Quantcast
Channel: Le Savoir Perdu des Anciens
Viewing all 318 articles
Browse latest View live

Enlèvements et implants extraterrestres

$
0
0

Les récits d'enlèvements supposés à bord d'ovnis ont pris de l'ampleur dans les années 80.

Jusqu'à la fin des années 70, il n'y avait encore que quelques cas connus d'enlèvements, et l'on ne pensait pas qu'il puisse y en avoir beaucoup d'autres.

L'un des tout premiers cas, celui d'Antonio Villas Boas, avait eu lieu au Brésil en 1957, les autres apparaissant surtout aux Etats-Unis.


Il y avait eu les cas de Betty et Barney Hill en 1961, divulgués seulement en 1966 ; celui du policier Schirmer en 1967 ; Hickson et Parker en 1973 ; Carl Higdon en 1974 ; le jeune bûcheron Travis Walton en 1975 ; et enfin la remarquable histoire de Betty Andreasson, s'étalant sur de nombreuses années.



Betty et Barney Hill, un cas célèbre dans le milieu ufologique.


 Au tournant des années 80, les choses changent. Un premier livre de Budd Hopkins, Missing Time ("le temps manquant") paraît en 1981, sur des cas d'enlèvements supposés, révélés en grande partie sous hypnose, alors que le témoin se rappelait seulement d'un trou inexpliqué dans son emploi du temps. Hopkins est un artiste New Yorkais qui s'est intéressé aux ovnis après en avoir observé un lui même.



Ce premier livre fut suivi en 1987 d'un autre ouvrage plus impressionnant encore, Intruders.

Presque en même temps, paraissait le premier livre de l'écrivain à succès Whitley Strieber sur le même sujet, Communion, un best seller immédiat avec plus d'un million d'exemplaires vendus.

Sa couverture popularisait la figure de l'extraterrestre à grands yeux noirs, à la peau grise et au menton pointu, qui est devenu célèbre sous l'appellation de "Gris" ou "Petit Gris".



Les Français ne se sont pas rendus compte tout de suite de ce choc culturel américain car, sur la version française du livre, publiée à la sauvette, cette tête inquiétante, ressemblant à un diable, avait été remplacée par un dessin insignifiant.

Le livre de Strieber est donc passé inaperçu dans notre pays, de même que le premier livre de Budd Hopkins, traduit quatorze ans après l'édition originale, sous le titre Enlèvements extraterrestres.

Les témoins parlent (Editions du Rocher, 1995). Le deuxième livre de Hopkins, Intruders, non traduit en français osait parler pour la première fois de manipulations génétiques et de "fabrication" d'enfants hybrides.

Un thème inquiétant au possible qui ne manqua pas de susciter une violente controverse aux Etats-Unis.



De nombreux autres cas ont fait surface depuis, au point que le phénomène a commencé à ressembler à une épidémie au cours des années 90.

Ces récits, souvent révélés sous hypnose, ont suscité des critiques de toutes sortes, certains accusant les hypnothérapeutes d'influencer les témoins, et ces derniers d'être des déséquilibrés avides de publicité.

Pourtant, un examen objectif du dossier nous oblige à prendre très au sérieux cet aspect inquiétant du "phénomène ovni".

Inquiétant, certes, mais aussi fascinant car il a ouvert des perspectives qui rapprochent ces récits des expériences de "sortie du corps" et "proches de la mort", les fameuses "NDE".

Les preuves irréfutables du phénomène des enlèvements n'ont pas encore pu être réunies.

Cependant, il y a de nombreux indices de cette réalité, tels que des traces au sol, des marques sur le corps, et surtout, à présent des implants qui ont été extraits du corps des enlevés.

C'est le Dr Roger Leir, qui est devenu depuis 1995 le spécialiste de ce type d'opérations aux Etats-Unis.


Les implants du Dr Leir 


Jusqu'en 1995, peu de tentatives avaient été faites, et aucun résultat décisif n'avait été obtenu pour " prouver " l'origine alien d'un implant extrait.

Le cas le plus connu est l'histoire bizarre de l'implant supposé de Richard Price, étudié pendant près de cinq ans par le physicien réputé David Pritchard professeur au MIT (Massachussets Institute of Technology), lequel, après avoir mentionné sa nature métallique, avait finalement diagnostiqué…une fibre de coton

La question des implants rebondit en 1995 quand un podologue californien, le Dr Roger K. Leir, accepta d'extraire un implant repéré par radiographie dans le pied d'un enlevé supposé.

De 1995 à 2001, dix opérations furent réalisées, soit par le Dr Leir lui-même, soit par d'autres chirurgiens lorsque l'implant se trouvait dans d'autres endroits du corps.



Dr Roger K. Leir



Plusieurs analyses de laboratoire ont été accomplies, dont les résultats ont été rendus publics en partie.

Certaines opérations et analyses d'implants ont été patronnées et subventionnées par le National Institute for Discovery Science (NIDS), un groupe de recherche privé créé par Robert Bigelow à Las Vegas, doté d'un groupe de conseillers scientifiques réputés.

Aucun résultat décisif n'a été encore publié, mais les données rassemblées par le Dr Leir sont déjà assez impressionnants pour mériter l'attention de tous les chercheurs.

Le Dr Roger Leir a été assailli de critiques dès qu'il a commencé à parler publiquement de ses opérations d'implants.

J'ai eu la chance de le rencontrer en septembre 1999, à la conférence internationale de Leeds (Grande-Bretagne) à laquelle j'avais été invité.

J'étais justement en train de lire son livre, et nous avons dîné ensemble. Je peux témoigner que j'ai rencontré un homme crédible.

La critique qui revient le plus souvent à propos de ces travaux, est que ni lui ni ses collègues n'ont encore écrit d'article scientifique dans une revue reconnue.



Il apparaît néanmoins qu'un volume significatif d'informations est disponible sur ces opérations, sur les objets extraits, sur les abductés supposés et leur histoire personnelle.


Les implants


Deux séries de tests ont été réalisées en 1998 sous la direction de NIDS, plus précisément du colonel John Alexander qui était un membre important de son équipe de conseillers scientifiques (le colonel Alexander a fait une longue carrière dans des domaines de recherches secrètes, notamment au Laboratoire National de Los Alamos).

Les tests ont été exécutés d'abord au Laboratoire National de Los Alamos et au New Mexico Tech.

Les résultats des analyses faites à New Mexico Tech en 1996, payées pas NIDS sont publiées sur son site web : http://www.nidssci.org



Cette analyse montre une composition métallique remarquable et inusitée des fragments étudiés.

En plus de ce document, nous avons la "lettre d'opinion" de l'ingénieur métallurgiste qui fit les tests, M Paul A. Fuierer.

Elle n'est pas sur le site de NIDS, mais elle est reproduite dans le livre du Dr Leir, avec ses commentaires.

Il paraît important de signaler ici que le métallurgiste a donné en fait deux opinions successives.

Quand il a donné la première, il n'avait pas été informé de l'origine des fragments. Il exprima l'opinion que leurs composants métalliques étaient analogues à ceux que l'on trouve dans les météorites.

Lorsqu'il reçut cette première lettre d'opinion, le Dr Leir fut si surpris qu'il appela le métallurgiste et lui révéla que les échantillons avaient été extraits de corps humains.

M Fuierer, qui n'a pas caché son scepticisme sur les ovnis, donna alors une opinion complémentaire.

Il dit qu'un mélange de fer et d'argent enfoui dans le corps pouvait provoquer une réaction de calcification, d'où il résulterait un matériau comparable aux céramiques utilisées en médecine et en dentisterie.



Opération d'implant (Le Dr Leir est à gauche)


Mais le Dr Leir note dans son livre que de tels matériaux ne sont plus utilisés car ils produisent une "énorme réaction d'inflammation".

Cependant, aucun implant n'avait produit une telle réaction. Le métallurgiste ne savait pas cela et il ne savait pas non plus que, comme dit le Dr Leir :

"une membrane biologique étrange, d'aspect grisâtre et dense, recouvrait les spécimens. De plus, il n'y avait pas de trace d'une cicatrice d'entrée".


Le lien avec les ovnis


Eve Frances Lorgen (ufologue américaine connue, spécialiste des enlèvements) a interviewé cinq des personnes ayant subi une opération, et elle a trouvé que "toutes les personnes, un homme et quatre femmes, avaient un point en commun des rencontres avec des ovnis et des contacts avec des êtres non humains" ( Mufon UFO Journal, nov. 1998).




Les deux cas les plus récents entrent eux aussi dans cette catégorie.

Tim Cullen a eu une rencontre rapprochée en 1978, alors qu'il voyageait en voiture avec sa femme.



Attaques contre le Dr Leir


Le Dr Roger Leir a subi des attaques personnelles très dures, notamment sur internet, depuis qu'il a commencé ses opérations, en 1995.

Sa compétence médicale a été mise en doute, ainsi que son honnêteté. Pourtant, sa formation médicale est incontestable.

Après avoir obtenu une licence de science (B.S.) à l'Université de Californie du Sud en 1961, il a reçu en 1964 un diplôme de docteur en médecine "podiatrique" (spécialité américaine) au collège de médecine "podiatrique" de Californie.

Quant à son honnêteté, il suffit de signaler que plusieurs opérations ont été faites gratuitement, et qu'il n'a pas fait fortune, au contraire.

Le Dr Leir s'est en effet trouvé en grande difficulté en 1999. Je rappelle simplement le scénario :

  • Publication de son livre en 1998.
  • Une opération filmée par la chaîne NBC en août 1998, et diffusée en février 1999 (émission spéciale de la NBC " Confirmation ").

C'est alors que le ciel lui est tombé sur la tête. Dans la deuxième édition de son livre, en édition de poche parue en 2000, Leir a raconté la suite de l'histoire :

Le 23 avril 1999, il reçoit un avis de l'Ordre des médecins de Californie (Medical Board) qui ressort une plainte contre lui, ancienne et enterrée, faite dix ans auparavant, et qui le suspend de pratique médicale pour trois ans.



Pourtant le patient était décédé depuis cinq ans ; l'hôpital où avait eu lieu l'opération avait fermé ses portes depuis sept ans, et ses archives étaient indisponibles !

Peu après, son partenaire, Derrel Sims, met fin à leur accord de collaboration.

En mai 1999, Leir a une crise cardiaque, pour cause de stress selon les médecins. Il se trouve en grand danger, ne pouvant être opéré car il avait déjà subi plusieurs pontages cardiaques.

En juin, Derrel Sims fait un appel public sur internet pour l'aider, notamment financièrement, car Leir n'a plus de revenu.

Au cours des mois suivants, Leir s'est rétabli. Il a pu venir à la conférence de Leeds en septembre 1999 , où je l'ai rencontré.

Il m'a confirmé qu'il s'était bien rétabli et que sa suspension avait été annulée. Cette attaque n'a pas été la seule.

Il a dû faire face à des attaques mordantes et répétées de la part d'un certain nombre de personnes, dont certaines étaient sans doute mal informées sur lui et sa recherche. 


Les implants du Dr Leir : Analyses scientifiques par le Dr Jacques Costagliola


Roger Leir est docteur en podiatrie médicale, spécialité américaine hybride du chirurgien et du podologue qui n'autorise que les soins et les interventions chirurgicales sur le pied. 

Membre local et national du MUFON, il a été conduit à s'intéresser au phénomène implant et a élaboré un protocole chirurgical scientifique d'extraction et d'étude de ces objets. 




Les différents cas traités par l'équipe du Docteur Leir.



Une équipe compétente


Lear a réuni une équipe de bénévoles comprenant un chirurgien général, un hypnoanesthésiste (Derell Sims), un avocat, une infirmière, un cinéaste, un coordinateur et un écrivain rapporteur.

L'opérateur est le Dr Leir lorsque l'implant est situé en dessous de la cheville. Au-dessus de celle-ci, l'opérateur est un chirurgien général assisté de Leir.

Auparavant les affaires de ce type s'étaient toujours soldées par un échec cuisant. Soit le fragment disparaissait, été pulvérisé, sublimé ou se révélait être un banal échantillon terrestre.

Leir a eu l'idée, pour préserver l'objet après extraction, de le conserver dans le sérum de l'hôte recueilli par ponction sanguine avant l'intervention. Ce procédé a permis l'étude des implants ainsi récupérés. 


Premier cas : Patricia, 52 ans 


En 1969, alors que Patricia fait du camping avec son mari et ses enfants, des lumières et des bruits suspects autour de la tente les ont fait fuir en voiture suivis de près par un grand disque.

Soudain, la voiture s'est retrouvée dans l'autre sens de la marche et à un autre endroit sur la route, cette mésaventure correspondant à un "temps-manquant".



Puis en 1970, dans leur chambre pendant la nuit, Patricia et son mari ont connu un épisode de terreur avec sidération des mouvements volontaires et observation d'une lumière verte baladeuse.

Les implants sont supposés avoir été posés au cours de l'un de ces deux épisodes, ou même au cours des deux. Le 19 août 1995, l'équipe du Dr Leir pratique sur Patricia l'ablation de 2 corps étrangers métalliques.

Le premier implant en forme de T, est découvert sur la face externe du gros orteil gauche.

Malgré l'anesthésie, lorsque le scalpel touche l'objet (taille 0,5 x 0,25 cm), Patricia ressent une douleur aiguë qui provoque un mouvement brutal de sa jambe.

La radio montre le petit T à l'extrémité distale de la 1ère phalange du gros orteil sous l'épiphyse. Le T apparaît fin et net ce qui démontre qu'il n'est pas enrobé de fibrose calcifiant.



Radio d’un implant en forme de T



Après extériorisation, il apparaît engainé dans une membrane sombre, grise et brillante, résistante au scalpel, physiquement attachée au métal, ce qui n'était pas visible à la radio.

Le deuxième implant de Patricia, découvert sur la face latérale interne du 2e orteil gauche, a la forme d'un pépin de cantaloup.

Un champ magnétique est émis par l'objet. Gainé d'une membrane identique, il est néanmoins 5 fois plus petit que l'implant en T. Aucune cicatrice d'entrée n'est visible pour les deux implants.


Deuxième cas : Paul, 47 ans


Une nuit de 1954, alors qu'il avait 6 ans, Paul semble avoir été attiré hors de chez lui.

Il a alors vu des lumières brillantes, un quasi atterrissage d'ovni et au moment où il s'enfuyait, il a ressenti une douleur dans la main gauche.

A 17 ans puis à 23 ans, avec sa fiancée et un ami, il a eu deux autres rencontres rapprochées avec un disque situé en lévitation au-dessus d'eux.



Le corps étranger a été découvert par hasard en 1971 au cours d'une radio pour traumatisme. Aucune “porte” d'entrée n'est visible.

L'implant de Paul a la forme d'un pépin de cantaloup. Situé sur la face dorsale de la main gauche, il est identique au second implant de Patricia. 

Sur la radio, il apparaît près des têtes des 1er et 2e métacarpiens. 


Troisième cas : Babs, 33 ans 


L'extraction de l'implant a lieu le 1er février 1996. Le corps étranger est un petit sphéroïde blanc solide situé à la jonction du cou et de l'épaule gauche.

Il mesure 2 x 9 mm. On observe une marque violacée en surface.

Diagnostic du dermatologue : épithélioma calcifiant.

Babs ressent une "douleur exquise" au contact. La marque cutanée est enlevée en bloc avec le corps étranger et son environnement tissulaire immédiat.

On note la présence de neurones aberrants. L'implant est gainé d'une membrane grisâtre reliant la déformation cutanée à l'objet. Il n'y a pas de réaction inflammatoire. 


Quatrième cas : Annie, 61 ans


Annie présente des souvenirs typiques d'abduction avec observation d'un ovni circulaire au-dessus de sa maison.



Le lendemain, elle remarque une rougeur et une grosseur qui est ponctionnée par le médecin. Celui-ci recueille un exsudat violacé qui n'a pas été analysé.

Le 18 mai 1996, l'équipe du Dr Leir procède à l'extraction de deux billes solides et d'un triangle métallique.

La radio montre un corps étranger sous la marque cutanée résiduelle. L'excision emporte en bloc la marque cutanée, le tissu sous-jacent et le corps étranger. L'objet est dur et sans membrane. 


Cinquième cas : Doris, 40 ans 


Doris a vu un ovni au-dessus de San Fernando Valley. Le corps étranger qu'on a découvert sur elle est situé sur la face antérieure de la jambe gauche, près du tibia.

Il est petit, rond, blanc-grisâtre, brillant, avec une élastose solaire localisée à quelque mm3 de tissu, formant un pédicule fibreux rattachant l'objet à la peau, ce qui signe une exposition du derme à un rayonnement ultra-violet intense et localisé, et explique la dépression cutanée.

Pas de membrane, la réaction inflammatoire est discrète. L'implant est opaque aux Rayons X.




Sixième cas : Don


L'implant découvert sur Don est métallique. La radio montre un minuscule trapèze proche de l'angle du maxillaire inférieur gauche.

Don entend des voix qu'il met sur le compte de l'implant.

Le fluoroscanneur permet une localisation précise de l'objet sur écran. Une aiguille est enfoncée au contact de l'objet, le contact est perçu à l'oreille et sur l'écran.

L'objet est métallique et triangulaire, couvert d'une membrane gris foncé, sombre, dure, insécable.

Après l'intervention, Don dit ne plus entendre les voix. Ces voix reviendront plus tard.

Dans les mois qui suivent Leir est invité à examiner des cas d'enlèvements en Amérique du Sud. Des cas qui comprennent même des dissections humaines...


Septième cas : Pablo, 45 ans


Pablo aurait été témoin de plusieurs observations d'ovnis, en 1990. A la suite d'un accident de ski, un corps étranger a été découvert à la main gauche, sans porte d'entrée visible.

L'extraction a lieu le 17 août 1998. Il s'agit d'un objet en forme de pépin de cantaloup métallique, identique à celui de Patricia.



Implant en forme de "pépin de cantaloup" (Tim Cullen)



Résultats des analyses

Examens biologiques


Nous ne reviendrons pas ici sur tous les résultats des examens biologiques qui furent adressés à trois laboratoires travaillant à l'insu ou à double insu, sur la seule mention : "parties molles dans l'environnement d'un corps étranger".

Prenons pour exemple le cas de Patricia et Paul. L'examen fera ressortir trois anomalies dans les tissus adjacents aux implants. Tout d'abord, l'équipe relève l'absence de réaction tissulaire.

En temps normal, l'introduction d'un corps étranger dans le corps est normalement suivie d'une réaction inflammatoire suscitée par le système réticuloendothélial.

Cette réaction aboutit à un rejet ou à un enkystement chronique dans une coque de sclérose (fibrose calcifiante) qui isole le corps étranger de l'organisme. Ici il n'y a eu ni l'un ni l'autre.

Leir attribue ce fait à la présence de la membrane protéïnique engainant l'objet. La seconde anomalie tient à la présence d'éléments nerveux responsables de la douleur au contact.

Ces éléments semblent connectés à l'objet et aux troncs nerveux. Troisième anomalie : la membrane dure est formée de constituants normaux du corps.

Cependant leur présence dans le tissu cellulaire sous-cutané est anormale.




Examens métallurgiques


Les implants se rangent en deux catégories : métalliques et amétalliques. Les six objets métalliques prélevés ont une structure interne complexe.

Le revêtement métallique est un complexe de onze éléments assemblés d'une façon défiant toute procédure métallurgique.

Le cœur est constitué de fer magnétique, de phosphore ou de carbone magnétoconducteur.

Soulignons le fait qu'In vivo deux des objets émettaient un champ magnétique de 3 milligauss. Après extraction leur émission cessa.

Les implants en forme de T découvert sur Patricia ont un cœur en carbone doux et en carbure de fer dur, enveloppé dans un revêtement minéral de onze éléments métalliques et métalloïdes.



Implant en forme de " T " (Patricia)


Le laboratoire New Mexico Tech, qui ne connaît pas l'origine des fragments, évoque une météorite puis une céramique dentaire.

Les objets métalliques en forme de pépin, analysés par spectroscopie laser relativement non destructrice, possèdent une tige centrale de 10x2 mm avec un cœur en carbure de fer magnétique et un revêtement minéral complexe.

Il semble s'agir d'objets manufacturés possédant une fonction définie. Chacun de ces segments est constitué d'une combinaison de 6 à 11 éléments : Al, Ba, Ca, Cu, Fe, Mg, Mn, Na, Ni, Pb, Si, Ti, Zn.


Les trois objets "amétalliques", sphéroïdes blancs, rattachés à une petite dépression cutanée, ont été peu étudiés par manque de financement.

Ces billes sont constituées de nombreux éléments atomiques. Extraites du corps et placées dans du sérum de l'hôte, elles passent à l'état gélatineux ; remises à l'air libre elles retrouvent l'aspect de boule dure.


L'opération de Tim Cullen


Le 5 février 2000, l'équipe du Dr Leir procéda à l'ablation d'un objet inconnu sur Tim Cullen.

Cet implant fut découvert dans le poignet gauche du sujet au cours d'une radio effectuée à la suite d'un traumatisme.

Aucune cicatrice d'entrée là encore. L'objet a la forme d'un pépin de cantaloup. C'est le quatrième implant de ce type.



Opération de Tim Cullen, en février 2000.


Il est entouré de la même membrane, et il émet un champ de 3-6 milligauss détecté au magnétomètre.

Cet implant aurait pu être posé le 30 mai 1978 au cours d'une rencontre rapprochée retrouvée sous hypnose.

Ce fragment a fourni plus d'informations que les huit autres. L'objet métallique et sa membrane biotique, placés dans de l'eau distillée stérile, perdent leurs couleurs et deviennent transparents.

Sous le microscope, on voit dans la partie solide une zone porteuse de vacuoles pleines d'une substance huileuse.

Le laboratoire New Mexico Tech découvrit le principal composant métallique : du fer amorphe, hautement magnétique.


Mystère de la membrane


Selon le Dr Leir, la membrane est amarrée à l'objet par des prolongements pénétrant dans les ouvertures microscopiques de celui-ci.

Elle peut devenir transparente et permettre l'examen du corps étranger sousjacent.

Il semble que cette membrane fasse corps avec l'objet et ne soit pas une réaction spontanée des tissus de l'hôte.



Cette gaine protéique est-elle constituée in vivo par l'objet lui-même ?

Est-elle artificiellement fabriquée in vitro et combinée à l'objet préalablement son introduction ?

Dans ce cas, les protéines ont-elles été extraites du corps de l'hôte ? Ou, ont-elles été synthétisées à l'identique ?

L'autre mystère de la membrane tient à la présence des néoneurones.

Ces neurones sont normalement au contact des os et des tendons musculaires, et leur migration vers le corps étranger est incompréhensible.

On ne voit pas comment elle pourrait être provoquée "normalement" par l'objet. Il n'y a plus de reproduction neuronique après la naissance.


Conclusion


Si tout ce qui est rapporté ici est véridique, force est de reconnaître qu'on est en face d'arguments convaincants apportés à un dossier déjà très impressionnant sur cette question des implants.



Ces objets sont étranges. Plusieurs faits précis sont inexplicables mais les examens sont incomplets et leur étude doit se poursuivre.

Le dossier des implants reste donc ouvert et nous réserve sans doute encore bien des surprises.

S'il subsiste beaucoup d'interrogations à propos de ces objets, et notamment sur le but de leur présence, cette étude fait apparaître au moins une évidence.

On sait en effet que ces objets sont manufacturés en vue d'être tolérés dans un organisme mammifère et d'y rester des années, invisibles au système immunitaire de l'hôte, sans susciter de réaction de rejet ni d'enkystement. 





Références

Roger K. Leir, Alien implants, A 1998 update, Mufon ufo j. 362:06.98, 3-8 Roger K. Leir, DPM, The aliens and the scalpel, Granite Press, Colombus, EU, 1998. Eve Frances Lorgen, The effect of implant removal discussed by five individuals, Mufon ufo J. 366,11.98:3-5 Roger K. Leir, Implant removals yeld interesting results, Mufon ufo J, 385, 05.2000:3-8 Roger Leir, Alien abduction, alien implants, why ? 2001, Mufon sympos. Proc. 192-199



Résumé des données scientifiques


Deux sortes principales d'implants ont été trouvées, métalliques (de diverses formes), et non-métalliques (petites boules). 


Données biologiques 


Sur les objets métalliques 


Quatre objets métalliques produits étaient recouverts par une membrane d'aspect gris sombre et brillant, qui ne pouvait être ouverte avec une lame chirurgicale.

Cette membrane s'est avérée être composée d'un coagulat protéinique, d'hémosidérine et de kératine.

Ces trois substances existent naturellement dans le corps, mais notre investigation n'a permis de trouver aucune combinaison de cette sorte dans la littérature médicale.

Les tissus mous adjacents aux objets métalliques ont été aussi analysés, et il a été trouvé qu'ils comportaient des conglomérats de cellules nerveuses, et qu'il n'y avait aucune réaction d'inflammation. 


Sur les objets non-métalliques 



Trois opérations ont consisté à enlever une lésion cutanée avec la présence d'une petite boule ronde, d'aspect gris blanc, dans le tissu mou sousjacent.

Nous avons trouvé une élastose solaire, des amas de cellules nerveuses, et peu ou pas du tout d'inflammation. 

Les lésions cutanées avaient l'aspect de cuvette ronde : cet aspect est assez classique dans le dossier des enlèvements. 

Le Dr Leir indique ensuite une série de constatations de nature biologique :

  • Presque tous les objets ont été trouvés dans le côté gauche du corps ;
  • Presque tous les spécimens sont devenus fluorescents sous lumière noire ultraviolette.
  • Tous les sujets ont eu des réactions anormales aux anesthésiques locaux à la procaïne (pas de réaction, ou réaction allergique) ;
  • Tous ont eu une propension à absorber beaucoup de sel.

Source : Magazine Top Secret n°6 et ufocom


A lire également sur le savoir perdu des anciens :




Ensemble de cas ufologiques assez peu connus s'étant déroulés en France



NOS SPONSORS



Le Soleil noir : Ahnenerbe, expéditions et technologies secrètes SS

$
0
0

Un sujet que je traite enfin sur le savoir perdu des anciens, le mysticisme nazi n'est certes pas inconnu dans le milieu des chercheurs de vérité voir même dans un milieu assez « mainstream » mais j'ai noté que presque très peu d'articles en français font mention par exemple de l'Ahnenerbe, ce groupe de recherche crée par Himmler ainsi que des expéditions menées par les SS.


Je vais donc tenter dans cet article/dossier qui sera encore une fois long et dense de démontrer que toute cette histoire n'a rien d'un mythe (bien que tout ce qu'on peut trouver sur le net à ce sujet, ne soit pas nécessairement vrai, entre désinformation volontaire par l'élite et tentative de se faire de l'argent en inventant certains récits de cette période).

L'article reviendra donc également sur les origines occultes et ésotériques du nazisme, de personnalités comme Himmler, Hitler, Hausofer, Karl Maria Wiligut, Viktor Schaubenger et bien d'autres.




Comme le titre l'indique, sera également évoqué le cas des fameux « OVNIS » du Troisième Reich.

On trouve foule d'articles là dessus sur le web ainsi que dans la littérature d'après 1947 mais il m'est impensable de ne pas intégrer à ce dossier, cet aspect de l'histoire qui est pour moi quelque chose de bien réel.

Pour cet article, je me suis inspiré en partie mais pas que du livre de Nicholas Goodrick-Clarke, « le Soleil noir », (lien du PDF disponible en fin d'article).

Le Soleil Noir, donc. Symbole formé de 12 runes et gravé dans le marbre du château de Wewelsburg, que Himmler voulait transformer en « Vatican du IIIe Reich ».



L'évolution de l'occultisme nazi au sens large, au cours du XXe siècle, se dessine de façon singulière.

D'abord, au tout début des années 1900, des recherches mystiques du côté du paganisme, du bouddhisme, de l'aryanisme ont peu à peu constitué une dynamique organisée politiquement et idéologiquement, laquelle, d'un côté, s'arrogea les conditions concrètes de sa réalisation utopique, et de l'autre, poussa encore plus loin ses recherches religieuses vers des mythes préhistoriques à une extrême, extraterrestres à autre.

Et la défaite du Reich en 1945 ne fut pas un coup d'arrêt à cette ensemble mythologique, mais une obligation d'évolution : alors que les pays vainqueurs découvraient, stupéfaits, l'exotérisme de l'Allemagne nazie et sa cohorte d'atrocités, son ésotérisme trouvait refuge dans la science-fiction, notamment avec Wilhelm Langig, dont les spéculations finirent par influencer le domaine concret des politiques identitaires.



Cette vision panoramique du XXe siècle et l'étude approfondie de ses mouvements obscurs est indispensable, du fait qu'elle puise dans la mythologie pour produire l'histoire.

La mythologie occulte a également donné aux objets et aux reliques nazies des pouvoirs magiques de renouveau et de régénération.

Des thèmes fictionnels comme la découverte des cendres de Hitler ou d'une colonie nazie secrète dans l'Himalaya se bousculaient parmi les vieilles histoires de survivance nazie.

Bien que phénomène littéraire à l'origine, la théologie perverse des « Mystère nazis » devint un élément puissant dans la mystique néonazie au cours des années 1980 et 1990.

Ces livres populaires ont présenté le phénomène nazi comme le produit d'influences démoniaques et ésotériques.

La remarquable histoire de l'accession au pouvoir de Hitler est directement liée à des pouvoirs surnaturels.

Selon cette mythologie, l'attrait pour le nazisme ne peut s'expliquer avec des considérations matérielles ou profanes.

Aucune analyse empirique des facteurs sociaux ou économiques ne pourrait expliquer cet infâme irrationnalisme ni ces succès rapides.


Des forces occultes et puissantes derrière Adolf Hitler ?


La mystériosophie moderne du nazisme choisit plutôt d'expliquer la montée du IIIe Reich en termes d'un pouvoir absolu mais secret qui aurait soutenu et contrôlé Hitler et son entourage.

Ce pouvoir caché est désigné soit comme une entité désincarnée (par exemple : « forces noires », « hiérarchies invisibles », « supérieurs inconnus »), soit comme une élite occulte d'une autre époque ou d'un endroit lointain, avec laquelle les nazis auraient été en contact.

Les thèmes récurrents de cette tradition populaire sont la possession médiumnique de Hitler, un lien entre les nazis et les maîtres cachés de l'Orient, et la Société de
Thulé et autres ordres occultes servant de réseaux pour l'initiation noire.



Tous les écrivains de ce genre littéraire décrivent donc une histoire secrète du IIIe Reich, inconnue des historiens classiques, histoire dans laquelle le IIIe Reich est l'instrument des pouvoirs sombres pour la réalisation de buts sataniques.

Hans Thomas Hakl a fait un travail de pionnier en identifiant les premières sources françaises voyant Hitler guidé par des force occultes.

En 1934, René Kopp, un auteur mystique chrétien, a cherché le secret du « destin » prodigieux de Napoléon, Mussolini et Hiter dans la totalité des forces spirituelles invisibles qui influencent l'humanité.

Les maîtres du monde (en particulier Hitler) ont été placés sur terre par la
volonté de ces pouvoirs. »


Analysant des photos de Hitler prises à différents moments de sa vie, Kopp affirma que son visage avait changé et qu'il montrait des signes de somnambulisme, ce
qui lui laissait voir la possibilité d'une « possession par un esprit d'origine inconnue ».

Un autre écrivain français, Édouard Saby, dans. un écrit de 1939, présenta également Hitler comme un médium, un magicien et un initié, tenant pour preuves des activités magiques de Hitler le fait qu'il soit végétarien, son auto discipline, son parcours artistique ainsi que ses gestes et son regard magiques.



Saby invoquait l'histoire du Vehm ( une cour médiévale secrète) et citait un membre supposé de « l'ordre »

« Nous avons entraîné, entouré et guidé Hitler, nous les Frères du Saint Vehm
de Bavière ; nous les Sept Commandants de la Rose-Croix, nous, les Grands initiés... » on trouve ici les germes avant-guerre du mythe des forces occultes nazies.

Dans cette mythologie, la possession démoniaque de Hitler estdirectement liée à sa vision nietzschéenne d'une nouvelle espèce d'homme, le surhomme aryen appelé à devenir un dieu au milieu des simples mortels.

La production de cette mutation divine est la tâche du national-socialisme, lequel n'est ainsi plus un simple mouvement politique, mais s'attache à transformer la nature même de la vie sur Terre.



La source originale de ces idées était Hermann Rauschning (1887-1982), membre de la classe dominante prussienne et ancien président du sénat de Danzig qui rompit très tôt avec les nazis.

Après avoir émigré d'Allemagne en 1936, il écrivit plusieurs livres exposant la vulgarité des méthodes de base des nazis, qui furent publiés en Angleterre, en France et en Amérique.

Prétendument basé sur une longue série de conversations privées avec le dictateur allemand, « Hitler m'a dit »était censé révéler son nihilisme, son fanatisme et ses ambitions bellicistes, tout autant que sa personnalité instable et lubrique.

Bien que de récentes études aient prouvé avec une quasi-certitude que les conversations de Rauschning sont pour la plupart inventées, ses écrits ont un
troublant accent de vérité, rendant la parole de Hitler par un travail d'imagination inspiré.



L'importance de Rauschning dans la mythologie de la possession démoniaque de Hitler est évidente, simplement à partir de quelques citations :

«  Hitler s'abandonnait à des forces qui le transportaient : des forces de violence noire et destructrice.

Il s'imaginait qu'il avait toujours la liberté de choisir, mais cela faisait longtemps qu'il était soumis à une magie que l'on peut très bien décrire, non seulement métaphoriquement mais littéralement, comme appartenant aux esprits du mal. »

Cette entente satanique est liée à l'ambition nazie blasphématoire d'éduquer le surhomme aryen.

Le témoignage d’Otto Strasser sur Hitler est aussi intéressant :

« Ce personnage falot en imperméable et à moustache ridicule, tout à coup se métamorphosait en orateur, mû en archange éloquent… puis l’archange disparaissait et restait un personnage flou, qui se rasseyait, baigné de sueurs, l’oeil vitreux ».


Dans un chapitre intitulé « Le solstice de l'humanité », Rauschning rapporte les rêves de Hitler à propos de l'évolution magique d'espèces humaines évoluées, de
l'ouverture de l'oeil cyclopéen en tant qu'organe de perception surnaturelle et d'autres pouvoirs occultes :

« L'Homme est un Dieu en devenir ... Ceux qui ne voient dans le national-socialisme rien d'autre qu'un mouvement politique n'en connaissent quasiment rien.

C'est plus encore qu'une religion : c'est la volonté de créer une nouvelle humanité. »



Hitler ajoute triomphalement :

« L'homme nouveau est parmi nous ! Il est ici ! ... Je vais vous confier un secret. J'ai eu la vision de l'homme nouveau : sans peur et formidable. Je ne suis rien à côté de lui ».

Un autre épisode montre Hitler s'éveillant dans la nuit, hurlant et tremblant de terreur devant l'apparition d'une présence innommée, sans doute une vision démoniaque du surhomme.

Les conversations de Rauschning devaient exercer leur plus grande influence en inspirant la mythologie des années 1960 d'un Hitler démoniaque, tout d'abord en France.

Avec une guerre perdue, la collaboration et la libération des Alliés dans la
mémoire récente, l'interprétation démoniaque de Hitler et du nazisme pouvait également servir à excuser la défaite à un niveau inconscient, et faire office de pansement sur la fierté française blessée.




Comment de simples mortels auraient-ils pu faire face a ces monstrueuses puissances des ténèbres ?

Rapidement, la littérature des « Mystères nazis )) combine ce genre de démonologie et le mythe d'un lien nazi avec l'Orient, qui a une complexe origine théosophique et française.

Initialement enracinée dans la mythologie tibétaine et mongole, la notion de centres sacrés cachés en Orient a d'abord été révélée au public occidental par Helena Petrovna Blavatsky, la fondatrice de la théosophie moderne.

Dans La Doctrine secrète (1888), basée sur les ,  « strophes de Dzyan » qu'elle affirme avoir lues dans une lamaserie secrète de l'Himalaya, Blavatsky maintenait qu'il existait de nombreux centres similaires d'apprentissage et d'initiation ésotériques ; de magnifiques bibliothèques et de fabuleux monastères étaient supposés exister dans des cavernes de montagne et des labyrinthes souterrains, dans des régions inexplorées d'Asie Centrale.



Helena Blavatsky (1831-1891)


Les exemples les plus notables de ces centres étaient la cité souterraine d'Agadi, que l'on pensait située en Babylonie, et la belle oasis de Shamballah, dans le désert de Gobi, où les instructeurs divins de la race aryenne avaient, dit-on, préservé leurs connaissances sacrées.

D'autres auteurs théosophiques ont par la suite développé ces spéculations.

Annie Besant et Charles Leadbeater décrivirent « Shambhalla » comme une
cité fondée vers 70 000 av. J.-C. par le chef de la race aryenne, sur les rivages de l'ancienne mer de Gobi, alors que Alice Bailey identifiait « Shamballa », également dans le désert de Gobi, le foyer du « Seigneur comme du monde », lequel surveillait l'évolution des hommes jusqu'à ce que tout soit accompli.

La légende d'Agartha, l'autre centre sacré de l'Orient, fut développée par des occultistes français a partir de la fin du XXe siècle.

Louis Jacolliot (1837-1890), un officiel français en poste à Chandernagor en Inde, sous le second Empire, a écrit une trilogie sur la mythologie indienne et ses relations avec le christianisme.

Dans Le fils de Dieu (1873), il raconte les histoires des brahmanes locaux au sujet « d' Agartha », une capitale solaire préhistorique, foyer du chef prêtre de tous les brahmanes et lieu de la manifestation de Dieu sur Terre.



Prise par la suite par les envahisseurs aryens, la cité fut finalement détruite par les
Nordiques vers 5 000 av. J.-C.

Cette mythologie fut en grande partie élaborée par l'occultiste français Joseph Saint-Yves d'Alveydre (1842-1909), qui a décrit la cité secrète d'Agartha comme une théocratie souterraine située dans l'Himalaya et guidant l'histoire du monde.

Initialement située à la surface de la Terre, Agartha fut transféré sous terre et coupé du reste de l'humanité au début du Kali Yuga, soit environ 3 200 ans av. J. -C.

Là, une société technologiquement et spirituellement supérieure, composée de millions de personnes est dirigée par un pontife suprême.



Une fois que le monde de la surface aura atteint un niveau spirituel suffisamment avancé, Agartha se révèlera dans toute sa gloire et complètera l'épiphanie de l'humanité par une transformation globale.

Dans les « Mystères nazis », le pouvoir spirituel du Vrils'ajoute à ces idées de théocratie secrète en Orient.

Dans son roman The Coming Race (1871), Sir Edward Bulwer-Lytton attribue ce pouvoir à une race d'hommes souterrains, la Vril-ya, psychiquement bien plus avancée que l'espèce humaine.



Les pouvoirs du vril (apparemment dérivé du latin virile) comprennent la télépathie et la télékinésie.

Cette notion totalement inventée fut citée par madame Blavatsky dans Isis dévoilée(1877) comme nom d'une force mystérieuse qui se fait sentir partout, connue par l'homme depuis le temps des anciens théurgistes.

Le vril était compris comme un énorme réservoir d'énergie psychique, non seulement dans le monde, mais également dans l'organisme humain, accessible aux seuls initiés.

Certains occultistes croyaient que toute personne arrivant à maîtriser la force du vril pourrait, comme le peuple souterrain Vril-ya de Bulwer-Lytton, jouir d'une maîtrise absolue de toute la nature.

Willy Ley, qui a émigré aux États-Unis en 1935 après une brève carrière d'ingénieur aérospatial en Allemagne, a écrit un court récit sur les idées pseudo-scientifiques ayant trouvé une validation officielle durant le IIIe Reich.

En plus de la théorie du monde de glace de Hörbiger et la doctrine de la Terre creuse, qui toutes deux avaient trouvé un accueil favorable chez les responsables nazis, Ley se souvient d'une secte berlinoise qui avait entrepris des exercices de méditation en se concentrant sur une pomme coupée en deux, dans le but de pénétrer les secrets du vril.

Les « mystères nazis » réservent une place spéciale à la Société de Thulé et certains de ses membres en tant que centre occulte du mouvement nazi et réseau d'initiation à la magie noire pour le médiumnique Hitler.

Fondée à Munich en juillet 1918 par Rudolf von Sebottendorff (1875-1945), la Société de Thulé était un groupe raciste-völkisch qui tirait son nom d'Ultima Thulé.



Cette terre nordique fut découverte par le navigateur grec Pythéas de Marseille vers 400 av. J.-C. et fut provisoirement baptisée Islande.

Patrie des Eddas, l'Islande était considérée par Guido von List et d'autres nationalistes allemands du début du XXe siècle comme le refuge des anciens
Teutons qui avaient rejeté le christianisme.

La Société de Thulé a assurément joué un rôle central dans les cercles nationalistes et racistes à la fin de la première guerre mondiale, et a fourni un
soutien militaire contre la révolution de droite en Bavière au cours du printemps 1919.

On peut à juste titre la considérer comme une faction dynamique cherchant à provoquer l'action et comme le prédécesseur du Parti national-socialiste des
travailleurs allemands.

De futurs dirigeants nazis comme Rudolf Hess et Hans Frank étaient membres de Thulé, alors que Dietrich Eckart et Alfred Rosenberg étaient des invités réguliers.

Les écrivains Pauwels et Bergier distinguent deux personnes en particulier en tant que mentors occultes de Hitler à Munich au début des années 1920.

Dietrich Eckart (1868-1923), un auteur « dramatique bohème », avait atteint une certaine notoriété grâce a sa traduction du Peer Gynt d'Ibsen.



Dietrich Eckart (1868-1923)


Il était également journaliste, farouchement antisémite et membre éminent des
cercles nationalistes de Munich en tant que rédacteur en chef de son propre journal, Auf gut deutsch.

Il est également connu pour avoir fréquenté la Société de Thulé en 1919. Eckart et Hitler se sont sans doute rencontrés pour la première fois en novembre 1919, en travaillant sur le programme du Parti des travailleurs allemands.

Et sont devenus proches au cours des années 1920-1921. Eckart, expérimenté et fort de ses nombreuses relations, n'a pas seulement fait éclore l'antisémitisme naissant de Hitler mais a également introduit le jeune chef de parti dans ces cercles
sociaux nantis et influents.

L'influence d'Eckart a décliné après 1922, lorsque le renom et l'assurance de Hitler ont grandi.

Il ne fut même pas impliqué dans le plan du putsch de Munich et est mort peu après, le 26 décembre 1923.



Cependant, Hitler est resté fidèle à son vieil ami, lui faisant l'honneur de diverses
commémorations au sein du parti et lui dédiant le second volume de Mein Kampf.

Selon Pauwels et Bergier, l'autre mentor occulte de Hitler, et puissant membre de Thulé, était Karl Haushofer (1869-1946), la figure centrale de la géopolitique allemande.

Après une carrière militaire l'ayant mené au rang de général en chef de la
Reichswehr durant la première guerre mondiale, Haushofer s'était consacré à l'étude de la géographie politique, accédant ainsi à la chaire de géopolitique à l'université de Munich, où Rudolf Hess fut son élève assistant.

Lorsque Hitler et Hess furent emprisonnés à Landsberg après le putsch, Haushofer rendit visite à son élève et rencontra également Hitler.

On raconte que les théories géopolitiques de Haushofer impressionnèrent Hitler ; Haushofer affirmait que le coeur de l'Europe de l'Est et de la Russie assurait à ceux qui le possédaient, une domination mondiale, Haushofer avait vécu en Asie entre 1908 et 1910 et a développé sa vie durant un intérêt pour l'Extrême-Orient, particulièrement pour le Japon.

Attaché militaire à l'ambassade allemande de Tokyo, il avait également voyagé en Inde, en Birmanie, en Corée et en Chine.



Karl Haushofer (1869-1946)


Toujours est-il que ces liens avec l'Orient apportèrent de l'eau au moulin des « Mystères nazis ».

Dès 1954, Pauwels avait écrit un livre sur l'ésotériste caucasien George lvanovitch Gurdjieff (1866-1949) dans lequel il affirmait que Haushofer avait rencontré Gurdjieff au Tibet en 1903, 1905, 1906 et 1908.

De retour en Allemagne en 1923, Hausofer a fondé la Société de Thulé, sur le modèle de groupes tibétains similaire avec une Philosophie basée sur les deux
cités d'Agarthi et de « Shampullah ».

Pauwels décrivait celle dernière comme une cité de violence, dirigée par le Roi de la Peur, avec lequel il était possible de faire alliance pour régner sur le monde.

Il affirmait que la Société de Thulé avait passé une telle alliance avec « Shampullah » en 1928, grâce à une colonie de moines tibétains à Berlin.

Pour mettre un terme à cette légende, il faut simplement pointer le fait que Haushofer n'a jamais voyagé hors de l'Europe avant 1908, et que ses déplacements en Extrême-Orient, fort documentés, excluent toute visite au Tibet.



Haushofer et Hess


La seule source de Pauwels concernant ce soi-disant contact entre Haushofer et Gurdjieff est Jacques Bergier, qui affirmait avoir reçu cette information d'officiers allemands avec lesquels il fut emprisonnés au camp de Mauthausen.

Selon Pauwels et Bergier, l'influence d'Eckart et de Haushofer sur Hitler consista principalement en la transmission d'un savoir ésotérique venant de puissances inconnues.

Peu avant sa mort, on rapporte qu'Eckart déclara : « Suivez Hitler. Il danse, mais c'est moi qui mène le bal. Nous lui avons donné les moyens de communiquer avec Eux. Ne me pleurez pas : j'ai influencé l'histoire plus que tout autre Allemand ».

Le rôle d'Eckart en tant que médiateur occulte est ainsi explicitement lié à des hiérarchies invisibles.

Hitler n'a jamais été présent à la moindre réunion de la Société de Thulé.

Le fondateur de la Société de Thulé, Rudolf von Sebottendorf, était certainement attiré par l'occulte, mais un journal détaillé de ses réunions entre 1918 et 1925, tenu par son secrétaire, Johannes Hering, ne mentionne que deux conférences relatives à ces sujets.



Le 31 août 1918, Sebottendorff a prononcé un discours sur la l'habdomancie, que Hering désapprouva ; pour lui, l'occultisme attirait des membres douteux à Thulé.

Le 23 février 1919, un certain Wilde a donné une conférence sur l'occultisme.

D'autres réunions portèrent sur des thèmes comme la culture mégalithique, la patrie d'origine des Teutons, les mythes allemands et la poésie, la légende de Thulé, les juifs et le sionisme, ainsi que sur les sujets politiques du moment.

Eckart n'était qu'un invité. Le 30 mai 1919, il a donné une lecture de ses pièces Lorennccio et Ahasver, et il n'existe aucune preuve permettant de lier Haushofer au groupe.

Loin de gagner en importance et de devenir un groupe occulte derrière le parti nazi, la Société de Thulé était politiquement insignifiante en 1920 et aurait complètement cessé ses activités après 1925.

Durant ses beaux jours en 1918-1919 et par la suite, la Société de Thulé se définissait par son idéologie nationaliste et antisémite, et ses membres appartenaient à la classe moyenne de Munich.

En Allemagne, Dietrich Bonder a répété l'histoire du lien entre Haushofer et
Gurdjieff, incluant l'initiation aux mystères tibétains et la colonie de moines de Berlin.

En fait, à propos de l'expédition SS de 1939 d'Ernst Schafer, on prétendit qu'il était allé au Tibet dans le but d'établir une liaison radio entre le IIIe Reich et les
lamas.

L'auteur Ravenscroft a développé son propre récit occulte du nazisme, qui tournait autour de l'obsession supposée de Hitler pour les mystères du Graal et pour la lance de Longinus.



Dans La Lance du destin, Ravenscroft décrit comment le jeune étudiant Stein découvrit un exemplaire racorni du Parsival d'Echenbach dans une librairie occulte du vieux quartier de Vienne, en août 1912.

