armoiries de Francesco Colonna figure justement un serpent, ce qui n’est nullement anodin. Pour plus de détails sur cette famille, lire Le Jardin de L’Absolu (Éditions du Savoir Perdu) d’ Emanuela Kretzulesco
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Du sourire de la Joconde au rire de Leonardo Da Vinci
Outre que ce peintre baigna dans l’atmosphère de Florence, il nous a laissé diverses indications laissant deviner son intérêt pour le secret et des connaissances hermétiques. Ainsi, on sait qu’il rédigeait ses textes à l’envers et que, par suite, les lire nécessite l’usage d’un miroir.
Son humour et sa maîtrise de la cabale phonétique transparaissent dans un détail de la très belle toile, intitulée Ginevra da Benci, où en arrièreplan un genévrier joue phonétiquement avec le prénom de la dame.
Curieusement, l’artiste a peint sur l’envers de la toile une série d’éléments (ornés d’un phylactère) formant rébus et qui, une fois analysés et compris, livrent de stupéfiantes confidences à la fois érotiques et ésotériques. Malheureusement, il nous faudra passer ce point sous silence car la démonstration nécessaire nous entraînerait trop loin. Il nous faudra donc nous limiter à la Joconde.
Autant le dire de suite, il ne s’agit aucunement d’un autoportrait du peintre travesti, pas plus que du portrait de son présumé giton. Enfin, il convient de tordre le cou à l’explication universitaire qui prétend qu’il s’agirait d’une commande d’un marchand de soie.
Quand il vint en France, da Vinci emporta sa Joconde. Une commande aurait été payée ou du moins fait l’objet d’une avance. Ne pas livrer la toile aurait été du vol. Passons donc à des explications plus subtiles et plus en accord avec la culture de l’époque.
Tous les exégètes de l’oeuvre de Leonardo mentionnent qu’il utilisa la technique du sfumato, terme italien signifiant « enfumé » et qui, appliqué à la peinture, possède le sens de « modelé vaporeux ». Nous aurons l’occasion de vérifier que, dans l’esprit de Leonardo, ce procédé n’était nullement une simple concession d’ordre esthétique.
Portrait de Ginevra da Benci et le genévrier en arrière-plan
Et affirmer que le sfumato est un procédé de peinture qui signifie le flou, et que l’artiste, par ce procédé de clair-obscur, chercha à capter l’image par des effets de distance, de lumière et de brume, n’explique rien.
En revanche, si avant de procéder à une tentative d’analyse de la toile, on s’interroge sur la nature réelle du sfumato et si l’on s’avise que ce qui est obscur est également, du point de vue synonymique, hermétique, nous nous trouverons en possession d’une clé non négligeable.
Le sfumato était la signature des peintres initiés membres de la société de l’Arcade ou de l’Arcadie, aussi appelée Chevalerie du brouillard !
Le code subliminal de Léonardo
La plupart des auteurs spécialisés en symbolisme ont précisé que le pont, visible derrière Mona Lisa, exprime le tertius-quartus représentant l’interaction du 3, ou spirituel, sur le 4 ou le matériel.
Héritier de la pensée gnostique, le peintre avait une vision du monde basée sur la dualité et l’opposition essence substance. Et c’est là qu’il faut chercher le secret de sa toile ainsi que la raison de l’énigmatique sourire figé, et autant dire fixé, de la Joconde.
Si Mona Lisa sourit, c’est qu’elle est dans le secret, ainsi que l’indique la route visible sur le paysage peint derrière son épaule droite et qui serpente, évoquant la lettre S, tracée à l’envers. Or, nous savons déjà que toute la correspondance et les notes de Leonardo étaient rédigées de cette manière. Cette lettre S, les peintres anciens en faisaient l’initiale de secretum ou silentium.
Mais quel est ce secret exigeant le silence ? Sachant que le bras droit soulignait toujours, pour les alchimistes, la voie sèche, terrestre ou brève (en un jeu de mots sur braxis, le bras et brevis, bref) il est aisé de deviner que les deux parties du paysage indiquent la voie sèche et la voie humide, cette dernière étant précisée par la présence d’une rivière.
Da Vinci s’est amusé à doubler ce rébus en faisant sourire sa Joconde. En effet, en latin, rire se dit ridere et sourire subridere. Sourire, c’est « rire en dessous », de façon occulte.
Or, selon que l’on use du latin classique ou populaire, le mot ridere s’écrit avec un e long ou un e bref. Comment mieux attirer l’attention sur les deux voies alchimiques ?
Enfin, le nom de la dame se montre très loquace et on ne peut que s’étonner de l’inanité des études universitaires. En effet, Mona, abréviation de Madonna, désigne la Lune, conformément au symbolisme religieux associant cet astre à la Madone. Le nom de la lune, dans nombre de langues, est dérivé de cette racine.
Quant à Lisa, il s’agit du diminutif d’Élisabeth, prénom dont l’étymologie est « celle qui tire sa clarté du soleil ». Un découpage du portrait, suivi d’un collage, opération donnant à La Joconde un troisième oeil, laisse apparaître, pour peu que l’on inverse le résultat obtenu, une étoile et un babouin.
La même opération, pratiquée sur un dessin acheté par une amie, montre également une étoile et un chien. Vinci revendiqua, par la présence de ces animaux, sa qualité d’artiste hermétique.
Conclusion
Il resterait beaucoup d’informations à livrer, ne seraient-ce que celles relatives au paysage du Rebenty, formant l’arrière plan, et où se situaient Joucou et le monastère nommé Jocundo !
Qu’il suffise de savoir, pour l’instant, que le Rebenty et le Pays de Sault furent témoins des chevauchées d’un curieux ecclésiastique … Monseigneur de Bonnechose. Ce nom doit dire quelque chose aux amateurs des secrets de Rennes-le-Château…
Source : Richard Khaitzine/Top Secret N°17
A lire également sur le savoir perdu des anciens :
François Mitterrand et l’occultisme
Les mystères cachés dans le château de Chambord

L’extraordinaire rencontre de Haravilliers le 10 janvier 1998

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L’affaire dont il est question ici a valu à Gérard Deforge, ufologue enquêteur, l’honneur de figurer en citation dans le livre testament de l’astrophysicien français Pierre Guérin : « OVNI, Les mécanismes d’une désinformation » , paru en octobre 2000 chez Albin Michel.
Gérard Deforge a mené une des enquêtes les plus rigoureuses et des plus palpitantes de ces dernières années, rencontrant les témoins, et notamment le témoin principal, un monsieur d’une soixantaine d’années en retraite que nous appellerons M. D. afin de préserver sa tranquillité.
Il faut dire que l’homme a occupé des fonctions importantes : accrédité « Secret Défense » , organisant la sécurisation de sites stratégiques de commandement de l’armée française. Pour les lecteurs, Gérard s’est efforcé de rédiger une synthèse de toute cette affaire hors du commun.

Les faits

Sur la route
Avec d’autres amis de haut rang social, M.D se retrouve régulièrement pour chasser dans les bois de Haravilliers, dans le Val d’Oise. Ce 10 janvier 1998, deux amis l’accompagnent dans sa voiture : une Peugeot d’un modèle récent, encore sous garantie. Une autre voiture les suit, une Xantia, avec à son bord le conducteur et son chien de chasse.
Ces quatre personnes se dirigent vers leur rendez-vous de chasse habituel, sis au Ruel, commune de Haravilliers. Bien avant d’arriver sur le secteur du Ruel, M.D et ses deux compagnons voient comme une lueur aux couleurs multiformes au-dessus du bois, loin devant eux. Le ciel est étoilé. Il est 7h.
Il fait bien froid ce matin-là. M.D. aborde le dernier virage avant d’entrer dans le hameau du Ruel. Il se demande ce que peut bien être cette illumination festive, devant eux, au-dessus du bois dans lequel se perd la rue principale du Hameau.
Chez le garde-chasse
Au même moment, à deux kilomètres de là, le garde-chasse, qui participe à ce rendez-vous, sort de chez lui. Sa demeure surplombe un peu le bois situé au loin .
L’illumination qu’il voit au-dessus des arbres le surprend. Il enfourche son vélomoteur et s’apprête à partir. Mais à cet instant, il est survolé par un avion immense, volant à très basse altitude, 100 ou 200 mètres, pas plus. « C’était bien un avion », me dit-il lors de notre rencontre.
Quelques minutes plus tard, alors qu’il n’est pas encore parti, l’homme voit passer au-dessus de lui un objet rond, fortement éclairé par trois lumières colorées. Tous les témoins décriront les mêmes couleurs : vert, rouge, jaune.
J’aurais bien voulu revoir ce témoin, décédé depuis. J’avoue ne pas l’avoir pris au sérieux sur le coup, mais les récits que j’ai lus depuis, et notamment l’affaire de « Point Pleasant » , par John Keel, m’ont fait comprendre que ce type de témoignage n’est pas unique.
La carte de Haravilliers dans le Val d’Oise. La direction indique le déplacement de l’engin