Ce volume contenait de nombreuses notes manuscrites qui formaient un commentaire du texte et qui interprétaient l'épopée du Graal comme une série
d'épreuves d'initiation sur le chemin de la transcendance de la conscience.

Cette interprétation s'appuyait sur de nombreuses citations rédigées de la même plume, citations puisées dans les religions orientales, l'alchimie, l'astrologie et le mysticisme.

Stein nota également que la force de la haine antisémite et du fanatisme racial pangermanique qui courait tout le long du commentaire.

Le nom écrit à l'intérieur de la couverture indiquait le nom de son précédent possesseur : un certain Adolf Hitler.

Sa curiosité éveillée par ces notes, Stein retourna chez le libraire pour lui demander s'il pouvait lui dire quoi que ce soit à propos de cet Hitler.

Ernst Pretzsche informa Stein que le jeune Hitler étudiait assidûment l'occulte et lui donna son adresse.



Hitler en 1914 à Munich lors de l'annonce de l'entrée en guerre de l'Allemagne.


Stein retrouva Hitler. Au cours de leurs fréquentes rencontres, à la fin de l'année 1912 et au début de l'année 1913, Stein apprit que Hitler croyait que la lance de Longinus garantissait à son propriétaire un pouvoir illimité, qu'il pouvait utiliser pour le bien ou pour le mal.

La liste des anciens possesseurs de la lance incluait Constantin le Grand, Charles Martel, Otto le Grand et les empereurs Hohenstauffen, disait-on.

Propriété de la dynastie des Hasbourg depuis la dissolution du Saint Empire romain
germanique en 1806, la Sainte Lance était alors exposée au Musée du trésor de Hofburg, à Vienne.

Hitler voulait absolument obtenir cette lance pour s'assurer le succès de sa tentative de domination mondiale.

Ravenscroft citait également l'histoire sensationnelle selon laquelle Hitler avait accéléré son évolutlion occulte grâce à l' utilisation d'un hallucinogène, le peyotl, que lui avait donné Pretzsche, lequel avait travaillé jusqu'en 1982 comme assistant pharmacien dans la colonie allemande de Mexico.

La plupart de ces faits semblent plausibles. La connaissance qu'avait Hitler des romans du Graal et de la lance de Longinus peut être attribuée à son vif enthousiasme pour les opéras de Richard Wagner ( 1813-1883).



Le Graal et ses chevaliers jouent un rôle central dans Lohengrin (1850), que Hitler a vu pour la première fois à l'âge de 12 ans à Linz, et plus de dix fois durant son séjour à Vienne entre 1907 et 1913.

Parsifal (1882), la dernière oeuvre de Wagner et la seule à évoquer la Lance, était
basé sur l'histoire du Graal d'Eschenbach, mais fusionnait symbolisme chrétien original et mystique du sang, un mythe racial aryen.

Parsifal était ici le chaste champton de l'humanité aryenne ; lui seul pouvait retrouver la lance sacrée qui avait percé le flanc du Christ, et ainsi préserver le Graal, talisman de la race allemande.

Hitler ayant étudié tous les livrets de Wagner, il pouvait avoir conscience des accents raciaux de Parsifal.

Durant les années 1930, il déclara que cet opéra formait la base de sa religion raciale, et une conversation avec Rauschning fait référence au « Saint Graal du sang pur ».

Les allusions de Ravenscroft aux lectures occultes de Hitler à Vienne étaient déjà
confirmées par la biographie magistrale d'Alan Bulloc qui mentionnait son appétit pour les livres sur « les religions orientales », le yoga, l'occultisme, l'hypnotisme, l'astrologie.



Le seul problème avec tout cela, c'est que Ravenscroft mentait au sujet de ses sources.

Stein n'avait jamais connu personnellement Hitler à Vienne ni nulle part ailleurs, tandis que le personnage d'Ernst Pretzsche était une invention complète.

Ravenscroft décrivait également un groupe social de Munich tout aussi fantaisistes et soit disant impliqué dans les traditions occultes, où Hitler vécut après Vienne.

Dietrich Eckart était décrit comme un initié occulte ayant voyagé en Sicile pour trouver le château de Landulf ll à Catabelotta, château où ce modèle putatif de Klingsor avait célébré des rituels sataniques de magie astrologique arabe qui , dit-on, avaient épouvanté les chrétiens du sud de l'Europe.

Landulf était censé avoir invoqué les esprits des ténèbres par la torture et le sacrifice d'êtres humains.

Ravenscroft suggérait que la Société de Thulé, sous la direction d'Eckart, célébrait des rituels identiques sur des juifs et des communistes ayant inexplicablement disparu de Munich au cours des premières années qui ont suivi la guerre.

Pour ses « Mystères nazis », Ravenscroft a même fait appel à Aleister Crawley
(1875-1947), le célèbre magicien anglais, qui a fondé son abbaye autonome de Thélème à Celafù en 1921.



On dit que Crawley a recherché des preuves à Caltabelotta, tandis qu'Eckart étudiait la magie sexuelle gnostique de Crawley et ses connexions symboliques avec les pratiques sataniques de Landulf.

Ce mélange de liens entre le nazisme occulte du XXe siècle et la Sicile du IXe siècle fut couronné par l'affirmation selon laquelle Hiter croyait lui même être la réincarnation de Klingsor-Landulf, un vecteur moderne pour l'esprit de l'Antéchrist.

Ravenscroft concluait qu'Eckart et Haushofer avaient initié Hitler aux rituels noirs pour établir un contact avec les puissances du mal.

Dans celle quête de mystification sensationnelle, Heinrich Himmler et la SS finirent par surpasser la Société de Thulé en tant qu'ordre noir d'initiation satanique.

Pauwels et Bergier avaient déjà fait allusion aux plans de Hitler, selon Rauschning,
pour l'Ordensburgen, les écoles d'élite chargées de former les futurs dirigeants du parti, écoles qu'ils fusionnèrent avec la SS de Himmler.

Dans ces châteaux-écoles médiévaux, la fierté des jeunes aryens devait être portée à un niveau de croyance fanatique, de loyauté et de sacrifice de soi.

Après avoir prêté serment, ils devaient s'embarquer pour « une destinée
surhumaine et irréversible ».

La SS elle-même formerait un ordre international au sommet d'une société hiérarchisée constituée de suzerains, de membres du parti, de la masse anonyme et, en dessous, des esclaves modernes des races étrangères soumises.

Dans leur récit, les camps de concentration étaient une forme de modèle pour l'ordre social du futur.

Hitler était lié à la Sainte Lance, mais le Saint Graal entra dans les « Mystères nazis » via la SS.





L'Ahnenerbe


En se concentrant sur Himmler, les mythologues étaient sur un terrain plus porteur car il est attesté que contrairement à Hitler, Himmler s'intéressait aux traditions ésotériques et aux origines des Atlantes et des Aryens.

Pauwels et Bergier furent les premiers à découvrir l'organisation SS Ahnenerbe [qui signifie « l'héritage ancestral »] de Heinrich Himmler.

En fait, l'Ahnenerbe était une importante et influente institution au sein de la SS.





Sigle de l'Ahnenerbe



En 1933, Himmler encouragea la fondation d'un nouveau groupe de recherche constitué d'érudits en sciences humaines (préhistoire, archéologie, linguistique, ethnographie et symbologie), en sciences naturelles et en médecine, oeuvrant tous à la justification de la vision raciale aryenne du monde et de l'idéologie SS et nazie.

Après 1935, l'Ahnenerbe s'est développée rapidement, comptant plus de 50 départements. Elle publiait deux périodiques scientifiques et s'occupait de plusieurs
maisons d'édition en Allemagne, aux Pays-Bas et en Norvège.

Les premières recherches de l'institut sont menées sous la houlette de Wirth en 1936, dans le Bohusland, région du Sud-Ouest de la Suède particulièrement riche en art pariétal et en art rupestre. 



Parmi plus de 5 000 symboles gravés à l'époque de l'âge du bronze, les pétroglyphes, Wirth est persuadé d'avoir découvert les vestiges de la première écriture au monde, créée selon lui par une antique civilisation nordique. 

Il fait remonter cette civilisation à près de deux millions d'années et la situe en Atlantide, continent disparu s'étendant de l'Islande aux Açores (selon la légende). 

Plus de vingt tonnes de plâtres sont utilisées pour réaliser des moulages des gravures.

Toujours en 1936, l'Ahnenerbe monte une petite expédition en Carélie, région de la Finlande, afin d'étudier et d'enregistrer les chants et incantations des sorciers locaux. 

Pour Himmler, ces incantations ont une base historique et il espère que leur analyse permettra de recréer le marteau de Thor, qui est d'après lui la plus puissante des armes conçues par les anciennes peuplades nordiques.



L'Ahnenerbe a organisé plusieurs expéditions archéologiques, en Allemagne, mais aussi dans divers pays : France (où l'abbé Henri Breuil permet à Assien Bohmers de visiter, entre autres sites, la Grotte des Trois - Frères, tandis que la tapisserie de Bayeux suscite aussi la curiosité des nazis), Italie, Roumanie, Bulgarie, Pologne, Ukraine, Islande, Afghanistan.



Des expéditions en Afrique et en Amérique du Sud furent mises également sur pied.

D'autres expéditions furent lancées en Antarctique, dans la région dite de la Nouvelle-Souabe, ou encore sur le front de l'Est, où l'Untersturmführer-SS Heinz Brücher fut chargé en juin 1943 de transférer la collection de semences de Nikolaï Vavilov de Russie à l'Institut SS des plantes, situé à Graz.



Des chercheurs des universités allemandes publièrent des textes sur l'Inde, les écrits sanskrits, les cathares et le Saint Graal, les rosicruciens et les mystères du
Tibet.

L'organisation, au service des idées mystiques d'Himmler, employait 137 savants et 82 techniciens (libraires, secrétaires, etc.). 

De futurs archéologues renommés, tels que Herbert Jankuhn, Peter Paulsen ou Edward Tratz, travaillèrent à l'Ahnenerbe, qui s'était taillé un rôle central dans la recherche archéologique sous le Troisième Reich.

Un département de météorologie, dirigé par l'Obersturmführer-SS Hans Robert Scultetus (en) fut aussi institué, à l'initiative d'Himmler, convaincu que la théorie de la glaciation éternelle d'Hans Hörbiger pourrait permettre des prévisions météorologiques à long terme.



Hans Hörbiger (1860-1931), ingénieur, inventeur et idéologue allemand.


Les recherches scientifiques s'étendirent à la biologie, l'hérédite et la génétique, ainsi qu'à l'étude d'espèces animales rares en Asie Centrale et dans le Caucase.

L'expédition SS au Tibet en 1938 et 1939 était au départ un projet privé, mais Himmler la plaça sous les auspices de l'Ahnenerbe.

Ses idées occultes sur les origines semi-divines de la race aryenne constituaient une forte motivation pour se rendre au Tibet.

Le chef de l'expédition, le docteur Ernst Schäfer, était le fils d'un riche industriel de Hambourg.

En 1931 et 1932, alors étudiant, Schafer s'était joint à une expédition au Tibet menée par le jeune Américain Brooke Dolan, pour l'Académie des sciences naturelles de Philadelphie.

Après être entré dans la SS en 1933, Schäfer participa à la deuxième expédition de Dolan au Tibet central et oriental en 1934 et 1936, où il fut responsable
des travaux scientifiques.

Le succès de celte expédition poussa Himmler à s'intéresser à Schäfer. Lors de leur première rencontre en juin 1936, Himmler exprima son intérêt pour la
Théorie du monde de glace, selon laquelle des inondations primitives avaient submergé l'ancien continent de l'Atlantide.

Il fit également part de sa croyance dans le fait que la race nordique n'était pas le fruit de l'évolution, mais était descendue des cieux pour s'installer en Atlantide.

Himmler croyait que les émigrants atlantes avaient fondé une grande civilisation en Asie Centrale.

Il était ainsi très intéressé par les travaux de Schäfer et souhaitait faciliter sa prochaine expédition au Tibet .



L'expédition allemande au Tibet (1938-1939)



La troisième expédition d'Ernst Schäfer au Tibet eut lieu entre avril 1938 et août 1939, sous les auspices de la SS.

Selon Christopher Hale, elle était composée, outre de Schäfer, des quatre sous-lieutenants SS Edmund Geer (chef d'expédition et technicien), Ernst Krause (entomologiste, photographe et preneur de vues), Karl Wienert (géophysicien) et Bruno Beger (anthropologue et ethnologue) (Krause et Wienert, qui n'étaient pas membres de la SS au départ, furent nommés sous-lieutenants d'office).

Selon Isrun Engelhardt, Heinrich Himmler ne donna son accord à l'expédition qu'à la condition que tous ses membres deviennent membres des SS.



Les membres de l'expédition à Calcutta en 1938 : de gauche à droite : Wienert, Schäfer, Beger, Krause, Geer


Ernst Schäfer avait besoin du soutien de Himmler pour obtenir des devises étrangères, ce qui était très difficile durant la période du nazisme. 

Detlev Rose note qu'une dénomination courante de l'expédition dans les journaux allemands de l'époque était SS-Tibet-Expedition, mais il met en question la validité de cette dénomination.

Après avoir gagné l'Inde britannique puis le Sikkim, l'expédition franchit la frontière tibéto-indienne en octobre 1938 et arriva à Lhassa le 19 janvier 1939 et y resta deux mois.

Ils furent accueillis à l'extérieur de Lhassa par Chang Wei-pei, ancien opérateur radio, promu chef de la Mission chinoise à Lhassa et faisant fonction de représentant de la République de Chine.

Les membres établirent de bons rapports avec les élites tibétaines, dont le régent Réting Rinpoché.



Ernst Schäfer avec Ngagchen Rinpoché et Möndro à Shigatsé


Etant donné le savoir de Schäfer en zoologie et en botanique, en géographie et en ethnologie, ses rapports offrent une vue d'ensemble sur la faune et la flore de ce lointain pays situé sur le toit du monde.

Ils recueillirent une énorme quantité de plantes (en particulier des centaines de variétés d'orge, de blé, d'avoine) et d'animaux (dont des spécimens vivants).  

Les semences furent conservées à l'Institut de génétique des plantes des SS à Lannach, près de Graz(Autriche), organisme dirigé par le botaniste SS Heinz Brücher.



Le régent du Tibet Réting Rinpoché posant sa main sur la tête de l'anthropologue Bruno Beger à Lhassa en 1939.


Celui-ci espérait pouvoir tirer de cette collection, ainsi que d'une autre obtenue sur le front de l'Est, les moyens de sélectionner des plantes résistantes au climat de l'Europe orientale, considérée comme partie intégrante du Lebensraum (« espace vital ») nazi, et ce afin d'atteindre l'objectif de l'autarcie.

Wienert prit des mesures géomagnétiques. Krause étudia les guêpes tibétaines. Schäfer observa les rituels tibétains, dont les funérailles célestes.

Ils photographièrent et filmèrent des manifestations folkloriques, dont les fêtes du nouvel an. Bruno Beger effectua des mesures anthropométriques.

Pendant la préparation de l'expédition, Ernst Schäfer choisit comme désignation « Expédition Schaefer 1938/1939 » sur son en-tête de papier à lettre et pour ses demandes de subventions auprès d’hommes d'affaires .



Ernst Schäfer, sur le glacier de Zemu, au Sikkim (1938)


Cependant, sur l'ordre de l'Ahnenerbe, cette désignation fut changée en « Expédition allemande Ernst Schäfer au Tibet » (en grandes lettres), « sous le patronage du Reichsführer-SSHimmler et en rapport avec l'Ahnenerbe » (en petites lettres).

L'écrivain et réalisateur de télévision britannique Christopher Hale rapporte que Schäfer prit grand soin de retirer la ligne en petites lettres lorsqu'il arriva à Gangtok en Inde britannique.

Si « cela a fait dire à certains historiens allemands que Schäfer était indépendant de la SS et qu'il avait été en mesure de faire de la « science pure » », Hale affirme que « ce n'est pas le cas »  :

« Himmler demeurait le parrain de l'expédition et Schäfer n'avait manifestement aucun intérêt à perdre son soutien ».



Karl Wienert manipulant son photogrammètre à Pennam (1938)


« Expédition allemande au Tibet Ernst Schäfer » est le sous-titre choisi par Schäfer lui-même dans son livre de 1943, Geheimnis Tibet.

La dénomination SS-Tibet-Expedition (« expédition SS au Tibet ») est employée par Ernst Schäfer lui-même dans la revue Atlantis, dans la revue SS Das Schwarze Korps (« Le Corps noir ») et autres périodiques nazis (afin d'en faire connaître les buts et le rôle dans les visées de conquête mondiale du national-socialisme).

Elle se retrouve également dans des journaux allemands et dans une revue scientifique de l'époque.

À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, cet intitulé est celui repris par le renseignement militaire américain en Europe en février 1946, puis par les archivistes du fonds Heinrich Himmler à la Hoover Institution.

Il est employé aussi par Mechtild Rössler, un docteur en géographie, dans un livre sur la science dans le Troisième Reich (2001), ou par l'écrivain Peter Levenda (2002).

Il n'est fait aucune mention de l'intérêt de Himmler pour les origines aryennes même si des relevés précis des mesures anthropologiques des nomades tibétains furent effectuées.




Edmund Geer au campement du lac Gayamtsona, Tsomo Dramling, un lac du Sikkim (1938)


Des photographies en couleur montrent les magnifiques paysages de l'Himalaya et des plateaux désertiques du Tibet, ainsi que des forteresses, des monastères, des temples et le splendide palais du Potala à Lhassa.

Selon Detlev Rose, le Reichsfuehrer-SS Himmler tenta de profiter de la réputation d'Ernst Schäfer pour la propagande nazie et s’enquit de ses projets d'avenir.

Ernst Schäfer lui répondit qu’il voulait mener une autre expédition au Tibet. Il aurait souhaité placer son expédition sous le patronage du département culturel des affaires étrangères ou sous celui de la Deutsche Forschungsgemeinschaft (« Communauté scientifique allemande ») comme l’indiquent ses démarches.



La forteresse de Shigatse


Selon la tibétologue Isrun Engelhardt, de l'Université de Bonn, Himmler était fasciné par le mysticisme asiatique et souhaitait qu'une telle expédition s'effectue sous les auspices de l’Ahnenerbe (la société SS « Héritage des Ancêtres ») et que Schäfer développe une recherche fondée sur la théorie pseudo-scientifique de Hans Hörbiger, « la cosmogonie glaciale », promue par l'Ahnenerbe.

Schäfer avait des objectifs scientifiques, il refusa donc d’incorporer à son équipe Edmund Kiss (KiB), un adepte de cette théorie, et exigea que douze conditions soient réunies pour obtenir une liberté scientifique.



Groupe de lamas passant sous l'ancienne porte ouest de Lhassa, lors du Monlam.


En conséquence, Wolfram Sievers de l'Ahnenerbe critiqua les objectifs de l'expédition, si bien que l'Ahnenerbe ne le subventionna pas.

Himmler accepta que l'expédition s’organise à la condition que tous ses membres deviennent des SS. Pour réaliser son expédition, Schäfer dut accepter des compromis.



Sous la swastika, encadrée du sigle SS, les membres de l'expédition recevant les dignitaires tibétains et le représentant de la Chine à Lhassa; à gauche : Ringang, Beger, Chang Wei-pei, Geer ; au centre: Tsarong Dzasa, Schäfer; à droite : Jigmé Taring, Yabshi Langdün, Wienert, Möndro.


Pourtant, dans une conférence qu'il donna devant les alpinistes de l'Himalayan Club britannique en 1938, Schäfer décrit ses rapports avec Himmler en termes élogieux bien que, selon Christopher Hale, ce genre d'auditoire ne fût guère de ceux devant lesquels vanter sa loyauté à Himmler : 

« Étant membre de la Garde noire depuis longtemps, j'étais aux anges que le plus haut dirigeant de la SS, lui-même amateur féru de science, s'intéressât à mes explorations.

Aucun besoin de convaincre le Reichsführer SS : il partageait mes idées, il promit simplement de m'apporter toute l'aide nécessaire ».

Selon Alexander Berzin, l'expédition répond à l'invitation officielle du gouvernement tibétain qui, alors qu'il renoue avec le Japon, souhaite tenir la balance égale entre les Britanniques et les Chinois d'une part et les Japonais et les Allemands d'autre part.

Il existe aussi une riche documentation sur les festivités culturelles et religieuses du
peuple tibétain.



Devant l'entrée du palais blanc au Potala, danses lors du nouvel an tibétain


Elle comprend un portrait du vieux père supérieur du monastère de Taschilunpo, le foyer du Panchen Lama, ainsi que des photos de processions de moines bouddhistes, de personnifications masquées de divinités tibétaines, de démons et de lamas invoquant les dieux en produisant d'étranges sons avec de longs cors et des tambours.

Bruno Beger effectua des mesures anthropométriques des Tibétains, afin d'étayer ses hypothèses racialistes concernant l'origine de la « race aryenne », selon Édouard Conte.



Bruno Beger prenant des mesures anthropométriquesà Lachen, au Sikkim.


Il prit les mensurations de 376 individus et fit des moulages de la tête, du visage, des mains et des oreilles de 17 autres, et releva les empreintes digitales et les empreintes de main de 350 autres.

Il gagna les faveurs de l’aristocratie tibétaine en distribuant des médicaments et en soignant des moines ayant une maladie vénérienne, en échange de la possibilité d'effectuer ses recherches.



Bruno Beger faisant office de dentiste à Lachen au Sikkim (1938)


Schäfer nota méticuleusement ses observations sur les mœurs religieuses et culturelles des Tibétains de l'époque, depuis les fêtes lamaïstes jusqu'aux attitudes des habitants vis-à-vis du mariage, du viol, de la menstruation, de l'accouchement, de l'homosexualité et même de la masturbation.

Ainsi, dans le compte rendu qu'il donne de l'homosexualité au Tibet, il va jusqu'à décrire les diverses positions prises par les moines avec les jeunes garçons puis se met en devoir d'expliquer le rôle important que joue l'homosexualité dans les hautes sphères politiques tibétaines.

Les archives de l'expédition contiennent également des pages d'observations minutieuses sur les habitudes sexuelles des Lachung et autres peuples himalayens.



Gyantsé et son chörten



Munis de deux lettres de courtoisie du Régent destinées à Hitler et à Himmler ainsi que de cadeaux pour le Führer (un habit de lama et un chien de chasse), Schäfer et ses compagnons quittèrent le Tibet en août 1939, emportant également un exemplaire de la « bible » tibétaine, le Kangyour (120 volumes en tout), des objets précieux et des animaux rares.



Chitishio, spectacle d'opéra (Lhamo), devant le dzong de Gongkar, 1939


Un hydravion les emmena de Calcutta à Bagdad puis à Berlin, où ils furent accueillis sur la piste de l'aéroport de Tempelhof par Himmler en personne.

Lors de son interrogatoire par le renseignement militaire américain en 1946, Schäfer déclara qu'à son retour du Tibet en août 1939, il avait rencontré Himmler pour lui exposer son projet d'une nouvelle expédition en cas de guerre : avec quelques hommes, il se rendrait au Tibet en avion, gagnerait les Tibétains à la cause allemande et mettrait sur pied un mouvement de résistance en s'inspirant de l'action de l'Anglais Lawrence pendant la Première Guerre mondiale. Ce projet toutefois n'eut pas de suite.

Une fois rentrés au pays, Wienert, Krause et Geer retournèrent à la vie civile et on n'entendit plus parler d'eux.

Schäfer se vit confier, dans le cadre de l'Ahnenerbe, la direction d'un tout nouvel institut des études asiatiques qu'il baptisa Sven Hedin Institut für Inner Asien und Expeditionen(« Institut Sven Hedin pour l'Asie centrale et les expéditions »), du nom de l'explorateur suédois Sven Hedin.



Statue de divinité au monastère de Tashilhunpo à Shigatsé.


L'année 1943 vit aussi la sortie du film Geheimnis Tibet (« Tibet secret »), réalisé à partir des pellicules rapportées du Tibet. Il fut projeté à l'occasion de l'inauguration officielle de l'Institut Sven Hedin le 16 janvier 1943, en présence de l'explorateur suédois lui-même.

Ce dernier, sous le coup de l'enthousiasme, s'écria : « Grandiose, merveilleux, ce que nous avons vu ici ! », et se tournant vers Schäfer : « Vous êtes l'homme qui devait continuer mes recherches et qui doit les continuer ».

Cependant, la présence d'une expédition scientifique nazie dans le Tibet légendaire ne pouvait que donner crédit aux liens occultes imaginaires entre Hitler, le nazisme, et la théocratie orientale d'Agartha.

Pauwels et Bergier notèrent que Schäfer avait pris contact avec de nombreux lamas dans plusieurs monastères et qu'il avait ramené en Allemagne des spécimens « aryens » de chevaux et d'abeilles.




Ernst Krause tenant un piège à abeilles à Pennam (1938)


Bronder faisait allusion aux liens entre Allemands et bouddhisme tibétain déjà établis par Hess et Haushofer.

Un certain Karo Nichi, ambassadeur du Tibet à Berlin, est censé avoir guidé l'expédition de Schäfer dans le but de livrer du matériel radio afin d'établir une communication entre Berlin et Lhassa.

La fascination pour ces étranges histoires de missions nazies vers des destinations lointaines est un classique de la culture populaire.


Connaissez-vous la statue d'un Bouddha « Iron Man », arrivant en Allemagne suite à l'expédition au Tibet ?



Des chercheurs allemands ont affirmé qu'une statue massive d'un Bouddha amenée en Europe par les nazis, aurait été sculptée à partir d'une météorite qui serait tombée il y a 10.000 ans à la frontière entre la Sibérie et la Mongolie.

On ne connaît pas l'âge de ce Bouddha de l'espace, également connu sous le nom de "Iron man" parmi les chercheurs, mais les meilleures estimations datent sa fabrication entre le 8ème et le 10ème siècle.

La sculpture représente un homme, probablement un dieu bouddhiste, perché sur des jambes recroquevillées, tenant quelque chose dans la main gauche.

Sur sa poitrine, on peut voir un svastika bouddhiste, ce symbole porte-bonheur qui fut plus tard récupéré par les nazis.

« On peut supposer que le symbole du svastika sur la statue a été une motivation probable pour emmener la statue météorique « iron man » jusqu'en Allemagne », ont écrit en ligne les chercheurs le 14 septembre dans le journal Meteoritics & Planetary Science.



Elmar Buchner, chercheuse à l'université de Stuttgart et ses collègues ont analysé pour la première fois la statue en 2007, quand le propriétaire les a autorisé à en prélever 5 minuscules extraits.

En 2009, l'équipe a eu l'opportunité d'en prendre des plus grands, cette fois à l'intérieur de la statue, moins susceptible d'avoir subi des altérations ou des manipulations humaines que l'endroit où les premiers avaient été faits.

Ils ont alors découvert que la statue avait été sculptée dans une sorte rare de roche venue de l'espace, une météorite dite « ataxite ».

Ces météorites, faites principalement de fer, contiennent un fort pourcentage de nickel.

La plus grande météorite connue, celle d'Hoba en Namibie, est une météorite ataxite qui pèse plus de 60 tonnes.



Une analyse chimique des prélèvements de l'Iron man révèle une correspondance parfaite avec un fameux éparpillement de roches extraterrestres sur la frontière entre la Sibérie et la Mongolie.

Le champ du météorite Chinga contient au moins 250 fragments, tous assez petits, bien que deux d'entre eux pesant 10 kilos y ont été trouvés.

Les scientifiques estiment que la météorite Chinga est tombée il y a 10 000 ou 20 000 ans.

Selon Buchner, la première découverte de ce champ date de 1913, mais l'existence même de la statue tend à prouver que les populations exploitaient ce champ pour des matières servant à l'art bien avant.

L'identité de l'homme sculptée reste inconnue mais les chercheurs soupçonnent qu'il s'agirait du dieu bouddhiste Vaisravana, également connu sous le nom de Jambhala. 



Ouvre bouteille de Coca Cola datant de 1925. (La marque américaine voulait-elle véhiculer le symbole originel de la paix ?)


Vaisravana est le dieu de la richesse ou de la guerre, et il est souvent représenté tenant un citron (un symbole de richesse) ou un porte-monnaie.

Le Iron man tient lui un objet non-identifié. Cette statue est haute de 24 cm et pèse 10,6 kilos.

Selon Buchner et ses collègues, de nombreuses civilisations anciennes ont utilisé le fer météorite pour fabriquer des poignards et même des bijoux, et la vénération des météorites y étaient très courante.

Cette sculpture de Bouddha est unique. Buchner déclara dans un communiqué :

« La statue du Iron man est la seule représentation connue d'une figure humaine à avoir été sculptée dans une météorite, ce qui revient à dire que nous ne pouvons la comparer à rien pour estimer sa valeur.


Son origine seule vaudrait déjà 20 000 dollars, mais si en plus nos estimations sont justes et qu'elle a bien mille ans, sa valeur pourrait être inestimable ».

Les projets ésotériques de Himmler apparaissent même dans les célèbres films Indiana Jones de Steven Spielberg.



Dans Les aventuriers de l'Arche perdue (1981), l'archéologue américain doit trouver l'Arche avant que les nazis ne s'en emparent à des fins malveillantes, alors que dans Indiana Jones et la dernière croisade (1988), la course est lancée pour retrouver le Saint Graal.

Des images de nazis en uniforme poursuivant des objets de pouvoir comme
l'Arche d'alliance et le Graal ont suscité une prise de conscience mondiale de l'intérêt de la SS pour les traditions anciennes.



La conception que se faisait Heinrich Himmler de la SS, en laquelle il voyait une élite militaire religieuse à la tête de la croisade aryenne censée reconquérir l'Orient a trouvé de nombreux échos dans la vision romantique de l'histoire médiévale de l'Allemagne.

Le 2 juillet 1936, Himmler organisa un service religieux spécial sur la tombe de Heinrich der Finkler à la cathédrale de Quedlinburg.

La date correspondait au millième anniversaire de la mort de ce roi germain qui avait fondé la dynastie royale des Saxons et avait repoussé les Slaves vers .'Est, par-delà l'Elbe.

Dans une ambiance de pèlerinage mystique, Himmler parla de Henry comme du parangon des valeurs et de la piété germaniques et jura de poursuivre sa mission à l'Est.

Par la suite, des auteurs occultistes s'étendront sur l'intérêt de Himmler pour la spiritualité et sur le fait qu'il croyait être la réincarnation du roi Henry Ier (roi germain de 919 à 936 premier de la lignée des Saxons et père d'Otto Ier, premier empereur de la grande Rome).

Mais c'est le château de Himmler, le Wewelsburg, qui établit la réputation de la SS en tant qu'ordre chevaleresque ésotérique.



Au cours cours de la campagne électorale du début de l'année 1933, Himmler avait voyagé e n Westphalie , « le pays de Hermann et de Widukind », et fut profondément impressionné par l'atmosphère mythique du Teutoburger Wald .

Toujours inspiré par des modèles médiévaux romantiques, il décida d'acquérir un château dans cette région pour la SS.

Le Wewelsburg, près de Paderborn, fut investi par la SS en août 1934.


Le Wewelsburg


Au départ, il servit de musée et de centre de formation idéologique des officiers SS.
mais fut ensuite placé sous le contrôle direct de Himmler en février 1935.



Ce changement reflétait la nouvelle idée de Himmler qui souhaitait faire du Wewelsburg le château de l'ordre SS, comparable au château de Marienburg pour les chevaliers teutons en Prusse.

À la fin des années 1930, Himmler et le commandant du château, Manfred von Knobbelsdorff y célébrèrent des mariages païens d'officiers SS, ainsi que des fêtes
de solstices de printemps et d'automne.

Les plans d'Himmler devinrent de plus en plus ambitieux. La grande tour nord du château fut agrandie par les travailleurs d'un camp de concentration proche, construit tout exprès.

Là, dans le vaste hall supérieur surmonté d'une coupole, étaient exposées les
armoiries des SS Gruppenführer morts et le sol de marbre était décoré d'une grande roue solaire composée de douze runes.



Dans les ailes du château, des pièces d'étude furent nommées et décorées selon des personnages de la mythologie nordique comme Widukind, Henry l, Henri le Lion, le roi Arthur et le Saint Graal.

Des plans établis entre 1940 et 1942 prévoyaient de déplacer le village un peu plus loin et de construire un énorme complexe architectural composé de salles, de galeries, de tours, de tourelles et de murs rideaux, disposé en cercle autour de la montagne.

Au début de la guerre, Himmler concevait évidemment le Wewelsburg comme le futur Vatican SS, construit à une échelle gigantesque pour représenter le centre du nouvel ordre mondial aryen.

Les aspects mythologiques et cultuels du château, davantage que sa construction par des esclaves, constituaient l'essentiel de son interprétation occulte.

Dans la grand crypte de pierre, le « royaume des morts », se tenaient des cérémonies symboliques.



Lorsqu'un chef SS mourait, ses insignes étaient brûlées de manière rituelle et ses cendres étaient enfermées dans une urne placée sur un piédestal du hall circulaire.

À la fin des années 1970, le Wewelsburg apparut dans le genre littéraire du thriller comme le Camelot de Himmler, le mystérieux centre cérémonial de la SS.

En insistant sur les fantaisies occultes de Himmler et ses autres mystifications, les auteurs des « Mystères nazis » ont donné du poids à l'image pseudo-religieuse de la SS.

Des détails romantiques comme la prétendue quête du Saint Graal, les méditations des leaders, les parallèles établis entre l'Ordre Noir et les jésuites d'Ignace de Loyola, le symbolisme du roi Arthur, le symbolisme germanique, les étranges cérémonies funéraires au Wewelsburg, tendent à masquer la nature brutale et violente de la SS sous une aura de magie et de mystère.




L'écrivain Halik émit l'hypothèse que « l'ésotérisme militant » de la SS s'inspirait également des contes d'Agarthi d'Ossendowski et du fascisme mystique de Julius Evola.

Halik fut également le premier à faire le lien entre la SS ésotérique et l'insigne du Soleil Noir porté par l'aviation allemande dans la région du pôle, à la fin de la guerre.

Halik s'intéressait surtout aux OVNIs aperçus à plusieurs reprises après la guerre.

Dans une série d'articles publiés dans le magazine autrichien ésotérique Jvtensch und Schicksal entre 1951 et 1955, Halik relia les soucoupes volantes au mythe du
Soleil Noir.

Il voyait dans les soucoupes volantes des manifestations du Graal, « un vaisseau culte utilisé par la suprême hiérarchie des gnostiques chrétiens ».

Il analysait la constitution éthérée des soucoupes volantes à partir de leurs anneaux concentriques lumineux.

En même temps, Halik semblait croire que les Allemands avaient établi des « empires polaires » à la fois en Arctique et en Antarctique, sous le signe du « Soleil d'Or » et du « Soleil noir ».



Alors que le premier représentait une quête luciférienne solaire (liée à Otto Rahn et
aux SS cathares), le second était dirigé par des loges SS sataniques et saturniennes.

Halik ne considérait pas les OVNis comme une invention technologique, mais comme une application de principes métaphysiques et alchimiques.

La métaphore alchimique du sol niger (Soleil Noir) représente l'occultation, l'assombrissement, une descente vers la découverte des mystères de soi.

C'était le message soi-disant idéaliste des « hérétiques » SS qui opéraient depuis l'Île bleue, les présages d'une transformation millénariste du monde.

Célèbre « poète de l'Atlantide », Edmund KiB fut également recruté dans l'Ahnenerbe par Heinrich Himmler.

Déjà en juillet 1936, Kib et d'autres signèrent le Protocole de Pyrmont par lequel la SS reconnaissait officiellement la Théorie du monde de glace.

Le projet fut mis en place en tant que section météorologique de l'Ahnenerbe, et Philipp Fauth, le co-auteur de Hörbiger avant la guerre, y joua un rôle important.

Lorsque en août 1936, KiB commença à planifier une nouvelle expédition dans les hautes terres d'Abyssinie à la recherche de traces de civilisation à l'ère tertiaire et des restes de l'ancienne lune, Himmler fut prompt à lui apporter le soutien de I'Ahnenerbe.



Les hautes terres d'Abyssinie en Ethiopie


L'Ahnenerbe s'était également impliquée dans les projets de KiB concernant une nouvelle expédition au Pérou, prévue pour 1940, mais finalement abandonnée à cause de la guerre.

On pourrait ajouter que la Théorie du monde de glace a été presque officiellement approuvée par le IIIe Reich : l'enthousiasme de Hitler en personne est mentionné à plusieurs reprises dans ses Table Talk' et il avait fait la promesse de construire un observatoire à Linz, représentant « les trois grandes conceptions cosmologiques de l'histoire : celles de Ptolémée, Copernic et Hörbiger ».

Ensuite, KiB rejoignit la Waffen SS, atteignant le grade de SS Obersturmbannführer, et plus tard servit en tant que commandant de la garde dans les quartiers généraux de Hitler.

À la fin de la guerre. il espérait mener un groupe de commandos au Tibet, où il était question de rassembler les tribus mongoles dans un combat contre les forces
soviétiques en Asie Centrale, et ainsi soulager le Reich assiégé.

Durant les nuits sombres et froides de la fin de l'année 1945, Rudolf Mund écouta avec une attention soutenue les histoires du vieil explorateur : les cités en ruines de l'île de Marajo, sur le delta de l'Amazone, Tiahuanaco et le lac Titicaca, le mausolée de Puma Punku et l'observatoire astronomique de Kalaseseya.



Les dons de conteur de KiB chassèrent pour un moment la douleur de la défaite.

Les têtes nordiques dans la cordillère des Andes, les grandes expéditions SS pour confirmer l'existence de civilisations nordiques préhistoriques évoluées en Afrique et en Amérique du Sud, et la Théorie du monde de glace de Hörbiger évoquaient un monde immémorial de supériorité aryenne, à côté duquel la défaite du IIIe Reich semblait n'être qu'un échec mineur.

La nature catastrophique de ces lointains événements suggérait un monde de combats violents et de renouveau, tout à fait en accord avec la vision nazie de la nature.

Le fait qu'un ancien peuple nordique ait survécu à de telles catastrophes, inondations et périodes glaciaires, ne pouvait que confirmer l'héroïsme allemand face à d'immenses défis.

Mund s'intéressa également aux théories mystiques des runes de Karl Maria Wiligut (1866-1946), le soit-disant Raspoutine de Heinrich Himmler.



Grâce à sa mémoire prétendument ancestrale et à sa représentation inspirée des traditions germaniques archaïques, Wiligut devient le mentor favori de Himmler sur les questions mythologique et fut officiellement engagé dans la SS pour effectuer des recherche sur la préhistoire entre 1933 et 1939.

Son patron le consultait sur toute une variété de sujets et l'influence de Wiligut s'étendait du dessin de l'anneau à tête de mort porte par les SS, jusqu'à la conception du Wewelsburg en tant que château dédié à l'ordre SS et à l'adoption de cérémonies conçues pour conférer une aura traditionnelle à l'idéologie SS
d'élitisme, de pureté raciale et de conquête territoriale.

Les idées de Wiligut évoquaient celles de Guido von List, l'occultiste runique et ariosophe proche de Lanz von Liebenfels, et Wiligut eut des liens avec des membres de l'ONT dès 1908.



Guido von List (1848-1919)


C'est Richard Anders, un officier SS également membre de l'ONT, qui le présenta à Himmler.

Mund, enchanté de découvrir une autre source de l'ésotérisme SS, rédigea une biographie de Wiligut qui fut publiée par Volkstum-Verlag de Landig.

Wiligut citait également d'autres sources concernant le mythe du Soleil Noir. Dans l'un de ses Halgarita-Sprüche, une série de révélations religieuses cryptiques écrites pour Himmler dans les années 1930, Wiligut décrivait un ancien soleil appelé Santur.

Ses adeptes de l'époque, Emil Rüdiger et Werner von Bülow, interprétaient ce corps céleste comme un second soleil qui brillait voici 230 000 ans sur le pôle Nord et les Hyperboréens, et avait permis leur développement spirituel.

Santur est toujours en orbite autour de notre planète, sous forme d'une étoile morte, donc invisible, mais en tant que Soleil Noir, émet encore une puissante intelligence'.

La reconstruction que fit Wiligut d'une religion germanique préhistorique « irmmiste » s'inspirait en partie de l'armanisme de Guido von List , l'ancienne foi des Aryens-Germains qui reflétait un genre de théosophie germanisée dans le monde
clandestin völklsch-occulte avant la première guerre mondiale.




En faisant remonter l'inspiration de Wiligut à cette période, on découvre une source encore plus ancienne du Soleil Noir dans la théosophie laquelle avait été très influente dans les cercles ésotériques allemands à la fin du XIXe siècle.


OVNIs nazis, Antarctique et Aldébaran




Après leur apparition dans les premières années qui ont suivi la guerre, les soucoupes volantes sont peu à peu devenues partie intégrante de la mythologie populaire.

Ces avions discoïdes futuristes, capables de vitesses et de manoeuvres stupéfiantes, ont tout d'abord frappé la conscience populaire suite à un accident survenu le 24 juin 1947.

Kenneth Arnold, pilotant son avion privé au-dessus des Cascades Mountains
dans l'État de Washington, vit une formation de neuf objets volant à environ 9 000 pieds d'altitude.



Il estima leur vitesse à près de 3 000 km/h - chiffre incroyable avant les vols supersoniques - et compara le vol des étranges vaisseaux à des rebonds, « comme le ferait une soucoupe ricochant sur l'eau.

Le témoignage d'Arnold n'était pas le premier ; près de quarante autres avaient été enregistrés plus tôt cette même année.

Cependant, cet incident déclencha une grande vague d'articles sur les soucoupes volantes. Rien que cet été-là, quarante-huit États fournirent ce type de rapport.

Les craintes américaines concernent le communisme et une agression russe - la guerre froide montait en puissance avec l'établissement de régimes communistes en Europe de l'Est - décuplaient la curiosité et l'anxiété.

Comme un nombre croissant de personnes déclarait avoir vu des soucoupes dans tout le monde occidental, on réalisa que les performances de ces soucoupes surpassaient de loin la technologie connue et les capacités humaines.

La croyance en l'origine extraterrestre des soucoupes volantes se répandit rapidement.

La peur du public redoutant de superbes armes soviétiques ou des visites extraterrestres nécessitait une réponse officielle.

Le gouvernement américain adopta une position ambivalente en cherchant à les discréditer tout en niant farouchement l'hypothèse de leur origine terrestre.

Fondée en décembre 1947, une commission de surveillance nommée Project Sign examina 237 témoignages, sous la direction de Allen Hynek, alors professeur d'astronomie à la Northwestern University.



En février 1949, l'United States Air Force lança le Project Grudge.

Renommé Project Blue Book en mars 1952, supervisé par Hynek, c'était en fait l'organe d'enquête officiel des USA sur le phénomène des OVNIs (« Objet Volant Non Identifiés » était alors devenu le terme en vigueur, notamment pour sa neutralité) jusqu'à sa suppression en 1969.

Pendant ce temps, des groupes d'enquête constitués de civils furent fondés en Amérique, en Grande-Bretagne et en Europe.

Le nombre de témoignages concernant les OVNIs ne diminuait pas. Des magazines et des films de science-fiction, genre qui explosa dans les années 1950 en Amérique et en Europe, développèrent l'imagerie des soucoupes volantes et l'hypothèse de visites extraterrestres.

Une nouvelle dimension s'ajouta lorsque des témoignages rapportèrent des contacts directs avec des extraterrestres

Dès le début des années 1950, des rumeurs ont commencé a circuler parmi certains cercles nationalistes allemands, selon lesquelles les soucoupes volantes étaient en fait des supers armes allemandes développées et testées au cours du IIIe Reich.



Au moment ou l'Allemagne s'est rendue, en mai 1945, cette technologie fut soit disant évacuée en Arctique, en Amérique du Sud et en Antarctique.

Le grand nombre des apparition d'OVNIs fut ainsi attribué à une présence nazie cachée dans des régions lointaine et inaccessibles.

À la fin des années 1970, les auteurs néonazis affirmaient que le « Dernier Bataillon », une vaste force militaire nazie composée d'OVNIs très avancés était en possession d'une grande partie de l'Antarctique.

A tout moment cette flotte d'OVNIs nazis pouvait venir délivrer le monde enténébré par le joug des deux superpuissances et des maladies de l'après guerre : la démocratie et le libéralisme.

A partir du début des années 1990, ces mythes d'une technologie nazie avancée mêlaient sources d'énergie alternative et alliance avec des civilisations extraterrestres du lointain système solaire d'Aldébaran.

Jan van Helsing, fameux théoricien allemand de la conspiration , utilise ces mythes, ainsi que le Soleil Noir, dans ses livres à succès sur les sociétés secrètes et leur pouvoir au XXe Siècle.



L'importante mission internationale de l'amiral Richard E. Byrd en Antarctique, en 1946-1947, apporta aux Alliés une autre preuve d'une présence militaire nazie au pôle Sud après la guerre.

Le 2 décembre 1946, une flotte américaine de 30 bâtiments équipés de 4 000 hommes, de tanks amphibies, d'hélicoptères et de 200 avions, partit de Norfolk, Virginie, pour se joindre aux forces anglo-norvégiennes et soviétiques afin de sonder l'Antarctique, apparemment pour mener des recherches scientifiques et établir des définitions territoriales.

À l'arrivée en Antarctique, l'expédition rencontra rapidement des difficultés.




Byrd perdit 4 avions et se retira rapidement, abandonnant toute l'opération.

Un journaliste chilien, Lee Van Atta, cita Byrd qui redoutait des menaces pour la sécurité des États-Unis venant d 'ennemis non identifiés capables de voler d'un pôle à l'autre.

Ladislao Szab, exilé hongrois vivant en Argentine, écrivit un livre, Hitler esta vivo [Hitler est vivant] (1947), décrivant la mission américaine avortée en Antarctique et la capture des sous-marins allemands dans le contexte de la fuite de Hitler vers une base nazie secrète au pôle Sud.

Le livre fut immédiatement traduit en français et généra de nombreuses histoires à
sensation entre 1947 et le début des années 1950.

L'étape suivante dans la mythologie des OVNIs nazis fut le lien entre les témoignages de gens ayant aperçu des soucoupes volantes après la guerre et la révélation du travail des ingénieurs allemands sur des disques volants durant le IIIe Reich.

En mars 1950, le Flügkapitän' Rudolf Schriever, né en 1910, accorda un entretien au magazine d'information allemand Der Spiegel.





Première page de l'article original "Der Spiegel" en date du 30 Mars 1950. 


Il racontait comment il avait commencé à réfléchir au problème du décollage vertical lorsqu'il travaillait comme pilote principal à Eger en 1942.

Il avait dessiné les plans d'une cabine centrale en forme de dôme pour les instruments de bord et l'équipage, entourée de pales rotatives en forme de disques animées par des turbines et trois réacteurs installés au dessous.

L'ensemble du disque faisait 14,4 mètres de diamètre. Les turbines avaient une
puissance comprise entre 1650 et 1800 tr/min, avec une poussée de 100 mètres par seconde.

Schriever avait calculé que son disque de 3 tonnes pouvait atteindre une vitesse de vol de 4,2 kilomètres par seconde, avec une portée de 6000 kilomètres.

Lorsque les réacteurs Messerschmitt furent disponibles en 1942, lui et son équipe commencèrent à développer le projet dans les usines BMW de Prague.

Schriever dit y avoir travaillé jusqu'au 15 avril 1945, date à laquelle il avait dû fuir devant l'armée russe qui envahissait la Tchécoslovaquie.

Vivant chez ses beaux parents à Bremerhaven-Lehe, il raconta comment son atelier fut dévalisé en août 1948 ; ses plans et ses modèles pour la soucoupe volante disparurent.



Rudolf Schriever


Il était convaincu que les ingénieurs tchèques avaient depuis reconstruit son disque pour le compte d'une puissance étrangère.

Bientôt, d'autres détails apparurent. Selon un rapport ultérieur, le disque volant de Schriever fut bel et bien construit et sortit du hangar pour un vol d'essai en avril 1945 :

« Une fantastique création de près de 15 mètres de diamètre, avec en son centre la coupole de Plexiglas renfermant la cabine de pilotage brillant au soleil ».

Une petite erreur technique et une alerte aérienne repoussèrent indéfiniment le vol.

L'usine ferma le 9 mai, durant la révolution tchèque. Schriever et ses collègues
détruisirent le disque volant, et il prit la fuite à bord de sa BMW jusqu'en Bavière, dans la zone américaine.



Schriever


Là, il fut un moment réparateur de machines agricoles, jusqu'à ce qu'ont lui dérobe
ses biens et ses plans.

Au début de l'année 1953, A. V. Roe Company, au Canada, annonça le développement d'un avion à réaction circulaire pouvant atteindre la vitesse de 2400 km/ h.

Un ingénieur allemand, Georg Klein, ancien haut fonctionnaire au ministère
des armements et munitions d'Albert Speer, affirma que des plans du même genre étaient déjà monnaie courante durant le IIIe Reich. Il identifiait au moins deux types de disques volants allemands.

Le premier fut développé à Breslau par Richard Miethe, ingénieur travaillant sur les missiles V-2, et consistait en un disque non rotatif de 42 mètres de diamètre.

Ce disque est tombé aux mains des Russes, et Miethe a rejoint les États-Unis
via la France, où il intégra A. V. Roe Company.

L'autre modèle était le disque de Rudolf Schriever et Klaus Habermohl construit à Prague.





Étonnamment, Klein se rappelle avoir assisté au premier vol test de ce risque le 14 février 1945 ; l'appareil a atteint une altitude de 12 400 mètres en 3 minutes et une vitesse maximale de 2200 km/h en vol horizontal .

C'est entre 1951 et 1955 qu'Erich Halik, membre du cercle de Wilhelm Landig, publia ses articles dans Mensch und Schicksal.

Il était persuadé que les témoignages concernant l'apparition de soucoupes volantes étaient liés à l'aviation allemande.

Il analysa soigneusement la description que fit George Adamski du vaisseau mère en forme de cigare, duquel une soucoupe s'était envolée en novembre 1952.

Halik affirmait qu'Adamski, l'Américain naïf, ne pouvait reconnaître ni l'insigne du « Soleil Noir », ni les svastikas dans les inscriptions « extraterrestres ».

Dans le jargon de science-fiction de l'époque, Adamski a déclaré que le vaisseau comme l'équipage venaient de Vénus, une identification qui à l'évidence convenait parfaitement aux autorités.



Halik concluait que les soucoupes volantes allemandes opéraient désormais depuis des bases secrètes de l'Arctique.

Le fait que Halik publiait dans un magazine ésotérique autrichien n'a pas suscité
beaucoup d'attention à l'époque, mais le coeur du mythe des OVNIs nazis résidait dans ces lignes : les disques volants représentaient une part importante du plan allemand pour créer un État extraterritorial avant de relancer l'assaut contre les Alliés après 1945.

Comme nous le verrons, les ufologues nazis de la fin des années 1980 allaient recycler les articles de Halik et faire correspondre aux photographies prises par Adamski de nouvelles « découvertes » d'engins de guerre SS.



En 1955, un livre publié en Afrique du Sud donnait encore plus de détails au sujet du disque de Miethe.

Connu sous le nom de V-7, il n'avait aucun élément rotatif et était mu par 12
réacteurs ajustables, 5 vers l'arrière pour le vol avant et les 7 autres pour le pilotage.

Avec un rayon d 'action de 18 000 kilomètres, le V-7 pouvait atteindre des vitesses comprises entre 2250 et 3000 km/h.

L'un de ces vaisseaux s 'envola de la base de Peenemünde et s'écrasa sur l'île Spitzberg.

Un autre tomba entre les mains des Russes à Breslau et fut conduit, avec deux
techniciens, jusqu'à une base sibérienne.

Il a été rapporté qu'un disque volant avec des inscriptions en russe avait atterri en Poméranie en juillet 1953, alors que la force motrice des plans A.V. Roe s'inspirait des V-7. 

En plus de mettre l'accent sur l'avancée allemande dans l'ingénierie aéronautique durant la deuxième guerre mondiale, ces histoires suggéraient que des puissances étrangères s'étaient emparées de cette technologie allemande et étaient désormais en train de développer des disques volants d'où les témoignages concernant des apparitions de soucoupes.

Plus les années passaient après la guerre, plus les experts allemands et italiens publiaient de comptes-rendus substantiels concernant les recherches allemandes sur les armes secrètes et leur développement au cours de la deuxième guerre mondiale.

En 1959, le commandant Rudolf Lusar, qui avait travaillé à l'Office allemand des brevets, rédigea un complet récit sur l'extraordinaire variété de missiles, bombes volantes et fusées à longue portée, tous opérationnels avant la fin de la guerre.

On parlait également des disques volants de Schriever, Habermohl et Miethe, auxquels collabora un physicien italien du nom de Bellonzo.



La connexion italienne fut renforcée par Renato Vesco, un ingénieur en aéronautique qui avait travaillé avec les Allemands dans les immenses installations souterraines de Fiat, à produire des appareils avancés testés à l'Institut Hermann Goering de Riva del Garda.

Vesco décrivait une étonnante variété d'armes secrètes évoluées du temps de l'Allemagne en guerre, incluant des gaz explosifs, des canons à vent, des bombes téléguidées et des avions de combat sans pilote.

Mais l'élément le plus important pour toutes les spéculations à venir concernant les
OVNIs était le Kugelblitz, un avion circulaire sans pilote à stabilisation gyrosaopique, ainsi que le Feuerhall, appareil antiradar, armure sphérique qui pouvait suivre les bombardiers ennemis.

Son halo rougeoyant sur-ionisait l'atmosphère dans le voisinage des avions, incapacitant leur radar et interférant parfois avec l'ignition du moteur.

Au départ, les forces aériennes alliées furent effrayées par ces immenses boules de feu qui les poursuivaient dans les cieux nocturnes allemands à l'automne
1944.

Invisibles aux radars eux-mêmes, les boules de feu pouvaient voler en formation à haute vitesse, s'approcher, disparaître, se regrouper.

Selon Vesco, le Feuerball était une première version des soucoupes volantes.

Vesco décrivit également l'effort industriel titanesque entreprit par le Reich en 1944-1945 pour éviter de sombrer.

En août 1944, Hitler confia à la SS la planification et la construction de nouvelles armes, sur quoi Himmler engagea le SS~Gruppenführer Hans Kammler comme directeur de production de la guerre secrète.

En plus de ses recherches privées et de ses centres de tests, la SS bénéficiait désormais d'un plein accès aux autres sites gouvernementaux.

Comme les bombardements stratégiques des Alliés s'intensifiaient, d'immenses installations souterraines furent construites en hâte, la plupart grâce à un travail de forçats : les énormes complexes souterrains de Nordhausen et de Kahla, dans les forêts de Han et de Thuringe.



Avec deux tunnels principaux longs de 1,5 km communiquant grâce à 62 tunnels transversaux, les usines Mittelwerke de Dora, près de Nordhausen, fournissaient en tout 18 km d'installations souterraines.

En février 1945, le fameux centre d'armes V de Peenemünde, sur la côte Baltique, fut partiellement évacué vers le village voisin de Bleicherdode Ost.

Peu avant la reddition allemande, le complexe de Dora avait commencé à fabriquer à grande échelle des missiles V-2 et des bombes volantes V-1.

Alors que le site de Bleicherode produisait la torpille géante A-9/A-10 pour bombarder les États-Unis.

Le premier lien entre les soucoupes volantes d'après-guerre et Les fugitifs nazis dans l'hémisphère Sud fut établi par Michael X. Barton, dans deux livres à sensation publiés à Los Angeles.


Le premier, We want You: Is Hitler Alive ? (1960), était basé sur les articles de la Police Gazette du début des années 1950 concernant les histoires du U-530 et du U-977.

Barton affirmait que Hitler était en Argentine, où les OVNIs étaient élaborés
dans des installations souterraines secrètes par des scientifiques allemands.

Il faisait également allusion à l'existence de néonazis en Allemagne de l'Ouest et à l'American Nazi Parti de Lincoln Rockwell.

Cependant, ces OVNIs étaient soi-disant construits sur le modèle de la soucoupe volante en forme de cloche « éléctro-magnétique » silencieuse, bâtie en cuivre, en 1940 à Vienne, par Viktor Schauberger, un inventeur autrichien.



Le second livre de Barton, The German Saucer Story (1968), décrivait les disques de Schriever-Habermohl et Bellonzo-Schriever-Miethe et concluait que les scientifiques allemands étaient désormais occupés à assembler des disques
volants de grande taille dans des usines souterraines comparables aux installations de Nordhausen et Bleicherode, du temps de la guerre, mais cette fois dans des régions reculées en Amérique du Sud, d'Afrique du Sud, et sans doute d'Antarctique.


En 1975, Ernst Zündel publia ensuite une version anglaise augmentée du texte de Mattern, suivie de ses propres livres sur le thème des Allemands en Antarctique, Secret Nazi Polar Expeditions (1978) et Hitler am Südpol ? (Hitler au pôle Sud ?)
(1979).




L'expédition allemande de officielle de 1938-1939 en Antarctique relevait d'une stratégie à long terme.

Dirigée par le capitaine Alfred Ritscher, un ancien explorateur de l'Arctique, cette expédition scientifique mena des recherches géographiques, météorologiques et zoologiques approfondies sur la Terre de la Reine Maud, territoire revendiqué par la
Norvège depuis 1930.

Deux grands hydravions de type Dornier-Val décollèrent journellement du bateau Schwabeland, prenant plus de 11 000 photographies, atterrissant parfois, couvrant en tout quelque 600 000 kilomètres carrés et photographiant 350
000 kilomètres carrés.



La découverte de hauts sommets montagneux (les monts Mühlig-Hofmann) et d'un groupe d'oasis d'eau chaude (les lacs Schirrmacher) au milieu des étendues glacées lui sembla particulièrement intéressante, car cela suggérait qu'il y avait des microclimats hospitaliers à l'intérieur de ce continent gelé.

À des intervalles de 20 kilomètres, les avions larguèrent des milliers de drapeaux balises en métal portant le svastika, pour marquer le nouveau territoire allemand, lequel fut nommé Neuschwabenland.



Des messages de félicitations de Hitler et de Hermann Goering accueillirent l'expédition à son retour à Hambourg en avril 1939 .

Zündel et Mattern considéraient cette expédition comme le premier pas de la politique allemande pour développer le continent polaire et en faire un futur refuge et une base de plus laquelle les nazis pourraient continuer la guerre, même après la défaite en Europe.



Encore mieux : le phénomène global de l'apparition des soucoupes volantes, qui avait commence en 1947, confirmait la présence d'une colonie nazie possédant une haute technologie en Antarctique.

Comme les projets de soucoupes en Bohème et en Silésie progressaient et que la
situation en Europe se détériorait, des plans d'évacuation furent mis sur pied.

Les usines de soucoupes et les sites de tests furent démantelés et transférés en Antarctique par des convois réguliers de sous-marins.

Avec ce puissant mythe de résurrection nationale, les deux auteurs tentaient de faire comprendre que les Allemands avaient élaboré un gigantesque et secret complexe souterrain d'usines, de soucoupes volantes et de garnisons armées dans les chaudes oasis de Neuschwabenland, vers la fin de la guerre.

Après la chute du Ille Reich, la colonie nazie secrète en Antarctique continua à développer des soucoupes volantes en toute sécurité, loin sous la couche de glace de 4,5 kilomètres d'épaisseur.



Avec l'avènement du phénomène mondial des OVNIs, la consternation grandit dans le camp victorieux des Alliés.

Mattern et Zündel citent tous deux l'« Opération Highjump », la mission en Antarctique de l'amiral Richard E. Byrd, qui rassemblait des forces américaines, britanniques et soviétiques, en 1946-1947, comme une preuve flagrante de la menace constituée par le « Dernier Bataillon » nazi.

Byrd en personne était cité, disant que l'intention était de « briser la dernière
résistance désespérée d'Adolf Hitler ( ... ) dans la région de la Terre de la Reine Maud, ou de le détruire.

Des bases furent établies, des missions de cartographie survolèrent la région et
des milliers de photographies furent prises.

La réponse allemande fut rapide et mortelle. A proximité de la base nazie,
les avions américains connurent des problèmes techniques.




En 48 heures, 4 appareils furent perdus. Byrd avorta rapidement l'opération, et toute la flotte rentra aux Etats-Unis.

Les nazis ont-ils découvert en Antarctique l'accès à la « Terre intérieure » depuis longtemps décrite dans les légendes et les sagas nordiques, et soigneusement cultivée par la Société de Thulé ?



Ont-ils découvert des secrets cachés depuis longtemps au cours de leurs
expéditions en Himalaya et au Tibet ?

Peut-être que des extraterrestres ont aidé les Allemands dans leurs projets de
soucoupes, ayant perçu leur sensibilité envers les nouvelles technologies.

Peut-être que cette collaboration était basée sur un genre de parenté ancestrale. Il rappelait le récit que fit Reinhold Schmidt de son contact avec un vaisseau « saturnien » dont l'équipage parlait allemand et se comportait comme des
soldats allemands, et il se demandait si la nation allemande pouvait être une colonie de Saturne depuis longtemps installée sur Terre.

Pourquoi les Allemands étaient-ils si « différents » ?

Pourquoi excellaient-ils en tant que soldats, ingénieurs et technologues ?

Au cours des années 1980, des publications néonazis de la petite ville de Wetter dans la Ruhr, Hugin-Gesellshaft let Teut-Verlag, développèrent le mythe d'armes miraculeuses, d'OVNls nazis et de bases allemandes secrètes en Antarctique.

Les trois volumes de Geheime Wunderwaffen [Armes miracles secrètes]
(1983-1985) de D. H. Haarmann s'étendait sur les sujets désormais familiers de l'expédition Ritscher, du « convoi fantôme » et de l'Opération High-jump.



D'autres invasions alliées de l'Antarctique furent montées en 1955-1956, ainsi qu'en 1958, sous le prétexte de l'Année internationale de géophysique et des armes atomiques furent utilisées en vain contre les ennemis allemands cachés.

Haarmann voyait dans le Traité antarctique de décembre 1959 un stratagème de l'Organisation des Nations unies, conçu en 1942 pour remplir les objectifs des
Alliés contre les puissances de l'Axe, mais aussi en tant que vile conspiration mondiale.

Les volumes suivants reprenaient les thèmes des apparitions d'OVNIs dans le monde entier au cours des années 1950, et particulièrement l'incident (authentique) des sept disques survolant la Maison-Blanche à Washington le 20 juillet 1952, interprété par Haarmann comme une démonstration des capacités allemandes, ainsi que la rencontre entre Reinhold Schmidt et l'équipage d'une soucoupe parlant allemande, en novembre 1957.



Le cas célèbre d'étranges lumières survolant Washington et le Capitole, en juillet 1952.


Haarmann reliait également la dissimulation des informations relatives aux OVNIs et aux extraterrestres à la conspiration d'un « gouvernement secret » composé d'élites irrésistibles, tel que le Conseil des relations extérieures' .

Cette conspiration ne traitait pas seulement d'un black out sur la résurgence des nazis, mais aussi de la technologie de l'énergie alternative.


Car comment les soucoupes modernes pouvaient-elles atteindre de telles vitesses, pratiquer de telles accélérations et changements de direction, le tout sans bruit ni
gaz d'échappement ?


Là, les travaux de l'inventeur viennois Viktor Schauberger sur les soucoupes volantes électromagnétiques sont cités en tant que prototypes de force antigravitationnelle.

A l'évidence, l'industrie allemande secrète des soucoupes utilise l'énergie « implosive » des champs magnétique et gravitationnel de la Terre, plutôt que la
technologie « explosive » des combustibles fossiles, avec leurs conséquences écologiques désastreuses.

Dans l'économie mondiale d'après-guerre, le savoir relatif aux soucoupes nazies
et à leur énergie de propulsion est anéanti par une conspiration juive des banques et des industries pétrolière et automobile.

Haarmann réfléchit également sur les sources mystiques de cette technologie « implosive » citant les spéculations de Miguel Serrano selon lesquelles les SS auraient trouvé le Graal.

Trésor cathare, dans le sud de la France, une idée qui rejoint celles d'Erich Halik sur les « manisolas » et celles de Julius Evola sur le Graal en tant que tradition mystérieuse aryenne nordique.


Cette conspiration mondiale contre l'énergie alternative allait devenir le thème principal de la littérature new age dans les années 1990.

Retour sur les sociétés de Thulé et du Vril



En août 1917, selon Jürgen Ratthofer et Ettl. Rudolf von Sebottendorff, Karl Haushofer, la médium Maria Orsic de Zagreb et le pilote Lothar Waiz se réunirent dans un café de Vienne avec le vieux prélat Gernot de la Societas Templi Marcioni.



Leurs discussions tournèrent autour de l'astrologie et des prédictions apocalyptiques dans les traditions indiennes, allemandes et babyloniennes.

Gernot fut très impressionné et invita Sebottendorff à visiter le domaine secret de son ordre templier connu sous le nom de "Die Herren vom Schwarzen Stein" (DHvSS) [Les Seigneurs de la pierre noire], situe à Marktschellenberg, en Bavière.

DHvSS avait soi-disant été fondé par le chevalier-commandeur Hubertus Koch en 1221, en tant qu'ordre templier marcionite.

Sa doctrine dualiste et gnostique « babylonienne » racontait la domination du mal sur Terre et la bataille entre la lumière et El Shaddaï, en se basant sur les révélations de la déesse Ishtar.

Le Soleil Noir est la source d'énergie divine accessible aux initiés grâce à une hiérarchie d'intermédiaires spirituels.



Grâce au DHvSS, Sebottendorff a compris que les enseignements marcionites antijudaïques provenaient en fait d'une doctrine babylonienne bien plus vieille, commune à tous les peuples aryens.

Le défi cosmique de l'époque exigeait la défaite d'El Shaddaï et des juifs.
Ensuite, Ratthofer et Ettl s'attardaient sur les références au Vril présentes dans la mythologie nazie occulte de Jacques Bergier et Louis Pauwels.

On remarquera que celles-ci remontent à la description que fit Willy Ley d'une Société du Vril à Berlin.

Récemment, des chercheurs allemands ont établi qu'un tel groupe a existé, associé à l'éditeur d'astrologie Wilhelm Becker.

Cet obscur "Reicharbeitsgemeinschaft « Das Kommende Deutschland » a publié une courte brochure, Vril : Die Kosmische Urkraft [Vril : la force cosmique primitive] (1930), qui faisait des Atlantes les possesseurs d'une « dynamo-technologie » spirituelle, supérieure aux notions mécanistes de la science moderne.

Basée sur l'énergie du Vril, cette technologie aurait également permis aux Égyptiens et aux Aztèques de construire leurs pyramides.

La brochure affirme que cette connaissance des anciens devait désormais être appliquée pour le bénéfice de l'humanité moderne.

La deuxième brochure du groupe, Weltdynamismus [Dynamique du monde] (1930), rejetait la technologie explosive et parlait de la libération de l'énergie libre.



Le chapitre titré « La pomme monde » comparait une pomme coupé en deux à la carte du champ d'énergie libre universel.

La description que fit Willy Ley du groupe du Vril rappelait sans doute également que cette pomme coupée en deux était également un objet de méditation.

Dans le récit de Jürgen Ratthofer et Ettl. ce groupe d'ésotéristes intéressés par l'Atlantide et l'énergie libre est devenu une puissante agence de recherche sur les OVNIs.

Entre 1917 et 1919, Sebottendorff a mis sur pied le Germanenorden et la société de Thulé, en les conformant à la doctrine secrète aryenne-babylonienne.

Lorsque la Société de Thulé s'impliqua dans la révolution bavaroise de mai 1919, une section d'études spirituelles et ésotériques fut créée sous le nom de Société du Vril.

En décembre 1919, des représentants de chacune de ces sociétés se réunirent à Ramsau, près de Berchtesgaden, où la médium Maria Orsic présenta une transcription de communications anciennes qu'elle avait reçu par télépathie.



Maria Orsic (1895- ?)


Li était écrit en sumérien, le langage des fondateurs de la plus ancienne culture babylonienne.

Ces communications venaient soi-disant de la planète Sumi-Er, dans le système solaire d'Aldébaran, l'étoile la plus brillante de la constellation du Taureau, située à 68 années-lumière de la Terre.

Jürgen Ratthofer et Ettl affirmaient que le DHvSS et son successeur moderne, la Société du Vril, avaient reçu la confirmation médiumnique que les Sumériens étaient une colonie d'êtres supérieurs envoyés depuis Aldébaran sur la Terre, 500 millions d'années plus tôt.

Le langage d'Aldébaran ne ressemblait pas seulement au sumérien, mais aussi à l'allemand, car les deux peuples ont en commun les mêmes ancêtres d'Aldébaran.

La Société du Vril est censée avoir examiné avec une excitation croissante les vieilles archives du DHvSS et conclu qu'Hubertus Koch et ses disciples avaient établi des contacts ésotériques avec les gens d'Aldébaran, et ceci dès le moyen-âge.

L'apparition de la déesse lsais était peut-être même la visite d'une femme d'Aldébaran.



Le grand sceau du DHvSS montrant un taureau allé reflète clairement la situation d'Aldébaran dans la constellallon du Taureau, lorsque Isais était l'impératrice
d'Aldébaran.

Toutes les traditions d'Aldébaran témoignent d'un « genre de national-socialisme à bases théocratiques ».

La Société du Vril conclut que ce contact exclusif entre l'ordre marcionite allemand, eux-mêmes et Aldébaran, signifiait que les gens d'Aldébaran étaient « les Allemands dans la constellation du Taureau » et donc des alliés dans la grande bataille cosmique contre les forces juives des ténèbres.

Pour compléter cette alliance ésotérique à travers la galaxie, Maria Orsic a ensuite reçu des instructions pour la construction d'une machine à voyager dans le temps.

Membre éminent du Vril, le docteur W. O. Schuman développa des champs magnétiques grâce à des disques rotatifs, et un prototype fut construit près de
Munich en 1922.

Durant la décennie suivante, cette recherche aboutit à une gamme complète de soucoupes volantes allemandes basées sur le principe de la lévitation antigravitationnelle .

En juin 1934, Lothar Waiz pilota le premier RFZ 1 (Rundflugzeug) à Brandebourg. La stimulation de l'innovation militaire aboutit rapidement à des engins hautement
perfectionnés.

Ensuite, la Société de Thulé établit le Département SS E-IV pour le développement, consacré à la haute technologie des soucoupes.

Ces engins plus grands et bien plus puissants prirent le nom de série "Haunebu': Mû par un « Thule-Tachyonator » : le Haunebu I faisait 25 mètres de diamètre, atteignait la vitesse de 4 800 kilomètres/heure, pouvait voler durant 18 heures et emporter un équipage de neuf hommes.

Développé en novembre 1943, le Haunebu II était légèrement plus grand et pouvait se déplacer à 6 000 kilomètres/ heure durant 45 heures.

L'immense Haunebu Ill avait un diamètre de 71 mètres et pouvait atteindre la vitesse de 40 000 kilomètres/ heure durant 8 semaines, emportant un équipage de 32 hommes.



Le groupe Schumann produisit deux petites soucoupes, Vril-1 et 2, des engins de combat.

Jürgen-Ratthofer et Ettl reproduisant des plans techniques détaillés, provenant manifestement du Département SS E-lV et du groupe Vril de Schumann.

Apparemment, 7 engins du type Haunebu Il furent construits, 1 de chaque autre type Haunebu, et 17 du type Vril-1 .

A la fin de l'année 1944,le SS E-JV dessina également le vaisseau Andromeda, qui faisait 139 mètres de long et 30 mètres de haut Propulsé par 4 « Thule Tachyonators » et 4 « Schumann-Levitators » : ce vaisseau spatial longue d1stance pouvait transporter dans ses soutes 1 Haunebu Il et 2 Vril-1.

Cet immense vaisseau mère en forme de cigare et ses vaisseaux sont supposés
être ceux que George Adamski a vus en Californie en 1952 .



Récapitulatif en détails des OVNIS du troisième Reich


Le Vril et le Projet Glocke.

Le Vril Glocke Projekt (Glocke, « cloche » en Allemand) était destiné à fournir une source d'énergie à certains engins ainsi qu'une capacité anti gravitationnelle, c'est à dire leur conférer la possibilité de vol stationnaire, dans la lignée des projets de Wunderwaffen que nous avons répertoriés au début.

Ce projet a été exposé par le journaliste polonais Igor Witkowski dans son livre Prawda O Wunderwaffe sorti en 2000 qui se fonde sur des documents secrets SS retrouvés dans les archives de l’Union soviétique.



Il n'existe aucune photographie ni plan de la Cloche allemande du Glocke Projekt,
cependant on s'accorde à penser qu'elle devait ressembler, à l'état de prototype, à cette installation.

Selon Igor Witkowski, Die Glocke était  bien une expérience de construction de système anti-gravité.

Le site se situerait près de la mine de charbon de Ludwigsdorf (aujourd'hui Ludwikowice Kłodzkie, en Pologne.

Coordonnées exactes : 50° 37' 42.02" N - 16° 29' 39.32" E ).

Selon Witkowski, des vestiges de l'expérience seraient encore présents sur le site. Elle aurait nécessité une quantité très forte d'énergie, ce qui explique qu'une centrale électrique thermique ait été construite près de son site en 1941.

La cloche était réputée extrêmement dangereuse, causant des pathologies cardiaques, des mutations et la mort des animaux placés trop près d'elle.

Le site décrit par Witkowski présente en effet des particularités troublantes. En cherchant facilement sur des vues aériennes de la région mentionnée, il est facile en effet de trouver des installations qui semblent adaptées à des essais sur le matériel décrit ici.




Vue satellite de la région de  Ludwikowice Kłodzkie, en Pologne. Encadré en blanc (en haut à droite) le site d'essais des SS.


Vue satellite du site SS de l'image précédente, notez la forme dans l'encadré blanc.


Zoom satellite de la zone précédente. On voit nettement l'installation dont parle Witkowski.



L'installation circulaire en béton armé, visible sur la vue satellite,
qui pouvait servir d'anneau d'essai ou de zone de test pour la « cloche » nazie.

Le Vril devient donc indispensable à la mororisarion et au pilotage des nouveaux appareils volant circulaires  (Flugscheiben), ainsi qu'au fonctionnement d'un prototype de canon à rayons d'énergie (Kraftstrahlkanone). 

Ce dernier ne dépassa jamais le stade de la planche à dessins.




Le KFK -  Kraftstrahlkanone ici shématisé par les ingénieurs SS.


Ces technologies, acquises par les Nazis grâce à l'immense implication de leurs sociétés secrètes, de leurs groupes d'étude, de leurs scientifiques et de la SS, permirent, selont diverses sources, de développer des engins volants d'un genre nouveau.

Par leur forme circulaire ou ovoïde, les premiers à les observer, vraissemblablement des pilotes de bombardiers de l'aviation alliée pendant la guerre, leur donnèrent le nom de « Flying Saucers », ou soucoupes volantes.

Le mythe des OVNIS venait de naître et il allait occuper bien des esprits au cours de la seconde moitié du XXème siècle.

En effet, dès 1934, un industriel recommande Viktor Schauberger à Hitler. Au cours d'un entretien, il impressionna fortement celui-ci, qui demanda que ses recherches sur la production d'énergie sans carburant bénéficient de toute l'aide possible.

En 1941, le maréchal Ernst Udet, commandant en chef de la Luftwaffe, lui aurait demandé d'aider à résoudre la crise énergétique que connaissait l'Allemagne.

En 1943, Himmler lui ordonne d'élaborer un système d'arme secrète avec une équipe d'ingénieurs prisonniers de guerre. Ce sera le projet Haunebu.


 Viktor Schauberger


Les travaux de Schauberger, allaient donner naissance à la Turbine à Vortex de Schauberger. Les composants de la turbine étaient fabriqués par l'usine Koertl, à Vienne.

Selon l'un de ses ingénieurs, Aloys Kokaly, il lui aurait été dit qu'un modèle de ces turbines en test avait crevé le plafond de l'usine. Il s'agissait en fait d'un prototype baptisé RFZ 1.

Nous y reviendront. Un modèle amélioré aurait été lancé le 6 mai 1945, le jour même les forces américaines arrivaient jusqu'à l'usine de Leonstein (commune de Grünburg) en Haute-Autriche, où Schauberger résidait.

Le Maréchal Wilhelm Keitel aurait ensuite ordonné que tous les prototypes soient détruits. Les soviétiques auraient fouillé son appartement de Vienne, en emportant des documents et plans.

Un détachement des forces spéciales américaines se serait emparé de tous les appareils présents à son domicile de Leonstein et l'aurait placé en "détention protectrice" durant 9 mois, afin qu'il établisse un bilan de ses recherches aux USA. Il meurt mystérieusement 5 jours après son retour en Europe.



La Turbine à Vortex, dite à implosion ou encore à rotation auto-entretenue, de Schauberger.

Il s'agirait en fait simplement de la concrétisation du Glocke Projekt et des recherches sur le Vril. Schéma de côté réalisé par les équipes américaines après 1945 et d'après les propres travaux de Schauberger.



La même Turbine, schéma de dessus réalisé par les équipes américaines après 1945 et d'après les propres travaux de Schauberger.

En 1996 Eugene Podkletnov, ingénieur russe, publie des détails concernant un dispositif antigravitationnel.

Il se serait procuré de documents originaux de Schauberger par le biais de son père, ingénieur hydraulique, qui serait entré en leur possession dès la fin de la guerre. Ceci provoqua son renvoi de l'université de Tampere en Finlande où il travaillait.



Les Travaux Antigravitationnels.



La Thulé gesellshaft et la Vril gesellshaft, grâce à leurs recherches sur le Vril et le Glocke Projekt, font voler de l'été 1922 à 1924 un démonstrateur antigravitationnel non piloté, baptisé "JenseitsFlugMashine" (JFM) qui signifie "machine volante de l'autre côté", qui sera ensuite démonté et stocké dans les usines Messerschmidt.

Ce système antigravitationnel électromécanique s'inspire largement des travaux théoriques de Nicolas Tesla et du physicien allemand Levetzow et des théories implosives de Shauberger.

Le système comprend deux disques contra-rotatifs (diamètre 6 m 50 et 7 m) encadrant un troisième disque fixe (diamètre 8 m).

Les trois disques sont percés en leur centre d'un orifice (diamètre 1 m 80), occupé par un cylindre surmonté d'un cône (hauteur 2 m 40), contenant le système de mise en rotation et de charge magnétique des disques.

De 1922 à 1932 le système est simplifié et n'utilise plus qu'un seul disque. Un appareil piloté, utilisant ce disque, le RFZ 1 sera testé en 1934 mais l'essai se révèlera tellement catastrophique que ce système antigravitationnel électromécanique sera définitivement abandonné la même année.

Dès 1933, le nouveau régime nazi place la Vril gesellshaft et ses travaux de recherche sous le contrôle direct de la SS de Himmler, à l'intérieur d'une section spéciale baptisée "Entvloklungsstelle IV" (groupe de développement numéro quatre) ou SS-E-IV.

Le docteur Walter O. Schumann, un éminent physicien de l'institut technologique de l'université de Munich et membre de la Vril gesellshaft, crée à Munich un premier groupe de travail placé sous la direction technique de l'ingénieur et capitaine SS Hans Kohler.

Pour la construction des prototypes, Himmler met à la disposition de Schumann les moyens industriels du constructeur aéronautique Arado à Brandebourg.

Le docteur Victor Shauberger, physicien et ingénieur travaillant pour la société autrichienne Koertl et enseignant à l'université de Vienne, rejoint la Vril gesellshaft en 1934 après son entretien avec Hitler.

En juin 1934, après l'essai infructueux du prototype RFZ 1, un deuxième groupe de travail est donc créé à Neustadt près de Vienne et placé sous la direction de Shauberger.

Leurs prototypes sont désormais fabriqués par les usines Dornier. L'équipe de Shauberger comprend les ingénieurs aéronautiques Shriever et Habermohl, les ingénieurs spécialisés en électromagnétique Miethe et Belluzo, l'ingénieur spécialiste de la propulsion à réaction Andreas Epp et un physicien métallurgiste le docteur Erich Wang.

Les « Soucoupes Volantes » Nazies sont donc le fruit de plusieurs années de recherches secrètes aux quatre coins du Reich.

Une première série, générique, fut baptisée RFZ (Selon les sources, RFZ voudrait dire Rund Flugzeuge (l'avion rond) ou Reichs Flugzeuge (l'avion du Reich).

La série des Vril, est aussi parfois appelée Leich Bewapphete Flugscheibe Jager, ce qui traduit mot à mot donnerait à peu près « Chasseur Circulaire Volant Semeur de Cadavres ».

Le terme de chasseur est intéressant, car il s'agissait bien, à la base de produire un avion de chasse.

Toutes proportions gardées, si les Vril sont des chasseurs, les Haunebu, au vu de leurs capacités théoriques et opérationnelles seraient des bombardiers.


Les Soucoupes Volantes Nazies.


A : Les Soucoupes de la Série RFZ.

RFZ 1 (1934)

Nous l'avons vu, la première soucoupe allemande vit le jour en juin 1934. C'est sous la direction de Dr Walter O. Schumann que naquit le premier avion circulaire expérimental sur le terrain de la fabrique d'avions Arado à Brandebourg : il s'agissait du RFZ 1, doté d'abord d'une hélice puis d'une turbine et aussi d'un réacteur. Les autres modèles du RFZ 2 au RFZ 7 se succèderont jusqu’à la fin de la guerre.

Lors de son premier vol qui fut aussi le dernier, il s'éleva à la verticale à une hauteur d'environ 60 m et se mit alors à tournoyer et à danser dans l’air pendant plusieurs minutes.

L'empennage Arado 196 qui devait guider l'appareil s'avéra complètement inefficace.

C'est avec grande peine que le pilote Lothar Waiz réussit à le poser au sol, à s'en échapper et à s'en éloigner en courant car l'appareil se mit à tourner comme une toupie avant de capoter et d'être complètement mis en pièces.

C'était la fin du RFZ 1 mais le début des engins volants VRIL.


Cliché du RFZ 1 (non confirmé).


D'autres projets RFZ furent cependant mis à l'étude par la première équipe de Walter Schumann.

RFZ 2 (1934)

Le RFZ 2 fut terminé avant la fin de l'année 1934, il avait une propulsion Vril et un pilotage à impulsions magnétiques.

Les contours de l'appareil s'estompaient quand il prenait de la vitesse, et l’engin s'illuminait de différentes couleurs.

Selon la force de propulsion, il devenait rouge, orange, jaune, vert, blanc, bleu ou violet. Il put donc fonctionner et l'année 1941 lui réserva un destin remarquable.

Il fut utilisé comme avion de reconnaissance à grande distance pendant la bataille d'Angleterre.

On le photographia fin 1941 au-dessus du sud de l'Atlantique alors qu'il se dirigeait vers le croiseur auxiliaire Atlantis se trouvant dans les eaux de l'Antarctique.

Malgré son armement il ne pouvait pas être utilisé comme avion de chasse pour la raison suivante : à cause de son pilotage à impulsions, le RFZ 2 ne pouvait effectuer des changements de direction que de 90°, 45° ou 22,5°.



Cliché du RFZ 2 au dessus de l'Atlantique Sud.


*Diamètre : 5m
*Moteur : Schuman-levitators
*Commande : Mag-yeld-impulser 3a
*Vitesse : 6.000km/h (théoriquement jusqu'a 24.000km/h) (supposé)
*Armement : Mitrailleuse 3 x MK-108
*Blindage : Inconnu
*Equipage : 1 homme
*Durée de vol stable : 12 minutes, jour et nuit par tous temps (supposé)
*Premier vol : 1934
*Mise en service : 1941

RFZ 3 (1934)

Il n'existe que deux photos de cet engin. Ses caractéristiques sont très peu connues, la base où il a été développé a sans doute été intégralement détruite par les SS.


Cliché d'un RFZ 3, lieu inconnu, probablement près de la frontière Tchèque.


RFZ 4 (1935)

Encore plus mystérieux que le RFZ 3, tout ce que l'on sait à son sujet est qu’il a été le précurseur de la Haunebu 1.



Un RFZ 4, photographié probablement en vol d'essai au dessus de l'Atlantique.


RFZ 5 (1939)

Le RFZ 5 n'est qu'une amélioration du RFZ 4 et devint par la suite la Haunebu I.

RFZ 6 (1943)

Il s'agissait d'une sorte d'hélicoptère supersonique, plus connu sous le nom de V-7. En 1941, Miethe et Shriever commencent la construction du premier V-7 qui effectue ses premiers vols stationnaires près de Prague en décembre 1942 sous le nom de V-7 FlugKreisel.

D'une hauteur de 3m20 et d'un diamètre de 14m40, l'appareil est propulsé par cinq turbines à Vortex de Schauberger, deux d'entre eux assurent la translation horizontale et les trois autres entraînent un rotor à pas variable permettant le décollage vertical et la sustentation.



Dessins de conception du RFZ 6 / V-7 FlugKreisel.


*Diamètre : 14.40m
*Moteur : 5 turbines à Vortex de Schauberger
*Commande : Inconnu
*Vitesse : Il n'a jamais dépassé les 100km/h
*Armement : Inconnu
*Blindage : Inconnu
*Equipage : 1 homme
*Durée de vol stable : Inconnue (peut être entre 5 et 10min)
*Premier vol : 1942
*Mise en service : Inconnue

RFZ 7 (1945)

Le RFZ 7 est une soucoupe à effet coanda (projet Omega). Ce projet était placé sous la direction des ingénieurs Andréas Epp et Habermohl.

Une version drone d'un diamètre de 2 m aurait volé en 1943. Une version monoplace pilotée de 6 m de diamètre fut construite en 1944 et aurait volé sur le site de Peenemünde.

La Version RundFlugzeuge 7 (RFZ 7) ou Walkyrie devait avoir des dimensions de 42 m de diamètre pour un poids de plus de cent tonnes et être propulsé par 14 réacteurs BMW pour atteindre les 1 000 km/h.


B : Les Soucoupes de la Série Vril.

VRIL I

Le Vril I, premier de la série des "Vril", fut expérimenté dès le début de 1934 et probablement produit jusqu'en 1942. Il était équipé d'un cockpit en plexiglas sur sa partie supérieure.

C'est l'équipe de Schauberger qui fut chargée de sa conception à partir de la motorisation lévitationnelle mise en place par Schumann.



Croquis du Vril I et liste de ses principales caractéristiques. Document SS classifié.


*Diamètre : 11.50m
*Moteur : Schuman-levitators
*Commande : Mag-yeld-impulser 3a
*Vitesse : 2.900 km/h (théoriquement jusqu'a 12.000km/h)
*Armement : Canons 1 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuse 2 x MK-108
*Blindage : Double Victalen
*Equipage : 1 homme
*Durée de vol stable : 12 minutes, jour et nuit par tous temps
*Premier vol : 1939
*Mise en service : 1944 construite en 18 exemplaires

VRIL II

Le Vril II n'est qu'une version plus puissante du Vril I, mise à l'étude en 1936. Le cockpit fut remplacé par un habitacle pressurisé métallique et surmonté d'un bulbe en plexiglas.

*Diamètre : 10.50m
*Moteur : Schuman-levitators
*Commande : Mag-yeld-impulser 3b
*Vitesse : 6.000km/h (théoriquement jusqu'a 24.000km/h)
*Armement : Canons 1 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuse 2 x MK-108
*Blindage : Double Victalen
*Equipage : 2 hommes
*Durée de vol stable : 12 minutes, jour et nuit par tous temps
*Premier vol : 1942
*Mise en service : 1944

VRIL III

Le Vril III n'est qu'une version plus puissante du Vril II, et équipée d'un canon. Mise à l'étude probablement en 1938.

*Diamètre : 10.50m (supposé)
*Moteur : Schuman-levitators (supposé)
*Commande : Mag-yeld-impulser 3b (supposé)
*Vitesse : 6.000km/h (théoriquement jusqu'a 24.000km/h) (supposé)
*Armement : Canons 1 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuse 2 x MK-108 ; canon 1 x 75mm sur tourelle tournante située sur le cockpit.
*Blindage : Double Victalen (supposé)
*Equipage : 2 hommes (supposé)
*Durée de vol stable : 12 minutes, jour et nuit par tous temps (supposé)
*Premier vol : 1943
*Mise en service : 1944

VRIL IV

Entré en cabinet d'étude vraissembablement en 1940, le Vril IV comprend un tube au-dessus du cockpit dont on ignore complètement l'utilité.

C’est une variante améliorée des Vril II et III. C'est toujours l'équipe de Shauberger qui est chargée de sa conception.

*Diamètre : 10.50m (supposé)
*Moteur : Schuman-levitators (supposé)
*Commande : Mag-yeld-impulser 3b (supposé)
*Vitesse : 6.000km/h (théoriquement jusqu'a 24.000km/h) (supposé)
*Armement : Canons 1 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuse 2 x MK-108 (supposé)
*Blindage : Double Victalen (supposé)
*Equipage : 2 hommes (supposé)
*Durée de vol stable : 12 minutes, jour et nuit par tous temps (supposé)
*Premier vol : 1943
*Mise en service : 1944

D'autres VRIL furent mis à l'étude, souvent restés au rang de prototypes, certains parvinrent tout de même à réussir les tests de vol avec des performances parfois époustouflantes pour l'époque.

VRIL V

Le Vril V est probablement le prototype le plus abouti de l'équipe de Shauberger. Mis à l'étude en 1942, ses premiers vols eurent lieu en 1944.

Il atteint la vitesse de 12.000km/h et il semble même que l’engin ait quitté l'atmosphère à plusieurs reprises, se permettant quelques virées en orbite.


Etude technique non confirmée du Vril V


*Diamètre : 35 mètres (supposé)
*Moteur : Thule Tachyonator (Treibwerk) 7b
*Commande : Mag-yeld-impulser 3c (supposé)
*Vitesse : 12.000km/h (théoriquement jusqu'a 48.000km/h) (supposé)
*Armement : Canons 1 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuse 2 x MK-108 ; canon 1 x 75 mm sur tourelle située sur le cockpit (supposé)
*Blindage : Victalen triple (supposé)
*Equipage : 3 hommes (supposé)
*Durée de vol stable : Inconnue
*Premier vol : 1944
*Mise en service : 1945


Etude technique du moteur Thule Tachyonator qui devait équiper les engins Vril 5.


VRIL VI

Le Vril VI ne sera jamais construit. Le projet ne dépassa pas la mise à l'étude. La mise en service était prévue pour 1945.

VRIL VII

De toute la série des Vril, le VII est sans doute le plus farfelu, mais il restera a l'état de plans. Il s'agissait d'un projet de vaisseau géant de 120m de diamètre.


Nom de code « Projet Andromède ». Sa mise en service était prévue pour 1946. Il devait emporter plusieurs soucoupes Vril et Haunebu ainsi que des centaines d'hommes d'équipage, un peu à la manière d'un vaisseau-mère.Plan de la soute et caractéristiques techniques principales du Vril VII.
Document saisi par les troupes américaines dans les archives SS.


Croquis légendé du Vril VII – Projet Andromède.


Certaines sources indiquent cependant que le Vril VII – Andromède fut bel et bien construit et qu'il fut susceptible d'exfiltrer des hauts dignitaires Nazis ainsi que quelques savant vers les bases construites en Antarctique par les expéditions successives dans cette région reculée. Nous y reviendront.

VRIL VIII

Le Vril VIII "Odin" ne sera jamais construit à cause de la fin de la guerre. Prévue pour 1946, il semble que sa mise à l'étude ne fut pas réalisée. L’Armistice du 8 mai 1945 ayant coupé court à tous les projets Nazis.


Etude technique sommaire du Vril VIII "Odin".


VRIL IX

Le Vril IX ne sera jamais construit. Il semblait destiné à un rôle de chasseur intercepteur. Seul une esquisse a été retrouvée.




C : Les Soucoupes de la Série Haunebu.


RFZ 5 - HAUNEBU I - 1939

La Haunebu I est en réalité la 5ème version de la série mystérieuse des RFZ. Equipée des moteurs Thule Tachyonator, elle se montre instable en vol et ne peut voler parfaitement que pendant 8 minutes.

Son armement conséquent la rendait instable. Les Nazis projetèrent d'utiliser une espèce de laser appelé "Le rayon de la mort"à la place des canons. 

Ce « laser », ou KFK – Kraftstrahlkanone était théoriquement capable de percer des blindages de 100mm, soit plus que n'importe lequel des chars alliés engagés à l'époque.


Une Haunebu I photographiée ici en vol d'essai aux côtés d'un chasseur Messerschmidt BF109.


*Diamètre : 24.95m
*Moteur : Thule Tachyonator (Triebwerk) 7b
*Commande : Champs Impulser 4
*Vitesse : 4.800km/h (théoriquement jusqu'a 17.000km/h)
*Armement : Canons 2 x 80 mm KSK sur tourelle tournante ; canons 4 x MK-108
*Blindage : Double Victalen
*Equipage : 8 hommes
*Durée de vol stable : 8 minutes
*Premier vol : 1939
*Mise en service : 1944


Une page d'un document SS où l'on voit les résultats des tests de vol de plusieurs modèles de soucoupes, les quantités d'engins produits et les caractéristiques principales de la Haunebu I.



HAUNEBU II (1940)

La Haunebu II est l'engin le plus célèbre de cette série car elle a été souvent photographiée après la guerre, notamment par George Adamski.

Lors de ses apparitions, certaines personnes ont estimé à tord qu’elle ne faisait que 10m de diamètre.

Mais surtout, c'est le seul engin que les Américains auraient récupéré entier. C'est également la version la plus construite de la série des Haunebu et certaines sources affirment qu’elle a servit de modèle à toutes les soucoupes américaines construites après guerre.


Schéma et caractéristiques techniques dans un document du Groupe SS IV montrant la Haunebu II.


*Diamètre : 26.30m
*Moteur : Thule Tachyonator (Triebwerk) 7c
*Commande : Champs Impulser 4a
*Vitesse : 6.000km/h (théoriquement jusqu'a 21.000km/h)
*Armement : canons 6 x 80mm KSK sur tourelle 3 tournantes ; canon 1 x 110mm KSK tourelle tournantes
*Blindage : Victalen triple
*Equipage : 9 hommes (peu embarquer 20 personne pour le transport)
*Durée de vol stable : 15 minutes
*Premier vol : 1942
*Mise en service : 1944 (au moins 7 exemplaires seront construits).


Modélisation en 3D d'une Haunebu II, les équipes sur le tarmac donnent une bonne idée des proportions de l'engin et de son armement.



Une vue de la Haunebu II, dont les demi sphères que constituent ses tourelles ventrales sont caractéristiques.



HAUNEBU III (1944)

La Haunebu III était une version gigantesque de la série des Haunebu. Elle utilisait comme les autres une propulsion antigravitationnelle. Ses dimensions étaient absolument titanesques avec 71m de diamètre.

Son armement était également impressionnant, combinant de simples mitrailleuses et des canons électromagnétiques.

Son autonomie était aussi très grande, avant que les matériaux ne soient complètement usés, le pilote pouvait compter sur 7 à 8 semaines de vol.

Bien que le projet fut largement étudié, personne ne sait s'il fut réalisé.