Sur le lieu du rendez-vous
Sur le parking du rendez-vous, attend un autre participant, très lié à M.D. Il attend son ami, au chaud, assis dans sa Mercedes à toit ouvrant. Il n’y a pas de brouillard, pas de brume ce matin-là.
Ce monsieur, que nous appellerons M.K., va entendre une espèce de ronronnement sourd, un bruissement d’air, quelque chose d’indéfinissable. Il lève les yeux. Un immense objet opaque défile au-dessus de lui, masquant les étoiles.
Tout à coup, un faisceau de rais de lumières perpendiculaires atteint et enveloppe sa voiture. Ce sont des rayons de lumière très particuliers. Ils sont discontinus, forment comme des gouttes ou des galettes de lumière indépendantes les unes d’autres.
Cela produit effectivement des taches aux contours bien nets qui circulent sur sa voiture, éclairent l’intérieur par le toit ouvrant transparent. M.K., le témoin à la Mercedes, aperçoit maintenant comme des guirlandes de lumière sous l’objet. Cet objet, il le voit d’une forme circulaire, d’une bonne quarantaine de mètres de diamètre.
Le parking étant en haut du chemin, cette immense masse progresse devant lui à la vitesse d’un homme au pas, il la voit plonger doucement vers le sol, et il a juste le temps de se dire -voyant comme un rideau noir s’abaisser devant lui- que cet objet va se crasher. M.K perd alors la conscience des choses.
Dans la voiture de M.D.
Pendant ce temps, M.D. et ses amis arrivent à la sortie du dernier virage. Ils vont entrer dans le bourg. Je rappelle que deux voitures se suivent. Tout à coup, la « chose » leur apparaît dans toute sa splendeur, si je puis m’exprimer ainsi. C’est une débauche de lumières. Des lumières qui n’éclairent pas le paysage.
Un énorme disque, (40, 50m de diamètre), immobile, à quinze ou vingt mètres au-dessus du sol, en suspension dans l’air. Pas un bruit. La formation technique de M.D. lui permet d’enregistrer une foule de détails précis, avec des évaluations de mesures instantanées.
Il baisse la vitre gauche pour mieux examiner le phénomène…les trois couleurs, les rampes d’éclairage de 5m x 5m, et tout le reste, qui lui permettront de produire des représentations précises de l’objet. La voiture avance doucement en direction de ce pinceau de lumière blanche…
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Deux phénomènes étranges
Sur la trajectoire supposée de l’engin, deux phénomènes étranges dûment vérifiés vont se produire. Je subodore qu’une dizaine d’autres phénomènes non répertoriés vont se dérouler sur la trajectoire de la chose. Toutefois, pour des raisons impératives de discrétion, contentons-nous d’évoquer les deux phénomènes avérés.
1/ Tout d’abord, le long de cette rue qui traverse le village, habite une importante personnalité. Ce personnage est connu pour être un travailleur acharné qui se lève toujours très tôt. C’est un cadre supérieur d’industrie.
Le matin de l’évènement, il a un important rendez-vous, à 10 H, pour une réception organisée en son honneur, où sont conviées de nombreuses autres personnalités. Or, ce matin-là, il va dormir à poings fermés et arrivera très en retard à ce rendez-vous, sans jamais avoir compris pourquoi ni comment une telle chose a pu lui arriver.
2/ Un proche collaborateur de cette personne va aussi vivre indirectement une expérience beaucoup plus redoutable, par le truchement de sa petite fille. Inutile de vous dire que la maison de cette personne se trouve aussi sur la trajectoire de ce qu’on peut appeler l’engin, mais sans certitude quant à sa véritable nature.
Ce collaborateur, cadre commercial, et sa ravissante épouse, ont une adorable petite fille, âgée de 2 ans, à l’époque. Je signale au passage que ce papa se souvient d’autant mieux de la date du 10 janvier que c’est la date de son anniversaire, à 7 H 30, précisément.
N’ayant nullement connaissance de ce que vivent au même moment nos chasseurs, la petite fille du couple, jusque là douce et équilibrée, va être prise de terreurs nocturnes frisant l’hystérie. Il en sera ainsi les nuits suivantes. La maman, pour la calmer, ira même chercher dans l’armoire un petit jouet mécanique que la petite fille adore : il s’anime et lance des petits éclairs multicolores.
Mais rien à faire, les cris de l’enfant redoubleront et elle continuera de regarder avec effroi vers la fenêtre. Les parents devront faire appel au médecin et il faudra plusieurs mois avant que la petite fille retrouve un sommeil normal.
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Des pensées rapides traversent l’esprit de M.D. : cet engin est énorme ; il doit peser des centaines de tonnes ; il est au « parking » ; et sa puissance doit être phénoménale…
M.D a soudain le sentiment que son cerveau se « vide », sa tête devient « une coquille vide ». En dépit des lumières et des couleurs, il y a comme une sensation totalement dénuée de gaieté dans l’environnement de l’objet. Les deux autres témoins du véhicule voient la même chose.
Confrontation des témoins
Je précise que la chronologie des événements rapportée ici, est le fruit d’une longue et patiente enquête. J’ai communiqué mes premières informations, à Jacques Vallée, notre ami qu’il est je crois inutile de présenter.
Celui-ci a réussi le tour de force d’être présent lors de l’unique réunion ayant pu regrouper l’ensemble des témoins valides : trois personnes et une quatrième au téléphone.
M.D. poursuit ainsi son témoignage : « Lorsque la voiture a été atteinte par le pinceau lumineux, j’ai perdu conscience ». Il en sera de même pour ses deux compagnons. Eux ne se souviendront que de leur réveil. Mais M.D., sans l’aide d’une quelconque hypnose, (ce qui est assez exceptionnel), se souviendra du traitement très particulier auquel il a eu droit.
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Qu’est-ce que Toboo ?
À l’issue de cette incroyable aventure, M.D compulsera toute la presse spécialisée sur l’astronomie et les phénomènes qui s’y rattachent. En parcourant le n°338, p.79, de la revue « Ciel et Espace », M.D aura finalement la surprise de lire que « TauBau » est le nom d’une exoplanète, identifiée dans la constellation du Bouvier ! D’autres recherches, d’autres hypothèses étonnantes seront proposées par M.D.
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Souvenir du témoin principal
M.D. se souvient d’avoir été aspiré dans ce tube de lumière, d’avoir vu « à bout touchant » les plaques de métal de la sous-structure, avec des orifices couronnés d’un liseré de métal « brûlé », grisâtre, avant son aspiration dans une salle blanche, éclairée de nulle part.
M.D. se souviendra plus tard s’être retrouvé allongé, avec, au-dessus de lui, légèrement penché, un heaume métallique extraordinaire qui le regarde. La rangée de dents qu’il aperçoit est immobile.
“Ce n’est pas une bouche, nous précise M.D., c’est un organe de communication”. Ce qu’il appelle des « dents », « ce sont des plaques régulièrement espacées par un mince sillon, avec un séparateur horizontal. C’est un appareil ; il est très blanc. Il peut communiquer des sons, des ondes, je ne sais pas.
C’est quelque chose qui peut « vibrer », pour émettre. Je suis très mal à l’aise à ce moment. Et puis le temps, qu’est-ce que c’est ici ? Je suis dans un monde où le temps n’existe pas. Je ressens que cet…ces entités (je devine la présence des autres) cuirassées sont dépourvues de pensée, de vie.
Elles sont dirigées pour faire un certain travail. Les orbites des yeux, je les vois vides. Tout est métal, artificiel, sans âme ni conscience. Et puis il y a cette « odeur d’ovni »( sic). M.D. dit qu’elle est indéfinissable.
Elle va avec le reste. Elle n’est pas agréable du tout, loin de là… Cette odeur, il la ressentira parfois plus tard, chez lui, ou en d’autres circonstances, et personne à ses côtés ne la décèlera pendant ces instants-là…
En attendant, l’organe émetteur au-dessus de lui émet des sons gutturaux dont la sonorité est celle de nos robots : TOBOO, TOBOO… et un foisonnement de pensées viendront envahir son esprit.