*Diamètre : 71m
*Moteur : Thule Tachyonator (Triebwerk) 7c et Shumann-Levitators.
*Commande : Champs Impulser 4a
*Vitesse : 7.000km/h (théoriquement jusqu'a 40.000km/h)
*Armement : Canons 4 x 110mm KSK sur 4 tourelles tournantes ; canons 10 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuses 6 x MK-108 ; canons 8 x 50mm KSK
*Blindage : Victalen triple
*Equipage : 32 hommes (peut embarquer 70 personnes pour le transport)
*Durée de vol stable : 25 minutes
*Premier vol : 1945

HAUNEBU IV ( 1945)

Beaucoup plus grande que la Haunebu III, elle était censée être réservée pour le transport de troupes et de matériels.

Il ne subsiste de ce projet qu'une seule et unique ébauche. Il semblerait d'autre part que cette Haunebu soit à rapprocher du Projet Andromède et de la Vril VII.


La série "Les Envahisseurs" fait implicitement référence aux OVNIS du IIIe Reich.




Sources :

Extraits de « Soleil Noir » de Nicholas Goodrick-Clarke (lien PDF)




http://rustyjames.canalblog.com/archives/2014/02/24/29296782.html


A lire également sur le savoir perdu des anciens :












NOS SPONSORS

L'âge de la Pierre : invention des préhistoriens ?

$
0
0


II est difficile de trouver à la genèse de l'homme une explication autre que l'évolution à partir d'une branche du règne animal.

Subjectivement, nous serions évidemment tentés de nous rebeller contre l'hypothèse d'une ascendance simiesque que, à tort ou à raison, nous considérons comme peu flatteuse, et une genèse miraculeuse ferait beaucoup mieux notre affaire !



L'homme aurait-il été créé spontanément par privilège ?

Sommes-nous fils de Dieu, créatures de Dieu ?

Oui, certainement si nous identifions Dieu à l'Intelligence universelle, non, sans aucun doute, si nous faisons de Dieu un créateur qui nous modèle en argile et extirpe la première femme de la côte du premier homme endormi !


La terre sur une orbite privilégiée

Dans le cadre de l'évolution universelle, il ne semble y avoir de privilège pour aucun règne, pour aucun chaînon.

Pas de privilège pour l'Himalaya qui, par faveur, pourrait être un éden de chaleur sans neiges éternelles; pas de privilège pour l'océan Pacifique dont les eaux pourraient ne pas être salées; pas de privilège pour qu'une fourmi ait la taille d'un éléphant et un éléphant la petitesse d'une fourmi; pas de privilège pour un seul des milliards de soleils qui se consument dans l'immensité des nues...



Pourtant, en ce qui concerne l'homme, la question pourrait se poser !

Nous avons, certes, une fâcheuse tendance à nous croire le centre de l'univers, comme l'affirme la Bible, mais notre vaisseau spatial - la Terre - n'est-il pas mieux gréé, pourvu, armé, pour affronter la navigation cosmique, que les autres vaisseaux planétaires ?

Nous ne sommes pas très renseignés à ce sujet, mais Mars est bien aride, Vénus bien brumeuse, la Lune bien calcinée, et incontestablement, la Terre offre de meilleures possibilités de vie, au sens humain où nous l'entendons, sans doute en raison de sa position orbitale exceptionnelle par rapport au soleil.

Or, nous croyons savoir, par les lois de l'expansion universelle, que les planètes
s'évadent tous les jours un peu plus du centre de notre système solaire, c'est-à-dire élargissent sans cesse leur marche en spirale. 





Ce fait implique qu'elles sont originairement parties de ce centre à des époques sans doute différentes (théories de Louis Jacot) et qu'elles suivent (Mercure et Vénus) ou qu'elles ont suivi (Mars, les Astéroïdes, Jupiter, etc.) l'orbite terrestre actuelle.

Il semble donc exister un temps et un point où elles sont, soit trop jeunes, soit trop
vieilles, la situation idéale étant celle occupée par la Terre.

Exode de planète à planète

Mais les planètes anciennes ont eu ce temps, cet âge, ont occupé ce point en
bénéficiant sans doute des privilèges qu'il confère avec les mêmes possibilités de flore, de faune et de développement humain, ce qui nous amène à formuler une hypothèse fascinante.

Quand les habitants de la planète qui nous précède en âge (et ce n'est pas obligatoirement Mars, car il y eut de grands bouleversements cosmiques) se trouvèrent dans des conditions de vie défavorables, voire insupportables, ils préparèrent une sorte d'exode en direction de la Terre où, déjà, tous les règnes avaient commencé leur évolution.

Les premiers commandos de la planète en péril durent, comme Noé dans l'Arche,
effectuer leurs reconnaissances en emportant des semences végétales et des spécimens d'une faune sélectionnée.

Nos cosmonautes n'auront-ils pas aussi cette mission quand ils partiront pour la Lune, Mars ou Vénus ?

En somme, les cosmonautes primhistoriques furent chargés de préparer l'acclimatation de différentes espèces avant la venue de colons qui, pour des raisons majeures, ne purent peut-être pas effectuer le voyage.



D'autres planétaires auparavant avaient agi de même, établissant ainsi un relais
cosmique de planète à planète, toujours dans le même sens et vers la même orbite privilégiée : 
celle que nous occupons présentement.

L'origine de l'homme serait donc extrêmement lointaine dans le temps, mais son lieu de naissance se situerait toujours à quelque 150 millions de kilomètres du Soleil.

Cette hypothèse ne s'oppose pas néanmoins à l'apparition naturelle d'une humanité terrestre autochtone à laquelle serait venue s'adjoindre une humanité extraterrestre.

Elle semble même rejoindre étrangement la théorie des sept ciels des doctrines spiritualistes, les sphères célestes concentriques imaginées par les anciens et l'enseignement secret des membres de la Rose-Croix, derniers détenteurs des connaissances « du début, du milieu et de la fin » !



Nous ne possédons de l'existence des hommes sur la Terre aucune preuve formelle antérieure à 20000 ou 30000 années, car nous n'avons pas trace de civilisations et d'ossements humains plus anciens, les premiers chaînons vieux de 500000 ans et même de 1 million d'années, de l'arsenal des préhistoriens, relevant du plus grand arbitraire.

L'humanité terrestre, quelle que soit son ancienneté et son origine, a dû disparaître
plusieurs fois au cours de grands cataclysmes; aucun vestige matériel ne lui a survécu, mais le souvenir des civilisations primhistoriques des derniers millénaires est resté dans les traditions.



En dépit de nos appels, de nos signaux, de nos envois de fusées, les autres planètes n'ont pas encore réagi; toutefois, dans le champ immense de notre galaxie, il est possible que l'une d'elles, encore plus privilégiée que la nôtre, ait vu l'avènement d'une humanité supérieure et constitue en quelque sorte le véritable éden cosmique, le paradis non terrestre d'où Adam ne fut pas chassé !

CTA – 102

Cette hypothèse, qualifiée jadis de délirante par les bien-pensants de l'ordre établi, a pris en quelque sorte ses lettres de créance le 13 avril 1965, quand les astronomes russes révélèrent que, de concert avec les Américains, ils étudiaient des signaux modulés provenant du cosmos et pouvant être émis par des êtres « super-civilisés ».

Immédiatement, les incrédules réagirent.

L'astronome Davies de Jodrell Bank déclara :
«Ces signaux ressemblent à ceux nommés quasars que nous captons dans nos radiotélescopes...

Point n'est besoin d'avoir recours à une civilisation éloignée pour expliquer les phases régulières de leur émission. 
Il pourrait s'agir d'une oscillation naturelle comme le cycle des taches solaires...».

Ce fut aussi l'avis du professeur belge Raymond Coutrez et de sir Bernard Lowell
directeur de l'Observatoire de Jodrell Bank; toutefois, la majorité des astronomes opta pour une réelle possibilité d'existence de créatures très civilisées, habitant des zones inconnues de l'espace.



CTA-102 a été repéré aux U.S.A. en 1960, en même temps que de nombreux autres points émetteurs : CTA 21, 3 C 444, 3 C 455. dont les émissions se propagent dans la bande des 30 centimètres de longueur d'ondes, avec une conformation spectrales très particulière
(1).

(1) Dans Histoire Inconnue des Hommes depuis 100000 ans paru en 1963, nous avions annoncé la probabilité du phénomène, en spécifiant qu'il se produirait « sur une longueur d'onde voisine de 21 centimètres ».

Le professeur russe Yossif Chklovsky, mondialement connu par ses travaux en
astronomie, a dit le 12 avril 1965 à l'Institut Sternberg de Moscou :

«L'observatoire américain de mont Palomar a établi que, à l'endroit d'où CTA 102
émet ses ondes, se trouve une très petite étoile dont la magnitude de 17,3 est celle des plus petites étoiles connues.

Cette étoile a une énergie considérable, c'est tout ce que l'on peut en dire jusqu’alors.

L'étude de ces étrangetés a débuté sur une idée très sérieusement basée du jeune Dr Kardachev : si l'on admet l'existence possible de civilisations infiniment supérieures à celle de la Terre, ces civilisations devraient posséder le pouvoir de modifier entièrement tout leur système planétaire et, par exemple, d'émettre des signaux aussi puissants que ceux reçus de CTA-102, signaux qui seraient des dizaines de milliards de fois plus puissants que l'ensemble de l'énergie produite actuellement dans notre monde.

Ces signaux devraient être émis sur une longueur d'onde permettant les meilleures conditions d'émission pour éviter d'être brouillés par les bruits parasitaires de l'univers, c'est-à-dire des ondes de l'ordre de dizaines de centimètres.»



Les observations soviétiques ont été menées par l'astronome Cholomitsky qui a exposé ainsi leurs résultats :

«CTA-102 ne paraît pas se situer à plus de 5 millions d'années-lumière de la Terre.

L'écoute des émissions sur 32 centimètres de longueur d'onde montre très nettement une périodicité de 100 à 102 jours, dans le signal qui croît et décroît durant cette période avec des maxima très étales
».

Voilà donc la probabilité d'existence d'êtres cosmiques admise par les savants, ce qui constitue un grand pas dans la connaissance d'une réalité dont les jours à venir établiront la certitude sans cesse accrue.

Les « hommes » mystérieux de CTA-102 furent-ils jadis en relation avec la Terre ?

Il serait très aventureux de le prétendre, mais il est singulier de noter que leurs émissions semblent dirigées vers notre globe à une période que les astronomes jugent particulièrement favorable à un échange et à une écoute.



Quant à l'éloignement actuel de l'étoile - 3 à 5 millions d'années-lumière - elle ne
constitue qu'un obstacle apparent, la notion de temps et d'espace des Terriens étant vraisemblablement différente des notions en vigueur chez les habitants de CTA-102.

Verrons-nous un jour des cosmonautes de cette humanité atterrir sur la Terre et se
proclamer nos ancêtres supérieurs ?

Les conjectures les plus fantastiques sont permises, à l'échelle de l'univers; pourtant, en l'absence de toute preuve absolue, il est nécessaire d'étudier le point de vue - si périmé qu'il soit - des préhistoriens classiques concernant ce qu'ils ont appelé l'homme de la pierre, l'homme des cavernes, notre aïeul : l'homme « préhistorique ».

La géniale désobéissance d'Eve


L'homme - terrestre ou extraterrestre - se rattache à la matière par ses composants et semble, sinon un aboutissement, du moins un prolongement logique de l'évolution.

Mais en lui, cette évolution a pris un courant d'une rapidité exceptionnelle : son
développement intellectuel, sa prise de conscience, son libre arbitre se sont aiguisés, manifestés selon une progression mathématique qui ouvre la spirale d'ascension jusqu'à un angle proche de 180°.



En cela, l'avènement de l'homme se situerait presque aux limites de l'évolution
possible avant de se confondre avec l'infini, c'est-à-dire, diraient les spiritualistes, avec Dieu.

S'il est un animal, l'homme est incontestablement du genre supérieur car il réfléchit,
discerne le bien du mal selon ses paramètres et surtout, entre en rébellion ouverte avec la nature qu'il prétend même asservir.

Avec lui commence l'ère de Lucifer, prince des intellectuels et ange du ciel qui ne
craignit pas, du moins en apparence, de contrecarrer les desseins de Dieu.

On peut entendre par là que l'homme s'identifie à Lucifer et veut s'ériger en maître du globe.

La Genèse nous a donné une relation de sa prise de conscience et de son libre arbitre avec le symbole du Paradis terrestre.

Dieu défend de toucher au fruit de l'arbre de la Science et
bien entendu, Eve et Adam mangent la pomme !



Bien entendu, car il est évident que le drame était inéluctable et voulu. Dieu savait que son ordre serait transgressé et sans doute avait-il déjà décidé qu'il en serait ainsi, comme dans la rébellion de Lucifer, mais par la volonté personnelle des pécheurs.

De ce fait, Adam et Eve prenaient une conscience, un libre arbitre, et Dieu, en
abdiquant en leur faveur une parcelle de sa puissance, faisait à l'humanité tout entière le plus précieux des présents.

Le drame du Paradis terrestre fut en quelque sorte le 1789 des temps bibliques !
D'ailleurs, comment le Créateur aurait-il pu donner en « seigneurie » à ses créatures le ciel et ses étoiles, la Terre et sa prodigieuse nature, si les hommes n'avaient pas eu le pouvoir de gouverner, de décider, de savoir ?



Quel sens aurait pris la création si l'évolution humaine n'avait pas été possible et sous-entendue ?

Que l'on imagine un instant une obéissance passive de nos deux ancêtres bibliques et nous aboutirions à une conclusion insensée, à une situation aberrante dont Adam et Eve se sont sortis le plus intelligemment du monde !

Si nous voulons donner sa véritable valeur au drame, il faut en élargir l'interprétation et du même coup donner une autre signification à la rébellion de Lucifer.

Cette mythologie doit donc s'inscrire dans le contexte de l'évolution humaine telle que nous la concevons, depuis que nous avons été nourris avec la pomme.

Le destin des hommes

Les biologistes estiment que nous sommes au bout de notre aventure.
C'est notamment le point de vue de M. Jean Rostand.

Or, cette éventualité, dont on voudrait faire retomber la responsabilité sur le libre
arbitre et le non formulé par l'homme libéré, aux lois de la nature, pourrait fort bien, au contraire, s'inscrire dans le cadre de l'évolution prévue.

Notre évolution semble bien nous avoir menés jusqu'aux bornes extrêmes permises à notre orgueilleuse connaissance.

Un saut encore et Lucifer s'identifierait à Dieu et l'homme maître de la Terre étendrait sa domination au cosmos.

Ce n'est qu'une hypothèse, mais logiquement, on peut penser que le cycle est près de se terminer et notre conditionnement biologique plaide en ce sens.

Les hommes veulent asservir l'atome et conquérir le ciel, ressuscitant en quelque sorte la guerre des Titans contre les Dieux, mais les Titans - apprentis sorciers -risquent fort de précipiter leur chute si l'irradiation détériore en premier lieu leur pouvoir de procréation.

Selon les savants de l'Institut de la Vie
(1), après trois générations, vers l'an 2035, les hommes ne pourront plus avoir d'enfants, sinon des monstres.



(1) Réf. Histoire inconnue des Hommes depuis 100 000 ans. L'Institut de la Vie, qui depuis 1962 groupe les plus éminents biologistes mondiaux, a pour but déclaré : la défense de l'Homo sapiens.

Serait-ce la fin du monde ?

Pas forcément. « La science a toujours donné mieux que ce que l'on attendait d'elle », assure Jean Rostaud ce qui pourrait signifier que, même sans engendrer,' les hommes trouveraient le moyen de perpétuer leur espèce.

L'humanité, stérile, impuissante, reviendrait alors aux caractéristiques originelles de la création : l'espèce asexuée, comme dans les organismes monocellulaires.

La reproduction pourrait être artificielle, ou bien les hommes, poursuivant leurs efforts vers la suppression de la mort physique, accéderaient à l'immortalité et revivraient un âge d'or que les traditions assurent avoir existé.

Notre règne, alors, se diluerait-il dans le sublime jusqu’à l'identification à Dieu,
comme le voudrait le père Teilhard de Chardin ?

Ou bien son éternité n'étant qu'illusoire, reviendrait-il dans le plasma-matière avant de recommencer Un nouveau cycle ascendant ?

Les lois de l'évolution ne nous renseignent guère sur ce destin, car au vrai, l'évolution ne présente aucune rigueur scientifique et ne peut même pas être prouvée.

En particulier, de nombreuses espèces : annélides (vers de terre), bactéries, algues, etc, sans compter le célèbre coelacanthe, vivent depuis des époques très reculées sans avoir subi de modifications notables, c'est-à-dire sans avoir évolué.



Six erreurs classiques

La genèse et les fins dernières de l'homme sont donc des mystères d'autant plus
difficiles à élucider que l'histoire et la préhistoire présentent souvent des lacunes, voire des erreurs monumentales.

Le lointain passé des hommes, étudié par les préhistoriens - dans le sens de l'évolution de Darwin, il est vrai - aurait comporté des époques bien déterminées connues sous les noms de « paléolithique » et « néolithique » : les âges de la pierre.



Voilà qui arrangeait singulièrement les thèses classiques qui eussent formé une
architecture branlante sans cette commode invention, clé d'or de tout le système.

On en est persuadé maintenant, les bases principales de la préhistoire appartiennent à un empirisme que l'on ne saurait accepter, même comme propositions dubitatives, car on y relève au moins six erreurs essentielles.

1)Rien ne prouve que l'homme descende du singe. Les espèces sont si peu analogues que la transfusion sanguine entre homme et gibbon, chimpanzé ou orang-outan, présente les mêmes risques qu'entre espèces animales catégoriquement différentes.


Les chaînons reliant le singe à l'homme n'ont jamais été trouvés et tous les
sinanthropes, australopithèques, pithécanthropes, atlanthropes et autres anthropopithèques sont des canulars au même titre que l'« Homme de Piltdown »
.



Avec cette manière d'établir notre arbre généalogique, on pourrait aussi bien prouver « que le bâton est l'ancêtre du lit, en passant par la canne-siège, le pliant, le tabouret, le fauteuil, le canapé (1)».

2)L'homme préhistorique n'a pas habité les cavernes, sauf par exception, comme de nos jours.

Il n'y a pas de cavernes à proximité de la plupart des sites de silex: pas de cavernes à Saint-Acheul (Pas-de-Calais) (Acheuléen), pas de cavernes à Levallois-Perret (Levalloisien), pas de cavernes à Chelles (Chelléen) ni au Grand-Pressigny (Pressignien), etc.

Les hommes préhistoriques du Pas-de-Calais, de la Seine, de la Seine-et-Marne, de l'Indre-et-Loire n'allaient tout de même pas coucher aux Eyzies le soir !

Ils habitaient dans des huttes et plus vraisemblablement - ceux qui taillaient si bien la pierre - dans des maisons.



3)L'homme préhistorique s'habillait comme tous les hommes civilisés de l'Occident : chapeau, veste, pantalon, chaussures.

Le fait est incontestable, car prouvé par les dessins gravés sur les dalles de la bibliothèque préhistorique de Lussac-les-Châteaux, bibliothèque séquestrée au musée de l'Homme à Paris (2).

4)Les hommes préhistoriques connaissaient l'écriture, comme le prouvent les
tablettes gravées de Glozel, lesquelles sont incontestablement authentiques et accréditées comme telles, après les procès retentissants qui virent les préhistoriens mordre la poussière, vaincus par la lumière des faits et la bonne foi du découvreur, M. Emile Fradin (le musée de Glozel, à 15 kilomètres de Vichy, Allier, est toujours ouvert au public.

A notre point de vue, il constitue, avec les grottes de Lascaux et la bibliothèque préhistorique de Lussac-les-Châteaux, Vienne, l'une des trois merveilles du monde ancien).


Les tablettes gravées de Glozel



5)Les hommes préhistoriques ne vivaient pas dans l'état de précarité avancé par les manuels classiques.

Au contraire, ils vivaient une sorte d'âge d'or matérialiste dont les ressources étaient multiples, inépuisables et d'exploitation facile.

Le fait est évident : de nos jours, des milliers d'hommes vivent ou pourraient vivre
uniquement avec la cueillette, la pêche et la chasse.

Pourtant, nos forêts ont à peu près disparu et nos rivières sont dépeuplées par les détersifs et les produits chimiques de diverses origines.



A l'époque préhistorique, le gibier pullulait, le poisson foisonnait et les hommes
regorgeaient de nourriture possible, on ne saurait en douter.

6)L'homme préhistorique n'était pas cet être obtus, borné, grossier que l'on voudrait accréditer.

Il était peintre, potier, dessinateur de génie (grottes de Lascaux, d'Altamira, Glozel).



Les cavernes n'étaient que les ateliers des « minus » de la société. Des contemporains plus évolués connaissaient le verre, le charbon et très vraisemblablement les métaux et l'industrie du fer.

(1) Jean Servier, L'Homme et l'Invisible, Éd. Robert Laffont. 72

(2) On ne montre que les gravures anodines. Celles qui prouvent la civilisation avancée des hommes du magdalénien sont comme par hasard « inconnues, introuvables ou rangées quelque part... ».

Mais on ne sait où. Le journaliste Constantin Brive de \'Auto-Journal voulut vérifier après la parution d'Histoire inconnue des Hommes depuis 100 000 ans si l'auteur mentait en affirmant l'existence de ces dalles gravées.

Il dut franchir d'insidieux barrages, déjouer de naïves dérobades, mais acquit la certitude que les dalles étaient bien telles que décrites et reproduisaient des hommes préhistoriques habillés : chapeau, veste, culotte, chaussures.

Ce témoignage dans l’Auto-Journal du 8 août 1963 révéla timidement les
machinations dressées pour contrarier l'enquête, mais Constantin Brive n'osa pas ou ne put pas dire, comme il avait été formellement convenu entre lui et Robert Charroux, qui mentait en cette affaire ?

Il y a 30 000 ans : fer et galvanoplastie

Mais, se récrieront les préhistoriens, l'usinage du fer n'était pourtant pas connu au
paléolithique !



Pas connu le fer ? Comment expliquer que dans les départements particulièrement riches en minerai ferreux - Alsace-Lorraine, notamment - on ne trouve pas trace d'une civilisation de la pierre taillée ?

Pourtant le pays était riche et le silex que l'on exportait ailleurs pouvait tout aussi bien parvenir dans l'est du pays.

Ces départements étaient certainement habités par les hommes préhistoriques,
principalement 5000 à 6000 ans avant notre ère, mais on n'y trouve pas de silex taillés parce qu'il était plus commode, plus rationnel, même pour les plus basses classes, de fabriquer et d'utiliser des articles en fer !



En effet, il est probable que des civilisations de l'acier, de l'aviation et de la science atomique s'épanouissaient sur tous les continents, il y a des milliers et des milliers d'années.

Au XIXe siècle déjà, des savants avaient cette certitude sans oser l'exprimer, ce qui fut le cas de l'égyptologue Mariette, découvreur du Serapeum de Memphis et des tombeaux des Apis.

Fouillant sous le sphinx de Gizeh, M. Mariette mit au jour, à une soixantaine de pieds de profondeur, sous un terrain dur et compact mêlé de pierres, des constructions cyclopéennes où il trouva des objets d'art d'un travail merveilleux.

Or, la date d'érection du Sphinx se perd dans la nuit des temps. Ces constructions, sous une terre compacte et dure amassée par les millénaires, étaient donc encore beaucoup plus anciennes !



Mais ce n'est pas tout. Parmi les objets enfouis si profondément dans cette terre
primhistorique, on découvrit - nous citons des documents de 1850 - « des bijoux en or qui, par la ténuité de leur poids, pourraient faire croire à l'emploi de la galvanoplastie en ronde-bosse, science industrielle qui date de deux à trois ans à peine chez nous
(1)».

Évidemment, cette découverte est très gênante pour ceux qui veulent à tout prix faire commencer la civilisation à Sumer, il y a 6 000 ans tout au plus !

En d'autres endroits, on fit des découvertes analogues. On remarque en effet sur un grand nombre d'objets provenant de Memphis et de Thèbes : vases, coupes, pointes de lance, etc, une mince couche de métal où il est impossible de trouver trace de soudure ou de travail manuel.



Cette couche est si uniforme, sa formation cristalline est tellement semblable à celle des produits obtenus par galvanoplastie que des savants n'ont pas hésité à admettre que cette science était connue des Égyptiens (M.Crûger. Polytechnisches Journal de Dingler1851).


(1) Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle. Tome IV, page 268.


Quant à l'utilisation du fer, elle remonte à 8 000 ans chez les Haddades d'Afrique et beaucoup plus loin encore dans le temps.

Les mines de fer de l'île d'Elbe en Italie, d'après les calculs effectués avec le plus
grand soin par les ingénieurs de l'exploitation, étaient en exercice à une époque « dix fois au moins plus ancienne que celle qui nous est connue ».



Or, considérant que les Grecs du temps Homère connaissaient déjà cette île qu'ils
appelaient Ethalie, en raison de la suie et des fumées de forges qu'on y voyait, on arrive à cette conclusion qu'il faut faire remonter a plus de 30 000 années l'exploitation active de ces mines.

Qu'on nous parle, après cela, de l'époque de la pierre taillée, du paléolithique et du
néolithique !


Le paléolithique et le néolithique : inventions des préhistoriens


Le paléolithique, le néolithique : voilà la clé de voûte rigide, inébranlable de la
préhistoire périmée !

Ces deux mots, tout fidèle bien pensant doit les prononcer avec componction en
arrondissant les lèvres comme pour appréhender la divinité par le truchement de la sainte hostie.

Or, nous osons affirmer que le paléolithique et le néolithique n'ont jamais existé que dans l'imagination des préhistoriens.

Entendons-nous: des hommes préhistoriques ont certes utilisé un outillage en silex,
mais dans une proportion si infime que l'on peut la considérer comme nulle.



En bref, ils utilisaient l'outillage en silex comme les hommes du XXe siècle mangent du caviar ou mâchent du chewing-gum, c'est-à-dire dans la proportion de 1 pour 1 000 ou 1 pour 10000.

Nous avons déjà présenté cette thèse à des spécialistes et les réactions ont été de deux ordres :

- préhistoriens classiques : ils haussent les épaules, esquivent toute discussion, mais sont dans l'incapacité absolue de réfuter le moindre terme.

- préhistoriens non classiques : ils jugent la thèse mathématiquement exacte.

Voici en condensé l'essence de notre argumentation. Il est possible de calculer de
façon approximative la population d'une nation ou d'une contrée en fonction du nombre des maisons ou des autos ou d'un outillage nécessaire, indispensable, par exemple le couteau pour les peuples les moins civilisés.

On peut aboutir à 10 millions d'habitants pour la France, ou bien à 100 millions, à 10 000 habitants pour le Sahara ou à 800 000, mais on obtiendra un ordre de valeur qui n'excédera pas en approximation le double ou le quintuple de la solution exacte.

Si nous pouvions connaître le nombre de couteaux ayant existé au Moyen Age, nous aurions une idée de la population à cette époque, mais les couteaux ont été perdus, dévorés par la rouille, anéantis.

Si le paléolithique et le néolithique ne connaissaient que le silex taillé ou poli - et pas du tout le métal - comme le prétendent les préhistoriens, il doit être possible de retrouver les « couteaux » de ces temps, si éloignés soient-ils, car le silex ne se désagrège pas.



II peut aisément traverser sans la moindre détérioration décelable à l'oeil nu : cent mille, cinq cent mille, un million d'années.

Un million d'années, c'est justement le laps de temps vécu par l'homme sur la Terre
(dit-on) !

Dans notre hypothèse, l'homme préhistorique utilisait nécessairement un outil qui lui servait à couper, tailler, se défendre.

Les hommes de toutes les époques et de tous les temps ont eu, et ont encore besoin, de ces ustensiles nécessaires : couteau ou lame, hache, lime et ciseau.

Rangeons dans la catégorie « objets nécessaires » pour l'homme préhistorique tout ce qui a une forme ou une utilisation pratique dans le genre du couteau : hache, biface, racloir, burin, nucléus, etc, soit : la quasi totalité du matériel silex, de grosseur acceptable, que les hommes utilisaient.



Un homme normal, même de nos temps, a besoin d'un certain nombre d'outils au cours de sa vie : hache, scie, ciseaux divers, tenailles, pic, pioche, etc, le tout représentant environ une centaine d'objets.

L'homme préhistorique, qui taillait une hache en dix minutes environ
(1)et qui
trouvait le silex en abondance sur les sites que nous connaissons, devait donc fabriquer et utiliser au moins 100 outils dans sa vie
(2), car ces outils s'usaient, se brisaient ou étaient perdus.

Mais de toute façon, ils n'ont pas disparu et n'ont pas été désagrégés. Il est reconnu qu'en terrain meuble ordinaire, les cailloux et par conséquent les silex sont rejetés par les convulsions terrestres auxquelles s'additionne la force centrifuge.

Ce qui explique que dans les jardins on enlève des pierres chaque année, toutes les années, éternellement et sans pouvoir en purger le sol.

De même dans les anciens champs de bataille de la guerre 1914-1918, les obus et éclats d'obus remontent inéluctablement.

Chaque année encore, des enfants trouvent des obus dans les jardins, les bois et les champs cultivés et sont victimes d'accidents.



(1) C'est le temps approximatif mis par M. Borde de Bordeaux pour tailler grossièrement une hache.

(2) La matière première ne lui a pas manqué. Sur tous les sites, au Grand Pressigny, à Charroux, à Fontainebleau, à Vellèches, on trouve des nucléi non débités et une profusion de noyaux qui eussent pu servir.


Vers 1970, tous les obus de la Grande Guerre seront remontés en surface.
Notre étude porta au début sur un site que nous connaissons bien, celui de Charroux (Vienne), un des plus importants en ce qui a trait à cet outil essentiel que fut la hache (ou le biface).

1 000 à 2 000 haches ont été trouvées à Charroux, mais en quelques années le site a été quasiment épuisé.

On peut évaluer à 2000, à 5000 au maximum, ce dernier chiffre étant follement optimiste, les haches encore enfouies (à noter que ce site, le Grand-Pressigny
excepté, est un des plus importants de France.

Charroux est d'ailleurs remarquablement situé, sur la Grand' Route Préhistorique (1)à mi-chemin entre le Grand-Pressigny et Les Eyzies, au bord de la Charente et à proximité (6 km) de la célèbre grotte du Chaffaud.

D'autre part, il existe 49 grottes sur le territoire de la commune, mais aucune ne semble avoir été habitée).

(1) La Grand 'Route Préhistorique de France, partiellement jalonnée par des
panneaux Kodak, - est une déviation parallèle à la route Paris-Bordeaux, qui passe par des localités pittoresques et une campagne de grande beauté.

Son parcours exact est le suivant : Le Grand-Pressigny, La Roche-Posay, Angles-sur-l'Anglin, Saint-Savin, Lussacles-Châteaux, L'Isle-Jourdain, Charroux, Civray, Angoulême, Nontron, Périgueux. Les Eyzies.

Le matériel silex est particulièrement abondant à Charroux et si nous admettons le
chiffre de 100 haches taillées par homme et par génération de vingt-cinq ans, nous
minimisons la fabrication à l'extrême.

En réalité, l'homme préhistorique devait, par nécessité ou pour s'amuser, ou pour en faire cadeau, tailler beaucoup plus de 100 haches dans sa vie.



Sachant et admettant cela, sans remonter aux hautes époques de la préhistoire, on peut faire un calcul approximatif.

En cinquante mille ans, il y a eu 2000 générations d'hommes à Charroux qui, d'après notre expertise, utilisèrent environ 10 000 haches.

Considérant que 100 haches étaient nécessaires durant une existence, combien y eut-il d'hommes vivant à Charroux en cinquante mille années ?


Solution ahurissante :

10 000 haches
----------------------------------------- = 0,05 homme.
100 x 2 000 générations

ou encore, avec 100 haches par homme sur une durée de dix mille ans seulement, soit 400 générations :

10000
--------------------------- = 0.25 homme.
100X400

Si vous estimez que 100 haches soient un chiffre exagéré, faites-le descendre à 10 et vous obtiendrez pour 2 000 générations :
10000
-------------------------- = 0,5 homme.
10 x 2 000


Et pour 400 générations seulement :

10000
-------------------------- = 10 hommes.
10X400

Essayez d'autres possibilités, par exemple en calculant sur 1 million d'années (40 000 générations) avec 10 haches par homme :

10000
---------------------------- = 0,0025 homme.
10 x 40 000

ou bien encore avec 1 hache par homme sur 2 000 générations :

10000
--------------------------- = 5 hommes.
1 X2000

En ces calculs, nous avons pris les chiffres
les plus défavorablesà notre thèse : il n y a pas 10 000 haches à Charroux.

Le chiffre de 10 000 représente à peu près le nombre d'outils et d'éclats informes qui, à la rigueur, eussent pu être utilisés.

Or, de quelque manière que nous nous y prenions, nous obtenons
un résultat absurde!

Et ce résultat fut identique quand nous l'avons fait porter sur le Grand-Pressigny, Les Eyzies, le plateau de Chambres ou Saint-Acheul.

Nous ne pouvons guère avoir une idée juste de la population de notre pays à l'époque préhistorique, mais des ordres de grandeur se présentent à l'esprit : 30 000 hommes... 300 000 peut-être ?

La vérité pour nous devait se situer entre ces deux extrêmes.

En acceptant les chiffres de 30 000 hommes, de 50 000 ans et de 100 outils divers
nécessaires à l'homme par génération, nous devrions trouver ou pouvoir déterrer en France 6 milliards d'outils en silex.

Or, nos musées et collections particulières ne possèdent pas 1 million de silex taillés !

Et il est inadmissible que 6 milliards de silex puissent encore demeurer enfouis !
Notre patrimoine silex est d'environ 600 000 pièces, ce qui donnerait à la France, dans les conditions énoncées ci-dessus, une proportion de :

600000
------------------------ = 3 hommes !
100X2000

Ce qui ferait environ 50 à 100 individus par génération pour peupler la Terre, la
France étant, comme on le sait, la patrie par excellence de l'homme préhistorique.

Ces résultats relèvent de l'absurde et une constatation s'impose avec force d'évidence : le nombre de haches et d'outils en silex n'est pas proportionnel au nombre d'hommes ayant peuplé la France.

Il est simplement proportionnel au nombre de « minus » et d'attardés qui constituent à la fois la lie de toute population... et les modèles types, avec l'homme de Piltdown et le crâne... inexistant du sinanthrope, sur lesquels les préhistoriens ont édifié leur pseudo-science.

Donc, les hommes préhistoriques — qui étaient plus de 50 sur le globe par génération ! - utilisaient autre chose que le silex pour confectionner leurs outils, autre chose qui a disparu par désagrégation naturelle, c'est—à-dire, vraisemblablement, le fer et les alliages de métaux.



De toute façon, le paléolithique et le néolithique, qui servent aux préhistoriens pour
caractériser les époques de la pierre taillée, sont des dénominations abusives au plus haut point car si, à chaque génération, 10, 50 ou même 100 hommes du globe ont utilisé des haches en silex, on n'a pas le droit de définir cette époque en fonction de cet insignifiant pourcentage.

Ou alors, on peut dire que le XXe siècle est aussi le siècle du paléolithique (par les
peuplades de Nouvelle-Guinée et de Bornéo), du caviar (par les snobs des Night Club's) ou du chewing-gum (par quelques individus).

De cette constatation il résulte donc que nos ancêtres directs n'étaient pas des hommes si obtus qu'on voudrait nous le faire croire, et il en résulte encore que toute la préhistoire classique est inconsistante et basée sur des erreurs.

Mais, ce qui à nos yeux a une importance beaucoup plus grande, c'est que la faillite de 1 homme des cavernes et du silex ouvre une porte grande comme une entrée de cathédrale sur le passé inconnu des hommes.

Un passé que, désormais, ayant balayé les théories fausses, nous pouvons imaginer grandiose, fantastique... tel qu'il fut à n'en pas douter !


Source : Robert Charroux – Le livre des secrets Trahis

A lire également sur le savoir perdu des anciens :

Colares 1977 : quand la réalité dépasse la fiction

$
0
0

En 1977, l'île Brésilienne de Colares est visitée par des objets volants inconnus. Cela dure des mois.

On voit tous les jours toutes sortes d'engins de toutes tailles et de toutes formes, arrivant par le Nord, depuis le ciel ou sortant des eaux.

35 habitants de l'île sont blessés par des rayons dirigés sur eux. Des rayons qui laissent des marques de perforation sur la peau.


Très vite, on parle d'ovnis « suceur de sang » ; le mythe des « vampires de
l'espace » revient en mémoire et s'impose à la population…

On compte au moins deux décès dont la cause est directement imputable au phénomène.

L'armée intervient ; la presse s'empare de l’affaire... Finalement, devant la menace, les habitants sont contraints d'évacuer l'île.


Les événements de 1977


Les événements dont nous allons parler se sont principalement concentrés sur la ville de Colares, une île d'environ 2000 habitants qui se trouve dans l'Etat du Pará, dans le delta du fleuve Amazone sur la côte Nord-Est du Brésil.





Mais les manifestations se sont étendues bien au-delà de l'île, et c'est la région toute entière qui fut confrontée au phénomène que les autochtones ne tardèrent pas à nommer Chupa-chupa (traduire par « sucer, sucer »).

Tout commence en août 1977. Des objets lumineux apparaissent au-dessus des
quelques villes de la région, projetant de minces rayons lumineux vers les habitants.

Les personnes touchées s'évanouissent. A leur réveil les victimes se plaignent d'une anémie étrange, comme si une partie de leur sang avait été prélevée.

Le pêcheur Manoel João de Oliveira Filho, âgé de 44 ans, marié et résidant rue
Carneiro de Mendonça, flânait tôt ce matin là, avec quelques compagnons, en attendant de commencer sa journée de pêche en mer.

Tout à coup les hommes voient au dessus de la plage de Rio Novo, un objet en
forme de parapluie qui est stationnaire à environ 4 mètres du sol. 

Aucun bruit n'est audible depuis l'endroit où se tiennent les pêcheurs.

Le dessous de l'objet émet une lumière vive de couleur blanche. Puis la lumière s'éteint. L'objet s'éloigne en silence vers Machadinho.

D’autres témoignages


Un charpentier du nom de João Dias Costa âgé de 44 ans et un pêcheur nommé João Da Cruz Silva, 54 ans, tous les deux résidants de la ville de Colares, voient des « sphères lumineuses ».

Ils sont très effrayés car celles-ci passent si près de leur embarcation qu’elles manquent de les faire chavirer.



Un autre homme de la ville de Colares, Zarcarias Dos Santos Barata, 74 ans, a observé des boules incandescentes à deux reprises.

La première nuit, l'objet semblait venir du comté de Marajó. Il disparaît rapidement
vers l'intérieur de l'île.

La deuxième nuit, une boule de couleurs bleues vole au-dessus du terrain de football local.

Elle éclaire tous les arbres autour du terrain avant de filer vers le centre ville.

Le Senor Sebastião Vernek « Zizi » Miranda décrit ainsi son expérience :

«J'étais là avec mon épouse, devant l'église sur le front de mer, quand vers 20:00, nous avons vu une lumière intense, orangée, arriver de la mer vers la ville.

Elle s'est approchée tout en s'élevant dans le ciel. Puis, accélérant rapidement,
elle a disparu vers la partie intérieure de l'île ».

Le coiffeur Carlos Cardoso de Paula, âgé de 49 ans, a eu une rencontre rapprochée avec ces « lumières » :

« Tout le monde était endormi. J'étais en train de fumer une dernière cigarette quand soudain une boule de feu est entrée dans notre maison.

Elle a commencé à tourner en rond dans la salle et puis elle s'est approchée de
mon hamac.

Elle est remontée le haut de ma jambe droite jusqu'à mon genou (sans toucher ma peau). J'ai observé avec beaucoup de curiosité pendant qu'elle se déplaçait vers
mon autre jambe.



Alors j'ai commencé à me sentir faible et somnolent. Ma cigarette est tombée de ma main et je suis sorti en criant.

La lumière a rapidement disparu et tout le monde s'est réveillé. Je pense qu'elle avait recherché une veine dans mon corps mais n'est pas parvenue à la trouver.

Pendant que son éclat croissait j'ai senti une sorte de chaleur qui émanait d'elle ».

Connu pour sa compétence dans la réparation des filets de pêche, l'ouvrier Raimundo Costa Leite se souvient lui aussi :

« A environ quatre heures du matin, je suis allé pêcher avec mon ami « Baixinho »
(Orivaldo Malaquias Pinheiro) au large de la plage de Cajueiro. 

Je me rappelle que « Baixinho » a crié « regarde ! Il est là ! » et a pris ses jambes à son cou, me laissant seul sur la plage.

L'engin était de la taille et de la forme d'un hélicoptère. Il ne faisait aucun bruit, et il volait très haut.


Célèbres photographies d’ovnis prises en 1977 lors de la grande vague de Colares, Brésil



J'aurais pu tirer jusqu'à lui si j'avais eu un pistolet avec moi. J'ai été pris de peur à mon tour quand la machine a projeté une sorte de rayon lumineux vers la plage.

Cette lumière balayait le sol, illuminant tout ! C'était une lumière bleuâtre (une sorte de « lumière froide »).

C'était assez facile pour moi de le voir parce que l'engin avait plusieurs petites lumières rougeâtres sous sa cloison avant.

L'engin semblait chercher quelque chose au sol. J'avais peur qu'il puisse me toucher et, en dépit de ma médiocre condition physique, j'ai couru sur une très
grande distance.

L'objet venait de la mer et il se dirigeait au loin dans la partie intérieure de l'île ».


Précision des rayons


Les rayons de lumière des engins ont été décrits comme étant si lumineux qu'ils ressemblaient à ceux employés pour éclairer les stades sportifs la nuit.

Ils ont toujours été nettement définis, et dirigés avec une précision parfaite vers leurs cibles que ce soient les maisons, les gens, bateaux, arbres, et même les hélicoptères de la force aérienne Brésilienne déployés au-dessus de l'île pendant les investigations.

En une occasion, on rapporta même qu'un de ces puissants faisceaux obligea un des hélicoptères à atterrir.




La Senora Alba Câmara Vilhena se souvient : 

« A l'époque des « Chupa-chupa » tout le monde était trop effrayé pour dormir la nuit, et presque tous les soirs nous partions retrouver des parents.

En une occasion nous avons observé un engin. Il était rond, et très lumineux. Juste à ce moment un hélicoptère de l'armée volait presque vers notre maison.

Alors nous avons vu que l'OVNI dirigeait un rayon très puissant droit vers l'hélicope, l'obligeant à atterrir sur le terrain d'aviation de São Pedro. Cela s'est produit à environ 20:00 un soir ».

Il est impossible de confirmer ce témoignage, car la raison technique exacte de cet atterrissage forcé ne fut pas communiquée.
 


Manifestations hostiles


A Corales, de très nombreuses personnes disent avoir été attaquées par des faisceaux de lumière projetés par des ovnis de tailles et de formes diverses.




« Le 20 Octobre, rapporte le journal régional, trois femmes ont été frappées à la poitrine par les faisceaux lumineux.

Toutes trois ont été atteintes d'une tension nerveuse énorme et d'une sorte inconnue de lassitude. C'était comme si elles recevaient des décharges électriques constantes ».

Dans la soirée du 29 Octobre, Benedito Campos et son épouse, Silvia Mara, ont vécu une aventure des plus traumatisante.

Ils étaient à leur domicile quand ils ont remarqué un objet ovale et argenté émettant un faisceau de lumière verdâtre dans la salle où ils se trouvaient.

Très étonnés, ils se sont rapprochés de la fenêtre, et, au moment où ils faisaient cela, un rayon atteignit Silvia, la jetant dans une sorte d'état de transe. Silvia, qui était enceinte, s'est évanouie aussitôt.

Deux entités sont alors apparues dans la maison, portant une sorte de torche dorée. Le faisceau a de nouveau frappé Silvia, cette fois dans le bras gauche au niveau du poignet.



Ses veines ont semblé se soulever comme gonflées par la lumière qui les frappait.
Plus tard, alors qu'il se rendait en catastrophe chez un voisin, Benedito a été à
son tour brièvement paralysé par un rayon lumineux.

Craignant la perte du bébé à naître, le couple a été transporté de nuit par bateau à la clinique médicale de Mosqueiro, suivi pendant tout le trajet par l'ovni. Ils sont restés là-bas pendant trois jours.

Le temps pour Silvia de récupérer. Benedito quant à lui traversa un état dépressif qui se prolongea quelques mois.

L'activité des ovnis au-dessus de l'île de Colares était si intense que les gens ont commencé à croire que les « Chupa-chupas » essayaient d'établir un contact avec eux.


7 Mai 1952, Barra da Tijuca, Brésil



Telle était l'opinion exprimée par Raimundo Ferreira "Mimi" Monteiro. Ce dernier pense toujours que les engins provenaient du fond de la mer, d'une sorte de base sous-marine située dans le comté de Marajó ou dans la région du Caldeirão.

Alfredo Bastos Filho, un ancien maire de la ville, a confirmé quant à lui ce sentiment de panique de la population.

« Je puis vous dire qu'à l'époque, il n'y avait pas un instant de tranquillité. La population était terrorisée par cette affaire de « Chupa-chupa ». Je suis même allé voir « Mirota », une des femmes victimes des rayons. Elle était en traitement médical à la clinique. »

Les habitants ont été tellement effrayés que plusieurs des femmes et des enfants se sont résignés à quitter la ville.

Les hommes qui sont restés allumaient des feux la nuit. Ils faisaient éclater des feux d'artifice et frappaient des bidons à chaque fois qu'ils voyaient approcher les « Chupa-chupas ».



D'autres s'enfermaient dans leurs maisons par crainte du phénomène. Plus tard, on a dit que plus les gens faisaient du vacarme et des feux d'artifice pour les éloigner, plus ces engins s'approchaient d'eux.


Phénomènes électriques


Concernant les effets possibles des OVNIS sur l'approvisionnement en électricité, le Senor Geraldo Aranha de Oliveira du C.E.I.P.A. (centrale électrique de Pará) a expliqué :

« En 1977 la sous-station du C.E.I.P.A. se composait de trois moteurs Scania de 125 kilowatts, assurant l'éclairage de la ville à partir de 18 heures jusqu'à minuit. Je ne me rappelle pas avoir vu le moindre OVNI au-dessus de l'usine.

Je me rappelle simplement que pendant cette période, un bon nombre de tiges de paratonnerres ont été brûlées et, parfois, également des fusibles »



Des blessés et des morts


En Novembre 1977, le médecin en charge de la santé publique dans l'île, le docteur Wellaide Cecim Carvalho, s'est occupée d'environ 35 personnes prétendant avoir été attaquées par l'étrange rayon.



Elle prit des échantillons de sang et procéda aux analyses. Son dossier rapporte que les victimes ont souffert d'hyperémie généralisée, de maux de tête chroniques superficiels, de brûlures, de fièvres intenses, de nausées, tremblements dans le corps, raideurs, asthénie et qu'elles présentaient des très petits trous dans la peau, là où elles prétendaient avoir été frappées par les rayons.

Le docteur a écrit :

« Tous les patients ont souffert de lésions au visage ou dans la région thoracique. Les lésions, s'apparentant à des séquelles de radiations, ont commencé à se manifester par le rougissement intense de la peau.

Plus tard les poils sont tombés et la peau a tourné au noir. Il n'y avait aucune douleur, seulement une légère chaleur.

Des marques de petites piqûres dans la peau pouvaient également être notées. Les victimes étaient des hommes et des femmes d'âges variables, sans liens entre eux ».

En décrivant leurs expériences, la plupart des victimes affirment avoir été subitement paralysées par un faisceau de couleur blanche d'environ sept ou huit centimètres de diamètre.



Le faisceau ne les traquait pas mais les frappaient soudainement. Les victimes s'immobilisaient alors, et leurs yeux restaient ouverts.

Le faisceau était ressenti comme chaud, presque aussi chaud qu'une brûlure de cigarette, à peine tolérable.

Ceux qui essayèrent de crier se sont vite rendus compte qu'aucun son ne pourrait
s'échapper de leur bouche.

Après quelques minutes la colonne de lumière se rétractait lentement et disparaissait. La plupart des symptômes disparaissaient en général au bout d'une semaine.

A Agulhas Fincadas, Mme Maria Lopes, habitante de Vila Gorete, aux confins du Rio Tapajós, dans le voisinages de Santarém (Pará), n'hésite pas à témoigner :

« J'ai vu un objet se poser tranquillement dans les buissons... Il avait attaqué deux hommes et une femme.

D'autres gens avaient été paralysés en observant la scène et des hommes ont été tués.

Au niveau du coeur de chacun des décédés, il y avaient des petits trous comme des dizaines d'aiguilles ».

Il faut préciser également que de nombreux habitants de l’île se sont blessés en
essayant d'échapper à ce mystérieux phénomène.

Dans de nombreux cas, les marques laissées par les rayons sur la peau des victimes pouvaient avoir jusqu'à huit petits trous.



Une victime de "Chupa-Chupa". Gros plan sur les piqûres.



Pour ces cas précis, l'appellation de « Chupa-Chupa » semble bien approprié, les victimes ayant perdu jusqu'à 300 ml de sang par ces orifices.

Ce fut le cas pour Claudomira, une habitante de l'île de Colares :

« Une nuit, j'ai été réveillée par un flash puissant, une sorte de rayon lumineux vert clair qui est descendue du haut du toit vers ma poitrine gauche.

J'ai essayé de crier, mais ma voix n'a pas fonctionné. J'ai senti une agréable chaleur... 
Plus tard, ce faisceau de lumière a diminué et j'ai vu que j'avais été brûlée ».

Claudomira a déclaré qu'elle avait aperçu un objet étrange, ressemblant à un parapluie, duquel un être de peau claire, avec des yeux "orientaux" et de grandes oreilles était sorti.

Selon elle, la créature était habillée d'un vêtement vert serré et portait une sorte de pistolet dans la main.


Comme d’autres témoins, Claudomira a vécu une rencontre bouleversante.



C'est cet objet qui a émis le faisceau lumineux. A ce moment, Claudomira s'est sentie comme perforée par des aiguilles à l'endroit du sein :

« Après cela, j'ai ressenti une migraine et une grande faiblesse qui m'ont laissée
prostrée pendant plusieurs jours ».

Le lendemain de l'événement, elle a été dirigée vers l'unité sanitaire de la ville, où elle a été prise en charge par le docteur Wellaide Cecim Carvalho.

Le docteur l'envoya à l'institut médical Renato Chaves, à Belém, pour des examens complémentaires.

Son malaise et ses migraines constantes ont duré de nombreux jours, suivis de fatigues et de faiblesses.




Des années après, Claudomira ne se sent toujours pas complètement remise.

Bien qu'elle ait été sceptique et qu'elle ait d'abord pensé à des croyances populaires ou à de la sorcellerie, le Dr Wellaide a fini par être convaincue de la véracité des cas qu'elle a traités :

« Avec l'augmentation du nombre de personnes blessées, j'ai commencé à
accorder plus d'attention aux dommages existants. J'ai vu des choses qui n'existent pas dans mes livres médicaux ».

Selon elle, les victimes de « Chupa-Chupa » présentaient des brûlures curieuses qui n'avaient rien à voir avec celles provoquées par le feu ou l'eau chaude.




Cela faisait plutôt penser à des brûlures produites par des irradiations au cobalt.

« Les dommages changeaient avec le temps. D'abord cela commençait par une raideur intense dans le secteur touché, ce que l'on appelle une hyperémie.

Plus tard, les poils de la région affectée commençaient à tomber (alopécie) et
quelques jours plus tard la peau pelait ».

Un jour, une dame est arrivée au cabinet très nerveuse. Elle a immédiatement montré son sein gauche, sur lequel il y avait deux trous étranges.

Elle se plaignait de nausée, de souffle court et de faiblesse, symptômes caractéristiques des victimes du phénomène.

Le docteur a calmé la patiente qui est retournée chez elle. Mais vers 15 heures, le
Dr. Wellaide a été appelée à son chevet.

La dame était tombée très malade. Son corps entier était immobile et elle avait
du mal à respirer.

Devant le sérieux de la situation, le docteur l'a transportée à l'hôpital de Belém. Un peu plus tard, elle recevait un extrait d'acte de décès par crise cardiaque expédié par l'institut médico-légal Renato Chaves.

« Les médecins de Belém n'ont même pas mentionné les marques sur le corps de
ma patiente, et ils n'ont pas même dit s'ils avaient effectué des examens complémentaires ».

Finalement le médecin a elle-même eu l’occasion d’observer un ovni. L’engin était à quarante mètres d’elle.




Tandis que les gens lui criaient de se mettre à l’abri, elle est restée debout dans la rue, fascinée. L’observation dura plus de dix minutes.


Des milliers de victimes


On estime que des milliers de personnes ont pu souffrir des attaques du « Chupa-
Chupa » entre 1970 et 1980.

Il faut préciser que ces incidents se produisent toujours de nos jours, même si les témoignages sont beaucoup moins fréquents qu'en 1977.

Pendant la vague des « Chupa-chupa » les « sites d'observation » étaient nombreux.

Pinheiro et São Bento dans l'état du Maranhão ; Viseu et Bragança dans l'état
de Pará, étaient des zones régulièrement visitées par les ovnis, et il ne se passait pas une nuit sans un nouveau témoignage.




L'un des épicentres du phénomène était au Nord du comté de Baía Do Sol (la Baie du Soleil).

Selon l'opinion de certains membres du GUA (groupe ufologique d'Amazonie) basé
à Belém, il existerait depuis une époque très lointaine, à un certain endroit sous
Baía Do Sol, une base cachée utilisée par des engins extraterrestres.

Une telle hypothèse expliquerait la constance des objets volants non identifiés au-dessus de la région.


Les forces aériennes alertées


La COMAR (Comando Aéreo régional : le commandement régional de l'Armée de l'Air Brésilienne) est arrivé à Belém, et a entrepris une série de recherches dans la région, sous le nom d'opération "Prato" ("assiette, ou soucoupe").

Le Capitaine Uyrangê Bolivar Soares Nogueira De Hollanda Lima a dirigé toutes les opérations dans la région.

Pendant les investigations, l'Armée de l'Air a tourné quatre films et pris des centaines de photographies des soucoupes volantes dans le bassin de Marajó.


Ovni photographié à Colares. 1977



Ils ont également été d'un grand secours pour la population, fournissant l'aide de psychologues pour atténuer la panique qui s'était emparée de la région.

Selon une déclaration du Senor Sebastião V. Miranda, ancien résidant de Colares,
l'Armée de l'Air Brésilienne a passé plus de 35 jours dans la ville, et a installé divers dispositifs près de la plage de Bacurí.

L'Armée a apporté des émetteurs radio, des appareils-photo, des téléobjectifs etc. Il y avait un groupe entier d'officiers et certains témoins ont rapporté la présence d'un
étranger parmi eux.

Les hélicoptères apportant des matériaux et du personnel, ont essayé de chasser les ovnis, mais sans succès.

Au contraire, ce sont les ovnis qui les ont pris en chasse !







Rencontres mortelles 


Le journal « Le libéral » de Belém, le 14 Juillet, a signalé que le 22 Juin 1977, les frères Apolinário Firmino et Jose Correia, ainsi que leur beau-frère Aureliano Alves, ont ancré leur bateau sur l'Ile des Crabes, dans la ville d'Alcântara.

La nuit venue, alors que Firmino, Jose et Aureliano étaient allés dormir dans les couchettes, Apolinário décida de dormir sur la partie supérieure du bateau.

Peu de temps après minuit, selon ce que rapportent Jose et Aureliano, un grand objet a produit un flash puissant qui les a tant terrifiés qu'ils n'ont même pas pu crier. Finalement Firmino a enfin réussi à percer le silence en hurlant.

A ce moment Apolinário s'est réveillé et est descendu pour aider ses frères. Quand il est arrivé, il a trouvé Firmino mort et ses autres deux parents en pleine crise de douleur.

Tous présentaient des marques de brûlure sur le thorax. La police a examiné les lieux et n'a rien trouvé d'anormal.

Les médecins qui avaient traité Aureliano et Jose, à l'hôpital Socorrão à Sao Luiz, n'ont communiqué aucune conclusion.



Les juris consultés qui avaient effectué l'autopsie du corps de Firmino ont conclu leur rapport en écrivant qu'il avait été brûlé par une décharge électrique, sans autres explications.

En 1986, à une période ou il y avait une autre vague d'observations de lumières dans le ciel, deux corps furent découverts en état de décomposition sur l'Ile du Crabe.

La cause de leur décès est demeurée inconnue. Dans le même secteur, à un autre moment, une « boule de feu » a sérieusement brûlé trois hommes qui coupaient du bois.

L'un d'entre eux succomba des suites de ses blessures. En 1993, à Colares, une missionnaire de 32 ans et une femme de maison de 40 ans habitant l'île trouvèrent la mort, à un mois d'intervalle, à la suite de rencontres rapprochées avec des ovnis.



Selon l'US Air Force, il n'y a jamais eu de preuves de la réalité des ovnis ou de quelconques indications de dangers liés aux ovnis.

Selon les sceptiques…les sceptiques ne disent jamais rien de ce genre d'affaires. Quant au grand public, il n'en a aucunement connaissance…
 

Deux journalistes attaqués


La nuit du 24 Mai 1978, plusieurs mois après le « gros » des évènements, un journaliste et un photographe envoyés pour couvrir l'affaire survenue dans la région, étaient dans leur voiture quand en dépit de la pluie lourde ils ont été réveillés « par un faisceau de lumière puissant qui aussi incroyable que cela puisse paraître a traversé la structure métallique du toit du véhicule ».

Ils ont sauté hors de la voiture et ont aperçu un faisceau lumineux en forme
de tube, d'environ vingt-cinq centimètres de diamètre, qui descendait sur le toit de la voiture et traversait le panneautage en métal.

En plusieurs occasions, ils ont réussi à prendre des photographies dont ils affirment
que leur journal a plus tard vendu les négatifs a un « groupe » de Nord-Américains.


L'implication des militaires


Deux facteurs ont apparemment déterminé la présence de l'Armée de l'Air Brésilienne (FAB) dans l'enquête du phénomène des « Chupas-chupas » :

l'invasion évidente de l'espace aérien national par des engins volants étrangers, et la pression constante dont ont souffert de nombreux habitants de la région, ce qui était un souci pour la plupart des maires des villes touchées.

Les maires ont envoyé un officiel au Commandant de la COMAR pour l'informer
que les OVNIS tracassaient beaucoup les pêcheurs.


Schéma militaire de certaines observations.



Certains d'entre eux ne pouvaient plus exercer cette activité parce que les objets passaient sous leurs bateaux et risquaient de les faire chavirer.

Ces deux raisons ont été suffisantes pour que le premier commandement aérien
régional de l'aéronautique (COMAR), installé à Belém, se décide à enquêter sur le
phénomène.

Un groupe de militaires fut constitué sous le commandement du Capitaine Uyrangê Bolivar Soares Nogueira de Hollanda Lima.

Ce groupe a rassemblé les dépositions des témoins et des victimes, et s'est installé sur place pour enregistrer les manifestations du phénomène.

Une troisième raison déterminante fut avancée bien plus tard par le Capitaine Hollanda.

D'après lui, l'opération fut mise sur pied grâce à l'intervention du général de brigade Protásio Lopes De Oliveira, du 1er COMAR.



Cet officier portait un grand intérêt au phénomène ovni, et s'il y avait eu un autre général de brigade, elle n'aurait peut-être pas eu lieu.

L'enquête a duré de Septembre à Décembre 1977, et a eu pour résultat l'élaboration d'un document de 1000 pages, accompagnées de centaines de photographies des engins volants, des schémas, des cartes et de copies des articles de journaux.

L'équipe serait parvenue à prendre environ cinq heures de films en format 8
millimètres démontrant la présence des engins extraterrestres en Amazonie.

Ces films n'ont jamais été montrés au public. Revista UFO, le magazine d'ufologie
Brézilien, a néanmoins édité en Septembre 1991 un numéro contenant des descriptions et des commentaires rassemblés par ces agents de l'Armée de l'Air Brésilienne.

Quelques photos de cette époque ont été également divulguées. La vraie nouveauté de l'affaire, résidait dans le fait que ces événements de Colares étaient confirmés d'une façon plutôt transparente, pour la première fois dans l'histoire des FAB.






Un suicide mystérieux


Le Colonel Hollanda avait témoigné en juillet 97. En septembre paraissait son interview, et le 2 octobre, on le retrouvait mort à son domicile.

La police conclut à un suicide. En savait-il trop ? Il devait participer à de nombreuses conférences ufologiques...

Les circonstances de sa mort posent encore bien des mystères aux ufologues.


1997 : Extrait de l'interview du colonel Hollanda

Dans une interview accordée à un magazine Brésilien d'ufologie en 1997, vingt ans après les faits, le Capitaine Hollanda, devenu Colonel à la retraite, a fait des déclarations étonnantes.

Il a en effet affirmé que son équipe n'avait rien pu révéler en raison du risque de sanctions personnelles de la part les autorités de l'Armée de l'Air.

« …Une fois nous sommes venus en hélicoptère depuis Belém juste pour entendre une femme qui avait été attaquée par le « Chupa-chupa ».

Nous avons vu qu'elle avait vraiment une marque sur le sein gauche. C'était brun, comme si c'était une brûlure, et cela avait une série de trous alignés.





Quand nous avons parlé, elle m'a dit qu'elle essayait de faire dormir un enfant dans un hamac quand, soudain, l'environnement a commencé à changer de température.

Elle a trouvé cela plutôt plaisant, mais elle ne pouvait pas imaginer ce qui allait se produire ensuite.

Depuis son hamac, elle a vu que les tuiles de toiture avaient pris des colorations, des couleurs de braise de charbon.

Après cela, les tuiles changèrent et devinrent transparentes et elle put voir le ciel à travers le toit.

C'était comme si les tuiles de toiture s'étaient transformées en verre. Elle voyait le ciel et même les étoiles.

Il semble que la nature de cette lumière était celle d'une énergie très forte qui laissait les gens paralysés.

Je crois que les autorités fédérales étaient au courant de ce type d'attaques sur les êtres humains, mais j'ignore tout en ce qui concerne des tests éventuels.

J'ai seulement reçu des ordres de mon commandant, rien de plus. Maintenant je me sens dans l'obligation de dire ce qui s'est passé en Amazonie.



L'opération avait pour objectif initial de démystifier ces phénomènes. J'étais sceptique moi-même au sujet de la nature extraterrestre de ces évènements.

Mais après quelques semaines, quand les disques ont commencé à apparaître dans tous les sens, je n'ai plus eu aucun doute ».


Sources : Extraits du magazine Top Secret n°6

« Extraterrestrial Vampires in the Amazon Region of Brazil : Part II »,
British Flying Saucer Review, Gordon Creighton, editeur (1996).

« Confrontations »,ouvrage de J. Vallée.

Untitled report, by an unnamed agency of the French Ministry of Defense.
Rapport d'enquêtes par D. Rebisso Gliese.



Brazil's Roswell - UFO Invasion 1977





A lire également sur le savoir perdu des anciens :










Enlèvements et implants extraterrestres






NOS SPONSORS



Le Mystère des Pirates : Trésors, Barbe Noire, La Buse

$
0
0


La piraterie existait déjà dans l'Antiquité. Toutes les civilisations anciennes ayant possédé une marine l'ont connue, la mer étant considérée comme un espace libre où règne la « loi du plus fort ».

Nous allons voir ensemble trois histoires de grands pirates et découvrir leur vie ainsi que leur façon de procéder.

Pour notre première histoire, nous allons suivre la vie de pirate de Barbe Noire (Edward Teach), le plus terrifiant des pirates, le " diable des mers". Il serait né en 1680 à Bristol en Angleterre. Sa carrière maritime commence sur un navire corsaire patrouillant, les eaux proches de la Jamaïque pendant la guerre de Succession d'Espagne.

Barbe Noire se forge une solide réputation de pirate téméraire et cruel en attaquant régulièrement les installations navales et côtières des Antilles et de la côte atlantique de l'Amérique du Nord. Si l'équipage n'offre pas de résistance, il laisse le navire repartir et continuer sa route. Dans le cas contraire, tous les résistants sont tués.





Barbe Noire avait l'habitude de porter, au combat ou non, plusieurs épées, couteaux ainsi que six pistolets et d'allumer des mèches de poudre à canon dans son abondante barbe noire, ce qui lui valut son surnom. Le 28 novembre 1717, il capture La Concorde, un navire Français en provenance de Nantes et transportant des esclaves.

La Concorde est une frégate de 300 tonnes armée de 40 canons, qui avait sillonné les côtes africaines et capturé de nombreux navires.
Barbe Noire lui donne le nom de Queen Anne's Revenge (La Vengeance de la Reine Anne) après l'avoir conquis aux Français.

Barbe Noire est arrêté par le HMS Pearl dirigé par Robert Maynard, au large des côtes d'Ocracoke. Il reçoit plus de 25 blessures dont cinq par balles au cours d'une lutte avant de mourir et d'être décapité par Maynard.

Une légende raconte que son corps, après avoir été jeté à la mer, aurait fait deux fois le tour du bateau à la nage avant de couler. Barbe Noire est devenu une légende.




C'est précisément de ce bateau (La Vengeance de la Reine Anne), anciennement « la Concorde » que des explorateurs ont retrouvés la trace et ils ont mis des mois pour le localiser.

David Moor, éminent archéologue, s'est intéressé à la vie de Barbe Noire à ses puissants navires.
Il à découvert dans les archives d'une université de Caroline du Nord, les comptes rendus d'un procès d'un pirate qui avait navigué avec et sous les ordres de Barbe Noire pendant un an. 

Il y trouva des données géographiques qui correspondaient à un lieu tout près. Mais cette carte est-elle encore fiable ? 
Grâce à des outils de détection moderne, une masse sombre est localisée dans les fonds marins du Cap Hatteras. 

Cet endroit est appelé « le cimetière de l'atlantique » tant de navires s'y sont échoués. 

Les plongeurs trouvent une épave datant du 18ème siècle. Pendant des mois, ils remonteront des prises et chercherons des preuves. Les vestiges découverts sont d'une importance capitale pour retrouver l'origine de ce navire.








Peut-être s'agit-il de la concorde ?



Il est possible que Barbe Noire est volontairement échoué son navire afin de se séparer d'une partie de son équipage. Mais quelques-uns semblent penser le contraire, il s'agirait d'un accident et pas non pas d'un abandon. 

Barbe Noire n'aurait jamais abandonné cette formidable machine de guerre, comme ça, sur le sable. 
D'autres encore pensent qu'il aurait simulé un accident pour mieux profiter de son énorme butin.










Après 12 ans de recherches, juste la partie sud de l'épave a été fouillée, il y a encore énormément de travail. Encore tellement de choses à découvrir.





Passons maintenant à notre deuxième histoire de pirates





L'action se déroule au milieu de l'Océan Indien, quelques années avant le « règne » de Barbe Noire. 

Nous sommes sur l'île rouge, l'île de Madagascar et c'est dans la baie de Diégo-Suarez que s'est déroulée l'un des épisodes les plus mystérieux de la piraterie. Libertalia est le nom d'une colonie fondée par des pirates sur l'île de Madagascar, qui aurait existé pendant environ vingt-cinq ans à la fin du XVIIe siècle. 

Libertalia fut fondée par deux hommes un Français, capitaine de La Victoire, redoutable navire de guerre de 30 canons, ex-officier de la marine française, mais pirate de son état, Olivier Misson et un prêtre italien, Carracioli. 

À eux deux, après avoir jeté l'ancre, ils convainquirent l'équipage de fonder la société idéale, ils auraient voulu faire de cette colonie une société ans esclavage, où tous les hommes sont égaux et où l'opinion de chacun est respectée. 




Leur emblème était le drapeau blanc et voici leur serment « Pour Dieu et la Liberté, tous frères et tous égaux ». 

Avec l'aide de 300 hommes fourni par la Reine d'Anjouan, Misson et Caraccioli construisent, au fond de la baie des Français une ville qui va accueillir non seulement les pirates, mais tous ceux qui voudront se joindre à eux : équipages des bateaux arraisonnés, esclaves libérés, voyageurs capturés qui adhéreront aux principes de la nouvelle République. 

La ville est baptisée Libertalia, ses habitants se donnant le nom de 'liberi'.

Libertalia fut attaquée une nuit par deux bandes armées : Caraccioli fut massacré avec la plupart des habitants, Misson put s'échapper, mais trouva la mort dans un naufrage et la colonie fut détruite. Il y a quelques années, sur l'ile de Sainte Marie, un navire de pirate anglais a été retrouvé, il s'agit du « Adventure galet ». 

À quelques pas du lieu de fouille on découvre aussi un cimetière aux tombes en corail. Tout cela peut nous certifier de la venue des pirates sur l'ile et de la création de la colonie Libertalia.

La vie des pirates est une source de fantasmes intarissables. On compte par dizaine les histoires de trésors enfouie. Dans cette quête, certain sont prêts à prendre des risques, quitte à devenir fou.




Et maintenant notre troisième histoire


En 1730, Olivier Levasseur (« La Buse »), pirate Français qui écumait l'Océan Indien, aurait laissé avant de mourir un manuscrit parsemé de signes ésotérique, un genre de carte au trésor.




Le 8 avril 1720 La Buse arrive en rade de Saint-Denis où il découvre un navire en réparation, « Notre Dame du Cap », navire de 800 tonneaux et de 72 canons, qui venait d'essuyer une tempête. 

Le vaisseau transportait Luís Carlos Inácio Xavier de Meneses, vice-roi des Indes orientales portugaises et l'archevêque de Goa. Il le prend à l'abordage et après un dur combat s'en rend maîtres. 

À l'intérieur se trouvait un trésor inestimable : des rivières de diamants, des bijoux, des perles, des barres d'or et d'argent, des meubles, du tissu, des vases sacrés et des cassettes de pierres précieuses.




Sur sa route il s'empare du « Ville d'Ostende ». Il met ensuite le cap vers l'Île Sainte-Marie à proximité de Madagascar. Il prend aussi « La Duchesse de Noailles ». La Buse décide ensuite de s'installer à Madagascar.

Vers 1729, il monte à bord de « La Méduse ». Le capitaine Dhermitte, négrier notoire, commandant de bord, le reconnait et le fait prisonnier. Il est conduit à l'île Bourbon pour y être jugé et il est condamné à être pendu, il est exécuté le 7 juillet 1730. 

La légende raconte que lorsqu'il était sur l'échafaud la corde au cou, il aurait jeté un cryptogramme dans la foule en s'écriant : « Mon trésor à qui saura comprendre ! » et « Avec ce que j'ai caché ici, je pourrais acheter toute l'île ».



Le manuscrit de La Buse ne sera jamais entièrement déchiffré, car beaucoup trop complexe, mais des chercheurs partent à la recherche du trésor. 

Plusieurs hypothèses quant au lieu où se trouve le trésor de La Buse sont émises : on le croit à la Réunion, aux Seychelles, à Rodrigues, à Madagascar, à Mayotte, à l'île Sainte-Marie.
Un groupe d'amis a récemment trouvé un nouveau sens au cryptogramme. 

Ils n'ont pas regardé le cryptogramme visuellement, mais ils l'ont lu comme une carte, ce qui les a emmenés à un endroit précis ou des fouilles vont être organisées très prochainement.


                                              
Tombe de La Buse à Saint-Paul de La Réunion




NOS SPONSORS

L'énigme du désert de Gobi

$
0
0

La zone américaine où se serait produite l'explosion nucléaire primhistorique est délimitée approximativement par les 30e et 40F parallèles et par 90° et 110° de longitude Ouest (merid. Gre).

Aux antipodes septentrionaux, le deuxième épicentre est localise dans le désert de Gobi, entre les parallèles 36 et 50, et par 80°-120° de longitude Est.


Le désert de Gobi (ou Kobo, ou Chamo), en Mongolie extérieure, est un immense territoire, deux fois grand comme la France, qui, du fait de sa stérilité, de ses tempêtes de sable, de son climat rigoureux et de l'hostilité de ses tribus, est quasi inconnu des archéologues et des géographes.



Des légendes - mais sont-ce bien des légendes ? - prêtent à l'énigmatique grand chef religieux qui gouverne le peuple du désert, le titre de Maitre du Monde.

Le fait est qu'un mystère émane de cette contrée dont la réputation en magie surpasse celle du Tibet.


Pèlerinage à Ourga de M. Molotov


En 1962, le Pr W.S. Lewis, ethnologue américain, de retour d'un voyage en Mongolie, déclarait que, selon toute vraisemblance, M. Molotov, ex-lieutenant de Staline et adversaire n° 1 de M. Khrouchtchev, devait les faveurs particulières dont il jouissait à l'aide magique que lui avait donnée le Bogdo Geghen ou Houtouktou, dernier pontife des lamas de l'Asie centrale, et Bouddha vivant au même titre que le Dalai Lama du Tibet.



Il est impossible de contrôler le bien-fondé de cette révélation mais il est certain que M. Molotov bénéficia d'une immunité qui intrigua les milieux politiques; tout se passait comme si une force inconnue avait le pouvoir d'infléchir la volonté et le comportement à son égard de son puissant ennemi, M. K.

Déjà au siècle dernier, l'empereur Alexandre Ier avait obtenu une aide semblable de l'Houtouktou d'Ourga, d'où avait découlé en partie la chute de Napoléon.

La fin d'Alexandre Ier avait été très mystérieuse, certaines rumeurs ayant persuadé le peuple russe que, longtemps après sa mort, officiellement datée de 1825, l'étrange monarque parcourait encore son empire sous le nom de Feodor Kusmitch.


Alexandre Ier (1777-1825)



Des dossiers secrets provenant des Romanov existaient dans les archives du Kremlin sur cette étrange affaire et il n'est pas téméraire d'imaginer que M. Molotov les avaient consultés... et utilisés a son avantage !


Une bague magique et des livres sacrés


Le « Maître du Monde » de la Mongolie influence-t-il le destin politique du monde ?
On serait tente de le croire et, en tout cas, les faits historiques donnent un certain crédit a cette hypothèse, du moins dans l'esprit des empiriques.

Mais qui est donc ce Maître du Monde ? Son nom est Djebtsung, il est habité par l'âme de Amitabha, dieu de l'Ouest et esprit miséricordieux des quatre montagnes qui cernent la ville sainte d'Oulan-Bator (jadis Ourga).



Djebtsung n'est pas officiellement reconnu par les dirigeants de la République populaire mongole, qui politiquement sont hostiles à la « superstition », mais spirituellement, il règne en tant que « Houtouktou » sur 100 000 lamas et 1 million de sujets.

II ne réside plus dans le Bogdo Ol sacre, Vatican de ses huit prédécesseurs, que le Comité des sciences des communistes a « nationalisé »; il erre dans la steppe, suivi d'une cour imposante de lamas et de shamans.

Cette situation de maître du monde itinérant n'incite guerre à croire dans les pouvoirs supranormaux du Houtouktou et de ses shamans, pouvoirs pourtant difficiles à réfuter.



Ferdinand Ossendowski, éminent savant polonais, échappa a de graves périls grâce a la bague magique que lui avait donnée Houtouktou de Nabaranchi.

Des lamas prédirent a une heure près la mort du général baron Ungern von Sterberg, adversaire des bolchevistes; en 1933, le Dr Maurice Percheron, savant français, eut la preuve indiscutable d'un pouvoir mystérieux qui semble bien avoir profite a de puissants personnages mongols.

Et comment expliquer, sans magie, écrit Charles Carrega (1)que Gengis Khan, cet inculte gardien de troupeaux, aidé d'une poignée de nomades, ait pu successivement asservir des empires et des peuples mille fois plus évolués que lui ?

(1) Charles Carréga, Cahiers intimes.


Gengis Khan est le fondateur de l'Empire mongol, le plus vaste empire contigu de tous les temps. Après sa mort en 1227, l'empire est considérablement agrandi par ses successeurs , qui le dirigent encore pendant plus de 150 ans. Son petit-fils, Kubilaï Khan, est le premier empereur de la dynastie Yuan en Chine.



Kublai, le Khan qui réunissait sous son sceptre la Mongolie, la Chine, l'Inde, l'Afghanistan, la Perse et la moitie de l'Europe, adopta la religion bouddhiste, a la vue des prodiges réalisés devant les représentants de tous les cultes par le pandit Turjo Ghamba.

Hitler voulut utiliser la magie des Mongols pour conquérir le monde, mais il fut trahi
par les shamans qui ne lui livrèrent jamais les secrets de la domination.



Ces secrets, enfermes dans d'énormes coffres veilles par les moines Shabinari de la suite de l'actuel Houtouktou, sont écrits dans des livres sacres : les 226 volumes du Panjour et les 108 volumes du Ganjour.




Leur puissance magique est matérialisée dans des objets du culte et principalement dans le prodigieux rubis grave d'une croix gammée, monte sur une bague, que Gengis Khan et son successeur Kublai portaient constamment a l'index droit (1).

(1) Le Maha Chohan, faux Maître du Monde et authentique aventurier, qui vint en France en 1947 et fut le maître, l'ami, puis l'ennemi de Michael Ivanoff, le « mage » de Sèvres (voir Point de Vue, n° 140 du 20 novembre 1947 et les journaux d'époque) portait à l'index droit une bague à émeraude qu'il prétendait être celle de Gengis Khan !

Elle contenait, disait le charlatan, « un atome d'hydrogène capable de faire sauter le monde ! ».

Tel est l'étrange pays, l'épouvantable désert - le pire de tous - dont 1 histoire ancienne est a peu près inconnue, malgré son importance dans le destin de la planète. 



La primhistoire de Gobi peut être esquissée, conjecturée, en utilisant une clef que nous devons a l'obligeance de l'historien traditionaliste Jean Roy :

Dans la vallée de l'Indus, il y a 3 500 ans, la haute civilisation du peuple archaïque des Dravidiens s'épanouissait, puis absorbait quelques siècles plus tard les Veddi-des à peau claire et les Mélanides à peau foncée:

Les Mélanides étaient originaires du bassin du Tarim vers le Lob-Nor (actuel Sinkiang (2).


(2) A en croire les spécialistes des questions OVNI, la région du Sin-kiang serait encore de nos jours le centre d'un mystère.

En tout cas, elle est partiellement zone militaire interdite et peut-être aire de ravitaillement du « Chevalier noir », énigmatique satellite qui tourne autour du globe depuis 1957.



Le « Chevalier noir »


Pénétrant dans les hautes vallées de l'Indus par la passe des monts Karakoroum, ils apportèrent aux Dravidiens la connaissance de la numération décimale du système dit « arabe » (lequel fut beaucoup plus tard transmis aux Occidentaux au moment des invasions arabes).

Les Indiens dravidiens donnèrent à ces Mélanides le nom de NAACHALS mot qui signifie «hauts frères», ce qui pourrait exotériquement s'expliquer par le fait qu'ils venaient des régions montagneuses du Karakoroum où se dressent des sommets de 7 000 à 8 600 mètres.



Chez les Naachals, seuls les « Connaissants » avaient le secret du système décimal; ils ne prétendaient pas en être les inventeurs, mais seulement les dépositaires.

En ce cas, qui leur avait enseigne, sur ces plateaux désolés et deux fois plus élèves que le mont Blanc, le secret prodigieux de l'écriture chiffrée ?


L'île blanche


Des traditions, dont nous donnerons plus loin la relation détaillée, assurent que la
science des Melanides leur avait été révélée par des hommes venus du ciel qui avaient débarqué de machines spatiales, dans l'île Blanche de la mer de Gobi.

Cette île existe encore de nos jours. Elle serait le mont Atis, situé à 600km au nord-est du Lob-Nor, dans le Djasactou-khan.

C'est la, à 20 000 km de distance, que nous trouvons le pendant du mystère américain du Nevada.



Sur le désert de Gobi règne un tabou; la aussi on décèle, après les tempêtes de sable, des émergences de cites dont l'origine se perd dans la nuit des temps; la aussi, il y a eu feu du ciel, déluge, raz de marée (1).


(1) Des aviateurs soviétiques, en survolant le désert de Gobi, ont photographié des ruines et des emplacements de cités importantes reconnaissables à leurs substructions.

Dans un proche avenir, les sables de Gobi parleront et toute la protohistoire
conventionnelle sera remise en question.

Dans le grand déluge conté par les Védas (le Cata-patha-Brâhmana, un des textes les plus anciens de l'Inde) le légendaire Manu construit une arche qu'un énorme poisson « fait passer par-dessus la montagne du Nord», c'est-à-dire que l'arche atterrit dans le désert de Gobi, peut-être sur l'île Blanche.

L'indianiste A. Weber voyait dans ce récit un souvenir obscur de l'immigration des Aryas qu'un déluge ou une catastrophe terrestre aurait chassés de leur patrie vers les terres de l'Inde, et sans doute aussi au Japon.




De ces régions aujourd'hui désolées, émigrèrent jadis des peuples en possession d'une science révolutionnaire et inconnue des autres hommes.

On doit penser que leur exode, analogue a celui des anciens Mexicains fuyant la région Californie-Nevada, fut motive par de puissants impératifs; de même, la transmutation de terres vraisemblablement riches, en sables stériles et en mornes steppes, laisse supposer le passage d'un terrible cataclysme.

Alors on comprend pourquoi, durant des siècles, des millénaires, les hommes ont refusé de revenir en ces lieux maudits d'où ils avaient été chasses et ou avaient péri leurs lointains ancêtres « frappes par la colère de Dieu ».



Il convient d'apporter une particulière attention a une assertion de Jean Roy concernant des « hommes venus du ciel » qui auraient jadis atterri dans « l'île Blanche » !

Le nom mongol du désert de Gobi est « Chamo », nom présentant peut-être une relation avec celui du dieu « Chamos » qui, d'après le Talmud, était adore sous la forme d'une étoile noire.

Chamos était encore « l'astre malfaisant » des Arabes, sans doute Saturne ou quelque planète ou étoile, d'où était venu un danger pour l'humanité terrestre (encore l'idée d'un drame cosmique ou d'une invasion d'extra planétaires !).



Ce point étant fait sur les deux épicentres conjectures de l'antique cataclysme atomique, il serait intéressant de savoir si des singularités, communes aux U.S.A. et au désert de Gobi, trouvent un prolongement jusqu'en notre époque.

Et c'est la sans doute que nous allons faire les plus bouleversantes découvertes, comme si tout n'était qu'éternel recommencement de la primhistoire entrevue a l'histoire invisible du XXe siècle.

Les anciens textes des Indes (Ramayana, Drona-Par-va, Mahavira) font explicitement mention d'une guerre atomique sur terre; le Popol-Vuh (irradiations des peuples du 3e age d'après Recinos et Villacosta) et la Bible (destruction de Sodome et de Gomorrhe) appuyant cette thèse, il est permis de croire que les ancêtres des Américains et des Mongols voulurent eux aussi - comme les savants de 1944 - jouer les démiurges.





Voir article : L'arsenal des Dieux


Employèrent-ils l'arme nucléaire contre les envahisseurs venus du ciel ou s'exterminèrent-ils mutuellement ? Il est difficile de répondre a cette question.


Histoire secrète de nos temps


Certes, pour des habitants d'Hiroshima ou de Nagasaki, depuis 1944, la thèse d'une antique destruction atomique provoquée humainement est plus probable que celle d'une vengeance divine, mais pour certains Américains et Russes, des coïncidences exagérées renforcent singulièrement ce point de vue, car c'est exactement en Californie ancienne et en Mongolie que sont expérimentées et stockées en grande partie les fusées atomiques américaines et russes !

Mars 1963, février-mars 1964 : à ces dates et en Californie, des fusées U.S. Nike Hercule étaient entreposées sur des rampes souterraines de lancement.



Les agents techniques désignés pour les manoeuvrer en cas de guerre devaient être immédiatement abattus par les policiers charges de leur surveillance, si l'un de ces techniciens devenait fou, trahissait visiblement ou essayait de déclencher sans ordres formels les mécanismes de lancement, ce qui équivaudrait à détruire partiellement une nation déterminée.

Or, plusieurs engins, heureusement dépourvus de leurs ogives nucléaires, éclatèrent « sans raison connue et en dépit de toutes les précautions humainement concevables » qui avaient été prises pour qu'un tel accident ne puisse se produire.


Explosion atomique en Mongolie


Février 1960. Dans un désert semblable a celui du Nevada, à la frontière de Mongolie, sous le même parallèle et a une longitude septentrionale diamétralement opposée, les Soviétiques entreposaient eux aussi des bombes atomiques.

Extraordinaire prédestination des lieux !

Or, en février 1960, les services secrets occidentaux apprirent la mort de deux
généraux russes, puis, toute la vérité filtrant peu a peu, on sut que plusieurs bombes H avaient explosé sans raison connue et alors que toutes les précautions humainement concevables avaient été prises pour qu'un tel accident ne put se produire.

Il y aurait eu de nombreux morts russes, des milliers de blessés (1)et la radioactivité terrestre à base de rayons gamma dépassa de quatre fois la côte d'alerte, ce qui fut soigneusement tu par les centrales du secret garde de tous les gouvernements.


Nikita Khrouchtchev en 1963




(1) II est certain que des populations de la région du lac Balkhach furent évacuées vers la mer Caspienne.

Les détecteurs et sismographes américains enregistrèrent deux explosions correspondant à l'éclatement de 200 à 250 bombes A. 

Deux entrepôts avaient sauté à quelques secondes d'intervalle, la deuxième explosion étant la plus violente.

Quelques jours après la catastrophe, à Paris, la radioactivité atteignait la côte d'alerte et rendait inutilisables les émulsions les plus sensibles des établissements de produits de photographie.


Un an après, on nota une prolifération de naissances monstrueuses dont le monde civilisé a gardé le souvenir, notamment en Russie, en Chine et au Japon, si bien que Mme Khrouchtcheva qui connaissait les raisons cachées du désastre eut un scrupule de conscience et s'écria publiquement : « Jetons à la mer toutes les bombes atomiques ! ».



Voila les très étranges accidents qui se produisirent sur le 36e parallèle nord, par 112° de longitude O. d'une part et 90° de longitude E. d'autre part, soit : dans les antiques zones ou plus que jamais on peut penser qu'aurait sévi jadis un cataclysme atomique.


Où elles ont éclaté, les bombes éclateront encore


Atomisation il y a X millénaires... atomisation en ces dernières années : le calcul des probabilités s'oppose formellement a ce que des événements si rarissimes puissent sans raisons déterminées se produire aux mêmes points du globe.

Et l'on doit penser avec horreur qu'en un jour proche ou lointain mais inéluctable, les stocks nucléaires américains du Nevada et les stocks nucléaires russes ou chinois de l'Asie centrale exploseront encore, sans raison connue, en dépit de toutes les précautions prises et humainement concevables (2)...

(2) Le stock U.S. du fort Richardson à Anchorage faillit exploser lors du séisme de Pâques 1964. Les fusées furent déplacées et certains verrous de sûreté sautèrent...


Une fois encore, l'humanité pourrait être détruite à 90 ou 99%. Alors, les générations des époques futures se demanderaient à nouveau pourquoi le Nevada et la Mongolie suscitent comme une répulsion atavique chez les hommes...

Nevada, Mongolie : deux pôles du destin de l'humanité ou subsistent peut-être encore le reflet d'images lointaines... quand, la ou se situent actuellement Las Vegas, Los Angeles,Sait Lake City, Kansas City, Saint Louis, Memphis, Little Rock, Dallas, New Orleans, Houston, etc., s'érigeaient les cités orgueilleuses d'ancêtres supérieurs qui connaissaient le voyage sidéral, la cybernétique, la télévision et la fission de l'atome.





Las Vegas : Sodome


Sans doute est-il intéressant de noter que Las Vegas, la honteuse cite américaine du vice, du jeu et des « machines a sous », est sur le 36e parallèle, et que Sodome et Gomorrhe, les honteuses cites antiques - atomisées ou réduites en cendres par le « feu du ciel » - , étaient sur le 32e parallèle, soit le même en tenant compte des fluctuations du pôle magnétique !

Il est important aussi de savoir que les Gitans, au type racial si proche des types mexicains et mongols, passent pour être des rescapés de la dernière fin du monde.

Certains pensent même qu'ils furent les responsables directs de l'atomisation antique, si bien que les autres hommes, au cours des millénaires, leur refusèrent toujours l'accès de leurs cites.


Tout va recommencer, les Gitans décampent...


En nos temps d'Apocalypse, les Gitans tendent a devenir sédentaires, et la fin de leur malédiction approchant, ils émigrent dans tous les pays blancs du monde : Australie, Afrique du Sud, Amérique du Sud, etc.

Sauf en Afrique noire et en Asie jaune, racistes... et sauf aux Etats-Unis dont ils ont une sainte aversion qui pourrait remonter aux millénaires de la primhistoire !



D'autre part, interprétant en leur faveur la parole biblique, depuis la création de l'Etat d'Israël, ils se proclament le peuple élu de Dieu, puisqu'ils forment le dernier peuple errant du globe !




Leurs prophètes les conduisent hors des lignes de fracture de l'écorce terrestre, afin qu'une nouvelle fois ils échappent a la fin du monde, ou plus exactement au cataclysme analogue ou identique à celui de l'ère primhistorique, quand Babylone n'était sans doute qu'un village et les Sumériens des pasteurs errants; en un temps de l'histoire invisible des nommes ou la civilisation rouge, la première en date, commençait aux Etats-Unis.


Car tout est recommencement, et tout peut recommencer comme avant... 
et aux mêmes endroits !


Source : Robert Charroux – Le livre des secrets Trahis


A lire également sur le savoir perdu des anciens :


NOS SPONSORS



Les derniers secrets de l'Île de Pâques et l'écriture « rongo-rongo »

$
0
0

« Il est au milieu du grand océan, dans une région où l'on ne passe jamais, une île mystérieuse et isolée.

Aucune terre ne gît en son voisinage et, à plus de huit cents lieues de toutes parts, des immensités vides et mouvantes l'environnent.

Elle est plantée de hautes statues monstrueuses, oeuvres d'on ne sait quelles races aujourd'hui disparues, et son passé demeure une énigme ». (Pierre Loti)


La découverte


L'île de Pâques, est l'îlot le plus oriental de toute la Polynésie à près de 2000 milles marins de la côte chilienne. Son isolement. à l'écart des grandes routes marines fut la cause qu'elle resta si longtemps inconnue des navigateurs européens.

Le 5 avril 1722 au soir du dimanche de Pâques l'amiral hollandais Jacob Roggeveen et sa flotte aperçoivent une terre inconnue. Il nomme l'ile minuscule "Paasch Eylandt" soit "l'île de Pâques".



Jacob Roggeveen (1659-1729)



Le débarquement eut lieu le lendemain matin, mais le premier contact avec la population fut gâché par une tuerie. Une dizaine de Pascuans sont tués pour s'être livrés au pillage sur les navires... 

Roggeveen reprend son voyage le 10 Avril à la recherche du continent austral, but véritable de son voyage.

Sa courte visite lui permet de voir les gigantesques statues dressées sur la côte, et son récit dévoile à l'Europe, l'existence d'une île étrange peuplée de statues colossales.



Et ce n'est que cinquante ans plus tard en Décembre 1770, que les Pascuans distinguent de nouveau, des voiles à l'horizon. Il s'agit cette fois-ci de deux navires espagnols commandés par Don Felipe Gonsalesy Haedo.

Les Espagnols prennent possession de l'île purement et simplement au nom de sa Majesté, le Roi d'Espagne Carlos III. Elle est alors rebaptisée Isla San Carlo.


Et puis, le 14 mars 1774, le fameux capitaine Cook, fait escale à l'île de Pâques, lui aussi à la recherche du fameux continent austral. 

Ses deux navires la "Résolution" et "l'Adventure" mouillent alors dans la baie de Hanga Roa.

La rencontre avec les Pascuans est identique, ils sont amicaux, mais terriblement chapardeurs et s'emparent de tout ce qu'ils trouvent sur les navires. Aussi James Cook décide de repartir dès le troisième jour pour éviter un regrettable incident...


L’expédition de La Pérouse


Louis XVI demande alors à La Pérouse d'entreprendre une grande expédition dans les mers du Sud pour "découvrir les terres ayant échappé au capitaine Cook".

C'est ainsi que "l'Astrolabe" et "la Boussole" jettent l'encre le 9 avril 1785 dans la baie de Hanga Hoa.




Comme pour les autres navires, les Pascuants montent à bord et s'y livrent au pillage.


Mais, finalement les rapports sont sans heurts et les femmes pascuanes sont une aubaine pour l'équipage, ce qui fait dire à La Pérouse :

« Quant aux femmes, je n'ose me prononcer si elles sont communes à tous ...Il est certain qu'aucun indien ne parait avoir aucune femme et , si c'est le bien de chacun, ils en sont très prodigues ».

Néanmoins, La Pérouse est le premier à visiter l'île de fond en comble, à examiner le sol, les plantes, les cultures, la population, les monuments, les statues...   



Durant cette exploration, Monsieur de Langle, accompagné de plusieurs officiers et du jardinier des « Jardins du Roi de France », sèment des graines, de choux, de carottes, de betteraves, du maïs, de citrouilles, d'orangers et de citronniers  tandis que des "chèvres, des moutons et des cochons" sont offerts comme présents aux habitants.

Monsieur de Bernizet, le géographe de l'expédition, relève avec précision les plans des monuments et des grandes habitations collectives.

Mais la flotte de La Pérouse disparaît mystérieusement en 1788. Ce n'est qu'une trentaine d'années plus tard, que l'on retrouvera les traces du naufrage aux « îles de Santa Cruz ».



Heureusement, Monsieur de Lesseps, lors d'une escale au Kamtchaka le 7 septembre, ramena le journal de La Pérouse. L'autre partie fut envoyée, plus tard de Botany Bay en Australie.



Fin de la civilisation pascuane


La cohorte des expéditions suivantes, notamment celles des chasseurs d'esclaves, déciment la population de l'île. Les « négriers » enlèvent les hommes et les femmes pour les revendre comme esclaves.

Un millier de Pascuans sont ainsi capturés, soit plus de la moitié de la population de l'île en 1862. 



L'évêque de Tahiti, Monseigneur Tepano Janssen, intervient alors auprès du Gouverneur de Lima pour que cesse ce trafic criminel d'esclaves destinés aux carrières de guano du Pérou, où la plupart meurent en quelques années.   


Les missionnaires arrivent alors au secours des Pascuans. Mais, s'ils parviennent à calmer l'ardeur des négriers, leur zèle évangélique contribue à la destruction totale des archives du passé.

En 1870 le missionnaire Hyppolite Roussel, découvre aux mains des derniers habitants, des tablettes de bois recouvertes de signes gravés, d'une écriture inconnue. On les appelle « Kohau Rongo Rongo », c'est-à-dire « Bois Parlants ».

Hélas, cette découverte fut fatale aux archives de la civilisation pascuane. Les missionnaires donnèrent l'ordre de détruire toutes les tablettes "Rongo Rongo", qui existaient sur l'île.





On retrouve là encore le zèle iconoclaste qui avait animé les missionnaires qui ont détruit tous les vestiges écrits des civilisations Aztèques et Incas.

A ce Jour, il n'existe plus guère qu'une trentaine de Rongo Rongo dispersés de par le monde, entre les musées et les collections particulières, dont un important lot à Braine-le-Comte en Belgique.


Le mystère de l’écriture Rongo Rongo


Les pictogrammes gravés sur les tablettes représentent des personnages, des objets utilitaires : des poissons, lézards, singes, oiseaux, pagaies, etc... stylisés.





Le nombre de caractères est de l'ordre de cinq cents environ. Il s'agit donc d' une écriture idéographique, et non d'une écriture alphabétique ou purement syllabique.

En dépit des contestations, cette écriture s'apparente d'une façon frappante avec l'écriture dite « proto-indienne » de la vallée de l'Indus (Cette écriture peut être datée au minimum de 2600 à 3000 ans avant Jésus Christ) .