« Sensation de rigueur, dira M.D. dureté, rigidité morale et intellectuelle, honneur, intégrité, sécheresse du coeur. Pas « bons », ni « méchants ». Chevaliers de l’espace, gendarmes de l’espace, militaires en mission.
Ambiance à la limite de l’inhumain. » Voici pêle-mêle les expressions que prononcera le témoin pour mieux faire passer son ressenti aux enquêteurs. Plus tard, des « messages » imprégneront l’esprit de M.D : « les Petits Gris sont des charognards, et si ça ne va pas, on viendra les taper », « nous, les corps, on n’en a rien à faire « , « on est des placentas secondaires » « énergie vitale dans l’éther, essentielle », « tout fonctionne sur le principe positif/négatif ».
Impression d’inversion, vision d’un futur ouvert, « le passé est moins important », « on a le pouvoir de punir par la pensée ». Avant cette aventure, M.D. ne s’est jamais intéressé aux astres ni aux mystères qui s’y rattachent.
Conversation avec le “robot”
M.D. se souvient aussi de bribes de la conversation. Le robot au casque aurait fait une allusion au ruban de Möbius. Il lui aurait parlé « d’inversion de polarité » ; lui aurait dit : “nous sommes de grands voyageurs de l’espace » ; « Nous voyageons à des vitesses supérieures à celle de la lumière, grâce aux tachyons » ; « Deux vies en une, vie parallèle » ; « il y aura autre chose : apocalypse, catastrophe », (M.D. quelque temps plus tard, assistera le 13 mai 1998, vers 0H50, heure locale- dans la région parisienne-, depuis son balcon, à un nouveau phénomène dont il pensera qu’il lui donne la « clé », sur la nature de cette future catastrophe : dans de brèves années, la chute sur terre d’un énorme géocroiseur. (M.D tentera, en vain, d’alerter la communauté scientifique…)
Beaucoup plus tard, M.D. me confiera qu' « on » l’a fait voyager à très grande vitesse dans l’espace, et qu’il se souvient d’avoir été un bref instant transporté dans un autre vaisseau, vraiment immense celui-là. Il aurait été présenté à des entités de grande taille, à l’allure étrangement gallinacé, très caractéristique particulièrement au niveau de l’articulation des « pattes »… « Assurément, c’était les chefs », me dira M.D. Il ne voudra ou ne pourra se montrer plus précis sur le sujet.
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Conséquences matérielles
La montre de M.D., jusqu’alors en parfait état, s’est retrouvée avec la pile complètement vidée. Un couple de mes amis, horloger-bijoutier, à qui j’avais soumis l’objet, s’en étonnera. Le remplacement de la pile par une neuve ne règlera pas le problème et la montre n’a plus jamais voulu marquer l’heure exacte.
L’autoradio quant à lui finira à la poubelle ! La voiture, encore sous garantie, se mettra à cliqueter douloureusement en roulant sur les défauts du bitume. Des semaines durant, le concessionnaire n’y comprendra rien.
De guerre lasse, il alertera la Maison Mère qui dépêchera des experts. Les experts ont « désossé la voiture », et ils ont fini par trouver la cause du problème : la tôle du pavillon arrière de la voiture, soudée par des robots à deux autres tôles à l’arrière du véhicule.
Les points de soudure ont fondu. Les experts feront réparer en insistant qu’ils n’ont jamais vu un tel cas. (Témoignage du concessionnaire vérifié par l’enquêteur, en présence de M.D.)
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Le réveil
M.D. et ses deux compagnons de voyage vont reprendre conscience vingt minutes environ après le début du phénomène. La voiture est sur le parking où l’attendait M.K., son ami à la Mercedes, qui a été lui aussi survolé par l’énorme engin avec ses lumières en gouttes.
Cet ami, M.K., va voir la voiture de M.D comme si elle se matérialisait devant lui. (Notons au passage que, récemment, le Contre-amiral Gilles Pinon, (auteur du livre récemment paru : « Fatima, un OVNI pas comme les autres ? » , aux éditions Osmondes, a récemment rencontré M.K., le conducteur de la Mercedes.
Ce dernier lui a confirmé en tout point son témoignage. Gilles Pinon semble avoir été profondément bouleversé par cette rencontre. Comment la voiture de M.D aura-t-elle pu franchir une distance de plus d’un Km ; tout le long d’une rue étroite de village, avec ses trois occupants anesthésiés ?
Sans oublier la voiture qui était derrière celle de M.D., avec son unique passager, un ancien directeur dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, spécialiste de la construction des tunnels, accompagné de son chien de chasse. Lui aussi aura remarqué cette masse lumineuse énorme qui s’approchait.
Hyper rationaliste, il refusera tout d’abord d’accorder du crédit à cette histoire, préférant parler d’un « gros nuage », mais, au téléphone, en présence de Jacques Vallée, il ne pourra pas expliquer comment lui aussi s’est retrouvé sur le parking sans se souvenir d’avoir conduit sa voiture.
À l’époque, l’homme ne savait pas encore que ses redoutables certitudes allaient se transformer en hésitations tumultueuses, dans le déroulement futur de sa vie.
Il ignorait aussi que son excellent chien de chasse ne pourrait plus l’accompagner à la chasse, étant devenu sujet, depuis cet événement, à des crises d’épilepsie.
Il se trouve qu’un des passagers de la voiture de M.D, avait quelques problèmes psychologiques. Après cette « expérience », son état s’est dégradé très rapidement au point de devenir gravissime. Je ne pourrais pas l’interroger.
Une journée presque ordinaire
Curieusement, la journée de chasse du 10 janvier 1998 se déroulera presque normalement. En dehors de quelques paroles échangées ici ou là, les témoins évoqueront à peine à demi-mot les sensations vécues et remémorées dans la matinée. Un autre participant à la chasse, arrivé plus tard et n’ayant pas vécu l’expérience, témoignera cependant s’être rendu compte de perturbations psychologiques importantes chez ses amis.
Il a du reste signé une lettre de témoignage et a demandé à la presse locale de la publier. La presse locale n’a pas publié ce document inédit dans lequel il est notamment écrit : « Membre de cette équipe de chasse depuis très longtemps, je suis arrivé au pavillon 30 minutes après les faits et mes cinq amis étaient encore sous le choc de ce qu’ils avaient vécu en deux temps…. »
Séquelles et autres conséquences
Tout comme pour un autre témoin -le rationaliste-, M.D va avoir des soucis de santé à la suite de cette expérience. Entre autres, il souffrira d’une vilaine conjonctivite. Il n’est pas inutile de lire attentivement le bulletin médical qui confirme bien la possible origine étrange de cette affection.
Autre détail inattendu, M.D va voir sa vision lointaine se développer d’une manière qui le surprend encore aujourd’hui. D’autres phénomènes physiques sont relevés.
Au niveau des mains par exemple le témoin éprouve des sensations de courants d’énergie. Pendant quelques mois, son corps présentera également une pigmentation orangée, comme s’il avait été longuement exposé au soleil. Et il y a, comme nous l’avons déjà vu, ces pensées qui ne lui sont pas habituelles…
Enfin, il va se former sur sa cuisse une espèce de furoncle. En le perçant, le 21 avril 1998, dans le trou rond et sec qui s’ouvre, il extrait une sorte de gélule blanche de 12mm sur 4mm, de consistance gélatineuse, et qui fait comme un bruit sec lors de l’extraction.
La « plaie » se refermera très vite, sans suppuration. Où ira la gélule ? Dans la poubelle ! Mais, dès son extraction, M.D. ressentira tout à coup comme une forme de libération dans sa tête… « Ainsi, nous dira M.D., ce que j’au vu, pour moi, c’est quelque chose qui venait de nulle part, et qui est reparti vers le néant…”
Dernier rebondissement
En 1999, un nouveau témoin, se présente à moi. C’est une relation familiale des parents de « la petite fille ». Le témoin prend contact avec moi au sujet d’une affaire très différente, mais qui concerne une nouvelle manifestation -complexe- d’ovni, sur le même secteur de la commune d’Haravilliers. D’autres enquêtes sont disponibles ou en cours d’étude.
Source : G. Deforge/Top Secret N°16
A lire également sur le savoir perdu des anciens :