Malheureusement, toutes les études faites sur l'écriture de la civilisation harappéenne du Penjab, notamment celle de Mohenjo-Daro, n'ont pu être déchiffrées à ce jour !

On ignore donc l'âge de ces tablettes " Rongo Rongo", de ces bois parlants, qui ne sont pas originaires de l'île de Pâques et ceci, pour la simple raison, que leur bois n'existe pas sur l'île ! 



Alignées en rang, ou éparses sur le flancs des colines dans un désordre mystérieux, l’énigme des Moai faisant face à la mer et aux étoiles, n’a pas fini de nous faire rêver...



Le seul bois dur disponible est celui dont on a fait les statuettes des fameux "hommes-oiseau", les dieux des ancêtres, sculptées dans le bois de "Toromiro" (sophora toromire) qui tend à disparaître définitivement.   

Les traditions locales se contredisent, l'une dit qu'elles ont été importées par les premiers colons venus sur les pirogues du chef Hotu-Matua, l'autre affirme qu'elles ont été gravées dans l'île même, d'après des documents anciens aux mains des envahisseurs polynésiens.

L'écriture de ces bois gravés découverts sur l'île de Pâques est unique en son genre. Il s'agit, comme pour le grec ancien, d'un "boustrophêdon", mais inversé, les lignes impaires sont orientées de gauche à droite, les lignes paires de droite à gauche, et chaque signe est placé la tête en bas.  



Il semble que les indigènes aient su lire les "Kohau Rongo Rongo", jusque vers le milieu du siècle dernier, avec la mort du dernier grand chef en 1860 tout juste avant l'arrivée des missionnaires...

Depuis, la tradition est perdue à jamais, comme toutes celles détruites de la même manière, comme les hiéroglyphes égyptiens ou mayas, par exemple...

Un fait est certain, c'est que l'écriture des tablettes "Kohau Rongo Rongo" offre une telle similitude avec l'écriture proto-indienne de la vallée de l'Indus, encore non déchiffrée, qu'il n'est pas possible de douter d'une relation évidente entre les deux.



Les pictogrammes gravés sur les tablettes représentent des personnages, des objets utilitaires, des poissons, des lézards ou des caïmans, des singes, pagaies, oiseaux stylisés, etc.... Il s'y trouve même des éléphants ! 


Or, les singes et les éléphants étaient totalement inconnus sur l'île de Pâques ... 

Non, seulement les envahisseurs de l'île de Pâques sont venus de l'ouest, mais ils sont certainement originaires de l'Asie sud-orientale comme le laisse à penser la présence de ces animaux inconnus en Polynésie.

On affirme même que cette écriture est à l'origine de toutes les écritures et même de l'une des plus anciennes, l'écriture chinoise !


Une des tablette "Rongo-Rongo"




Mata kiterani, les yeux qui regardent les étoiles...


Depuis les débarquements des envahisseurs polynésiens jusqu'aux marins européens, ce sont "les statues de l'île de Pâques", les moai , qui ont laissé la plus forte impression à tous les visiteurs....

Mata Kiterani, de leurs grands yeux aux orbites vides, ces immenses têtes regardent le ciel et donnent l'impression de scruter les étoiles d'où sont venus, il y a des millénaires, ces dieux qui ont laissé tous ces témoignages...



ll y a peu, on a retrouvé les yeux disparus. Sur le site d'Anakena des yeux brisés sur le sol et reconstitués coïncidaient exactement avec les orbites vides des statues.


Tous les Moai avaient des yeux en os, ou en vertèbres de requins, avec une incrustation d'obsidienne ou de corail pour la pupille. Les têtes sculptées des Moai sont d'une impressionnante majesté.

Leur hauteur varie en général de quatre mètres à six et huit mètres. La plus grande se trouve sur la côte nord sur l'Ahu Te Pito Te Kura, et elle mesure plus de dix mètres de haut et son poids est estimé à plus de 85 tonnes.



Ce qui est le plus frappant, c'est que toutes les têtes sont comparables à des têtes de Vikings, avec une barbe ! Elles n'ont rien a voir avec les Polynésiens ou les Pascuans, leurs successeurs....

Dans ce faciès, aucune caractéristique des originaires polynésiens, il s'agît de nez aquilins, de lèvres fines, de fronts hauts, bref, il est bien évident qu'elles furent sculptées, il y a des milliers d'années par un peuple totalement différent et étranger aux envahisseurs maoris.

Par ailleurs, les primitifs qui s'installèrent sur l'île n'étaient pas en mesure de sculpter des monolithes aussi imposants, avec des outils très rudimentaires en leur possession, pierre taillée, os, bois, etc...

Jusqu'au XlXe siècle, les habitants de l'île étaient des tribus guerrières, anthropophages, qui se livraient encore aux sacrifices humains, avec des connaissances technologiques très réduites...



Les têtes géantes, les Moai, sont presque toutes disposées au bord des falaises et elles font toutes face à la mer.  


On ignore totalement, eu égard à leurs poids et à leur taille, malgré les hypothèses les plus délirantes, comment elles furent déplacées de leur carrière ?  

Il en existe encore une quantité qui sont couchées dans la pierre où elles ont été taillées, mais non déplacées, et encore solidaires de la roche.

Des centaines de statues gisent, éparses, au pied des pentes herbeuses du volcan Rano Raraku où elles sont encore emprisonnées dans la pierre...


Sur cet îlot de 117,900 km2 des Moai gisent près des ahu et dans la carrière du volcan Rano Raraku culminant à près de 150 mètres.  

Toutes ces sculptures ont été abandonnées à différents stades de leur fabrication. Certaines sont à peine ébauchées, d'autres presque finies, d'autres achevées et finement travaillées semblent prêtes à être enlevées...



Leur taille moyenne varie entre cinq et sept mètres, La plus gigantesque occupe toute l'arête de la montagne sur plus de trente mètres de long où elle est encore sertie dans la roche. Elle aurait pesé entre 135 et 150 tonnes ! Mystère... 



Pour seule explication, la légende


On se demande pourquoi ces très lointains ancêtres se sont donnés autant de mal pour sculpter ces gigantesques têtes de pierre, et pour abandonner leur ouvrage brutalement, alors inachevé ?


On se pose la question, d'ailleurs, pour tous les monuments cyclopéens qui ont été édifiés par les lointains ancêtres, comme pour toutes les pyramides, par exemple ?

Les légendes racontent que le fameux, « Mana » , cette force comparable à la lévitation permettait de déplacer des charges considérables, telles que les statues, après leur finition au pied du volcan Rano Raraku.

Les géants de pierre étaient ainsi acheminés, parfois à plus de dix kilomètres de distance...

« Tuu Ko Ihu » ordonnait alors aux statues de "marcher", jusqu'au lieu qui leur était destiné.   



Enfin, pour donner vie à la statue, il fallait la coiffer d'un énorme cylindre de tuf volcanique rouge, le "pukao", sorte de chapeau terminé par un bouton conique.

Beaucoup de statues furent basculées par les différents envahisseurs, et en 1834, l'amiral Dupetit-Thouars sera le dernier européen à contempler les statues dressées sur leur plate-forme.

Le mystère des têtes de l'île de Pâques, dressées par un peuple inconnu, il y a des milliers d'années, bien avant l'arrivée des Polynésiens, reste une véritable énigme.



Source : Fabrice Bardeau, Top secret n°10/Artivision


A lire également sur le savoir perdu des anciens :


Quand le Comte de Buffon parle de "la mer libre"

$
0
0


Après quelques recherches sur Google, nous avons trouvé de superbes références sur le comte de Buffon.

On découvre alors que Buffon était un ami de Voltaire, traducteur des textes de Newton, et qu'il fut également un industriel en construisant ce que l'on appelait à l'époque des forges, à Châtillon-sur-Seine.





Son ouvrage "L’histoire naturelle générale et particulière" , en 36 volumes parus de 1749 à 1789, fut l’un des plus retentissants succès de librairie au XVIIIe siècle. Ouvrage décliné en anthologies plus ou moins richement illustrées, pour les grands et pour les petits, il y inclut tout le savoir de l’époque dans le domaine des sciences naturelles. Buffon fut élu le 23 Juin 1753 à l'Académie Française.

Voici  la couverture du livre en question :


La digitalisation de l'ouvrage faite par le CNRS , nous permet d''extraire des pages 215 à 220, les paragraphes très intéressants suivants (l'orthographe est d'époque) :



                                 PREUVES DE LA THEORIE DE LA TERRE.

                                                      ARTICLE VI.

                                                     GEOGRAPHIE.




Page 215 et suivantes: 



.....On trouve une grande quantité de ces glaces flottantes (les icebergs) dans la mer du nord, surtout à quelque distance des terres ; elles viennent de la mer de Tartarie dans celle de la nouvelle Zemble & dans les autres endroits de la mer glaciale. 





J’ai été assuré par des gens dignes de foi, qu’un Capitaine Anglois, nommé Monson, au lieu de chercher un passage entre les terres du nord pour aller à la Chine, avoit dirigé sa route droit au pole & en avoit approché jusqu’à deux degrés ; que dans cette route il avoit trouvé une haute mer sans aucune glace, ce qui prouve que les glaces se forment auprès des terres & jamais en pleine mer .


Car quand même on voudroit supposer, contre toute apparence, qu’il pourroit faire assez froid au pole pour que la superficie de la mer fût glacée, on ne concevroit pas mieux comment ces énormes glaces qui flottent, pourroient se former, si elles ne trouvoient pas un point d’appui contre les terres, d’où ensuite elles se détachent par la chaleur du soleil. 






Les deux vaisseaux que la Compagnie des Indes envoya en 1739 à la découverte des terres australes, trouvèrent des glaces à une latitude de 47 ou 48 degrés, mais ces glaces n’étoient pas fort éloignées des terres, puisqu’ils les reconnurent, sans cependant pouvoir y aborder. 


Voyez sur cela la carte de M. Buache, 1739. Ces glaces doivent venir des terres intérieures & voisines du pole austral, & on peut conjecturer qu’elles suivent le cours de plusieurs grands fleuves dont ces terres inconnues sont arrosées, de même que le fleuve Oby, le Jenisca & les autres grandes rivières qui tombent dans les mers du nord, entraînent les glaces qui bouchent pendant la plus grande partie de l’année le détroit de Waigats, & rendent inabordable la mer de Tartarie par cette route, tandis qu’au delà de la nouvelle Zemble & plus près des poles où il y a peu de fleuves & de terres, les glaces sont moins communes & la mer est plus navigable . 








En sorte que si on vouloit encore tenter le voyage de la Chine & du Japon par les mers du nord, il faudroit peut-être, pour s’éloigner le plus des terres & des glaces, diriger ssa route droit au pole, & chercher les plus hautes mers, où certainement il n’y a que peu ou point de glaces . 


Car on sait que l’eau salée peut sans se geler devenir beaucoup plus froide que l’eau douce glacée, & par conséquent le froid excessif du pole peut bien rendre l’eau de la mer plus froide que la glace, sans que pour cela la surface de la mer se gèle, d’autant plus qu’à 80 ou 82 degrés, la surface de la mer, quoique mêlée de beaucoup de neige & d’eau douce, n’est glacée qu’auprès des côtes. 


En recueillant les témoignages des voyageurs sur le passage de l’Europe à la Chine par la mer du nord, il paroît qu’il existe, & que s’il a été si souvent tenté inutilement, c’est parce qu’on a toûjours craint de s’éloigner des terres & de s’approcher du pole, les voyageurs l’ont peut-être regardé comme un écueil.




Cependant Guillaume Barents qui avoit échoué, comme bien d’autres, dans son voyage du nord, ne doutoit pas qu’il y eût un passage, & que s’il se fût plus éloigné des terres, il n’eût trouvé une mer libre & sans glaces. Des voyageurs Moscovitesenvoyés par le Czar pour reconnoître les mers du nord, rapportèrent que la nouvelle Zemble n’est point une isle, mais une terre ferme du continent de la Tartarie, & qu’au nord de la nouvelle Zemble c’est une mer libre & ouverte. 


Un voyageur Hollandois nous assure que la mer jette de temps en temps sur la côte de Corée & du Japon, des baleines qui ont sur le dos des harpons Anglois & Hollandois. Un autre Hollandois a prétendu avoir été jusque sous le pole, & il assuroit qu’il y faisoit aussi chaud qu’il fait à Amsterdam en été. 






Un Anglois nommé Goulden, qui avoit fait plus de trente voyages en Groenland, rapporta au Roi Charles II que deux vaisseaux Hollandois avec lesquels il faisoit voile, n’ayant point trouvé de baleines à la côte de l’isle d’Edges, résolurent d’aller plus au nord, & qu’étant de retour au bout de quinze jours, ces Hollandois lui direntqu’ils avoient été jusqu’au 89me degré de latitude, c’est-à-dire, à un degré du pole, & que là ils n’avoient point trouvé de glaces, mais une mer libre & ouverte, fort profonde & semblable à celle de la baye de Biscaye, & qu’ils lui montrèrent quatre journaux des deux vaisseaux, qui attestoient la même chose & s’accordoient à fort peu de chose près. 


Enfin il est rapporté dans les Transactions philosophiques que deux Navigateurs qui avoient entrepris de découvrir ce passage, firent une route de 300 lieues à l’orient de la nouvelle Zemble, mais qu’étant de retour la Compagnie des Indes qui avoit intérêt que ce passage ne fût pas découvert, empêcha ces Navigateurs de retourner.




Voyez le Recueil des voyages du nord, page 200. Mais la Compagnie des Indes de Hollande crut au contraire qu’il étoit de son intérêt de trouver ce passage ; l’ayant tenté inutilement du côté de l’Europe, elle le fit chercher du côté du Japon, & elle auroit apparemment réussi, si l’Empereur du Japon n’eût pas interdit aux étrangers toute navigation du côté des terres de Jesso. 


Ce passage ne peut donc se trouver qu’en allant droit au pole au-delà de Spitzberg, ou bien en suivant le milieu de la haute mer, entre la nouvelle Zemble & Spitzberg, sous le 79 degré de latitude : si cette mer a une largeur considérable, on ne doit pas craindre de la trouver glacée à cette latitude, & pas même sous le pole, par les raisons que nous avons alléguées . 


                        Carte de Gérard Mercator : Sur les quatre fleuves seul celui de droite ne gèle jamais  .


En effet, il n’y a pas d’exemple qu’on ait trouvé la surface de la mer glacée au large & à une distance considérable des côtes, le seul exemple d’une mer totalement glacée est celui de la mer noire, elle est étroite & peu salée, & elle reçoit une très-grande quantité de fleuves qui viennent des terres septentrionales & qui y apportent des glaces, aussi elle gèle quelquefois au point que sa surface est entièrement glacée.






Même à une profondeur considérable, &, si on en croit les historiens, elle gela du temps de l’Empereur Copronyme, de trente coudées d’épaisseur, sans compter vingt coudées de neige qu’il y avoit par dessus la glace : ce fait me paroît exagéré, mais il est sûr qu’elle gèle presque tous les hivers, tandis que les hautes mers qui sont de mille lieues plus près du pole, ne gèlent pas ; ce qui ne peut venir que de la différence de la salûre & du peu de glaces qu’elles reçoivent par les fleuves, en comparaison de la quantité énorme de glaçons qu’ils transportent dans la mer noire.





Ces glaces, que l’on regarde comme des barrières qui s’opposent à la navigation vers les pôles & à la découverte des terres australes, prouvent seulement qu’il y a de très-grands fleuves dans le voisinage des climats où on les a rencontrées, par conséquent elles nous indiquent aussi qu’il y a de vastes continents d’où ces fleuves tirent leur origine, & on ne doit pas se décourager à la vûe de ces obstacles . 



Car, si l’on y fait attention, l’on reconnoîtra aisément que ces glaces ne doivent être que dans de certains endroits particuliers, qu’il est presqu’impossible que dans le cercle entier que nous pouvons imaginer terminer les terres australes du côté de l’équateur, il y ait partout de grands fleuves qui charient des glace, & que par conséquent il y a grande apparence qu’on réussiroit en dirigeant sa route vers quelqu’autre point de ce cercle... 



Fin de citation.





Conclusion 






Il est tout de même curieux que Buffon soit déjà vers 1850, au courant de cette affaire incroyable de Mer libre et que de nos jours, les médias qui ont pignon sur rue, n'en parlent jamais. 

Il nous appartient donc, pour vérifier les dires de Buffon, de tout faire pour retrouver les écrits du Capitaine anglais Monson qui s'est approché à deux degrés du pôle Nord, pour y trouver une haute mer sans aucune glace. 

A cette époque, il y avait eu aussi ( Hélas Buffon n'a pas cité son nom) un certain hollandais (à déterminer avec précision ) qui a affirmé avoir été jusqu'au ras du pôle et qu'il y faisait aussi chaud qu'à Amsterdam en été. 



Enfin on devrait aussi trouver la trace de cet anglais nommé Goulden, qui mentionne dans un écrit au roi Charles II, l'affaire de deux vaisseaux hollandais qui auraient été jusqu'au 89° de latitude nord, et qui disent que là, ils n'avaient point trouvé de glace, mais une mer libre, ouverte et fort profonde.



Source : Artivision 

Trindade 1958 : un cas d'école

$
0
0


L'OVNI de Trindade fut photographié, et vu par un grand nombre d'observateurs crédibles.

En deux mots, ce cas est l'apparition en plein jour d'un disque volant vu par au moins 47 personnes le 16 janvier 1958 à 12:20 heure locale.

La particularité de l'événement est que l'objet a pu être photographié.


La situation


Trindade est une petite île rocheuse abandonnée au milieu du Sud de l'Océan
Atlantique, entre la côte Brésilienne et le continent africain, à environ 750 milles au
large de la côte de Bahia (20° 30 S et 29°20 O).

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, elle a été employée comme base militaire
pour les USA et la Marine Brésilienne engagés contre les U-boot Allemands.

Elle a été désertée après la fin de la guerre, abandonnée et oubliée jusqu'en 1957.
En octobre 1957, un groupe de travail de la Marine Brésilienne s'y est rendu, sous le commandement du Capitaine de Corvette Carlos Alberto Bacellar.

Le Ministère Brésilien de la Marine avait décidé d'y établir un poste océanographique et une station météorologique pour des recherches en vue de l'Année Géophysique Internationale (IGY).

Le 16 janvier 1958, l'Almirante Saldanha, un navire appartenant au service hydrographique et de navigation de la Marine Brésilienne, était sur le point de quitter l’île pour Rio de Janeiro.


Sous le commandement de Jose Saldanha da Gama, avec un équipage de trois cents hommes, le bateau avait déjà fait ce trajet à plusieurs reprises depuis 1957.

Cette fois, un groupe civil dirigé par Amilcar Vieira Filho, un avocat et directeur de banque, et incluant notamment un capitaine en retraite de l'Armée de l'Air Brésilienne, Jose Teobaldo Viegas, était également à bord, officiellement invité pour collaborer aux études scientifiques qui étaient en cours sur l'île.

L'un des accompagnateurs était Almiro Barauna, un photographe professionnel,
spécialisé dans la photographie sousmarine, et ancien reporter "freelance."


L'Almirante Saldanha, 4 mâts construit pour la marine brésilienne en 1933.



De gauche à droite : Amilcar Viera Filho, Mauro Freitas, Captain Jose Viegas, un témoin aujourd’hui décédé et Almiro Barauna, le photographe.



L'événement


A 12:15, au début de l'après midi, alors que le navire se préparait à appareiller, un objet étrange a été aperçu simultanément par un nombre total de 48 observateurs qui se trouvaient sur le pont.

L'OVNI se dirigeait vers l'île à grande vitesse. Il a plané brièvement au-dessus d'une crête, avant de disparaître de l’autre côté. Après une courte période, l’engin est réapparu pour ensuite s'éloigner à toute vitesse vers la mer.


L'engin s'approche des côtes



M. Barauna prenait des photos des manoeuvres du bateau à ce moment-là, il était sur le pont avec son appareil photo Rolleiflex modèle E à objectif f/2.8. Il avait placé l'appareil photo à f/8 et à 1/125 seconde.

La mer n'était pas calme, et ceci dérangeait Barauna qui avait oublié ses pilules contre le mal de mer. Son attention, comme celle de Filho, Viegas a été attirée par le Lieutenant Ribeiro qui a crié vers lui, gesticulant et montrant l'objet dans le ciel nuageux.


Il passe au-dessus de la crête



Il a fallu 30 secondes à Barauna pour être prêt à déclencher son appareil. Il a alors pu prendre six photographies, à intervalles de 14 secondes comme cela a été déterminé par les analyses ultérieures.

Quatre de ces photographies ont capturé l'objet en mouvement. Les deux premières photographies ont été prises pendant que l'objet approchait de l'île.

L’ovni a alors disparu derrière la montagne centrale (la crête de Desejado). Alors qu'il réapparaissait quelques secondes plus tard, se déplaçant dans la direction opposée, il apparaissait plus proche et plus grand.



Barauna a alors obtenu une troisième photo de l'objet car celui-ci s’est, semble-t-il,
immobilisé en l’air, un très court instant, avant de reprendre sa trajectoire à grande
vitesse.


L'OVNI réapparaît au-dessus de la crête



Les vues 4 et 5 ne montraient que la mer et la côte rocheuse. Barauna a manqué l'objet lors de ces deux clichés, d’une part à cause de la vitesse de l'engin, et d’autre part à cause de la confusion régnant sur le pont.

Le sixième et dernier cliché montre l’objet déjà loin au-dessus de la mer, peu avant qu’il ne disparaisse.


Il prend de la vitesse et disparaît au loin



Selon le Capitaine Viegas, l'objet était semblable à une sphère aplatie encerclée à l'équateur par un grand anneau ou une plateforme. Selon les mots de Barauna :

« Il n'a fait aucun bruit, bien qu'avec les cris des gens sur le pont, et le bruit de la mer, je ne puisse pas en être certain. Il avait une apparence métallique, d'une couleur de cendre, et il y avait comme une condensation d'une vapeur verte dans son périmètre, en particulier vers son bord avant. Son mouvement était ondulant, comme le vol d'une chauve-souris ».

Le Capitaine Bacellar, l'officier commandant le navire, a ordonné que le film soit développé immédiatement.

Afin d'authentifier le film, il a insisté sur le fait que Barauna se débarrasse de sa combinaison de plongée avant d’entrer dans la chambre noire improvisée, ceci pour empêcher qu'il puisse emmener un film déjà réalisé avec lui.

Etant donné de telles précautions et les presque cinquante témoins, il n'est pas étonnant que la Marine Brésilienne, qui avait demandé l'analyse du film, l'ait considéré comme authentique, et que le président du Brésil lui-même, M. Joscelino Kubitschek, ait présenté les photos à la presse.





Les répercussions


Les photos ont été prises sur un fond de journée claire et un ciel couvert. Les réglages de l'appareil photo ont mené à une légère surexposition des négatifs.

Comme le montre les photographies, l'objet n’était pas lumineux. Il était légèrement incliné, la partie supérieure orientée dans le sens du mouvement.

Il semble tout à fait net dans les photos 2 et 3, correspondant à sa vitesse minimum, alors que les contours semblent légèrement flous dans les photos 1 et 4, correspondant à la distance maximum.

Les photos furent confirmées authentiques par John T. Hopf, analyste photographique de l'APRO, comme par le service Cruzeiro do Sul Aerophotogrammetric, auprès duquel la Marine Brésilienne s'était référée.



L'incident et les photos ont fait un bruit énorme au Brésil. Une enquête dirigée par
un membre du Parlement (Sergio Magalhaes) a été demandée par le ministère
de la marine.

Le dossier résultant n'a pas été rendu public dans sa totalité, mais quelques détails sont parvenus à la presse.

En fait, l’incident n'était pas isolé. Au moins sept autres observations s’étaient produites sur ou à proximité de l'île dans les derniers mois de 1957 et en janvier 1958.

Une photographie, prise avec un appareil photo ordinaire par un sergent de garnison avant le 16 janvier faisait partie du dossier.

Évidemment l'affaire est parvenue à l'attention des États-Unis dont l'attaché naval à Rio, apparemment informé de la politique des militaires Américains en matière d'ovnis, a rédigé un rapport le 11 mars 1958.

Ce rapport se caractérise par ses inexactitudes et par l'orientation évidente de l'auteur, résumée par le paragraphe de conclusion :

« Une observation de soucoupe volante serait peu probable sur l'île très peu hospitalière de Trindade, comme chacun le sait les Martiens sont des créatures extrêmement soucieuses de leur confort ».


Attaques personnelles


A l'époque de l'événement, il était connu que Barauna avait déjà été en contact avec la problématique ovni. En 1953, il avait réfuté l'authenticité de photographies alléguées d'un ovni prises par Ed Keffel en un endroit connu sous le nom de da Tijuca de Barra.




Direction d'observation de l'ovni depuis le navire (valeurs approximatives)




Pour ce faire, il avait préparé des photographies qui ont démontré comment un tel canular pouvait être perpétré. 

Célèbre debunker auto-proclamé, mais peu crédible, le Dr. Menzel a utilisé ce travail de debunking effectué par Barauna pour répandre l'idée que celui-ci était en fait un falsificateur professionnel de photographies d'ovnis.

Selon lui, Barauna avait photographié d'abord un modèle réduit d'OVNI, puis avait superposé le négatif aux photos de Trindade. En 1978, un laboratoire indépendant employant l'analyse numérique a éliminé la possibilité d'un tel trifouillage.

En outre, comment expliquer les témoignages des 47 membres d'équipage de l’Almirante Saldanha.



De nombreux cas d'ovnis ont résisté aux attaques des debunkers et sceptiques autoproclamés scientifiques.

Très curieusement, ce ne sont pas ces cas qui les intéressent vraiment. Ils sont assez peu mentionnés dans la littérature scientifique moderne et ignorés par les médias, dès lors qu'il s'avère trop difficile ou impossible de leur trouver une "explication" rationnelle.

Bien que ces photographies de l'île de Trindade soient parmi les plus célèbres dans les milieux ufologiques sérieux, elles ne sont donc toujours pas reconnues comme fournissant quelque preuve au sujet du phénomène ovni par les sceptiques.


En dépit de leur valeur probatoire potentielle pour la réalité du phénomène ovni, en dépit de la richesse des informations disponibles sur ce cas, en dépit du manque de "ficelles" et autres trucages apparents, en dépit de l'absence de manipulation frauduleuse du négatif, en dépit du contexte de plus de 40 témoins visuels, elles sont oubliées.

Etant donné le nombre et la fiabilité des témoignages, étant donné les résultats des
laboratoires d'analyse, tant civils que militaires, étant donné l'absolu ridicule des
malheureuses contre-propositions des sceptiques qui n'offrent rien d'autre que
des absurdités comme explication de ce cas, il semble totalement improbable que
ces photos montrent autre chose que la réalité : un engin volant sans rapport avec
les engins terrestres a été vu et photographié ce jour-là à Trindade...



Le point de vue des sceptiques


Un avion à travers le brouillard

Les sceptiques ont offert plusieurs explications pathétiques pour cette observation. Tout d'abord, le professeur Donald H. Menzel, astronome de l'Université de Harvard a déclaré que l'OVNI était simplement un avion passant dans le brouillard.

Notons que pour les besoins de la démonstration, l’objet qui est incliné sur les photos a été redressé sur ce montage...




La planète Saturne

Certain des témoins visuels ont décrit l'objet en utilisant les termes "la forme de la planète Saturne". Les photographies montrent un globe brumeux aplati entouré d'un anneau central et c'est pourquoi on a dit "comme l'anneau autour de Saturne".

Les sceptiques ont réussi l'exploit à peine croyable de prendre l'expression au pied de la lettre et de déclarer que les témoins avaient en fait bel et bien vu la planète Saturne.

Inutile d'insister sur le ridicule absolu de cette "explication", à moins que la planète Saturne se soit réduite en taille, et ait volé en ondulant devant 47 témoins, passant derrière une montagne et repassant devant pour aller ensuite faire un tour au-dessus de l'océan.



Source : Patrick Gross/Top Secret n°11



A lire également sur le savoir perdu des anciens :






Le destin brisé de l'Empire Aztèque

$
0
0

Par un étrange accident de l'histoire, comme il s'en produit parfois, les Espagnols abordèrent le Nouveau Monde à l'endroit même où brillait une culture très développée, la péninsule du Yucatan et son arrière pays (aujourd'hui le Mexique, le Guatemala et le Honduras), patrie des Mayas dont la somptueuse civilisation fut florissante, dix siècles avant l'an 1000 de notre ère !


La conquête de l'empire aztèque par Hernando Cortes constitue un exploit guerrier
hors du commun. En effet, en l'espace de trois ans (1519-1522), à la tête de quelques centaines de soldats Espagnols, le conquistador assoiffé d'or, audacieux et sans scrupules, réussit à vaincre un empire séculaire disposant de plusieurs milliers de guerriers.



En réalité, les Aztèques furent victimes d'une antique légende. Ils étaient persuadés
qu'il s'agissait, comme prédit, du retour d'un ancien dieu de Mexico...

De plus, les chevaux et les canons produisirent l'effroi sur les indigènes qui en ignoraient l'existence. 

Finalement, ce que le conquistador espagnol gagna au bout du compte, ce ne fut pas l'or qu'il convoitait, mais la destruction totale d'une civilisation !




Bernardino De Sahagun


Parmi les divers chroniqueurs espagnols, religieux, qui furent les témoins de la conquête de l'empire aztèque, on relève le nom de Diégo DURAN, en 1518, dont le livre est illustré de nombreux dessins vivants, simples et naïfs, sur toutes les scènes de la vie quotidienne populaire et religieuse.

Mais l'oeuvre la plus riche et la plus documentée est celle de Bernardino de Sahagun, un frère Franciscain qui arriva au Mexique en 1519, soit huit ans après la prise de Mexico.



Le frère Franciscain Bernardino de Sahagun


Dans son livre : "Historia Général de las Cosas de Nueva Espana" (Histoire Générale des choses de la Nouvelle Espagne), il relate tous les détails de la vie quotidienne des Aztèques, aussi bien agricole que familiale, religieuse, rituelle, magique, médicinale, etc...

Dès son arrivée, Fra Bernardino s'empressa d'apprendre la langue mexicaine de l'époque, soit le nahuatl, ce qui lui permit de recueillir toutes les traditions relatives à la vie des Indiens de l'empire aztèque. 

II s'adressa également à des artistes indigènes pour illustrer ses informations, ce qui constitue une iconographie unique sur la vie de ce peuple, étant donné que la plupart des anciens documents, des codex religieux ou médicaux ont été brûlés par les prêtres espagnols.



Evidemment, son but n'était pas de préserver la civilisation aztèque, mais bien de la
connaître, notamment dans sa langue et dans ses moeurs, pour déraciner l'idolâtrie,
prêcher, confesser, catéchiser les Indiens, ce que Sahagun fit avec zèle pendant les
soixante et un an qu'il vécut dans ce pays.

Hélas, le pauvre moine n'eut pas la chance de connaître la moindre gloire par ses écrits. Les douze livres qui constituent son oeuvre complète lui furent adroitement subtilisés par un gouverneur du pays, qui les fit parvenir en Espagne à un chroniqueur célèbre qui réclamait des informations sur le pays aztèque...

Heureusement, l'oeuvre de Bernardino de Sahagun fut retrouvée intégralement avec
ses douze livres et ses planches en couleurs illustrant tous les aspects de la vie.



Dans ces douze livres formant un ensemble de chapitres de plus de 800 pages, on trouve successivement les matières suivantes :

I. Des dieux adorés par les indigènes de la Nouvelle Espagne, et des mois du calendrier mexicain.

II. Du Calendrier, des fêtes et des sacrifices,

III. De l'origine des Dieux et des croyances,

IV. De l'Astrologie,

V. Des augures et d'autres méthodes pour deviner les choses futures,

VI. Philosophie, morale et théologie du peuple mexicain,



VII. Astrologie naturelle,

VIII. Des rois et des seigneurs et du gouvernement du royaume,

IX. Des marchands, des artisans et des orfèvres qui travaillent l'or et les pierres
précieuses,

X. De l'histoire générale de toutes les classes de leur société ; des maladies du corps humain et de la médecine,

XI. Histoire naturelle, des oiseaux, poissons, arbres, herbes, fleurs, métaux, pierres,
etc...

XII. De la conquête de la Nouvelle Espagne et de la ville de Mexico.




La civilisation aztèque...


Bernardino de Sahagun fut le premier à parler en détail de la société indigène, la
civilisation mexica, selon le modèle toltèque, les premiers habitants du pays. 

II nous parle également de la fameuse et mythique Tula, la cité fantastique à l'origine
du monde et des hommes, et sa richesse légendaire...



Du plus grand intérêt également est le mythe nahuatl des cinq soleils qui explique le devenir de l'homme, son destin et sa fin inéluctable.

On retrouve ici les antiques légendes, la mythologie des archontes planétaires reprise successivement au fil des civilisations, notamment chez les Gnostiques d'Egypte...

Le calendrier aztèque affirme que, par quatre fois déjà, le monde a été détruit à la suite d'un désordre planétaire. Le monde actuel, celui du soleil qui nous éclaire, est le cinquième âge. Jusqu'à quand ?



L'ordre de succession de ces quatre âges est décrit dans les "Annales de Cuauhtitlan", et dans "Historia de los Mexicanos por sus pinturas" : 

Le premier soleil a été le Soleil d'Eau, suivi du Soleil du Tigre, puis celui de la Pluie et du vent. 

Ce qui est corroboré par la magnifique sculpture connue sous le nom de "Calendrier aztèque", bas-relief où l'on distingue précisément les quatre âges représentés par la
date du cataclysme en rapport.

Les mythes cosmogoniques sont semblables dans toutes les religions, et l'on retrouve toujours la "chute du ciel", ou un désordre cosmique ou planétaire à l'origine d'un déluge ou d'une autre catastrophe terrestre.

A quatre reprises, un monde est né, puis il a été détruit. Aussi, le monde d'aujourd'hui aura nécessairement la même fin.


II est intéressant de noter que :

"Ce sont bien les Dieux eux - mêmes , à l'occasion , qui déchaînent où provoquent les guerres, y prenant part eux-mêmes, car ils apprécient le sang humain !”

Le sang humain, dans beaucoup de religions, est nécessaire à la satisfaction des dieux ! II suffit d'en voir la preuve dans l'ancien testament (Exode XXIX) ! Le sang humain est l'aliment du Dieu Soleil et le moteur de l'univers des hommes !

Pour cela, il faut donc libérer les forces de la vie emprisonnées dans un corps humain, ce que l'on ne peut faire qu'en tuant, que ce soit par les sacrifices ou par les guerres !



La tradition affirme que les deux luminaires, la Lune et surtout le Soleil, se nourrissent de la vie sur Terre !

Les sacrifices humains de masse, pour se concilier les bonnes grâces des dieux, étaient donc pratique courante chez les Aztèques.

On tuait des dizaines d'enfants, de jeunes garçons et de jeunes vierges, des jeunes gens et des jeunes filles uniquement... 



La manière habituelle était d'ouvrir la poitrine de la victime avec un couteau d'obsidienne et de lui arracher le coeur. 

On jetait ensuite le corps au bas des marches de d'autel qui ruisselaient du sang des innombrables victimes...

Et parmi tous les récits de Bernardino de Sahagun, on retrouve au livre 11, chapitre VII, la fameuse histoire du champignon sacré, le Téhonanacatl, (la chair des Dieux) ou "Psylocibe mexicana heim", dont les propriétés dites "hallucinogènes", mais plus exactement psychédéliques, étaient connues des Aztèques. 



Tout aussi bien d'ailleurs que nombre d'autres plantes comme la liane d'Ololiuqui, du Yagé, ou des "boutons de mescal" du cactus de San Pedro, du Peyotl... 

L'usage rituel des plantes psychédéliques (qui favorisent l'expérience intérieure), dans l'ancien Mexique remonte au paléolithique et se poursuit encore de nos jours dans les pratiques chamaniques.



Le recours à des substances végétales douées de propriétés chimiques susceptibles d'agir sur le mental, et d'élargir le champ de conscience pour provoquer l'émergence "d'états de réalité extra ordinaire", semble bien être une des pratiques fondatrices de la culture humaine.

Bernardino de Sahagun le confirme : 

Ils savent toutes les vertus, l'essence des plantes. Ils ont découvert le Peyotl (cactus : Williamsi lophophora) et l'estiment plus que le pulque (alcool d'agave) ou les champignons sacrés. Ils s'assemblent dans le désert et chantent tout le jour et toute la nuit...(livre X). 



On croirait lire exactement les récits de Carlos CASTANEDA, dans ses différents récits sur l'usage des psychédéliques mexicains !


Conclusion


Le destin brisé de l'empire aztèque, civilisation puissante et sanguinaire fut provoqué
par une poignée d'hommes.



Aujourd'hui, “abandonné” des Dieux, le reste de la civilisation indienne oscille entre
l'extinction et l'émigration... Sans aucun autre espoir de survie.



Source : Fabrice Bardeau/Top Secret N°11

Le monde est né aux U.S.A

$
0
0

Regardez un instant une mappemonde, avec l'oeil et l'esprit neufs d'un extraterrestre fraîchement débarqué de Vénus ou de Betelgeuse.

Des zones vert tendre et émeraude : les riches plaines, les pâturages, les forêts. Des zones ocrées : les déserts.

Si vous avez l'esprit de logique, aussitôt une pensée s'imposera à vous : les
civilisations ne se sont développées ni en Afrique du Nord, ni en Egypte, ni 
en Mésopotamie, ni en Afghanistan, puisque ces pays sont de véritables déserts !


Là, il est quasiment impossible de trouver les éléments primordiaux de viabilité : l'eau potable, les fleuves poissonneux, la terre arable, le bois à travailler, le gibier des forêts et les plaines herbeuses, les carrières de pierre pour construire les maisons...



Si les hommes anciens se sont installés en ces régions, c'est à désespérer de leur bon sens !


Ils choisissent le désert


Voilà ce que vous devez penser en faisant abstraction de vos connaissances acquises... et pourtant c'est là, malgré tout, en ces zones stériles, et uniquement en ces zones stériles que se sont épanouies les plus grandes civilisations d'Afrique et d'Asie (2).


(2) Comme s'est épanouie sur la Grèce rocailleuse la plus grande civilisation
européenne.


N'est-ce pas insensé, aberrant, incroyable ?
Au nord, au sud de ces contrées, s'étendaient des forêts giboyeuses, de riches plaines irriguées par des milliers de ruisseaux, de rivières et de fleuves, pourvues de bonne terre à mil, à vigne, à blé, à orge, à lentilles, propices à tous les arbres fruitiers de la création...



Là, les hommes n'avaient qu'à bander leur arc pour avoir en point de mire : lièvres,
lapins, perdreaux, sangliers, cerfs, aurochs; là, truites, brochets, saumons, esturgeons, lamproies foisonnaient dans les fleuves.

Et pourtant, les hommes de la préhistoire, nos ancêtres inventeurs de la civilisation,
avaient dédaigné les verts pâturages — les green lands — et avaient opté pour l'Afrique sablonneuse, les déserts d'Asie et de Mésopotamie, soit : pour la sécheresse, la famine et le dénuement.

C'était à ne pas croire, mais c'était vrai, d'une réalité démentielle, mystérieuse, qui
sollicitait une étude rationnelle dont les archéologues et les philosophes ne semblaient guère s'être préoccupés.

En vain, essaierait-on d'objecter que ces contrées n'étaient peut-être pas jadis des
déserts comme elles le sont de nos jours.



Les textes anciens, les fresques, les tablettes apporteraient un démenti à une telle
objection pour les deux à trois millénaires précédant notre ère.

Dans la Bible, par exemple, il n'est jamais question d'Hébreux se perdant dans les
forêts, naviguant sur les rivières, cueillant les marguerites du printemps ou effectuant la fenaison dans les prairies de riantes vallées.

Par contre, les tribus se perdent ou errent dans les déserts, attendent la manne pour
survivre, l'eau pour boire, le sacrifice rituel pour manger.





Les lignes de fracture


Une autre constatation, et des plus effarantes, ajoute encore à l'énigme: ces pays
d'Afrique et d'Asie sont très exactement situés sur un parallèle où sévissent les séismes, ce qui est également vrai, en longitude, pour la Cordillère des Andes où fleurit la puissante civilisation des Incas, et pour les montagnes du Mexique et du Guatemala où se fixèrent les Mayas et les Aztèques.

Que l'on établisse la carte géographique des zones à tremblements de terre, à volcans, des lignes de fracture de l'écorce terrestre, et l'on obtient du même coup l'exacte représentation des terres émergées et immergées où les civilisations ont pris naissance :

Mexique, Guatemala, Pérou, Chili, Colombie, Bolivie, Afrique du Nord, Espagne, France, Italie, Grèce, Egypte, Perse, Mésopotamie, Afghanistan, Chine, Indes, etc., sans excepter la mystérieuse Hyperborée et les hypothétiques Atlantide et Terre de Mû.

Nous voilà en plein fantastique !



Non contents de préférer le désert au paradis, nos ancêtres de la préhistoire avaient
poussé le génie ou le sadisme jusqu'à s'installer aux seuls endroits où ils n'auraient jamais dû planter leurs tentes ou bâtir leurs cités, aux seuls endroits du globe où la Terre crache des cendres, vomit du feu, s'entrouvre pour engloutir, tuer, anéantir et précipiter les eaux des océans en déluges et en raz de marée ! Là et pas ailleurs !

Comme si les hommes avaient eu l'impérieux et inconscient besoin de capter par les
fentes, par les matrices de la Terre-Mère, on ne sait quelles radiations nécessaires, quels effluves indispensables à leur épanouissement.

Fils de Gaea, l'homme, créé d'argile et de poussière, veut vivre sur la matrice
maternelle, quelque monstrueuse qu'elle paraisse, car par elle, il reçoit le souffle vital issu des entrailles, par elle, il participe à l'enfantement incessant des fentes, au rythme fécondant et évolutif (1).

(1) La religion de la matrice est commune à tous les peuples et les catholiques eux mêmes lui sacrifient avec l'amande mystique de la Vierge et les Vierges noires, notamment celle de Chartres : N.-D. de Dessous Terre, où les ésotéristes voient le symbole du retour à la matière. 

Poussant au delà, ils identifient même les entrailles de Gaea, la Terre-Mère, avec les labyrinthes de la mythologie et ceux que l'on peut voir tracés par les dallages de certaines cathédrales (Chartres — Montpellier). 

En ce sens, l'initiation emprunte souvent le trajet matrice-entrailles pour symboliser le « chemin en sens inverse » menant par la mort vers l'au-delà d'un univers parallèle.



Tout n'est-il pas amour et érotisme pour faire mouvoir l'univers statique de
l'incréation ?

L'érotisme n'est-il pas le signe + signifiant genèse c'est-à-dire : lois physiques,
électrodynamique, psychologie et, sur le plan humain, manifestation suprêmement élaborée de la cybernétique ?

Sur les matrices béantes de Gaea qui l'a enfanté, l'homme sait qu'il ne doit pas couper le cordon, ombilical, il sait que là, il devra mourir, mais il accepte son destin.

Et de ce choix aberrant, au départ, de ce masochisme, avaient découlé les industries du feu, l'art architectural et les temps en mouvement, étalonnés par les grandes découvertes et les plus prodigieuses civilisations : celle d'Egypte avec ses temples et ses pyramides, celles d'Arabie, de Perse, d'Afghanistan, celle de Mésopotamie avec l'étonnante Sumer, celles du Pérou, des Incas et du Yucatan des Mayas.



En somme, l'homme, pour subsister, avait été contraint d'aiguiser son génie jusqu'au
sublime, sous peine de mort.

Il avait dû imaginer, inventer, créer en quelques générations ce que l'âge d'or
préhistorique, stagnant dans des millénaires sans durée, n'avait pu lui apporter (1).


(1) L'existence d'un âge d'or est en contradiction formelle avec le principe
d'évolution universelle. Il ne peut exister dans l'absolu, ni âge d'or, ni nombre d'or, ni vérité qui soit permanente. Pas même dans la mort. 

L'âge d'or suppose l'immortalité, donc une nature éternellement statique habitée par des hommes ne procréant pas, asexués comme les anges de la mythologie chrétienne. Si une vérité profonde se cache dans ce symbole, elle s'inscrit peut-être dans un univers qui n'est pas celui que nous connaissons.




Et les bornes chronométriques avaient enfin jalonné l'espace-temps conquis.
Mais pourquoi les hommes de la préhistoire n'avaient-ils pas choisi de vivre
dangereusement ? 

Pourquoi n'avaient-ils pas subi l'appel des fentes terrestres?  Étaient-ils si peu nombreux que la loi de sauvegarde s'était manifestée plus forte que la nécessité d'évoluer ? Ou bien, appartenaient-ils à une autre race ?

Cette hypothèse n'est pas absurde et mérite d'être étudiée. Ou bien les hommes de Cro-Magnon et du Neanderthal étaient des autochtones terriens, détériorés par une irradiation provoquée par leurs ancêtres (2) et ils avaient instinctivement refusé l'évolution et ses symboles : le feu et le fer; ou bien les hommes de la protohistoire - Sumériens, Hébreux, Égyptiens, Incas, Mayas - étaient des descendants de races étrangères à notre planète, ce qui expliquerait leurs facultés intellectuelles supérieures et leurs industrieuses créations, mais non leur comportement singulier.



(2) Thèse soutenue dans Histoire inconnue des Hommes depuis 100000 ans. Éd. J'ai Lu n° A 372****, chap. 2. 

Des ancêtres supérieurs auraient atomisé la Terre, comme nous nous préparons peut-être à le faire encore, et des survivants terriblement amoindris auraient remonté l'échelle de l'évolution pour restructurer leur race.



Quelqu'un décidait dans l'invisible


En fait, autochtones ou exodes, l'instinct de conservation s'était manifesté chez tous,
mais avait été surpassé chez certains par une prescience merveilleuse, magique ou inspirée.

En ce sens, des prophètes avaient pu voir, dans le futur, les temps où le désert
deviendrait l'athanor du grand oeuvre de civilisation avant d'ensevelir les cités périmées et les hommes ayant accompli leur tâche et leur cycle.

Peut-être avaient-ils vu, sous les sables stériles, les riches nappes pétrolifères qui
apporteraient la récompense d'un long calvaire, ou constitueraient la charge infernale qui, aux temps d'Apocalypse, ferait sauter la planète ?

Dans le cadre de l'évolution, on pense que l'homme pour se sublimiser doit rechercher les solutions à système instable et refuser les solutions faciles de l'équilibre.

L'homme de la préhistoire, parfaitement adapté à son genre de vie, ne subissait plus
aucune évolution biologique et obéissait seulement à la nature.

Un jour, il refusa cette obéissance et opta pour le libre arbitre, choisissant l'âge de fer pour sortir de l'âge d'or, ce qui impliqué un éveil supérieur de la conscience, une libération de l'intelligence contre la dictature de l'instinct qui stoppait son perfectionnement.



Il choisit donc les lignes de fracture et les déserts pour y poursuivre son aventure; il
mit l'instabilité et la mort dans son jeu mais, en contrepartie, s'évada de l'incréation et de l'éternel présent.

Quelque hypothèse que l'on avance comme explication, il faut en arriver à.la cause
supérieure qui avait guidé le choix de la danse sur le volcan.

Et cette cause peut s'appeler loi universelle, déterminisme.
Elle peut aussi s'appeler Dieu ou Lucifer, prince de l'Intelligence et guide intellectuel
des hommes. Ou Satan, si l'on songe aux affres de la civilisation... tout dépend du sens que l'on donne à l'évolution.

Ainsi, rien ne s'élucidait encore de la genèse des hommes, mais un rythme se devinait : une expansion de l'univers, avec sans doute des temps de contraction correspondant au « respir » de Brahma et aux théories classiques de l'univers en pulsations.