Dans le monde de l'ufologie, certaines grandes histoires reviennent assez souvent comme Tunguska (1908), Roswell (1947), Colares (1977), Varginha (1996) ou encore la "bataille de Los Angeles" de 1942.

Mais il subsiste encore bien d'autres histoires moins relayées dans les médias alternatifs ou connues du grand public.

Dans cet article, je regroupe quelques de ces cas et contacts ufologiques qui ont eu lieu en France.


Les récits d'enlèvements supposés à bord d'ovnis ont pris de l'ampleur dans les années 80.

Jusqu'à la fin des années 70, il n'y avait encore que quelques cas connus d'enlèvements, et l'on ne pensait pas qu'il puisse y en avoir beaucoup d'autres.

L'un des tout premiers cas, celui d'Antonio Villas Boas, avait eu lieu au Brésil en 1957, les autres apparaissant surtout aux Etats-Unis.

Il y avait eu les cas de Betty et Barney Hill en 1961, divulgués seulement en 1966 ; celui du policier Schirmer en 1967 ; Hickson et Parker en 1973 ; Carl Higdon en 1974 ; le jeune bûcheron Travis Walton en 1975 ; et enfin la remarquable histoire de Betty Andreasson, s'étalant sur de nombreuses années.




Depuis 1973, de gros animaux de ferme ont été retrouvés mutilés aux Etats-Unis. Les autorités ont prétendu que c’était l’oeuvre de prédateurs, ce qui est manifestement faux. Comme Conan Doyle le faisait dire à son héros Sherlock Holmes dans « Le signe des quatre » : « Quand vous avez éliminé l’impossible ce qui reste même improbable doit être la vérité ».




Ceci est le récit des événements extraordinaires qui ont eu lieu en 1967 au poste du Air Strategic Missile Command’ des officiers de combat, affectés à l’exploitation du missile balistique intercontinental Minuteman, un élément essentiel de l’arsenal stratégique de dissuasion nucléaire américaine lors de la Guerre froide.

Le Secret de François 1er

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Le château de Chambord est le plus grand des châteaux de la Loire. Il fut pourtant édifié en pleine campagne, à 20 km de Blois, ville dans laquelle il y avait déjà un château royal. Il n’est pas fonctionnel ; d’ailleurs, il a été très peu habité. Chambord n’est pas réellement un lieu de résidence, mais plutôt un symbole qu’il faut savoir déchiffrer.

Par Didier Coilhac

Se pourrait-il que la création de ce château soit associée à l’existence d’un jeu de pistes déposé sur la carte ? Ce palais, pourrait-il être codé, les messages qu’il porte, se retrouvant par une analyse rationnelle de son architecture ? Les réponses à ces questions nous ouvrent une perspective pleine de surprise, et totalement novatrice ! Suivez le guide ! 




La construction du château de Chambord permettait de conclure deux alignements de 260 km chacun :


- vers le Nord-Est, avec le château de Fontainebleau et la basilique Saint-Remi de Reims.

-vers le Nord avec les cathédrales de Beauvais et d’Amiens.

Faisons les présentations. Le château de Fontainebleau fut le lieu de résidence préféré de François Ier. Notre-Dame d’Amiens est la plus grande église de France.

La cathédrale de Beauvais détient le record du plus haut plafond de l’art gothique : 48 m. Quant à Reims, c’est là que les rois de France se faisaient couronner. Dans cette ville, la basilique Saint-Remi était, au Moyen Âge, un grand centre de pèlerinage, parce qu’elle recelait (et recèle encore) le tombeau de saint Remi. 

Ce monument est associé aux fondations de la monarchie française ; il contenait le Saint-Chrême, l’huile sainte qui servait pendant les cérémonies du Sacre.  


Nous pouvons apporter des éléments qu tendent à prouver que les hommes de François Ier étaient conscients de créer ces alignements. Sur la tour-lanterne du château de Chambord, nous découvrons un étrange symbole, un 8 posé sur une croix à trois croisillons. 


Il est affiché 32 fois, ce qui indique son importance, pourtant énigmatique. Ce cryptogramme était présent sur le harnachement du cheval royal ; il était gravé sur les étriers du roi, et sur la lame de son épée. 


Le chiffre 8 se retrouve à profusion dans le château, dans l’emblématique du roi, sur les cordelières encadrant les « F ».

Le nœud en 8 se retrouve sur le pourpoint de François.



Ce chiffre va s’avérer être une clef nous permettant d’ouvrir la porte du secret ! Transformons chaque nom de lieu en nombre, selon le simple principe : A=1, B=2, C=3…  Nous sommes surpris d’obtenir des nombres qui se rattachent à 8 :

CHAMBORD = 64 = 8x8
REIMS = 64
FONTAINEBLEAU = 125 = 1/0,008
BEAUVAIS = 80
AMIENS (61)+ 64 = 125.

La somme des cinq noms intégrés au triangle totalise 40 lettres, ce qui fait une moyenne de huit lettres par nom !
   
Mince alors !  Qu’est-ce que ça veut dire ? Le triangle des monuments aurait été volontairement créé ; les noms des lieux semblent avoir été ajustés pour se raccorder numériquement les uns avec les autres !

Intéressons-nous plus particulièrement à l’alignement Chambord-Fontainebleau-Reims.

Le château de Fontainebleau était donc la grande résidence de François Ier ; tous les rois suivants y firent des séjours. Napoléon déclara que Fontainebleau était « la vraie demeure des rois, la maison des siècles ». Chambord et Fontainebleau sont considérés comme les palais les plus importants du règne du roi François.  





Les salles de garde du château de Chambord comportent des plafonds à caissons. Les caissons sont sculptés soit d’un « F », soit d’une Salamandre. On repère une anomalie, qui doit logiquement attirer notre attention : parmi 160 « F », l’un d’entre eux est représenté à l’envers ! Il doit y avoir une raison à cette anomalie.


Quand on fait pivoter ce caisson sur l’axe Nord-Sud du château, il indique la direction de Fontainebleau ! L’initiale du mot « Fontainebleau » est évidemment F.



On le voit : le caisson en F inversé bascule sur la diagonale Nord-Sud du donjon. Cette diagonale nous est fortement indiquée par les architectes du château, voici comment. 

Le plan du donjon devait, au départ, refléter une parfaite conception symétrique : les quatre quartiers devaient se répondre par rapport au centre. Une observation attentive révèle qu’il n’en est rien ! 



Pour retrouver la logique du plan, il est nécessaire de retourner, soit le quartier Nord, soit le quartier Sud. Les concepteurs du château voulaient que nous arrivions à cette déduction. Le but était d’indiquer l’axe de retournement de l’F inversé… mais pas seulement. Cet axe est le support d’un autre message, comme nous allons le voir maintenant.



Le plan du donjon est un grand carré, cantonné de quatre tours. La position des murs suggère un découpage en 25 cases. Distribuons l’alphabet, une lettre par case. Les lettres du mot REIMS, et sa variante orthographique REINS, apparaissent posées en symétrie sur la diagonale du carré !

Les spéculations sur les lettres, dans une finalité ésotérique, relève de la cabale hébraïque, la tradition cachée du judaïsme. Justement, à la Renaissance, les gens cultivés s’intéressaient à ces disciples mystérieuses. Jean Thenaud, l’éducateur de François de Valois, futur François 1er, écrivit pour son élève un traité de cabale. 

Le mage cabaliste Cornelius Agrippa fréquenta à une époque l’entourage de Louise de Savoie, la mère du roi. Quant à Guillaume Postel, un des premiers professeurs du collège de France, mathématicien et cartographe, il était aussi un éminent représentant de la cabale chrétienne.

La fleur de lys est l’emblème de la royauté. On en voit sur les toits, (ci-dessous sur la cheminée et sur le fronton de la fenêtre). Elles fleurissent quasiment toutes du côté de Reims, la ville éminemment monarchique ! On a là comme un indice qui nous suggère l’alignement royal.



Autre chose. Sur la façade principale, du côté de l’axe royal, les lettres FRF sont écrites. On peut les interpréter par l’expression « François Roi de France »… ou préférer y voir les initiales de Fontainebleau et Reims. 





Dans les premiers temps de la construction, lorsque François 1er venait séjourner à Chambord, il occupait un appartement du donjon. Par la suite, il émigra dans l’aile Est, ce qui représentait un emplacement étrange ; le « logis du roi » était traditionnellement installé dans le corps principal, et non dans les annexes. Louis XIV, par exemple, dans la dernière partie de son règne aura sa chambre exactement au milieu du palais de Versailles.

Quelle mouche avait donc piqué François 1er, pour s’exiler ainsi vers le Nord-Est ? On peut penser qu’il tenait à occuper la chambre située le plus près possible de l’axe royal ! Sur la lame de son épée, et sur ses étriers, était gravé le cryptogramme en 8 ; on peut penser que, par son comportement personnel, il appuyait la symbolique cachée de son rêve de pierre, Chambord.   



Présentons un nouvel arrivant : le village de Loury se trouve presque au milieu de notre axe Chambord-Fontainebleau. (Il est légèrement décalé vers le Nord-Ouest.)
La mairie de Loury est un vieux château médiéval ; au dessus de la porte, une plaque gravée d’un quatrain attire notre attention.




On nous dit que le roi de la Renaissance se plaisait beaucoup à Loury. « Dans cette enceinte, le grand François Premier trouve toujours jouissance nouvelle… » On peut s’étonner du manque de séparation entre les mots, ainsi que des majuscules qui semblent réparties anarchiquement, pas au début des mots.

Cette inscription, datée de 1527, ressemble fort à un message codé ! Elle est un indice supplémentaire qui cautionne l’existence de l’axe royal, que nous étudions.  



Jouons une fois de plus avec les lettres : répartissons l'alphabet sur les six cases déterminées par l’ensemble du plan. Les initiales des lieux, qui participent à l’alignement, se trouvent rangés à droite, dans la direction de l’alignement ! CFLR pour Chambord, Fontainebleau, Loury et Reims…

Cela fait beaucoup de hasards concordants !



De la basilique Saint-Remi, on trace une nouvelle ligne, vers le château de Villers-Cotterêts, qui fut lui aussi bâti pour François 1er. La ligne arrive sur l’église d’un village « Chambors ».

L’angle Chambors-Reims-Chambord, ainsi créé, est ouvert à 45° ; le côté provenant du château de Chambord est incliné à 45°.

Cette grande longueur divisée par la petite approche le nombre d’or.  

Ainsi, les indices sont-ils distribués dans l’ancienne architecture, pour nous permettre d’accéder à des secrets ancestraux. C’est un jeu de pistes qu’il faut apprendre à remonter, par une compréhension rationnelle des indices. La finalité de cette mise en place serait l’existence d’un dépôt, balisé par les châteaux !

A vos pioches ! 





D’où vient le bonnet de Marianne ?

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Marianne est un des symboles de la République Française et incarne la République autant que le drapeau tricolore. Marianne représente la permanence des valeurs qui fondent l’attachement des citoyens à la République : Liberté, Égalité, Fraternité. Une Marianne est un buste de femme coiffée d’un bonnet phrygien. Dans cet article nous nous intéresserons à l’origine de ce bonnet.

Ce bonnet fut porté pour la première fois en France au café Le Procope qui était un lieu de rendez-vous des révolutionnaires. Il ressemble à celui que portaient les esclaves affranchis dans l’Empire romain, esclaves auxquels leur maître avait rendu la liberté et dont les fils devenaient des citoyens à part entière. Le bonnet phrygien était donc dès l’Antiquité déjà, un symbole de liberté.

Les plus anciens vestiges de ce bonnet appartiennent à Mithra, la divinité iranienne du Soleil, de l’amitié, du serment et des contrats. Le mithraïsme était la religion la plus répandue en Europe avant le christianisme.
Les statues de Mithra qui nous sont parvenues de cette époque représentent Mithra portant un bonnet phrygien et une cape flottante; il est agenouillé sur le taureau primordial avec un poignard dans la main droite et tirant la tête du taureau vers l’arrière avec l’autre main.
Durant la révolution française, les premiers bonnets phrygiens apparurent sur la tête des français, quelques mois après la prise de la Bastille. Ils étaient faits de tissu rouge, et s’accordaient aux vêtements rayés des plus fervents révolutionnaires, les sans-culottes.
Il semblerait qu’un bonnet pratiquement identique coiffait les marins et les galériens de la Méditerranée, et il est possible que les révolutionnaires venus du Midi les aient amenés à Paris. Porter le bonnet phrygien était en effet une façon d’afficher son patriotisme.
Ce bonnet fut également l’un des traits marquants du 20 Juin 1792, jour historique qui vit le peuple envahir les Tuileries. La foule en colère parvint à atteindre le roi lui-même, et un officier municipal nommé Mouchet tendit au monarque un bonnet phrygien au bout d’une pique.
Le roi, sidéré, ne savait comment réagir. Il s’empara du bonnet, et le posa sur sa tête. Le geste apaisa quelque peu la hargne des assaillants.

Mithra, habillé à la perse et portant le bonnet phrygien, sacrifie le taureau primordial. Du corps du taureau naquirent les plantes et les animaux bénéfiques à l’homme, malgré l’opposition du Serpent et du Scorpion, agents du Mal.

Par ailleurs, le bonnet de Libertas, la déesse romaine de la liberté, était le
pilleus, un bonnet rond ordinaire en feutre. Sur les anciennes représentations de Libertas, en particulier sur la monnaie impériale romaine, celle-ci tient un pilleus dans une main, et souvent une baguette (vindicta) de l’autre. Libertas ne porte cependant jamais le pilleus, et n’est pas associée au bonnet phrygien.
Après avoir assassiné Jules César (44 av. J.-C.), les conspirateurs ont défilé dans les rues en arborant un bonnet phrygien au bout d’une pique. L’idée d’utiliser dans l’art un bonnet sur une pique pour représenter la liberté apparaît vers 1570 aux Pays-Bas dans les œuvres iconographiques.
Mais le bonnet n’a aucune forme particulière et se conforme souvent à la coutume locale ; il ne ressemble donc ni au pilleus ni au bonnet phrygien. Cette tradition iconographique se développe dans divers pays d’Europe et devient une source d’inspiration pour les artistes américains au cours de la lutte pour l’indépendance.
Le retour au bonnet phrygien, dans sa forme classique, à pointe recourbée, se fait clairement en France aux alentours de 1790. Sous l’influence des Jacobins, le bonnet rouge devient un emblème important de la révolution. Les révolutionnaires américains aussi empruntent le bonnet de la liberté aux Français, mais seulement une vingtaine d’années après la déclaration d’indépendance.

Sous la 1
re République (1792-1804), des personnages féminins, portant les valeurs de la liberté et de la révolution, sont représentés par l’intermédiaire de tableaux ou de sculptures. Ils sont parfois accompagnés de piques ornées du bonnet phrygien.
Un décret de 1792 stipule que « le sceau de l’état serait changé et porterait pour type la France sous les traits d’une femme vêtue à l’Antique, debout, tenant de la main droite une pique surmontée du bonnet phrygien, ou bonnet de la liberté, la gauche appuyée sur un faisceau d’armes, à ses pieds un gouvernail ». On rencontre également à ses pieds les tables de la Loi et la Déclaration des Droits de l’Homme présentées au monde.
Le nom de Marianne semble provenir de Marie-Anne, très populaire au 19esiècle. Les contre-révolutionnaires appelaient ainsi de manière péjorative la République. Or les révolutionnaires l’ont adopté pour symboliser le changement de régime.

Comparaison de deux effigies : Marianne sur une pièce de franc (à gauche) et Mithradates I, empereur de la dynastie Parthe d’Iran (environ 171-138 av. J.-C.). Les similitudes entre les bonnets sont frappantes.

L’avènement du 1er Empire (1804-1815) affaiblit la représentation de Marianne. Son nom réapparaît un temps sous la seconde République (1848-1852), mais prend souvent un sens négatif. Marianne est exposée sous forme de statue ou de buste, particulièrement dans les mairies, représentation directe de la République.
Elle porte un bonnet phrygien pour valoriser le caractère révolutionnaire, qui est parfois critiqué comme un appel à la désobéissance. Le bonnet est donc remplacé par un diadème ou une couronne, pour donner un caractère plus sage à Marianne.
Durant le 2nd Empire (1852-1870), Napoléon III fait remplacer sur les pièces de monnaie et sur les timbres-poste la figure de Marianne par sa propre effigie. La commune de Paris (1871) développe le culte de la combattante révolutionnaire au buste dénudé qui porte le bonnet phrygien rouge des sans-culotte, mais elle n’est pas nommée Marianne.

Sous la 3e République (1875-1940) deux modèles s’affrontent, la statue à épis et la statue à bonnet phrygien. La première représente une République modérée, la seconde, que le peuple nomme Marianne, une République révolutionnaire.
Peu à peu la République s’installe, et les bustes se multiplient dans les mairies et les écoles. Un modèle est plus ou moins imposé : c’est un buste de femme au visage jeune et calme, portant parfois la couronne d’épis ou, le plus souvent, un bonnet phrygien. Il faudra attendre 1897-98 pour que la 3e République restitue, sur ses monnaies, le symbole du bonnet phrygien.

Où était la Phrygie ?
La Phrygie était un royaume situé au centre de l’Asie Mineure sur le plateau d’Anatolie, à l’ouest de la Cappadoce et séparée de la mer Égée par la Lydie. On pense que les Phrygiens étaient un peuple indo-européen originaire de Thrace qui, vers 1200 av. J.-C., a envahi l’empire hittite pour s’y installer.
Sa capitale se trouvait à Gordion, non loin d’Ankara actuel (en Turquie), et la fameuse ville de Troie en faisait partie, mais les limites de son territoire variaient selon les époques. Leurs rois se nommaient tantôt Gordias, tantôt Midas; l’un des Midas, qui a régné entre 725 et 676 av. J.-C., fait l’objet de légendes chez les Grecs, en raison de ses richesses.