Une seule grande zone de fracture du globe semble échapper à la loi générale régissant les civilisations disparues : les États-Unis.

Dans cette zone, entre les parallèles 30 et 40, tout eût dû éclore, bourgeonner, fleurir... et ce fut le vide clinique, la stérilité inconcevable d'un prodigieux humus.

Cette anomalie, pour tout esprit acquis au fantastique, suggère aussitôt une hypothèse paradoxale : et si, précisément, là où on ne trouve aucun vestige, s'était développée la plus grande et la plus antique civilisation?


Essayer l'hypothèse U.S.A.


Si les ancêtres supérieurs avaient vécu à l'emplacement des actuels U.S.A, dans les temps primhistoriques, si le pays avait été atomisé (ce n'est encore qu'une hypothèse), ne serait-il pas normal que rien n'ait subsisté ?

Que resterait-il de notre civilisation dans un million d'années si une guerre nucléaire anéantissait le genre humain ?

Rien, sinon le silex des indigènes de Bornéo et de Nouvelle-Guinée. De plus, tant de bouleversements s'étaient produits sur notre globe durant les millénaires écoulés !

On sait que certains déserts étaient, à des époques très reculées, des steppes et des pâturages; la mer occupait le coeur du Sahara; un continent émergeait entre la France et les îles Britanniques...

Donc, tout était possible sur la longue chaîne du temps; avant l'ère des hommes
préhistoriques, ou parallèlement, dans l'Amérique inconnue, l'ère des ancêtres supérieurs avait pu se développer.



Bien entendu, pour être retenue, cette hypothèse demandait à être étayée par des
découvertes, des documents miraculeusement sauvegardés, bref, par tout un chaînon de crédibilités et non de créditivités.

Avec une certaine stupéfaction, il faut l'avouer, nous vîmes l'idée se fortifier, prendre
forme, couleur et consistance, devenir non plus une conjecture, mais une quasi-certitude qui surgissait, vivante, à travers les traditions, la science et l'histoire visible du monde.


La lumière est à l'Ouest


C'est par arbitraire que les historiens situent généralement en Orient la source de tout épanouissement : la tradition et l'étude historique prouvent au contraire que l'aube de l'humanité s'est levée à l'Ouest.

C'est traditionnellement vers l'Ouest que marchaient les hommes de la préhistoire; c'est vers l'Ouest qu'ils cherchaient l'Autre Monde où des millions de soleils irradiaient dans un jour éternel; c'est vers l'Ouest, pays de convoitise, que convergèrent toutes les grandes invasions et toutes les migrations de peuples.

Vers l'Ouest, et plus précisément vers les îles Britanniques, la Gaule et l'Ibérie, ultime promontoire du grand continent.

Qu'allaient-ils donc chercher, ces ancêtres, vers l'Ouest fabuleux que bornait l'océan ? Quel brumeux atavisme les guidait en cette direction ?

Ne pas tenir compte de cette donnée majeure est une aberration qui n'a pourtant point rebuté la plupart des historiens.

Après l'ère préhistorique, après la « queste » de l'initiation qu'Ulysse cherchait dans
l'île des Champs Élysées, située à l'Occident dans le grand océan, l'ère historique avait de la même façon localisé vers l'Ouest les îles et les contrées merveilleuses - légendaires pense-t-on encore - : Brésil, San Brandan, les îles Fortunées, l'Autre Monde ou pays du Graal, et aussi Hyperborée, berceau de la race blanche pour les Scandinaves, les Germains et les Celtes.



Une Hyperborée qui, en tenant compte des facteurs géologiques, aurait coïncidé avec les Etats-Unis, avant le cataclysme qui provoqua l'inclinaison de 23° 27' de notre globe.

Enfin, c'est vers l'Ouest et le ponant que les Anciens, Grecs et Égyptiens, situaient l'Atlantide dont il faudra bien, un jour ou l'autre, admettre l'existence.

Pour une hypothèse « paradoxale » voilà donc un point de départ d'une certaine
orthodoxie !

Les États-Unis (nous dirons souvent : l'Amérique pour la commodité d'expression) forment une vaste contrée où les déserts et les rochers vitrifiés, où le vide préhistorique en hommes et en animaux nobles semblent impliquer une malédiction, un tabou qui pourrait bien être le résultat d'une antique atomisation par un cataclysme naturel ou perpétré.

Sur le plan scientifique, la réalité de ce cataclysme ne fait aucun doute, mais les
raisons en sont fort controversées.




Le globe est posé de guingois


Jadis, il y a des milliers d'années, la Terre de nos aïeux inconnus tournaient sur un axe sans inclinaison qui déterminait un éternel été. 

C'est en ces temps d'avant le grand cataclysme qu'existait au sens restreint des mots, ce que la tradition a appelé l'âge d'or.

Posé de guingois sur un axe nord-sud incliné de 23°27' sur le plan de l'écliptique, notre globe terrestre tel qu'il est représenté actuellement ne nous intrigue pas outre mesure car il est un de nos plus vieux camarades d'enfance, avec la carte de France physique ou muette, et celle d'Europe où, selon un rite secret, la France est rosé, l'Espagne jaune, l'Italie violette et la Belgique verte.

Pourtant, de cette anomalie découle toute l'histoire des hommes et ce qui devrait être la base de notre savoir (1).

(1) Si les instituteurs à l'école communale révélaient à leurs élèves, même sur le plan le plus élémentaire, que la cosmogonie et la géologie constituent la base essentielle de la connaissance, l'évolution humaine ferait un bond prodigieux. 


Alors, les hommes comprendraient l'inconsistante valeur des enseignements empiriques et concevraient leur genèse et leur destin avec une meilleure lucidité.



Cette gîte révèle à n'en pas douter que notre globe a été jadis éprouvé par un terrible bouleversement cosmique dont toutes les planètes du système solaire ont aussi subi le contrecoup à des degrés variables.

Et voilà qui nous introduit immédiatement au coeur du problème : nous ne sommes
pas, nous les Terriens, des créatures privilégiées, uniques, confinées dans un univers fermé; nous appartenons à un système infini et toute notre histoire humaine n'a de sens que si nous l'intégrons à l'évolution universelle.

Donc, quand se produisit le cataclysme, la Terre oscilla, chavira, les pôles dérapèrent comme des luges sur les continents et dans les mers. 

Dérivant sur les flots en furie, des banquises aux dimensions de la Corse ou de la Sicile s'entrechoquaient dans un bruit d'Apocalypse. 

Les montagnes tremblèrent sur leurs bases, les villages et les villes avec leur
grouillement d'hommes horrifiés furent entraînés dans un maelström, pendant que les océans happés par la force centrifuge se ruaient sur les continents et escaladaient les plus hautes montagnes.



En un instant, la population terrestre - des millions ou des milliards d'hommes (le
saura-t-on jamais ?) - était noyée, écrasée, et avec elle toute une civilisation inconnue se trouvait malaxée en un magma où rien n'était plus identifiable.
Quelques êtres survécurent-ils ?

On le pense a priori, mais il n'est pas interdit de croire que toute la gent humaine se
trouva détruite et que notre race actuelle est d'origine extraterrestre.

Toutefois, la première supposition est la plus vraisemblable.
Voilà une histoire rationnelle du globe terrestre, mixée avec l'hypothèse d'une
civilisation, anéantie jadis par l'effet d'un cataclysme naturel, succédant, croyons-nous, à une ou plusieurs explosions atomiques dont il nous faudra prouver l'authenticité.

Cette thèse hardie, et bien entendu, non admise par le système classique, va s'appuyer principalement sur des observations géophysiques, sur des traditions léguées par des ancêtres rescapés, et sur différents indices tendant à situer sur le globe deux épicentres d'atomisation coïncidant avec deux centres de civilisations disparues : les actuels États-Unis et le désert de Gobi.

Ainsi va resurgir l'histoire invisible de l'humanité, perdue dans la nuit des temps, les
sables des déserts et dans les traditions dont certaines persistent peut-être chez des hommes d'une autre planète.





Tabou sur les U.S.A.


Entre les 30e et 50e parallèles nord, s'étendent les terres les plus peuplées et les plus riches du globe; c'est là où, par excellence, les hommes ont édifié leurs cités.

Pourtant, ils ont toujours manifesté une mystérieuse répugnance à habiter en deux
endroits bien caractérisés : le désert de Gobi et les U.S.A., qui semblent frappés d'une sorte de tabou.




On peut admettre pour le désert de Gobi que la nature de son sol et son inhospitalité
aient été peu favorables à l'implantation humaine, mais quelle explication avancer pour les États-Unis ?



Voilà un territoire d'une exceptionnelle richesse, avec ses terres à vigne, à blé, à maïs, à élevage, avec sa Floride prodigue en fruits plus savoureux, plus énormes qu'en n'importe quelle autre partie du monde-Or, les hommes de la protohistoire ont boudé ce paradis terrestre et les hommes préhistoriques n'ont pas voulu s'y installer !

En dépit de fouilles archéologiques très poussées, les Américains n'ont pu faire qu'une cueillette dérisoire. 

Des restes d'hommes primitifs de type mongoloïde, vieux de huit mille ans environ, ont été découverts près de Santa Barbara en Californie... peut-être des Mexicains
d'avant le grand exode. 

On déterra des os de mammouth où se trouvaient fichées des flèches en pierre, le squelette de la « Minnesota Girl » paraissant âgé de 20 000 ans et quelques os et
coquillages travaillés à une époque approximativement voisine... de quoi justifier le passage d'une tribu ou de quelques éléments isolés.


Crâne de "la femme Minnesota" déterrée en 1931.



Point de grottes à fresques, point de sites à silex, point de tablettes d'argile... même pas de quoi meubler la moindre grotte de la Charente ou de la Vézère.




Pratiquement, on peut dire que, exception faite pour quelques individus, sans doute venus d'Asie par le détroit de Behring, la vie humaine préhistorique fut absente aux États-Unis.

Même au XVIe siècle, on n'y rencontrait que quelques rares Indiens Sioux et Pawnees qui, au grand jamais ne développèrent de civilisation notable.

Après sa découverte par Christophe Colomb, l'Amérique du Nord était tellement vide d'habitants que le principal problème des colons fut de la peupler par des immigrations massives d'Anglais, d'Italiens, de Français, de Germains, de Scandinaves. 






Et l'histoire hon-uuse de l'humanité a enregistré cette traite des Noirs organisée par des trafiquants en vue de donner une main-d'oeuvre qui faisait totalement défaut.

Aucun autre pays du globe - le désert de Gobi excepté - n'a été trouvé aussi dépourvu de population autochtone. Pourquoi ?


Les Mexicains habitaient aux U.S.A.


A cette fantastique énigme, seules les traditions des Mayas du proche Mexique avaient partiellement répondu :

"Ce pays (les U.S.A.) est le royaume de la mort. Seules y vont les âmes qui ne se
réincarneront jamais, mais il fut habité il y a très longtemps par la race des anciens hommes."




Les mexicologues ont appuyé ces relations de manière plus scientifique :

"Depuis des milliers et des milliers d'années, des traditions orales transmises de
génération en génération font venir du nord les populations mexicaines; les découvertes que l'on a faites (au XIXe siècle) de constructions antiques au milieu des steppes californiennes et dans les prairies du Mississippi, et plus sûrement encore l'étude comparée d'une vaste famille d'idiomes américains ont confirmé l'exactitude de ces traditions... (1)."


(1) D.P.L. 1874. Tome XI, p. 196, col. 3.





Ce que dit le Popol-Vuh


D'autres relations apportent des détails précis sur le cataclysme qui anéantit les
ancêtres des Mexicains et fut sans doute à l'origine de leur émigration.

Il y a de très nombreuses lunes de cela, les peuples du 3e âge (les hommes de bois) (1) furent condamnés à mort par les dieux.

Un grand déluge de feu et des torrents de résine (de flamme) descendirent du ciel.
Enfin, de violents ouragans (2) achevèrent de détruire les créatures de bois dont les
yeux furent arrachés des têtes, les chairs rongées, les entrailles mordues, les nerfs et les os mâchés par des séides du dieu de la Mort.

Et les hommes se mirent à courir deux par deux comme les épis de maïs, les uns
derrière les autres, et montèrent sur des maisons; mais arrivant aux gouttières, ils tombaient; ils essayèrent de monter sur les arbres qui s'effondrèrent sous leur poids; ils voulurent se réfugier dans les grottes, mais celles-ci les repoussaient dès qu'ils s'approchaient (3)...

Or, ce récit est transmis par le Popol-Vuh qui, d'après les ethnologues, serait le
document le plus ancien sur l'histoire de l'homme. 



Plus ancien que la Bible des Hébreux, que le Rig Véda des Hindous et que le Zend Avesta des anciens Iraniens !


(1) II faut bien lire : les hommes faits en bois ! Il y a là un symbolisme soulignant peut-être la primauté psychique ou intellectuelle sur un corps dont le rôle, comparativement, aurait été beaucoup plus passif.

Les âges décrits par le Popol-Vuh appartiennent aux cycles des cinq Soleils qui sont 1) Le Soleil du Tigre; 2) le Soleil du Grand Vent; 3) le Soleil du Feu du Ciel; 4) le Soleil du Déluge; 5) le Soleil actuel qui durera jusqu'à la fin du monde.

(2) Les traditionalistes pensent qu'à cette époque, le Yucatan était réuni à
l'Amérique du Nord par les hauts-fonds du golfe du Mexique. 

Le pays où se produisirent ces violents ouragans pourrait être les Etats-Unis du Sud-ouest et particulièrement la Floride où sévissent toujours les cyclones de la plus haute intensité.

(3) D'après le Popol-Vuh, livre sacré des Mayas-Quiches (traduction Recinos et
Villacosta).




Il est singulier de noter que ce cataclysme : déluge, feu venu du ciel et tremblements de terre, a de troublants points communs avec la guerre atomique relatée par les écrits sacrés hindous :

"Le feu de l'arme terrible détruisait les cités en produisant une lumière plus claire que 100 000 soleils...

Ce feu faisait tomber les ongles et les cheveux des hommes, blanchissait le plumage
des oiseaux, colorait leurs pattes en rouge et les rendait tortues.

Pour conjurer ce feu, les soldats couraient se jeter dans les rivières pour s'y laver et y laver tout ce qu'ils devaient toucher (4)..."

Les effets d'irradiation et les mutations clairement rapportés par les livres sanscrits se retrouvent à peu près identiques dans la relation des écrits sacrés mexicains : le feu qui vient du ciel, arrache les têtes, les yeux, ronge les chairs et les entrailles.



Enfin, les hommes du 3e âge subissent des mutations physiques, exactement comme s'ils avaient été irradiés par une explosion atomique, puisque leur race disparaît pour faire place à la « Race du 4e âge » :


(4) Râmayâna et Drona Parva.

Il ne reste des hommes du 3e âge que les singes des forêts. On dit que ces singes (mutés) sont les descendants des hommes. C'est pour cette raison que le singe ressemble à l'homme (2).

Popol-Vuh — traductions Recinos. Les Mexicains, à l'inverse des préhistoriens
classiques, font descendre le singe de l'homme, par mutations et détérioration de l'espèce.


Ainsi, on peut en déduire que d'après les traditions écrites de deux peuples séparés l'un de l'autre par 20 000 km, deux cataclysmes à caractère atomique ont frappé deux points du globe : l'Asie et l'Amérique, soit en se référant aux données géophysiques : le désert de Gobi et les États-Unis.



Les anciens Américains voulurent-ils, comme les anciens Hindous, jouer aux
démiurges ? 

Déclenchèrent-ils une guerre atomique contre les conquérants peut-être venus d'une autre planète ? 

Ou bien cette atomisation fut-elle provoquée par un cataclysme naturel ? Il serait aventureux de choisir l'une de ces hypothèses, mais le phénomène lui-même
semble bien avoir été réel.


La planète Vénus et l'Ouest fabuleux


De toute façon, une immixtion extraterrestre, avant ou durant le cataclysme atomique, ressort de la connaissance scientifique extraordinaire que l'on prête aux hommes de ces temps.

De multiples indices accréditent cette thèse, les plus remarquables se situant en ancien Pérou (qui comprenait la Bolivie) avec les traditions, le matériel insolite des Incas et les dessins gravés de Tiahuanaco, et au Mexique où ils sont très perceptibles pour l'archéologue averti.



Quetzalcóatl, le dieu blanc toltèque, à la fois serpent et oiseau, était le grand ami des
humains à qui il apporta la civilisation, la connaissance des arts, du feu, de la métallurgie exactement comme firent Prométhée et Oannès.

Les Toltèques et les Aztèques le disaient venu de la « planète brillante » (Vénus) et
précisaient que sa peau était blanche, détail qui indiquait bien une appartenance étrangère à la race rouge.

Il se retira dans le « vieux pays de Tlapallan » après la ruine par inondation, étouffement, empoisonnement de sa cité de Tulla qui était peut-être la soeur jumelle de Thulé en Hyperborée.



Quetzalcóatl « s'embarqua sur la mer de l'Est, précédé de ses serviteurs transformés en oiseaux au gai plumage, et promettant à son peuple de revenir ».

Or, il est significatif de noter que la plupart des grands initiateurs du monde antique
sont mystérieusement rattachés au pays d'Ouest, à la planète Vénus, et qu'ils repartent vers l'est pour une destination inconnue.

Viracocha, chez les Incas, était une sorte de Prométhée d'origine étrangère - « tout comme Orejona la Vénusienne (1) - « il s'éloigna vers l'est et disparut dans les eaux ».

Voir article : Prométhée délivré


(1)D'après les traditions andines, la mère de l'humanité fut une femme qui vint de la planète Vénus à bord d'un astronef « plus brillant que le Soleil ». Elle atterrit près du lac Titicaca, à Tiahuanaco en Bolivie. 

Son nom était Orejona. Elle ressemblait aux femmes de nos temps avec toutefois les particularités suivantes : le crâne très allongé en hauteur et des mains palmées à quatre doigts. 


Ses pieds étaient très beaux. Un de ses descendants, vénusien de Tiahuanaco, avant le cataclysme qui détruisit sa race, alla, comme Prométhée, révéler aux hommes les principaux secrets du savoir scientifique, notamment en Egypte, à Sumer et aux Indes. (Lire Histoire inconnue des Hommes depuis 100 000 ans, Chap.III.)


Cukulcan, dieu yucatèque « arriva de l'ouest avec dix-neuf compagnons. Il demeura
dix ans au Yucatan, y établit des lois sages et disparut du côté où le soleil se lève ».

Le mystérieux dieu Ptah (Ptah = celui qui ouvre) extraplanétaire ou mutant
monstrueux, était marié à la déesse Bast, à la fois lionne et chatte. 

Réputé pour avoir « ouvert l'oeuf primordial », on le disait maître du monde. Comme Prométhée, il avait apporté le feu du ciel et était l'aîné des hommes.

Le Tiahuanaquense ou Atlante qui fit surgir la civilisation égyptienne fut certainement le parangon de Prométhée; son image transmise par la tradition fut adoptée et adaptée par les Grecs qui lui conservèrent néanmoins ses attaches avec l'Amérique et la planète Vénus, par sa mère l'«océanide aux pieds merveilleux » parente d'Orejona, et par son sauveur : Hercule; héros de l'initiation au Jardin des Hespérides qui se situait « à l'extrême ouest de la terre, par delà le fleuve Océan ».



L'Atlante et Prométhée, comme les autres initiateurs auxquels ils s'identifient, allèrent finir leur vie de crucifiés vers l'est.


Lucifer aux quatre visages


II est bien évident pour nous que tous ces héros : Quetzalcóatl, Viracocha, Cukulcan, Ptah, Oannès, l'Atlante, Prométhée et aussi Lucifer le Vénusien, porte-lumière des hommes de la Bible, furent le même être supérieur, sans doute issu de la planète Vénus, avec une personnalité transfigurée par les différents peuples. 

Le même être également que le « dieu de l'Ouest » (Amitâbha) des Hindous et que le dieu du pays de l'autre monde occidental des indigènes de Polynésie et des Celtes de l'Europe.



Les traditions sur ce point opèrent donc une convergence troublante qui s'accentue
avec la relation universelle d'un feu tombant du ciel et détruisant un cycle de civilisation (une explosion atomique, pensons-nous) datée d'avant le déluge biblique, à la fois par les Mayas, les Incas, les Hindous et les Celtes, tous ces peuples vivant quasi aux antipodes les uns des autres.

Comment récuser de telles concordances? Comment leur refuser une valeur probable de réalité primhistorique ?

Selon les traditions mexicaines, Quetzalcóatl s'en alla un jour vers l'est, qui était sans doute beaucoup plus loin que l'actuelle presqu'île du Yucatan, c'est-à-dire vers le pays des Atlantes où «il se fit périr dans un grand feu ».





Cette relation pourrait bien signifier qu'il s'embarqua dans un engin volant analogue
aux chars de feu qui emportèrent de même « au ciel et tout vivants » Enoch, Xisuthrus, Noé, Moïse et Élie.

« Mais Quetzalcóatl reviendra », ajoutent les traditions, ce qui prouverait bien qu'il
n'avait pas été consumé et qu'il était seulement parti ailleurs (1).

(1) Après cet événement très certainement authentique, les Mexicains placèrent des sentinelles au bord du rivage oriental du continent afin de guetter le retour du dieu bienfaisant. 

Quand les Espagnols de Certes vinrent aborder au XVIe siècle, les Indiens crurent voir revenir Quetzalcóatl et reçurent les étrangers en leur prodiguant les plus grands honneurs.



Le Dieu extraterrestre


Le souvenir du dieu volant, depuis cette époque, est perpétué par les étranges
cérémonies des « roues d'hommes volants », par les « Voadors » évoluant à 100 pieds du sol, accrochés au filins d'un haut mât, par des poteries figuratives, et sans doute aussi par les mystérieuses têtes des géants de pierre, casqués comme des cosmonautes modernes, que les Olmèques édifièrent au Mexique (1).

(1) Ces voadors, ces roues d'hommes volants et ces poteries furent montrés à la Télévision française par Max-Fol Fouché, le 17 juillet 1964 : « Terre des Arts ».



Que faut-il de plus aux incrédules pour accorder -au moins - le préjugé favorable à une immixtion extraterrestre primhistorique et, par conséquent, à une civilisation inconnue ?

Le Popol-Vuh mentionne explicitement l'existence de cette civilisation des hommes du 3e âge mexicain (et du 3e soleil : pluie de feu) en décrivant « des cités avec des maisons à gouttières et une population nombreuse (2)».

(2) Villacosta.


D'autres traditions content l'immense émigration des anciens Mexicains depuis le pays du Nord (les États-Unis par conséquent) où ils avaient subi le cataclysme et la mort.

Sur le conseil de leurs prêtres, ils partirent vers le sud, fuyant le pays de la mort. La
terre promise devait être atteinte quand ils verraient sur un cactus un aigle tenant dans ses serres un serpent (G.D. Universel-Mexique).



Voilà donc encore des précisions situant une civilisation primhistorique en Amérique
du Nord — aux États-Unis - à une époque antérieure à la civilisation de Sumer.

Reste à savoir si les preuves matérielles vont s'ajouter à ces relations pour en attester formellement l'authenticité et faire des États-Unis « la terre où le monde a commencé ».

Les ethnologues avaient déjà relevé « des constructions antiques au milieu des steppes californiennes et dans les prairies du Mississippi », mais en l'absence de toute datation, il était difficile de déterminer si ces cités pouvaient prétendre à une ancienneté plus grande que celle des Ziqquras sumériennes.



Cités préhistoriques vitrifiées


Au XXe siècle, le capitaine Ives William Walker fit des découvertes archéologiques qui, à notre point de vue, ne laissaient subsister aucun doute à ce sujet :

"Tout le pays, écrit-il, compris entre la Gila et San Juan, est couvert de villes et
d'habitations ruinées. J'y reconnus un édifice imposant autour duquel gisaient les restes d'une cité ayant eu, d'après mes calculs, un mille de long. 

Des traces d'éruption volcanique, des blocs carbonisés ou vitrifiés attestent le passage dans cette contrée d'un fléau terrible. Au centre de cette ville, véritable Pompéi américaine, s'élève un rocher de 20 à 30 pieds de haut, portant encore des débris de constructions cyclopéennes.

L'extrémité sud de cet édifice semble sortir d'une fournaise; le rocher sur lequel il s'appuie porte lui-même des traces de fusion; le plan des rues et l'alignement des maisons sont encore parfaitement visibles. 

Dans les environs, il existe aussi un nombre considérable de ruines analogues. Il est singulier que les Indiens n'aient conservé aucune tradition relative aux sociétés jadis établies dans cette région. 

En considérant ces tristes restes, ils sont saisis d'un religieux effroi, mais ils ne savent rien touchant leur histoire...

Les Aztèques que Fernand Cartes trouva au Mexique prétendaient être venus du nord dans un temps très reculé."



Les Américains sont tellement subjugués par les poncifs des préhistoriens de la vieille Europe qu'ils considèrent comme impensable la seule hypothèse de situer chez eux, en leurs plaines labourées par les tracteurs bientôt électroniques et à l'emplacement de leurs buildings en béton, la Terre-Mère où naquit la plus antique civilisation connue.

Pourtant, la sorte de malédiction qui durant des millénaires frappa leur pays présentait une énigme tentante à élucider.

Malédiction qui s'étendit même à toute la race rouge - couleur de feu dévorant -
tellement décimée dans l'Amérique centrale et dans l'extrême Nord qu'il a fallu créer des parcs de protection, des « réserves » pour que les derniers rescapés puissent végéter mais non proliférer.

Comme si la race, ayant donné sa sève et son génie, était désormais condamnée à
disparaître de notre cycle.



Mystère n° 1 de l'Amérique



Un autre indice extrêmement important aurait dû cependant alerter des esprits critiques : l'absence totale de chevaux dans toutes les Amériques, au temps de la conquête espagnole.

Il est en effet bien connu que les Aztèques et les Incas furent frappés de stupeur en
voyant les soldats de Cortés et de Pizarre montés sur cet animal qu'ils ne connaissaient pas : le cheval !



En Europe, en Asie, en Afrique, en Océanie même, le cheval appartenait à une très
vieille famille préhistorique et avait, de tout temps, joué un rôle dans l'évolution sociale.

En Amérique, il était totalement absent ! Absent comme les hommes, comme les sites préhistoriques et les vestiges de civilisations.  Et voilà qui était trop insolite pour être vrai !

D'autant que de nos jours, les États-Unis sont devenus le pays de prédilection des
chevaux qui y prospèrent — notamment au Texas — en immenses troupeaux de 10000 et de 15000 bêtes... et où vivent même les alzados, ou chevaux insurgés, à l'état sauvage !

Et puis, il y a quelques années seulement, la vérité se faisait jour avec la découverte
des plus anciens ossements connus de cheval préhistorique : l'hyparion, très antérieur aux chevaux préhistoriques de- Solutré, de Valréas, aux races de Tartarie et des pays arabes. 



Or, cette découverte se fit aux États-Unis ! Maintenant, les paléontologues sont unanimes sur ce point : le cheval n'est pas originaire d'Europe, ni d'Asie, ni d'Afrique, ni d'Océanie, il est originaire d'Amérique ! 

Et l'on précise même le berceau originel de la race : les États-Unis. C'est des États-Unis qu'il émigra en Amérique du Sud par l'isthme de Panama, et dans le reste du monde par le détroit de Behring !

Cette donnée suscite dans notre histoire inconnue un immense prolongement que les préhistoriens se sont bien gardés d'exploiter (1).

(1) Pour sauvegarder le système classiquement admis, ils ont nié l'authenticité des fresques d'Altamira, ruiné le crédit de Glozel, séquestré la bibliothèque préhistorique de Lussac-les-Châteaux, etc.

Altamira a été réhabilité... le reste suivra (Histoire inconnue des Hommes depuis 100 000 ans, Chap. 2).


Un fait est donc prouvé : 10 000 ans, 50 000 ans peut-être avant Sumer, le cheval
vivait aux États-Unis, sa patrie natale, et puis, subitement, sans raison connue, il disparut totalement ! 



Il avait fallu un bien grand cataclysme pour provoquer cet anéantissement à cent
pour cent... un cataclysme qui, de toute évidence, avait dû provoquer la disparition d'autres espèces animales, et sans doute aussi d'hommes civilisés beaucoup plus anciens que ceux d'Europe et d'Asie.

Donc, l'homme préhistorique avait pu vivre, évoluer, développer de hautes
civilisations aux États-Unis puis disparaître complètement, comme le cheval, à la suite d'un accident que nous avons des raisons d'identifier à une explosion atomique.

Ainsi trouve une explication la mystérieuse statue de cheval que l'on voyait encore au XVe siècle, sur un promontoire à l'est des Açores, face au grand large... face à l'Amérique inconnue des hommes européens.



Dix questions en quête de réponse



C'est aussi la raison qui fit du cheval marin le dieu Poséidon de l'Atlantide et de la Grèce.

Une explosion atomique, accréditée par notre exégèse du Popol-Vuh, donne une solution satisfaisante à toutes les hypothèses exprimées et aussi à toutes les énigmes que nous pouvons formuler en dix points :

1.  Probabilité d'une civilisation sur une ligne de fracture naturellement favorable à
une éclosion.

2.  Vraisemblance du cataclysme atomique.

3.  Vallées de la Mort et cités vitrifiées.

4.  Cataclysme naturel responsable de l'inclinaison de 23°27' du globe terrestre.

5.  Exode des anciens Mexicains.

6.  Raisons de la disparition du cheval de sa patrie d'origine.

7.  Tabou sur les U.S.A. Refus des hommes à les habiter.

8.  Antériorité des U.S.A. sur la civilisation de Sumer.

9.  Justification du pays des aïeux de race blanche, et des Questes aux « Isles
Fortunées, à Brazil », à Hyperborée, à Thulé.

10. La lumière est venue de l'ouest.


Et l'on comprend alors pourquoi les hommes anciens ne voulurent jamais habiter le «
Pays de la Mort » où s'érigeaient les cités vitrifiées décrites par le capitaine Walker, en des lieux qui ont toujours gardé un nom évocateur : Death Valley, ou vallée de la Mort, et vallée du Feu à 35 miles de Las Vegas...


Source : Robert Charroux – Le livre des Secrets Trahis

Une ligne jaune...et un crash

$
0
0

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il existe, en Europe, en France, près de Paris, une représentation, à échelle réduite, d'une portion de ligne très symbolique qui se trouve aux U.S.A. 

Cette mystérieuse ligne, qui se trouve au coeur de Disneyland Paris, cache un secret sûrement très important pour l'humanité, en rapport avec la problématique OVNI.


Il existe à Disneyland Paris une ligne qui passe totalement inaperçue en dépit des milliers de visiteurs qui fréquentent le parc toute l’année. 

Vous pouvez la découvrir dans l'enceinte de l'hôtel thématique Santa Fe (1000 chambres), dont l’architecture est inspirée par celle du Nouveau Mexique, cet État qui fut le théâtre en 1947, du fameux "crash de Roswell".


Suivez le guide !


Devant le portail d'entrée de l'hôtel Santa Fe, en plein milieu, regardez au sol, vous allez voir, peinte en jaune, une ligne droite. Si l'on n’y prête pas attention, on pourrait la prendre pour la ligne continue classique de nos routes : il n’en est rien.




Cette ligne n'est ni plus ni moins que la matérialisation d’une ligne symbolique qui se trouve aux États Unis. 

Cette ligne jaune possède la particularité d'être peinte au sol et de ne contourner aucun des obstacles qu'elle trouve sur son chemin (massifs, trottoirs, rochers, galets etc…). 

Pour quelle raison occulte ? mystère ! A l'entrée même de l'hôtel, la ligne passe sous un portique ; elle croise ainsi une représentation de la mythique Route 66. 



À gauche, cette route 66 passe par la ville de Tucumcari (New Mexico) ; à droite c'est celle d'Amarillo (Texas). À noter que jaune se dit Amarillo en espagnol. 

Ces villes n'ont peut-être pas été choisies au hasard, et font sûrement partie du "jeu de piste" que nous suggère la ligne jaune laquelle nous mène directement à la reproduction d’une soucoupe volante d'environ trois mètres de diamètre… crashée ! 



Ce monument est semble-t-il un hommage discret au crash de Roswell. Une plaque commémorative évoque l’événement.

Le commentaire précise que les indiens ont été les premiers témoins privilégiés du phénomène, affirmant ainsi la réalité de celui-ci.


Ce monument est érigé à la mémoire des 4 Extraterrestres tués dans l'accident. Sur la pierre sont gravés ces mots : "Nous ne savons pas où ils allaient ; Nous ne savons pas d'où ils venaient ; Nous savons seulement qu'ils ont changé notre vision de l'univers.” Ce site est dédié, en juillet 1997, aux êtres qui ont perdu la vie près de Roswell, New Mexico, en juillet 1947.



Rappelons-le, à Roswell, le soir du 2 juillet 1947, un objet volant non identifié s'écrasait en plein désert, non loin de Corona. Ce crash fut tout d’abord confirmé par les autorités militaires, puis rapidement et à jamais démenti. 

Il n’en demeure pas moins que pour la première et dernière fois dans l’histoire, durant un court laps de temps, l’armée américaine avait reconnu officiellement l’existence des ovnis !




On remarquera un dernier détail qui a sûrement son importance : juste avant d'arriver à la soucoupe volante, la ligne jaune coupe la ligne blanche d'une route transversale. Celle-ci est stoppée nette et ne continue plus…


Jouons carte sur table !


Regardons à présent le tracé réel de cette ligne sur la carte des U.S.A, et voyons si le secret réside dans la jonction des points traversés par celle-ci.

Où nous mène la ligne qui relie la zone inter city, située sur la Route 66 entre Tucumcari, Amarillo (173 km) et le site présumé du crash de Roswell, situé à 240 km ?



Précisons que le crash a eu lieu à une centaine de kilomètres au nord de Roswell, en fait dans une zone plus proche de Corona.

Roswell est la ville qui hébergeait les bombardiers atomiques américains, à l'époque. Cette ligne, et tout particulièrement la ligne Amarillo/Site du crash, nous mène tout droit à un site très symbolique, le fameux Trinity site” où eut lieu la première explosion atomique de l'histoire.





Ce point primordial a probablement attiré les visiteurs d'un autre monde, inquiétés par l'invention et l’expérimentation de la bombe atomique. Si nous prolongeons la ligne, nous atteignons le mythique Rio Grande. 

Ce fleuve de 2300 km de long naît dans le Colorado, au pied du "Rio Grande Pyramid" : une montagne de 4200 m de haut, dans les Monts San Juan (Saint Jean = Apocalypse = Révélation)…tout cela est très symbolique !



Il se trouve qu’à Disneyland Paris, derrière la soucoupe crashée, passe justement un petit cour d'eau, baptisé Rio Grande (encore un indice), qu'on peut traverser grâce à un petit pont, situé juste derrière l'ovni.

Il est amusant de constater que ce petit Rio Grande prend sa source (artificielle) à côté et à gauche de l'entrée principale du parc.

Le fait que cette soucoupe se trouve à côté du "Rio Grande" pourrait tout aussi bien être une allusion à la rencontre du 3ème type de Soccoro qui eut lieu en avril 1964.



En effet cette ville se trouve au bord du Rio Grande ce qui n'est pas le cas pour le crash de Roswell. Quoi qu'il en soit, cette ligne semble avoir un rapport avec une rencontre extraterrestre historique.


Le soucis du détail


Jusqu'où Disney et ses "créateurs" sont-ils allés dans la représentation de la ligne symbolique ?

La réponse se trouve derrière la soucoupe, de l'autre côté du pont qui sépare l'hôtel Santa Fe de l'hôtel Cheyenne, représentant le Texas (le Far- West).

En effet, si nous continuons la ligne au-delà de la soucoupe, on découvre une représentation symbolique du Trinity Site sous la forme d’un arbre solitaire au milieu d'un espace circulaire. 

Cet arbre ne représente-il pas le "champignon" atomique ? Pour l’oeil averti, la rencontre avec l’arbre offre une vision on ne peut plus saisissante, et donne à l’ensemble un résumé symbolique parfait de l'histoire du crash de Roswell.

Le premier "champignon" atomique de l'Histoire Moderne, s'est produit le 16 juillet 1945…soit, si mes calculs sont exacts : le 666e mois avant le 3e millénaire (1 janvier 2001)… Un "hasard" qui fait tout de même froid dans le dos !



“Fat Man” lancé sur Nagasaki le 9 août 1945




Mais nous n'en avons pas terminé avec les indices contenus dans la ligne jaune. Le point situé entre Tucumcari et Amarillo, se trouve exactement dans l'alignement nord-sud de "Belle Fourche", le centre géographique des USA, et du Mont Rushmore, célèbre pour ses sculptures monumentales des têtes des présidents américains Washington, Jefferson, Roosevelt et Lincoln.

La ville de Tucumcari quant à elle, est dans l'alignement exact nord - sud de la Devils Tower, la fameuse montagne à la forme très spéciale et qui figurait le point de rendez-vous et de contact avec les extraterrestres dans le film "Rencontre du 3e type” de Steven Spielberg.

Le Mont Rushmore et la Devils Tower sont à la même distance du centre géographique des USA (80 km environ). Ces "détails" tendent à prouver que Steven Spielberg est probablement un "initié" qui fait intervenir dans ses films grand public des éléments qui sont loin d'être de la fiction.



“Devils Tower”. C’est cette curieuse montagne qui fut choisie par Spielberg comme lieu de Rendez-vous final avec les extraterrestres dans son film “Rencontre du troisième type”.



Une manière de familiariser, de préparer en douceur l'humanité à un prochain contact avec une autre civilisation ?

Sans oublier que, comble de “coïncidence” la Devils Tower fut déclarée monument national par Roosevelt, lequel fut justement le dernier président des États-Unis à avoir l’honneur de figurer sur le Mont Rushmore.

Comme on peut le constater, et sans pour autant s’arrêter à une quelconque conclusion, tout se tient.


De gauche à droite, George Washington (1732-1799), Thomas Jefferson (1743-1826), Theodore Roosevelt (1858-1919) et Abraham Lincoln (1809-1865).




À quoi tout cela peut-il bien servir ?


Sachant à présent que la ligne a un rapport avec les extraterrestres, voyons ce que traverse la ligne partant de Santa Fe (comme l'hôtel) et aboutissant par exemple au seul port de départ des voyages “extraterrestres” américains, je veux bien sûr parler de Cap Kennedy.

Est-ce un fait exprès ? Cette ligne, bien que longue de plus de 2000 km passe effectivement entre les deux villes citées précédemment, Tucumcari et Amarillo ! 

Quelle probabilité avait-elle de passer entre les 120 km qui les séparent, sur un territoire aussi vaste que les U.S.A et ses milliers de communes ?

De plus, si l'on prolonge cette ligne au nord de SANTA FE, on constate qu'elle traverse la fameuse ZONE 51...



Nous pourrions prendre d’autres exemples et aboutir à d’autres surprises encore, mais la démonstration pourrait s’avérer fastidieuse et je laisse aux lecteurs intéressés par cet aspect des choses, le soin de les découvrir par eux-mêmes. 

J’ajouterais simplement et à titre d’information que l’accès à la Base 51, suspectée détenir une partie du mystère sur les ovnis, passe par la route 375, rebaptisée tout à fait officiellement, en présence du gouverneur de l’état lui même, l'Extraterrestrial Highway”.




Le regretté JIMMY GUIEU avait déjà très tôt remarqué cette soucoupe de Disneyland Paris. On le voit d'ailleurs filmé devant ce monument singulier, dans la série de cassettes vidéo documentaires "Les portes du futur". 

En revanche, à ma connaissance, il n'avait pas remarqué l'étrange ligne jaune.


Le rôle des grands médias


Apparemment, la compagnie Disney est très intéressée par le phénomène OVNI.

Des documentaires T.V consacrés à ce sujet ont été présentés sur le Disney-Channel, comme par exemple : "Rencontres Extra- Terrestres, en provenance du nouveau monde de demain", dont l'annonce dit, en substance : "nous ne sommes pas seuls, et notre gouvernement le sait !"



En mars 1996, au Tomorrowland du Disney-World de Floride fut présentée une exposition multimédias de George Lucas, qui, selon le communiqué de presse tout à fait sérieux : "doit préparer les Hommes au contact". Tout un programme !

Bien que n’étant pas les seuls visés, les enfants semblent des cibles privilégiées. Il n’est pas rare dans les films d’animation, toutes productions confondues, de découvrir soudain un élément extraterrestre qui n’a pourtant apparemment rien à voir avec l’intrigue. 

Prenez par exemple le film d’animation L’âge de Glace” où l’on voit tout à coup une soucoupe volante prise dans un glacier depuis des milliers d’année. A cet instant, le petit héros affecte une expression étrange, presque grave, et sans un mot, il fait un signe particulier de la main.



Un signe que l’on a curieusement rencontré dans différentes affaires ufologiques. 
Ce passage dans le film ne retient pas particulièrement l’attention, mais il est là, et il demeure totalement dépourvu d’explication.

Constatant cela, on a du mal à croire que les éléments suspects qui jalonnent la ligne jaune ont été mis en place par la simple fantaisie de l'architecte décorateur chargé de concevoir l’hôtel ! 

De même, la grille du dernier parc à thème "Disney Studio", n’aura pas échappé à la sagacité des connaisseurs qui auront reconnu la présence discrète des deux colonnes Boaz et Joaquin, éléments importants de la symbolique franc-maçonne, en compagnie d’étoiles à cinq branches.



Le cas de ce portail paraît d’autant plus flagrant que l’on y trouve d’autres symboles comme le soleil par exemple.




Anecdote à méditer


Dans son livre : "OVNIS : la levée progressive du secret" Gildas Bourdais, le grand spécialiste français de l’affaire Roswell rapporte cet épisode troublant : lors de la diffusion dans une région des Etats-Unis, en 1995, d'une série d'émissions de télévision produite par les studios Walt Disney, en liaison avec leur nouveau parc d'attraction à Orlando qui comporte toute une section sur les ovnis et la vie extraterrestre. 

Le patron de Disney en personne, Michael Eisner, s’illustre dans une petite scène "amusante". Il est devant l'entrée d'une base militaire, et explique qu'il y a des secrets sur les ovnis. 



Il se propose alors d'entrer dans la base pour aller voir mais il est aussitôt arrêté par les gardes armés, et il se retourne pour expliquer aux téléspectateurs que...ce n'est pas encore l'heure !


Conclusion


Pour en revenir à notre ligne jaune, force est de reconnaître que cette science de l’alignement a de quoi étonner.

Les Incas étaient eux-même très intéressés par les lignes droites ! Bien qu'ils aient construit environ 32 000 km de routes tortueuses serpentant sur les pentes des Andes, ils avaient également aménagé des sentiers en ligne droite ayant une fonction différente qui nous demeure encore inconnue. 



Nous en sommes donc réduits aux hypothèses. Certaines de ces lignes auraient servi à observer le soleil et à marquer sa position à certaines dates de l'année afin d’annoncer les grandes cérémonies.

D'autres lignes auraient servi à conduire les sacrifiés à leur lieu de mort rituelle. D'autres encore auraient été utilisées pour de longs pèlerinages...en ligne droite !


Source : Thierry Van de Leur/Top Secret N°12

Chroniques des secrets de Gizeh : le mur de béton - l'affaire des conduits de la Grande Pyramide

$
0
0

Giza est un mystère à lui tout seul, truffé de secrets parmi les plus inimaginables. Il y a un dédale et une masse de faits difficilement traitable pour celui qui a peu de temps à leurs consacrer, et qui ne connaît pas parfaitement les lieux. 

Aussi, je propose à votre réflexion un condensé de faits, afin de mettre en évidence le constat qui s'impose : on n'arrête pas de nous mentir, d'une part en cachant la vérité, et d'autre part en répandant de fausses informations sensationnelles qui détournent le chercheur du véritable secret de Giza !



À travers ce dossier en plusieurs volets, je vais vous le prouver, grâce aux témoignages de tous. Cela fait plus de 25 ans maintenant que je vais régulièrement en Egypte plusieurs fois par an. 

J'y ai même habité de longs mois sur plusieurs années. Un des lieux, pour lequel j'ai beaucoup consacré de temps et d'énergie est évidemment l'inévitable plateau de Giza avec ses incontournables pyramides.




J'ai d'ailleurs habité dans un appartement à Giza qui est aussi le nom du quartier en bas du plateau lui-même. De nombreux amis, chercheurs, archéologues, ingénieurs du monde entier, ainsi que mes chers amis égyptiens, sont passés dans cet appartement pour partager souvent avec ma famille et moi-même, leurs commentaires, observations, mésaventures.

C'est ainsi que j'ai rajouté à mes propres expériences, une somme considérable d'informations des cerveaux les mieux aptes à capter ce qui fait du lieu de Giza son extraordinaire singularité.

Aujourd'hui de concert avec mes amis, je souhaite attirer l'attention sur les intrigues déconcertantes qui s'y déroulent : spéculations, mensonges éhontés, fausses pistes, loi du silence scandaleuse…

Ces pratiques sont pour la plupart déjà connues de certains, mais il est nécessaire de faire une analyse globale de la situation. Situation qui est grave.

Tout ceci est extrêmement important car les Pyramides sont un Patrimoine mondial de l'Humanité qui peut receler beaucoup de données vitales sur l'origine et la compréhension de notre monde. 

Par respect pour la population de cette Terre, nous devons au minimum cesser les mensonges et informer le public correctement de ce qui s'y passe.


Première plaie d’Égypte : le mur de béton


Depuis début 2002, nous assistons à l'édification d'un très long mur de béton encerclant totalement le vaste site des pyramides de Giza (8km²).

Ce mur atteignant parfois 7m30 de hauteur, avec des fondations qui descendent par endroits jusqu’à deux mètres de profondeur, représente un travail de titan.

Non seulement ce mur défigure le site mais il impose une dépense de moyen et d'énergie considérable. En effet, outre les tonnes de béton nécessaire à sa construction, il a fallu planter une double ossature entrecroisée, soit des kilomètres de barreaux de fer, à l'intérieur même du mur.



Ceci afin de le faire tenir dans le sable contre le vent violent qui souffle parfois sur le plateau. Sachez aussi que pour parvenir à creuser de façon efficace, il fallait préalablement humidifier le sable.

C’est ainsi que les seules fondations ont nécessité l’usage de tonnes d’eau. Une
eau dont on sait pourtant combien elle est précieuse dans la région.

Or, ce qu’il est capital de comprendre ici, c’est que ce mur ferme totalement l’accès
au site depuis l'extérieur. Ainsi, lorsque cette édification sera terminée, vous ne
pourrez plus jamais vous promener librement dans l'espace du site, ni le parcourir à
cheval, où à chameau, comme c'est encore possible en ce moment.

Aujourd'hui, il existe deux accès possibles au site : l'un par le village de Nazlet es Seman en bas du sphinx, et un autre par le devant de la face nord de la Grande Pyramide. Vous payez -ce qui est normal- un droit d'entrée pour tout le site ; puis un autre non négligeable (100 L.E) pour accéder à l'intérieur de la Grande Pyramide.

En dépit de la recrudescence de patrouilles dissuasives, vous pouvez encore vous promener pratiquement librement partout sur le plateau.



Savez-vous que lorsque le mur sera terminé, tous les visiteurs seront contrôlés à une entrée unique. Savez-vous qu'il est d'ors et déjà prévu de les obliger à monter dans de petits trains électriques qui feront un parcours très délimité -comme c’est déjà le cas dans la Vallée des Rois- sans possibilité de descendre.

Les visiteurs, c'est-à-dire vous, prendront par conséquent, toujours les mêmes photos !

Et surtout, vous ne pourrez plus vous éparpiller sur le plateau où il y a tant de choses intéressantes à voir et à remarquer, outre les pyramides...

Comme par exemple, ces extraordinaires puits d’aération construits il y a des milliers d’années, et cachés au sommet de dunes, entre autres, à deux kilomètres au sud de la Grande Pyramide, et s'enfonçant très profondément dans le sous-sol du plateau.