Le royaume a été dévasté vers 695 av. J.-C. par l’invasion des Cimmériens, peuple nomade indo-européen venu des Balkans. L’état phrygien ne s’en est plus jamais remis et passa progressivement sous la domination de sa voisine la Lydie.

La Lydie se trouvait à l’ouest de la Phrygie, entre celle-ci, la Mysie, la Carie et la mer Égée, et avait pour capitale Sardes. Sous la dynastie des Mermnades (687-546 av. J.-C.), la Lydie prospéra et fut le royaume le plus puissant de la péninsule anatolienne. Célèbre pour ses richesses (provenant des mines d’or du Pactole) et pour ses offrandes aux sanctuaires grecs, le royaume lydien fut le premier État à pratiquer le monnayage.
Son dernier roi, Crésus, annexa par les armes toutes les villes grecques de la côte d’Asie Mineure. Après un règne d’environ onze ans, Crésus fut confronté à la menace des Perses, qui venaient de conquérir la Médie voisine. S’alliant à la Babylonie, à l’Égypte et à Sparte, Crésus envahit la province perse de Cappadoce, en Asie Mineure.
Le roi Perse Cyrus le Grand, fondateur de la dynastie des Achéménides, battit en 546 av. J.-C. l’armée lydienne et entra dans Sardes. Il traita Crésus avec respect, et celui-ci finit tranquillement ses jours à Ecbatane en Iran comme conseiller de Cyrus.
Après la conquête des cités grecques d’Ionie par les Perses, une grande partie de l’Asie Mineure, y compris la Phrygie, fut placée sous le contrôle perse et divisée en plusieurs satrapies. Cela dura plus de deux siècles, jusqu’à la défaite des Perses par Alexandre le Grand en 334 av. J.-C.

La Phrygie occidentale, comprise d’abord dans le royaume Séleucide, fut annexée au 2
e siècle av. J.-C. par Pergame. La Phrygie orientale, entre le Sangarios et l’Halys, fut occupée vers 275 av. J.-C. par des envahisseurs celtes, les Galates.
La Phrygie occidentale fut annexée à la province romaine d’Asie à la fin du 2e siècle av. J.-C. Au 4e siècle de notre ère furent formées deux provinces de Phrygie: la Phrygie Salutaire à l’Est (Capitale: Synnada), et la Phrygie Pacatienne, à l’Ouest (Capitale : Laodicée).
Durant les siècles où l’Asie Mineure faisait partie de l’Empire perse, des Iraniens se sont installés dans cette région. Même après la conquête d’Alexandre, des générations d’Iraniens ont vécu dans ces contrées comme en témoignent plusieurs indices, notamment des récits grecs, des inscriptions tombales, et des pièces de monnaie. Même des non-Iraniens d’Asie Mineure portaient des noms perses (notamment Mithradate et d’autres dérivés de Mithra).
La route royale qui reliait les capitales de l’empire, Persépolis et Suse, à Sardes étant, d’après les historiens, sure et pratique, elle facilitait l’installation des Perses dans les régions fertiles de l’Asie Mineure.
D’après Xénophone, avant de construire la route royale de 2750 km entre Suse et Sardes, Cyrus le Grand a fait faire des expériences sur l’endurance des chevaux afin d’établir un système de relais rapide qui n’épuisait pas les chevaux.
Cyrus le Grand

Ce premier système de courrier express au monde permettait de relier les deux bouts de l’empire en sept jours et sept nuits en traversant 111 stations avec une vitesse moyenne de 15.3 km/h (Minetti 2003).
Et tout porte à croire que l’aristocratie perse amenait de Perse la main d’oeuvre qualifiée nécessaire pour l’agriculture. En effet au 4e siècle de notre ère beaucoup de villages en Cappadoce étaient peuplés d’Iraniens descendants des premiers colons.
Parmi eux, beaucoup d’anciens soldats auxquels la terre était donnée avec obligation de rejoindre l’armée en cas d’appel (Boyce 1997). Le calendrier solaire cappadocien, en usage pendant des siècles jusqu’en 400 apr. J.-C., était une réplique du calendrier zoroastrien.
Empire perse

L’historien Bardesanes, qui vivait au 2
e-3e siècle, atteste qu’à son époque il y avait encore beaucoup d’Iraniens vivant en Egypte, en Phrygie et en Galatie et qui conservaient encore leurs traditions. Comme dans la métropole, des prêtres s’occupaient des affaires religieuses de la diaspora.
Nous avons également beaucoup d’informations sur des sanctuaires zoroastriens d’Asie Mineure, le plus ancien ayant été construit par Cyrus le Grand lui-même ou par ses généraux à Cappadoce pontique au 6e siècle av. J.-C.
Dans les colonies, cette fonction religieuse était avant tout remplie par les Mages, qui avaient une position importante dans la société, mais n’appartenaient pas à la plus haute classe. En fait les Mages n’étaient pas des disciples orthodoxes de Zarathushtra et avaient conservé beaucoup d’éléments de leurs croyances anciennes, notamment du culte de Mithra. Ils avaient même réussi à prendre le pouvoir par un coup d’état après la mort de Cyrus, mais avaient été démis par Darius I.

Après la chute de l’empire perse et la disparition de l’élite dirigeante, les Mages ont occupé le devant de la scène, en Asie Mineure surtout. Mais à partir du 3e siècle de notre ère, les temples ont été supprimés par le décret chrétien.
Ceci étant, au 6e siècle après J.-C. encore, l’empereur perse Khosrow I Anushirvan a négocié avec l’empereur byzantin la reconstruction des temples du feu en Cappadoce, ce qui suggère que, même à cette époque, il y avait des adeptes du culte perse.
Le nom de « bonnet phrygien » est dû aux Grecs qui l’appelaient aussi « bonnet oriental ». Ainsi ce bonnet n’était pas propre aux Phrygiens. Il coiffait un grand nombre de tribus iraniennes, aussi bien celles de la Cappadoce à l’ouest que les Scythes (Sakas) de l’Asie centrale.
Khosrow I

Les représentations de ce bonnet et de ses variantes sur les bas-reliefs de Persépolis en témoignent. Par ailleurs, selon des récits chinois, un marchand zoroastrien originaire de Samarcande, qui voyageait en Chine au 8
e siècle de notre ère, portait l’habit typique des Sogdes, dont un bonnet phrygien (Whitfield 1999).
Qui était Mithra ?

Mithra, nom provenant de la langue avestique et du vieux perse, était la divinité solaire la plus importante des peuples indo-iraniens. En sanskrit il est Mitra, et en persan moderne il s’est transformé en Mehr, qui signifie Soleil, amour, amitié et serment. Les réformes religieuses de Zarathushtra (Zoroastre) en Iran (dans les environs de 1500 av. J.-C.) le reléguèrent au rang d’ange. Zarathushtra établit Ahura Mazda, l’intelligence suprême, comme le dieu unique.
Cependant, la popularité de Mithra s’accrût durant le 4e siècle av. J.-C., et Mithra occupa une nouvelle fois une place privilégiée dans le panthéon perse. Mithra réapparut donc dans l’épigraphie des rois perses à dater d’Artaxerxès II (405-359 av. J.C.), il y était un dieu des armées en même temps qu’un dieu de la justice divine. Les soldats grecs au cours de leurs expéditions en Iran connurent le culte de Mithra.
Malgré l’effondrement de l’Empire perse après l’invasion d’Alexandre en 336 av. J.-C., Mithra garda de nombreux fidèles en Asie Mineure et surtout en Arménie. Par la suite la dynastie Parthe de l’Iran ( (247 av. J.-C. à 226 apr. J.-C.) le vénéra et l’inclut parfois dans le nom de ses rois, comme Mithradate Ier le Grand, ce nom signifiant « donné par Mithra ».

Les Grecs d’Asie Mineure identifièrent Mithra à Hélios, dieu grec du soleil, contribuant ainsi à répandre son culte; il acquit de nouveaux attributs et devint progressivement l’objet d’un culte à mystères. La première congrégation fut créée à Rome, vers 68 av. J.-C., par des soldats adulateurs de Mithra, sous la direction du Général Pompée.
Les colonies romaines, nombreuses en Asie Mineure, constituaient des liens entre la Perse et la Méditerranée et permirent la diffusion du mithraïsme dans l’Empire romain. D’autant plus que les légions envoyées par Rome dans les zones frontalières restaient parfois des années en contact permanent avec les Perses et que des régions s’échangeaient entre les Perses et les Romains.
Mithra fit son entrée dans la littérature latine vers l’an 80 lorsque le poète Statius écrit : « Que tu préfères porter, le nom vermeil de Titan, suivant la tradition du peuple achéménide, ou d’Osiris frugifère, ou de celui qui sous le roc de l’antre Persique force les cornes du taureau récalcitrant : Mithra ! »
En effet, si le mithraïsme attirait esclaves et hommes libres, le fait qu’il insistait sur des notions telles que la vérité, l’honneur, le courage et la fraternité et qu’il exigeait de la discipline, fit de Mithra le dieu des soldats et des commerçants. On lui dédia des temples et des lieux de pèlerinage à travers l’Empire.
Le culte de Mithra se répandit dans tout l’Empire romain de l’Espagne à la Mer Noire en montant vers l’Ecosse dans le nord et en descendant jusqu’au Sahara. De nombreux vestiges de ce culte ont été trouvés en Grande Bretagne, en Italie, en Roumanie, en Allemagne, en Autriche, en Bulgarie, en Turquie, en Arménie, en Syrie, en Israël, en Suisse (Martigny), et en France (Bordeaux, Bourg Saint Andéol dans l’Ardèche, en Alsace, Metz, et ailleurs).

Temple païen de Mithra construit au 1er siècle ap J-C en Arménie

A Rome même une série de temples étaient répandus dans toute la ville, mais ils ont été détruits par les Chrétiens. On en compte aujourd’hui à Rome une quarantaine, tandis qu’à l’époque il devait y en avoir trois fois plus. Selon Ernest Renan, « Si le christianisme eut été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eut été mithraiste. »
Les Romains nommaient Mithra Deus Sol invictus, Soleil invaincu. L’empereur romain Commode (161-192 apr. J.-C.) lui-même fut initié au culte de Mithra, et sous le règne d’Aurélien (270-275) le mithraïsme fut proclamé religion officielle de l’Empire et l’empereur l’incarnation terrestre du Soleil. C’est Aurélien qui en 274 déclara le 25 décembre jour anniversaire de la divinité (natalis solis invicti).
Cependant lorsque Constantin 1er (v. 274-337 apr. J.-C.) se convertit au christianisme en 312 apr. J.-C., le mithraïsme perdit de son influence et, après un bref renouveau sous Julien dit l’Apostat (331-363), ce culte disparut.
Ce philosophe et poète, qui avait embrassé le mithraïsme, tenta de restaurer le culte du Soleil. Ironie du sort, il fut tué en 363 apr. J.-C., lors d’un combat contre les Perses en Mésopotamie.
Noël, la naissance de Mithra

Malgré sa disparition, le mithraïsme inspira beaucoup le christianisme, en particulier en ce qui concerne Noël. La fête la plus importante dans la religion de Mithra se situait au jour du Solstice d’hiver, considéré comme le jour de naissance de Mithra et la victoire de la lumière sur les ténèbres.
En effet, à partir du solstice d’hiver les jours s’allongent de plus en plus avec la montée du Soleil vers le Nord. Or le choix du 25 décembre par les Romains pour le solstice d’hiver est dû à une erreur commise lors de la réforme du calendrier romain.
En fait, Jules César établit en 46 av. J.-C. un nouveau calendrier préparé par l’astronome Sosigène. Ce calendrier, dit Julien, fixait le début des saisons: le printemps au 25 mars, l’été au 24 juin, l’automne au 24 septembre et l’hiver au 25 décembre. Mais ces dates étaient en retard de un ou deux jours par rapport à la réalité.
Chose étonnante, les premiers chrétiens ne célébraient pas le 25 décembre et ignoraient la date de naissance du Christ. L’Évangile de saint Marc, considéré comme le plus ancien, ne parle pas de la vie du Christ, et les deux seuls Évangiles qui évoquent sa naissance, ceux de saint Luc et saint Mathieu, ne donnent cependant jamais de date pour la Nativité. En tout cas, d’après l’Évangile de Luc (2 :8), lors de la naissance du Christ « il y avait dans la même contrée des bergers demeurant aux champs, et gardant leur troupeau durant les veilles de la nuit. »
Or, le mois de décembre en Palestine est généralement pluvieux et il fait froid ; les bergers ne laissent pas à cette période de l’année leur troupeau en pâturage. Au 2e siècle apr. J.-C., une première mention de la fête se trouve chez Clément d’Alexandrie qui, évoquant les fidèles du théologien Basilide, nous apprend que ceux-ci fêtaient le 6 ou 10 janvier le baptême du Christ.
Cependant dès la première moitié du 4e siècle la fête de l’Épiphanie réunit à la fois le baptême et la naissance du Christ. Un papyrus datant du 4esiècle découvert en Egypte contient la plus ancienne liturgie de Noël, célébrée alors dans la nuit du 5 au 6 janvier.
En somme, la fixation au 25 décembre a été décidée par le Pape Jules 1eren 340. Ce choix semble donc avoir été éminemment tactique.
Le mithraïsme était riche d’éléments qui tiraient leur origine des siècles et parfois même des millénaires de culture indo-européenne, contrairement à la jeune religion du Christ venue de Palestine. Par conséquent, les premiers chrétiens romains, en abandonnant le culte de Mithra, y restèrent longtemps encore très attachés, d’où la présence de nombreux rites mithriaques en christianisme.
Par exemple, dans la religion de Mithra on sacralisait le dimanche, le jour du Soleil (d’où Sunday ou Sonntag). De même, le pain et le vin étaient consacrés dans l’eucharistie. On représentait Mithra naissant d’un rocher, en présence de bergers.
De plus, le baptême chrétien et l’utilisation de musique et de cloches ainsi que de l’eau bénite proviennent du culte de Mithra. Quant au clergé, il a emprunté le titre de « père » aux prêtres de Mithra, malgré l’interdiction formelle du Christ : « N’appelez personne votre « Père » sur la terre : car vous n’en avez qu’un, le Père céleste » (Mt 23 :9). Il n’est donc pas étonnant que la mitre, le bonnet des évêques, rappelle Mithra et que la coiffure d’apparat du Pape, la tiare (un mot d’origine perse), dérive du frigium ou bonnet phrygien.

Les cultes païen et chrétien à Rome coexistent et se mêlent encore pacifiquement jusqu’au 4e siècle. C’est à cette époque que la célébration de Noël fait son apparition et que le 25 décembre est choisi comme date de naissance du Christ.
Longtemps l’Eglise tient compte des rites païens pour convertir les gens. Le paganisme ne disparaît pas du jour au lendemain, car les païens, surtout l’aristocratie, résistent. En effet, l’Eglise, tout en maintenant les coutumes païennes, changeait leur nom pour mieux imposer le culte chrétien.
Cependant, lorsque le christianisme accède au pouvoir et devient la religion officielle de l’Empire romain, le culte de Mithra n’est plus toléré; les mithriaques sont même accusés de falsification satanique des rites les plus saints des chrétiens.
Pour finir, le calendrier chrétien a été établi au 6e siècle, plus précisément en 525, par le canoniste Denys le Petit, qui fixa la date de naissance du Christ ainsi que l’origine du calendrier chrétien. Mais il s’est trompé de quelques années!
Mithra n’a pas disparu de son pays natal, l’Iran. Durant les dynasties Parthes et Sassanides (3e siècle av. J.-C. au 7e siècle apr. J.-C.), il avait une place prépondérante même dans la religion zoroastrienne.
Sur les bas-reliefs sculptés dans la roche, on le voit surveiller l’investiture des rois Sassanides par Anahita, la déesse des eaux, de la pureté et de la fécondation. Après l’invasion islamique au 7e siècle, Mithra semble constituer un des éléments des mouvements de résistance iranienne et on peut trouver des traces du bonnet rouge jusqu’au 15e siècle.
Mithra a aussi été une source d’inspiration pour les mystiques et surtout pour les grands poètes comme Hafez de Chiraz (14e siècle). Aujourd’hui, les Iraniens n’ont pas oublié Mithra : ils célèbrent chaque année sa naissance le 21 décembre, jour du solstice d’hiver, qu’ils appellent « nuit de Yalda » (Yule chez les Scandinaves !).
De plus, le septième mois du calendrier solaire iranien est consacré à Mithra, d’où son nom de « Mehr », tout comme la grande fête de Mehregan, qui marque le début de l’automne et celui du mois de Mehr. Ces fêtes reprennent toute leur importance ces dernières années, avec le retour des Iraniens à leurs anciennes valeurs culturelles.
Quelle fabuleuse épopée que celle de ce bonnet. En traversant les âges, il a su rester commun aux dieux et aux hommes, témoin de tant d’évènements décisifs de l’histoire de l’humanité.

Source : SOTT

Teotihuacan la cité où l’on devient des dieux

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En nahuatl, Teotihuacan signifie la cité des dieux, ou plutôt la cité où l’on devient des dieux. Difficile d’être plus explicite. Ce vaste ensemble monumental à l’origine incertaine fut un des premiers pièges à foudre, un complexe architectural sacré où les novices recevaient l’éveil par le feu du ciel.

Teotihuacán fut longtemps la plus grande ville du Mexique et la capitale du plus grand empire précolombien. Deux grandes avenues orientée nord-sud et est-ouest divisaient la ville en quartiers. L’ancienne ville, construite selon un quadrillage bien précis, s’étendait sur plus de 20 km2. 

De quand date ce bel ensemble architectural ? La question ne fait pas l’unanimité. D’après les archéologues, la pyramide du soleil fut édifiée en -150. Le reste de la ville fut, en majeure partie, construit entre 250 et 600. Pour d’autres auteurs, elle est beaucoup plus ancienne. La science ne peut trancher le débat. 

La datation au carbone 14, remise en question par les physiciens, ne peut s’appliquer aux pierres.  La palinographie non plus. Aucun pollen déposé sur une pierre ni aucun tesson de poterie ne donneront jamais une date de construction, car il s’agit presque toujours de réutilisations du site. Croyant analyser une matière organique laissée par les constructeurs, on risque de dater le casse-croûte d’un touriste.  

Dans leur datation trop récente, nos archéologues obéissent à un dogme qui veut que nulle civilisation américaine ne soit antérieure à nos cités du Moyen-Orient. 
Mais ce dogme n’a rien de scientifique, bien au contraire, il apparente l’archéologie à une sorte de secte aux idées insoutenables et racistes. 

De récentes découvertes archéologiques sous la pyramide du soleil accréditent plus que jamais la thèse d’une très grande antiquité pour ce site.



Ici comme au Pérou, en Turquie, en Egypte, et dans d’autres sites, il convient de reculer la datation que l’archéologie oxydantale impose depuis cinquante ans.
Quelque soit son âge réel, la Cité des Dieux a exercé une grande influence sur toutes les autres cultures du secteur. Son art et son architecture se retrouvent dansl’ensemble de la région maya, depuis le nord du Yucatan jusqu’au territoire limitrophe du Honduras et à la côte pacifique du Guatemala, en passant par le centre du Mexique.

Les plus grandes structures sont caractérisées par le style talud-tablero, le talud incliné soutient le tablero vertical avec des ornements architecturaux ou des peintures de stuc.

Les bâtisses étaient souvent chaulées et peintes de couleurs vives. La majeure partie de la ville était composée d’ensembles résidentiels dont certains renferment des fresques élégantes et raffinées. Toujours dans la datation très contestable des archéologues, la dernière période de l’histoire de Teotihuacán marque l’apogée de la ville dont la splendeur atteint son maximum. A cette époque sa population comptait 200.000 habitants. Son rayonnement culturel et religieux était considérable. L’influence qu’elle eut dans l’architecture et les arts arriva jusqu’au Guatemala et au-delà.

Les autres civilisations mésoaméricaines imitèrent ses particularités, comme c’est le cas du talud-tablero et de la céramique. Commerçants et pèlerins s’y pressaient en foule lors de grandes cérémonies.


















La ville des Dieux fut abandonnée au 7e siècle, pour une raison inconnue, et de façon relativement brutale. Voilà toute l’histoire de la ville des dieux telle que nous la content archéologues et historiens. Mais il faut aussi s’intéresser à ce qu’ils ne nous ont pas dit. Après la version officielle -souvent stupide par ignorance des mythes- développée par les archéologues professionnels, voici la véritable histoire tirée des mythes locaux.





L’antique cité de Teotihuacan au Mexique, c’était la ville magique, sacrée, où se rendaient les néophytes pour obtenir l’éveil par le feu du ciel. Nous allons voir de quelle manière. 

Teotihuacan ou mieux Teo Ti Wakan, c’est la Cité où l’on devient des Dieux. Wakan signifie « sacré »ou « divin » dans les langues natives. Le dieu des Sioux est « Wakan Tanka », l’Esprit Sacré, ou Grand Esprit.

Il y a 150.000 ans, des surhommes ont bâti ici le plus grand piège à foudre de cette planète. La précieuse foudre était estimée alors à sa juste valeur. Les dieux d’avant savaient comment déclencher une montée de kundalini chez un sujet, c’est à dire éveil ce sujet grâce à une étrange particularité de la foudre, la boule.

La foudre peut tuer ou donner l’éveil, selon les cas. Les Atlantes savaient brider la foudre pour canaliser son potentiel libérateur ; ils éclataient l’éclair mortel en boules de feu blanc qui vibraient l’eau de consommation pour en faire un philtre de longue vie. Ils ont bâti des pièges à foudre tout autour de la planète. Abydos, Gizeh, Mycènes, Cnossos, Gavrinis, Locminé, Carnac, Stonehenge, Avebury, Petra, Uruk, Jerusalem, Machu-Picchu, Tihuanaco, Cuzco, Tula, Mahabalipuram, Yonaguni, les Maldives, Pâques… Les cinq continents ont connu cette civilisation et son obsession unique,devenir des dieux.



Il faut se représenter la Cité des Dieux telle qu’elle était à son origine : l’axe principal qu’on appelle Avenue des Morts était un grand bassin rempli d’un mètre d’eau pure, eau de jade ou de jouvence. Sur site, on a noté que la construction de l’avenue ressemble à celle d’un bassin, pieds des murs arrondis, pierres jointives, traces de bitume. Un système de canalisations dont il subsiste encore des traces visibles renouvelait cette eau qui, une fois vibrée par la foudre, devenait un philtre magique, pour boire et pour irriguer les cultures maraîchères.  Sur la Pyramide du Soleil, un pyramidion d’or jouait le rôle de capteur de foudre.

Dans une loge attenante, des apprentis-dieux attendaient la bénédiction céleste des boules de feu blanc. On a noté la présence de mica à la base des deux pyramides de la Lune et du Soleil. Le mica est un matériau isolant très utilisé par les électriciens.  Son rôle était d’empêcher l’énergie fulgurale ou le vril de se dissiper dans le sol, comme la foudre le fait sur les câbles de nos paratonnerres. Les anciens savaient l’énergie de la foudre trop précieuse pour la gaspiller comme nous le faisons dans une remise à la terre. Voilà pourquoi le grand bassin central était isolé des capteurs, à savoir les deux grandes pyramides, par le mica.

De grandes quantités de mercure ont été trouvées sous la pyramide du Serpent à Plumes, dans l’important réseau de souterrains qui circule sous l’esplanade de Teotihuacan. Le mercure est très étroitement lié aux engins volants antiques, comme les pushpakas ou les vimanas, dont les moteurs avaient besoin de ce fluide, peut-être comme carburant.



Dans les anciens textes sacrés de l’Inde, le principe de ce moteur est clairement expliqué : il fallait chauffer le mercure pour permettre la propulsion de l’engin.
Puis les dieux sont partis. Le site a cessé de fonctionner, mais les populations locales n’ont pas oublié son rôle, d’où le nom qu’ils lui ont donné.

Vers 4.000 BP les hommes ne savaient plus faire fonctionner les pièges à foudre, mais ils n’avaient pas renoncé pour autant à la quête des pouvoirs divins. De nouvelles techniques de « divinisation » ont fait leur apparition, comme la trépanation, oul’électro-thérapie par condensateur. Et d’autres peuples sont venus. Ils ont trouvé la ville imposante, ils en ont fait leur capitale. 

Alors ils ont chaulé les murs, alors ils ont peint des fresques, alors ils ont bâti des demeures princières qui toutes ont disparues.

Elles étaient moins solides que les monuments d’origine ! Plusieurs fois, la Cité des Dieux a été occupée par des gens qui n’avaient rien en commun avec les premiers bâtisseurs.

Jusqu’à ce jour du 7e siècle de notre ère, où le dernier Toltèque a quitté la ville sous les orages, pour gagner sans doute des cieux plus cléments. Depuis, les seuls personnes à y vivre sont les marchands de souvenirs mayas.
Qui, parmi eux, se souvient de la véritable histoire de Teo Ti Wakan,
la Ville où l’on devient des Dieux ? Elle ressemble à une autre cité magique, antique, dans les Andes, qui s’appelle presque pareil : Ti Wanaku, la Ville des Dieux





                                 
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