Serait-il gênant que vous preniez conscience du réseau d’infrastructures souterraines d’importance qui existe sous Giza ?

Qui se cache derrière tout ça ? Sur quoi débouchent ces puits très profonds ?
Il y a encore autre chose de très intéressant, auquel vous ne pourrez plus jamais
avoir accès.



Il s’agit de ces petites constructions basses, toujours situées dans ces dunes, et qui indiquent pour les géomètres et chercheurs, la clé de tout l'alignement du complexe de GIZA.

En effet grâce à des photos aériennes les mathématiciens ont observé que ce lieu
(consigné par le relevé Mc Cullen en 1985) est la source de la spirale logarithmique où sont placées les pyramides…

Cela n’est pas sans importance… Ainsi, demain, vous ne pourrez plus observer
ces merveilles. Quitter la bruyante colonne de touristes ne vous sera plus possible, et vous ne pourrez pas même goûter le silence, la beauté du lieu tranquillement, dans votre coin.

Il en sera de même pour nos amis égyptiens qui ont l'habitude d'y aller en promenade familiale les vendredis, jours qui correspondent là-bas à nos dimanches
.

Pourquoi ce mur ?


Pourquoi n'a-t-on pas jugé bon de prévenir le public international avant même le début des travaux, en présentant ne serait-ce que le plan de ce projet ? Qui est l'instigateur de cette construction “défigurante” ?

C'est ce à quoi nous allons maintenant essayer de répondre…


Les "explications" officielles

Le Dr Zahi Hawass, Secrétaire du Conseil Suprême des Antiquités (SCA), qui a la
haute main sur tout le plateau, prétend que ce mur est construit pour :

A)"Protéger les touristes des éventuelles attaques terroristes".

Nous trouvons que le prétexte du terrorisme a vraiment bon dos pour différentes raisons :

1)Surveiller des kilomètres de murs en plein désert n’est pas si facile. Finalement,
la protection des rares touristes qui trouvent encore la force de s'aventurer dans les
dunes du site, souvent par 40° à l'ombre, après la visite préliminaire des Pyramides, reviendrait certainement moins cher, et serait tout aussi efficace.

D’ailleurs actuellement, ces quelques touristes courageux sont toujours suivis de près par des patrouilles.



2)C'est bien dénigrer le travail formidable que fait la police égyptienne sur le plateau.

Que ce soit en voiture, à pied et à chameau, ils maîtrisent complètement la situation.

Les policiers fortement armés, à chameau avec leurs jumelles et talkies-walkies
voient d'extrêmement loin, et accourent en un clin d'oeil au moindre incident.

Ils surveillent parfaitement la place. De plus ils sont toujours très courtois avec
les visiteurs.

B)“Pour éviter les dégradations, les accidents et les vols”.

Nous répondons qu’en ce qui concerne l’abandon sur place de détritus, il suffit
d'éduquer la population et les touristes par des injonctions, et pourquoi pas par des
amendes pour les plus récalcitrants.

Cela se fait sur tous les sites protégés de la planète pourquoi pas ici ? De toute façon le même problème se posera encore avec le mur.



En ce qui concerne d'éventuelles dégradations ou vol de pierres, je peux vous assurer que c'est absolument impossible aujourd'-hui tellement le site est surveillé par des patrouilles incessantes.

Pour vous donner un exemple : une fois l'un d'entre nous a eu un malaise en plein désert derrière les pyramides.

Cela peut arriver n'importe où, y compris avec un mur d'enceinte ! Eh bien en 10 secondes un policier à chameau est arrivé sortant de derrière des dunes et il a signalé le problème. Immédiatement une jeep est arrivée pour l'emmener au poste médical.

On ne peut pas faire mieux. C'est dire que rien ne semble échapper à la vigilance des gardes...




Que l’on nous dise enfin la vérité


Pourquoi le projet initial de Zahi Hawass prévoyait-il de raser complètement le village de Nazlet es Seman ?

La destruction de ce très important village qui se trouve au pied du sphinx et de la Grande Pyramide était-elle nécessaire pour édifier ce mur ?

C'est comme si l’on voulait raser le 7e arrondissement de Paris sous prétexte qu'il est trop près de la tour Eiffel !

Quoi qu’il en soit, ce projet fut abandonné grâce à la révolte des habitants qui, de génération en génération, occupent les lieux depuis des millénaires.

Ces familles ont réussi à sensibiliser d'autres officiels à leur cause. Néanmoins Zahi Hawass est resté intraitable sur certaines maisons qui longeaient le mur.

Une question se pose à présent. Derrière la mise en avant de prétextes démagogiques que sont la sécurité et la protection du site, ce mur défigurant ne serait-il pas en réalité une façon de boucher et contrôler les accès aux souterrains conduisant dans les profondeurs du plateau ?




Bouche d'accès souterraine très profonde





Lors de la crise de Nazlet es Seman, certains habitants révoltés n'ont-ils pas affirmé que sous leurs maisons même se trouvaient des réseaux souterrains conduisant sous le plateau vers le sphinx et la Grande Pyramide.

Pressées de se défendre, et ne voyant plus d’échappatoire, ces personnes n’ont-elles pas avancé que le mur était édifié dans le seul but d’empêcher en creusant, tous les accès au sous-sol du plateau.

Alors pourquoi cacher au monde ce réseau souterrain. Pourquoi ne pas admettre qu’il a déjà été très largement identifié, et visité depuis longtemps.

Qu’avons-nous découvert là-dessous ? Pourquoi ce secret ?

Je vais vous démontrer avec les “plaies” suivantes, combien tout ceci se recoupe et
nous amène à cette évidence incroyable :

On nous cache absolument tout, et on nous travestit la vérité...


Des tunnels et chambres souterraines géantes 


Dans un article paru dans "Cairo Press Review" du bureau de presse Egyptien en
Afrique du Sud du 13 mai 1999  :

"Découverte de catacombes géantes à Giza” est exposée la preuve de la découverte de chambres souterraines et de tunnels sous des appartements au pied du plateau de Giza.

Le lecteur français ne sera pas étonné de ne pas avoir été prévenu (faut-il passer par l'Afrique du sud pour avoir des nouvelles intéressantes en provenance de Giza ?).

Il ne faut pas non plus qu’il s’étonne, si l'on essaie de lui expliquer que ces tunnels
et chambres "géantes" sont forcément d'époque romaine voire islamique puisqu'on
y a retrouvé des poteries de cette époque !


Mais qu’il se fasse tout de même cette réflexion : c'est fou ce que l'on trouve comme quantité d'objets récents dans des lieux anciens ces derniers temps !

Plusieurs couches d'objets de différentes époques peuvent se trouver sur un même site. Cela n'est pas incompatible.

C'est en tout cas une aubaine pour tous ceux qui auraient intérêt à fausser les datations…



Deuxième plaie d’Égypte : l'affaire des conduits de la Grande Pyramide



Pour que les lecteurs comprennent au mieux les rebondissements de cette affaire,
il est nécessaire de commencer par un petit rappel de la situation.

Il y a actuellement quatre conduits identifiés (nous parlons des conduits très étroits et non des couloirs bien sûr) à l'intérieur de la Grande Pyramide.



Tout d'abord, il y a les deux conduits "supérieurs" car commençant ou aboutissant
dans la chambre dite “du Roi” :

A) Le conduit Nord comprenant le petit tunnel Caviglia qui relie le mur Nord de la
chambre dite “du Roi” à l'antichambre puis au conduit qui part de la Grande Galerie et qui se prolonge comme nous allons le voir jusqu'à aboutir à l'extérieur sur la façade Nord à peu près à 80 m au-dessus de l'entrée des touristes (102e niveau de blocs de la pyramide).

B) Le conduit Sud partant du mur Sud de la chambre dite du Roi et sortant à l'extérieur en hauteur sur la façade Sud (101e niveau de blocs de la pyramide).

Il y a aussi les deux conduits “Inférieurs” car aboutissant ou commençant dans la
chambre dite de "la reine" : un conduit Nord et un conduit Sud sans sortie extérieure.





Les Missions Gantenbrink


En mars 1992, le génial ingénieur en robotique allemand Rudolph Gantenbrink est appelé en Égypte pour une mission d'inspection vidéo des conduits “d'aération” de la Grande Pyramide.

Ces conduits sont minuscules et personne ne sait sur quoi ils débouchent. C’est Gantenbrink qui a proposé de fabriquer un tout petit robot afin de pouvoir progresser et filmer à l’intérieur.

Après avoir surmonté de nombreuses difficultés administratives, il obtient finalement un accord pour cette mission en coopération avec le GAI (L'Institut Archéologique Allemand).

On imagine aisément la détermination dont il a dû faire preuve, sans ménager d’ailleurs son propre argent, allant même jusqu'à trouver lui-même des sponsors.

Parallèlement, pour pouvoir mener à bien cette mission, il fabrique donc le fameux petit robot sophistiqué : "Upuaut" qui pourra progresser et filmer à l'intérieur des petits conduits (moins de 17 cm de hauteur) en pente.



Ce que les gens savent moins -parce que cette affaire a été médiatisée de façon
superficielle- c'est que l'ingénieur allemand a été chargé aussi de travaux très pointus de mesures de tout le système de conduits existants.

Il devait également assurer l'installation de tout un réseau de fils électriques à l'extérieur et à l'intérieur de la Grande Pyramide pour aménager un panneau de contrôle électrique.

En effet, en dehors de l'inspection vidéo et des mesures des conduits, l’objectif de la mission Gantenbrink était d'installer un système de ventilation dans le petit Tunnel Caviglia, afin de réduire l'humidité qui commençait à endommager les pierres à l'intérieur de la Grande Pyramide.

Grâce à son installation, Gantenbrink réussit d’ailleurs à réduire l'humidité ambiante au niveau du taux d’humidité extérieur.

Ainsi, la mission Gantenbrink était vitale pour la sauvegarde de ce patrimoine de l’humanité et nous comprenons mieux pourquoi les responsables du site ne pouvaient pas la repousser indéfiniment.


Premières explorations


En mars 1992, enfermé dans la chambre dite de "la Reine" l’ingénieur entreprend donc l'exploration des conduits dits "inférieurs".

Dans le conduit Nord, il découvre une longue baguette laissée là par le génial Waynman Dixon, en 1872 !

Avec une intuition extraordinaire, Waynman Dixon avait ouvert les murs de la chambre dite de la Reine, mettant ainsi à jour l'ouverture des conduits cachés par 8 cm de pierres.

Jusque-là, ces conduits étaient totalement invisibles depuis l'intérieur de la chambre… Eh oui, les conduits avaient donc déjà été explorés en partie dès 1872 !




Pourquoi n’évoque-t-on jamais les travaux de ce génial précurseur ? Que désire-t-on nous cacher ? Nous tâcherons d’apporter ici une première réponse à cette question.

Mais nous aurons encore l'occasion d’y revenir puisque nous aborderons bientôt une autre "Plaie" d’Égypte consacrée aux “Anciennes découvertes extraordinaires de Giza complètement occultées".

Nous vous parlerons alors aussi des bâtons flexibles d'Edgar Morton retrouvés en 1920, également dans les fameux conduits.

De son côté, Gantenbrink constata que son robot rencontrait de grosses difficultés dans sa progression à l’intérieur des deux conduits "inférieurs". En fait, son robot était trop gros.

Aussi, l’ingénieur monta dans la chambre dite "du Roi" et entreprit l'étude du tunnel Caviglia.


Seconde exploration


Dans une deuxième mission en mai 92, Gantenbrink obtient enfin l'accord du Dr. Zahi Hawass de fermer la Grande Pyramide au public durant toute une semaine.

Il s'agit pour l'ingénieur d’évacuer les tonnes de débris et de sable accumulés dans les conduits supérieurs. Ces conduits qui partent de la chambre dite “du Roi” débouchent à l'extérieur, l’un sur la façade nord et l’autre sur la façade sud de la Grande Pyramide.

La fermeture du site s'impose donc par mesure de sécurité. Il s'agit en effet d'éviter
les chutes de débris sur la tête des touristes en bas, à l'extérieur !



Cet énorme travail de nettoyage est extrêmement risqué. Avec ses deux aides, l’ingénieur n'hésite pas à faire ce travail de déblaiement, en équilibre précaire, à plus de 80 mètres du sol, et sous un soleil de plomb.

Il découvre dans le conduit nord un petit véhicule rouillé, un model réduit avec quatre roues, preuve qu’il y a déjà eu une mission d’exploration des conduits par le passé. On évoque alors la mission de Petrie en 1881.

Pourquoi ne nous parle-t-on pas de cela ? Pourquoi ne veut-on pas qu’on s’aperçoive de tout cet intérêt pour les conduits dès la première époque ?

Le tunnel Caviglia déblayé, Gantenbrink lance Upuaut 1 et arrive à faire toute la longueur du conduit en filmant. Les mesures des trois lasers embarqués du robot montrent que les deux conduits ont des courbures. 

Autrement dit les ouvertures des conduits ne sont pas alignés parallèlement à l'axe Nord-Sud. De plus, il y a des fluctuations d'angles très importantes à l'intérieur même des conduits. 

Si ces mesures ne remettent pas en cause la théorie de Robert Bauval et Adrian Gilbert "The Orion Mystery" qui établit un lien entre la configuration de Giza par rapport au Nil, et la constellation d’Orion par rapport à la voie Lactée, l’autre théorie de Robert Bauval, celle selon laquelle les conduits pointeraient sur des étoiles très précises est définitivement contredite par les mesures de Gantenbrink. 

En effet, avec les angles constatés, les conduits pourraient pointer en réalité vers une bonne centaine d'étoiles différentes ! 

De fait, si les bâtisseurs de la Grande Pyramide avaient voulu pointer les conduits sur une étoile précise, ils auraient évité les changements d'angle importants à l'intérieur des conduits.





Étrange reconnaissance


L’exploration est riche d’enseignements. Par exemple, dans le haut du conduit sud juste avant de déboucher à l'extérieur l'ingénieur découvre des petites niches. 

Qu’est-ce que c’est ? Personne n’en parle ! Pour récompenser l'extraordinaire travail de Gantenbrink : les mesures, le déblayage, l'installation électrique, l'inspection vidéo...etc, on annonce une conférence de presse pour le 23 mai.

Pourtant le lendemain la conférence est annulée par téléphone sans aucune explication. Pour Gantenbrink c’est la goutte qui fait déborder le vase. 

Non seulement aucun officiel important ne s'est jamais déplacé sur les lieux au cours de ses deux missions, mais on ne lui permet même pas de faire une annonce officielle dans laquelle il aurait pu rendre public son travail et ses découvertes 

L’ingénieur rentre à Munich dépité et frustré. Mais Gantenbrink est un passionné : s’il a exploré entièrement les conduits "supérieurs", ce n’est pas le cas des conduits de la chambre dite “de la Reine”. 

En effet, le robot a progressé de 12 mètres seulement à l’intérieur des conduits “inférieurs”. En outre, l’ingénieur n'a trouvé aucune ouverture pour eux sur la façade de la Grande Pyramide. 

Bien décidé à découvrir le secret des conduits “inférieurs”, il se fabrique un Upuaut 2 beaucoup plus sophistiqué et plus petit (un des conduits ne fait que 11 cm de hauteur) pour dépasser les obstacles rencontrés lors de la fois précédente.






Troisième exploration


À force de détermination, il finit par obtenir l'autorisation du Dr. HAWASS et du mystérieux Prof. Stadelmann de la GAI, et en mars 1993, il peut enfin continuer l'exploration des conduits "inférieurs".

Dans le conduit sud, l’Upuaut se trouve soudain bloqué par un bloc de pierre fermant apparemment le conduit : c'est ce qu'on appellera : "La porte Gantenbrink". 

Ce bloc a d'étranges et intéressantes caractéristiques. Le fameux bloc fermant le conduit sud est d'un calcaire plus clair que les autres provenant sans doute du Mont Mokatam à 30km de Giza et qui surplombe Le Caire. 

Les constructeurs se gardaient cette sorte de calcaire clair et de très grande qualité pour l'extérieur de la pyramide et l'intérieur des chambres. En un mot pour les endroits importants. 

De plus, sur le bloc, on aperçoit deux morceaux de cuivre fichés à la verticale. On stoppe tout. Très excités, les inspecteurs égyptiens appellent leurs chefs. 

Ayant remarqué la présence de ronds blancs sous les cuivres, ils pensent se trouver face à un sceau typique de l’Ancien Empire. En effet pendant l'Ancien Empire l'usage était d'entourer les sceaux cylindriques sur un morceau d'argile ou de gypsum blanc. 




Des sceaux étaient apposés sur des murs accédant à des cachettes ou des tombes importantes. Or, on retrouve dans le sable du conduit des petits morceaux de gypsum blanc !

Le Professeur et le Dr. Hawass se déplacent pour voir la vidéo. Stadelmann affirme immédiatement qu'il ne s'agit pas d'un sceau Ancien Empire. 

Mais plus tard lorsque Gantenbrink montre la même vidéo à des archéologues allemands, ceux-ci lui affirment le contraire…ce sont bien des sceaux ! Qui croire ?

Néanmoins, satisfait de la trouvaille, le Professeur Stadelmann, annonce une conférence de presse et demande à Gantenbrink d'écrire un communiqué. 

Dans les jours qui suivent, le Professeur demandera par trois fois à l’ingénieur de réécrire ce communiqué ! Le 27 mars, n’étant toujours pas convaincu par la quatrième version du discours, il renonce finalement à organiser cette conférence.

Il laisse entendre qu’un compte rendu de la découverte sera sans doute publié en mai, voire en novembre !

Pourquoi ces annulations ? Que craignent les officiels ? Que signifient ces revirements du GAI ? Pourquoi ne pas déclarer aussitôt cette découverte comme majeure ?



Une fois de plus, Gantenbrink outré et peiné, retourne à Munich. Il n'y a qu'une petite information qui filtre dans la presse à l 'époque , dans L'Independant”, rédigée par David Keys, correspondant des Sciences de ce journal.

Le rédacteur suggère : "il y a peut-être une chambre secrète derrière "la porte””. Après quoi, on n’entendra plus parler des conduits pendant neuf ans !



Une atmosphère pesante lors de la 3e exploration



Il faut savoir que l’atmosphère qui règne autour de notre ingénieur est pour le moins compliquée, au moment de la découverte de "La porte Gantenbrink".

Le 10 mars, il reçoit tout d'un coup sur les lieux, la visite du Prof. Stadelmann. Celui-ci n'avait jamais daigné se déplacer jusque-là ! 

Puis le 19 mars on lui retire brutalement l'aide précieuse de son collaborateur allemand du GAI qui l’a toujours suivi dans ses missions précédentes.

Enfin le 21 mars le Prof Stadelmann lui téléphone et lui annonce que le Dr. Hawass a démissionné de son poste à la tête de l'EAO (Egyptian Antiquities Organization) ! 

Imaginez “notre” ingénieur au beau milieu de cette situation chaotique ! Plus personne ne supervise le projet 

En fait, c'est sans compter sur les capacités remarquables de “phoenix qui renaît toujours de ses cendres” du Dr.Hawass qui revient quelque temps plus tard au même poste, après la dissolution de l'EAO, remplacé par le SCA (Supreme Council of Antiquities) ! 

Beaucoup d’intrigues et rapports de force sont en jeu derrière tout ça...!


Sensationnalisme de mauvais goût


Et tout d'un coup, le 16 septembre 2002, à grand renfort de publicité, le monde redécouvre les conduits de la Grande Pyramide !

Dans un documentaire en "live" de la National Geographic, sur la Fox TV, intitulé :
"Secret Chambers revealed", le Dr Hawass et le Dr Marc Lehner s'apprêtent à percer le fameux bloc qu'avait découvert Gantenbrink neuf ans plus tôt. 

Poussé par un élan de transparence jusque-là totalement inédit dans ce milieu, les deux hommes vont montrer en direct, et à la planète tout entière, ce qui se cache derrière la porte ! 

Sophistication suprême, le robot est dessiné par la Nasa elle-même ! L’émission se déroule évidemment à grand renfort de schémas et d’images hollywoodiennes.



Si l’on considère qu’en 1993, le Dr. Hawass affirmait ne pas être intéressé par ce qu’on trouverait de l’autre côté de "la porte Gantenbrink”, on peut parler ici d’un changement de position radical.

Quoi qu’il en soit, imaginez une seconde le désarroi des égyptologues face à de telles méthodes. Selon les spécialistes, le glissement d'une fibre optique dans une fente d'un coin inférieur aurait suffi à dévoiler le mystère, alors pourquoi choisir de forer directement dans la pierre ! 



Quand on pense qu'on avait exigé de Gantenbrink qu’il réalise son installation électrique vitale pour la Grande Pyramide, sans faire le moindre trou !...


Un direct controversé


Une dégradation d’autant plus inutile que les images, que vous avez tous vu aux informations à l'époque, aboutissent à une déception : derrière le bloc après un petit espace vide, il y a tout simplement une autre pierre. 

De plus, l’émission suscite beaucoup d'interrogations. Après coup, le "direct" est remis en doute par beaucoup de personnes. 

En effet, la TV a annoncé le programme "live" pour 8pm, aussi bien sur la côte Ouest qu'Est, (Pacific and East standard time), ce qui est impossible.

8pm (T.Pacific) correspond à 6 heures du matin au Caire (à cette heure-là au Caire le soleil est radieux depuis longtemps), or on aperçoit à la fin de l'émission un ciel noir au-dessus du Caire... 

Dans le cas de 8pm (T. Est), l'horaire correspond à 3am au Caire mais le ciel qu'on nous montre à 5am (fin de l'émission) en direct du Caire est toujours noir alors que l'aube aurait dû avoir lieu depuis un moment…. Mais il y a encore plus troublant !


Éclairages apportés par les découvertes de Gantenbrink 


Avant de vous décrypter la suite et notamment les épisodes que le public du monde entier a vu à la télévision, il n'est pas inintéressant de noter ces éclairages qu'ont apportées les découvertes Gantenbrink :

1)Les conduits "supérieurs" ne sont pas pointés sur certaines étoiles et aucune lumière de l'extérieur ne peut pénétrer par eux à cause de leurs nombreux
changements d'angle.

(cela ne remet pas en cause l'alignement des pyramides sur la ceinture d'Orion, qui est une des thèses de l'ingénieur en travaux publics Robert Bauval).



2) Les conduits "supérieurs" peuvent être des conduits d'aération mais dans ce cas la chambre dite du Roi n'est en aucun cas une tombe (toujours le mythe de la tombe ! Nous en reparlerons) car on scellait hermétiquement tout tombeau dans l'ancienne Égypte pour éviter toutes impuretés, rats, serpents…etc.

3)Ils ne sont pas des conduits d'eau, car il y a de larges interstices dans les joints des pierres formant les conduits qui auraient "bu" toute eau.

4)Ces conduits supérieurs ne sont pas comme certains égyptologues l'ont dit, de simples simulations symboliques pour l'envol de l'âme du défunt puisqu'ils se prolongent jusqu'à l'extérieur et on ne trouve rien de similaire dans les vraies tombes pour la raison évoquée plus haut). 

Ensuite, à quoi servirait le conduit sud assimilé au soleil et non au royaume des morts dans l'ancienne Égypte ?



5)Ces conduits sont construits avec un très grand soin et une grande complexité. En effet, on constate la présence de vastes couches horizontales de pierres avec des structures diagonales s'imbriquant pour dévier les poussées latérales, ce qui représente un énorme travail de conception architectural. 

Car si une seule pierre en couche horizontale dans les conduits, glisse, cela peut
aller jusqu'à détruire les chambres ! Et ils n'ont pu être construits qu'en même temps que la pyramide pour ces mêmes raisons de complexité.

6)En ce qui concerne les conduits "inférieurs" ceux de la chambre dite “de la Reine” : les constatations sont encore plus mystérieuses.



Toujours est-il que, en dépit du succès de son travail, pendant 9 ans, on n’entendit plus parler des découvertes de Gantenbrink ni de la fameuse "porte" qui pourtant était digne du plus grand intérêt ! Et on ne laissa pas revenir l'ingénieur ! Pourquoi ?


Le mystère de la porte


Comparez donc la photo A correspondant à "la porte" telle que Gantenbrink l'a découverte dans le conduit sud et la photo B de la même porte pendant le programme TV de 2002 où la machine de la Nasa fait un trou… 

Ne constatez-vous pas une grosse différence ? Regardez donc le morceau de cuivre à droite sur la photo et comparez… ne manque-t-il pas quelque chose ?

Un morceau de cuivre manque…son analyse doit valoir son pesant d'or, non. Pourquoi personne n’a-t-il rien dit ?



Enfin, le 23 septembre 2002, une semaine après l'ouverture de la fameuse "porte Gantenbrink”, on annonce dans la presse que l'on a exploré aussi avec un robot (un autre encore) le conduit nord de la chambre dite de "la Reine" et qu'on a trouvé : "une porte" semblable ! 

Cette fois-ci sans l'oeil de la caméra pour en témoigner…comme c’est pratique ! Et pourquoi n'est-il pas fait mention des bâtons flexibles laissés dans ce conduit par les frères Morton en 1920. 

Ces bâtons auraient dû bloquer à un certain moment la progression du robot. Eh oui, encore et toujours des explorateurs précédents de ces mêmes conduits ! 

Au passage, je ne peux résister à l’envie de vous conseiller la lecture de Pierre Belon qui dès 1553 -oui, vous avez bien lu !- rédigea quelques remarques sur les conduits de la Pyramide dans son ouvrage :"Observations des singularités et choses mémorables trouvées en Egypte".




L'affaire des objets trouvés par Dixon 


En 1872 dans le conduit nord l'ingénieur anglais de Newcastle Waynman Dixon, brise accidentellement quelque chose en introduisant sa sonde.

Il trouve trois choses :

1) Un embout de grappin en cuivre large de 5 cm équipé de rivets. Or, Gantenbrink aurait lui aussi trouvé une partie de ce grappin dans le conduit.

2) Un morceau de baguette en cèdre, de section carré de 13 cm. Qui a disparu.



3) Une petite boule en pierre gris-vert. Deux de ces objets se trouvent au British Museum. Or les trois objets avaient été envoyés par Dixon dans une boîte à cigare à son ami l'astronome célèbre Charles Piazzi Smith en Écosse qui avait conduit une expertise de la Grande Pyramide en 1865. 

Or qu'est-il arrivé au morceau de cèdre ? Il est vital de comprendre que ce morceau de bois s'il était daté par le carbone 14 pourrait indiquer la véritable date de la pyramide.

En effet les spécialistes s'accorde à dire pour différentes raisons que ce morceau de bois et ces objets sont de l'époque de la construction et non pas ultérieurs…



Or grâce à la minutieuse enquête de Robert Bauval en Angleterre, on retrace le parcours de ce morceau de cèdre : les frères Dixon avaient un ami au Caire le Dr. Grant qui était venu pour lutter contre une épidémie de choléra. 

Bauval retrouva à la bibliothèque de l'observatoire Royal d'Edimbourg des lettres du Dr. Grant et de John Dixon adressées à Piazzi Smith entre 1870 et 1873. 

Puis il découvrit une lettre de la fille de la 2e épouse du Dr. Grant : Mrs E.F Morice, datée du 18 juin 1946, mentionnant le bâton de cèdre manquant ! 

En fait le Dr. Grant était un fin collectionneur qui avait choisi cet élément avec beaucoup de sûreté pour faire partie de sa collection privée. 

Laquelle il céda au : "Marischal museum"à l'université d'Aberdeen en Écosse. Alors vous pensez bien que Bauval s'enquit auprès de cette institution, preuves en main, de cette précieuse baguette en bois notifiant d'ailleurs que son analyse serait d'un intérêt capital pour la datation de la pyramide et…

Devinez ce qu’on lui répondit ? À plusieurs reprises il lui fut répondu que “cette baguette se trouvait bien stockée dans les caves du musée...quelque part...mais personne n’arrivait plus à remettre la main dessus.”




Conclusion

Nous arrivons au terme du premier volet consacré aux véritables secrets de Giza. Nous avons découvert de nombreuses incohérences et une question s’impose déjà :

Pourquoi toutes ces tergiversations, ces cachotteries, ces retards et ces mensonges ?

L’émission sur les conduits de la Grande Pyramide, n’était-elle pas un excellent moyen de faire retomber l’attention grandissante du public ? 

Les autorités n’avaient-elles pas tout intérêt d’organiser une diversion. 
Il fallait naturellement quelque chose d’assez attractif, l’organisation d’un événement exceptionnel dont le résultat serait incontestable. Une émission en faux direct par exemple. 



Avec l’aide de bons conseillers expérimentés qui proposaient en plus de fournir le matériel, ce type d’opération a-telle pu être envisagée ? 

Et puis, tout comme pour les images de Mars ou de la Lune, qui pourra aller vérifier l’exactitude de ce qui se trouve au fond de ces conduits ? 

Reste alors à savoir quel est le but de tout ça... Ne serait-ce pas pour éviter la découverte toujours possible d’un objet qui pourrait apporter une datation fiable du plateau de Giza ? 

Dans ce cas, la nouvelle dalle ne fait que retarder l’échéance, et c’est peut-être
justement ce que recherchent certains officiels.

En effet, il se pourrait bien qu’un jour la vérité sur le plateau soit officiellement révélée au public. Ce jour-là il sera bien commode de desceller la dernière dalle...

En attendant ce jour, il fallait écarter tout danger susceptible de dérouler le fil incontrôlable de la vérité ?



Source : Antoine Gigal/Top Secret Hors Série N°4/Top Secret N°19 (2007)


Références


Flinders Petrie, Kt. "Sty Years in Archeology", Sampson & Low, Marston & Co. Ltd,London.

Lettres du Dr Grant et de John Dixon à Piazzi Smith 1870-1873, bibliothèque
de l'Observatoire Royale d'Edimbourg.

Professeur Gaston Maspero : "L'aube d'une civilisation" 1901. Site web de Rudolph Gant en brink : www.cheops.org

Site web de Robert Bauval :
http://ntlworld.com/fusniak/robertbauval/index.html

Site web: www.thenoiseroom.com/EgyptUpdate/

"The Daily Star" 2003/2004

"El Ahram " 2002/2005 Le Caire

Oasis et mers libres des pôles

$
0
0
Terre creuse

La sagesse populaire antillaise prétend que "C'est dans les vieilles marmites que l'on fait les meilleures soupes : Sé vyé Cana-nari ki ka fè bon soup" . Mais il semblerait que ce dicton puisse aussi s'appliquer, aux vieilles revues d'ésotérisme disparues.



En effet, il n'y a pas bien longtemps nous avons retrouvé un document de la revue NOSTRA n°307 du 22-28 Fév. 1978 signé de Mr Jean-Luc BERAULT et intitulé "L'énigme des Zones inconnues du Globe". 



Voici donc la couverture de cet important Nostra n° 307 : 




Voici aussi le début, du super article de Mr Jean-Luc BERAULT : 



Présentons alors ci-dessous, de ce texte, quelques passages qui nous semblent plutôt remarquables, d'autant qu'ils évoquent un événement que nous avons personnellement vécu en 1976, à savoir la vive querelle opposant les volcanologues chargés surveiller les caprices de la Soufrière, alors en réveil brutal.

" La découverte des fonds océaniques par le bathyscaphe, la croisière sous le pôle Nord du sous-marin atomique Nautilus, l'ascension de l'Everest, autant de faits qui portent à croire que l'exploration de notre vieux monde est terminée. Et, pourtant, alors même que la conquête de l'espace est d'ores et déjà commencée, il reste encore bien des taches blanches sur le globe, bien des mystères à élucider.

L'Afganistan est la plus ancienne voie de pénétration vers l'Asie centrale, celle que les armées d'Alexandre empruntèrent dans l'Antiquité. Mais, au sud du pays, le désert du Régistan, à cheval entre l'Afghanistan et le Pakistan, est encore inconnu. Il en va de même de certaines régions du Badakhshan et du Ouakhan, à proximité de l'U.R.S.S.( Note : Ce texte évidemment, remonte avant sa disparition), territoires peuplés de tribus farouches qui s'opposent à tout passage.
    
Dans la péninsule arabique, la région du Rub al-Khali, grande à peu près comme la France, n'a pas encore livré ses secrets. Les caravanes ne s'y aventurent pas et aucune mission d'exploration n'a encore pu y faire un travail sérieux. Une cité mystérieuse s'y trouverait, Ouabar, que certains identifient à la capitale de la reine de Saba, vainement recherchée par André Malraux en 1934 au cours d'un raid aérien."


                                           Montagnes du Nord au Rub al Khali " Oman" Pays voisins du Yemen.


                                             Montagnes du Nord au Rub al Khali " Oman" Pays voisins du Yemen.




Polémique à propos de la Soufrière

Que sait-on de la région de I' llou Bakor, immense étendue lacustre située entre l'Ethiopie, le Kenya et le Soudan ? Rien. Ni sur sa géographie, ni sur ses habitants.

En Amérique du Sud, le bassin de l'Orénoque, le cours supérieur de l'Amazone, la Selva brésilienne, pour n'évoquer que ces contrées, sont très mal connus. Certes, des explorations y ont eu lieu, mais en suivant des vallées distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Qu'il y a-t-il entre elles ? On l'ignore encore.

Lorsqu'en 1976 le volcan de la Soufrière menaça d'entrer en éruption et de provoquer un cataclysme à la Guadeloupe, une vive polémique secoua le monde de la volcanologie, opposant l'un des pionniers de cette science, Haroun Tazieff, au professeur Brousse et à d'autres géophysiciens. Tazieff leur reprochait d'être des "volcanologues de laboratoire" se basant sur des recherches théoriques et l'étude des statistiques. Pour lui, rien ne valait l'étude sur le terrain. "Pour soigner un malade, disait-il en substance, une consultation par téléphone ne suffit pas. Il faut être à côté du malade, pouvoir l'ausculter avant de formuler un diagnostic."


                                                   La Soufrière - Guadeloupe - Altitude 1 467 m   1976


Il en va à peu près de même en géographie. La grande majorité des géographes travaillent en chambre, à partir de relevés effectués sur le terrain, il y a des décennies, voire des siècles, se contentant de les mettre à jour de temps en temps. Les cartes sont encore dressées par triangulation, procédé imaginé au début du XVIIe siècle par le Hollandais Snellius, qui consiste à partager la surface terrestre en un réseau de triangles.

Pour obtenir une carte exacte, il faut que le calcul de la latitude et de la longitude du sommet de chaque triangle soit rigoureusement exact. Or, il n'est évidemment pas possible de refaire tous les calculs effectués dans le passé. Et certains sont entachés d'erreurs.

Pour les nouvelles cartes, des calculs précis sont faits pour certains points du globe, mais le "remplissage" tient compte de données anciennes. C'est pourquoi on estime qu'en quelques parties du monde les cartes ne sont justes que pour 30 %, les 70 % restants n'étant qu'approximatifs.





Dans certains cas, par exemple à des fins militaires pour le lancement de missiles intercontinentaux, cela peut conduire à des catastrophes. C'est pourquoi, en 1974, les responsables du Pentagone ont désigné des experts pour vérifier les cartes existantes.

Leurs conclusions furent navrantes et cela explique le lancement de satellites destinés à faire des observations terrestres. Evidemment, avec ces satellites, il est possible de dresser une carte exacte de la terre. Toutefois, les photos obtenues ne sont pas toutes divulguées, certaines étant classées "top secret".

Ce secret n'est pas nouveau. On dit que lorsque l'amiral Courbet procéda à l'exploration du Tonkin, des mandarins soudoyèrent les cartographes de son escadre pour qu'ils ne dessinent pas sur leurs cartes une région prospère connue sous le nom d'Harinésie. Peut-être n'est-ce qu'une légende. Cependant, en 1954, les cartes des hauts plateaux montagnards du Centre Annam étaient caviardées de taches blanches avec la mention "zone inconnue". Or, ces régions étaient accessibles, je peux en apporter personnellement le témoignage pour les avoir sillonnées.



                                                            Paysages du Tonkin



Un phénomène à peu près comparable existe au pôle Nord. Les premiers explorateurs russes de l'Arctique ne faisaient pas mystère d'avoir découvert au nord du Groenland, une terre réchauffée par un courant chaud, qu'ils baptisèrent "terre de Sannikov", abordée à plusieurs reprises par des brise-glace. Or, depuis des années, c'est le silence absolu. Les géographes soviétiques ne l'ont pas portée sur leurs cartes, soutenant qu'il s'était agi d'un bloc de glace détaché de 1a banquise, ayant depuis disparu.

La terre de Sannikov a-t-elle une importance stratégique qui justifierait ce secret ? C'est possible, mais, grâce à leurs satellites, les Américains ont pu la situer et, dans ce cas, leur silence ne s'expliquerait que par le silence gardé par les Russes sur d'autres terres qu'ils auraient découvertes. Donnant, donnant... "


 Voir article : ------> La Terre de Sannikov












Fin de la sélection du texte de Mr J-L. Berault. 



Nous allons donc aujourd'hui faire état de nouveaux documents découverts, soit au sujet de cette oasis du Pôle Nord, nomméeLa terre de Sannikov et de la mer libre de glace qui s'étale tout autour, soit aussi de cette oasis de Benguer du Pôle Sud et de son environnement.

Il sera bien sûr, question d'œuvres publiées dans des revues qui ont pignon sur rue, mais aussi d'œuvres que l'on peut qualifier de science-fiction pour l'époque de leur publication, mais que nous considérons tout de même, comme très importantes en raison de la qualité de leurs auteurs qui ont peut-être trouvé là, un moyen de dire tout haut, ce que d’autres oseraient à peine, révéler tout bas.

D'autre part, qui peut affirmer que certaines idées qui jaillissent de certains cerveaux à un moment donné, ne sont pas des "manifestations subconscientes", bien orchestrées temporellement, venant d'une autre dimension parallèle, et dimension qui reste, bien sûr, encore à déterminer et que la Science commence à peine à mettre en exergue? Nous pensons donc vraiment que certains textes d'auteurs, nommés ci-dessous doivent être lus, sous l'angle d'un deuxième degré sous-jacent.


La science-fiction russe, nous interpelle
.



Vladimir Afanassiévich Obroutchev, né en 1863 et mort en 1956, aurait écrit plusieurs romans scientifiques à l'époque où il était membre de l'Académie des Sciences de L' URSS, et était aussi un éminent géologue soviétique connu pour ses ouvrages sur la géologie et la géographie de la Sibérie, de l'Asie Moyenne et Centrale, et de la Chine. Parmi ces romans, on trouve La Plutonie(1924), et La terre de Sannikov (1926), Dans la brousse de l'Asie centrale (1950).

Que ce scientifique nous entretienne, justement de cette oasis polaire appelée terre de Sannikov en 1926, voilà ce qui retient vivement notre attention, aujourd'hui. Nous n'avons pas encore le privilège de posséder ce roman d' Obroutchev, mais voilà ce que l'on découvre sur le Net à son sujet:

La Terre de Sannikov relate la découverte, du côté du Pôle Nord, dans le cratère d'un volcan présumé éteint, mais qui se réveillera à la fin, d'un « monde perdu » fertile, où survivent les Inkilios, peuple que l'on croyait disparu à la suite d'une migration, ainsi qu'une faune archaïque. Voir à ce sujet l'Encyclopédie de l'utopie, des Voyages extraordinaires et de la Science-Fiction, Pierre Versins, L'Age d'homme, 1972, p. 639 




Cependant, nous avons sous la main, la Plutonie traduit du russe en 1954, par M. Arséniéva, édition en langues étrangères (Moscou)

Or Obroutchev nous dit, dans la préface de ce roman qui se veut didactique : "Je dois dire que jamais le voyage dont j'ai fait la description n'a eu lieu, ni ne peut avoir lieu, car à nul endroit de notre écorce terrestre, il n'existe d'orifice par lequel on pourrait pénétrer dans les tréfonds de la terre.. Notre planète ne comporte, ni ne peut comporter de cavité interne. Ce voyage est une fiction que j'ai créée pour faire connaître aux lecteurs la nature, la flore et la faune des ères géologiques révolues,et l'ambiance qui leur était propre."
   
 Mais l'auteur prend bien le soin de nous avertir que " La Plutonie est basée sur une hypothèse, discutée dans la littérature scientifique à l'étranger, il y a plus d'un siècle, et qui à l'époque trouva de nombreuses adeptes. Ils affirmaient que le globe terrestre est creux, et que cette cavité, éclairée par un petit astre, est peuplée. Dans le chapitre intitulé " causerie scientifique", cette hypothèse exposée en détail, est défendue par Troukhanov, organisateur de l'expédition en Plutonie."





Voyons voulez-vous quelques propos significatifs de cette causerie scientifique.
     
Il est à remarquer d'abord que l'auteur explique en fin de roman page 341, d'où vient le terme Plutonie en faisant parler son héros, le professeur Kachtanov en ces termes : "Nous voudrions savoir sur quoi se fondait votre hypothèse quant à l'existence de la cavité interne du globe, hypothèse brillamment confirmée."

     
Troukhanov, diplomé de l'université en géophysique et astronomie organisateur dans le roman de l'expédition répond alors:

     
" Ma foi, il faut vous dire que cette idée ne m'appartient pas, elle n'est même pas nouvelle. Elle a été exposée, il y a plus d'un siècle, par certains savants européens et j'en ai eu connaissance en feuilletant d'anciennes revues . Elle m'a intéressé, j'ai tenu à vérifier et j'ai eu la preuve de son bien fondé ".
    
- Ne pourriez-vous nous pas nous en faire part?
    
- Volontier . Si vous voulez, je vous ferai aujourd'hui même un rapport circonstancié.
    
Le soir même une passionnante causerie scientifique eut lieu dans le carré.




     
Après avoir mentionné les idées des peuples de l'antiquité sur la forme applatie de la Terre surgissant parmi l'océan primitif et la théorie d'Aristote sur la forme sphérique de notre planète, Troukhanov s'arrêta plus longuement sur les conceptions modernes:
    
- A la fin du XVIIIº le savant Leslie affirmait que l'intérieur de la Terre était rempli d'air lumineux par la suite de la pression; deux planètes y évolueraient: Proserpine et Pluton.
    
Pluton ? s'étonna Borrovoï. Nous n'avons donc rien inventé pour l'astre souterrain !
    
Non, on avait déjà anticipé sur ce nom répondit Troukhanov. Certains savants avaient même calculé l'orbite de ces planètes qui, en se rapprochant de l'écorce terrestre, provoqueraient les tempêtes magnétiques et les tremblements de terre.

     
D'après Leslie, à la surface intérieure de la Terre, éclairée par une douce lumière électrique, dans un printemps éternel s'épanouit une flore luxuriante et un monde très original. (Note du webmaster: rappelons ici, que c'est en 1930 donc 6 ans après la publication de l'ouvrage La plutonie que l'astronome américain Cyde Tombaugh, découvrit la plus petite planète de notre système solaire, qu'il appela justement comme par hasard Pluton.) 




Il avait parfaitement raison s'écria Papotchkine, sidéré.
     
Toujours d'après la théorie de Leslie, l'entrée serait situé au pôle nord géographique au centre d'une mer libre de glace.
 
     
Mais c'est inouï s'exclama Makhéev. Quelle précision. Nous avons découvert le bord méridional de l'orifice aux environs du 81e degré.
     
- Leslie l'avait déterminé d'après l'endroit où les aurores boréales atteignent le maximum d'intensité, car il supposait qu'elles émanaient des entrailles de la Terre et constituaient des rayons électriques qui éclairaient la surface interne du globe. La théorie de Leslie eut de nombreux adeptes, et on parla même d'une expédition à l'intérieur de la Terre.
   
 - Ça, par exemple ! fit Groméko en souriant. Dans ce domaine aussi nous avons failli avoir des précurseurs.
    
- Mais cette expédition n'eut pas lieu, car des savants de l'époque, qui jouissaient d'une grande autorité Buffon, Leibniz,Kircher, tournèrent en dérision l'hypothèse de Leslie et la prétendirent fantaisiste. Ils considéraient que le noyau de la Terre en état de fusion était unique, ou qu'il possédait de nombreux foyers secondaires, dits pyrofiliations. A la fin du XVIII e siècle, l'harmonieuse hypothèse de Kant et Laplace quant à l'origine de notre système planétaire issu des gaz d'une nébuleuse incandescente, fut presque universellement reconnue et évinça toutes les autres.
  





Mais en 1816, Kormuls affirmait que l'intérieur de la Terre était vide et que l'écorce terrestre n'avait pas plus de 300 milles anglaises d'épaisseur.
    
Halley, Franklin, Lichtenberg et Kormuls tâchaient d'expliquer les phénomènes du magnétisme terrestre et ses transformations au cours des siècles par l'existence d'une hypothétique planète intérieure. Le professeur allemand Steinhauser considérait en 1817 comme un fait acquis l'existence de cette planète a laquelle il avait donné le nom de Minerve.
    
De nouveaux projets d'expédition a l'intérieur de la Terre furent conçus. En Avril 1818, Symmes, capitaine d'infanterie en retraite, qui habitait Saint-Louis dans le Missouri, publia dans les journaux une lettre qu'il expédia simultanément a nombre d'institutions d'Amérique et d'Europe. Cette lettre adressée « au monde entier »....

     
Arrêtons là, voulez vous, ces quelques propos de cette causerie scientifique du roman qui est par la suite très détaillée et où en plus de la fameuse lettre de Symmes dont nous déjà parlé dans notre article sur Byrd, nous trouvons d'autres noms de savants prestigieux et de nombreuses valeurs numériques concernant la planète Terre.

Voir article : ------>  LeJournal de Bord de l'Amiral Richard E. Byrd 



     
Une petite phrase tout à fait à la fin du livre, nous laisse cependant un peu rêveur:

    
" Le journal de voyage et croquis appartenant à un membre défunt de l'expédition, sont tombés par hasard entre les mains de l'auteur. C'est d'après ces matériaux qu'il a écrit ce livre."

   
L'auteur n'aurait-il pas effectivement bénéficié des notes incroyables de certains explorateurs russes ou autres et n'a-t-il pas préféré prendre les devants en publiant un roman de fiction, plutôt que de heurter de front la communauté scientifique de l'époque, un peu comme cet impensable article d'Avril 2000 de la revue "Pour la science" intitulé "La lune artefact extraterrestre ?" et qui n'avait (à notre avis bien sûr) pour but que de sonder la réaction de la communauté scientifique française, vis à vis d'une hypothèse audacieuse publiée, à grand fracas par les soviétiques en 1970 et hypothèse qui heurtait à l'époque outrageusement, le soi-disant esprit cartésien français.
     
Comme vous le savez déjà, l'auteur ne se contentera pas de son roman la Plutonie pour aborder ce sujet hors-normes de la Terre creuse..

     
Il va encore récidiver deux ans plus tard dans un autre roman intitulé La terre de Sannikov. Ne trouvez vous pas que cette insistance un peu trop insolite ?...

     
Si nous n'avons pas pour l'instant la chance d'avoir ce roman dans nos archives, nous nous souvenons parfaitement d'un télé-film portant, ce même nom "La terre de Sannikov" et qui est passé sur la chaîne RFO autour de 1983 et qui était du même sytle que le"6e Continent ", réalisé par Kevin Connor d'après l'œuvre d'Edgard Rice Burroughs plus connu par ses écrits sur le fameuxTarzan. 








Le projet d'expédition de l'explorateur Steve Currey

$
0
0


L’américain Steve Currey, l’un des principaux explorateurs de fleuves dans le monde, a servi de guide à plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont des sénateurs et des membres du Congrès US, des chefs d’État, des chefs d'entreprise, des célébrités et des investigateurs. 





Ici a droite 


En 2005, il avait eu l’idée de mettre sur pied une expédition scientifique dans l’Arctique destinée à résoudre une fois pour toutes l'énigme de la Terre Creuse.





Suivant la légende des Esquimaux et les observations de nombreux explorateurs, l’endroit le plus plausible pour une éventuelle ouverture polaire menant vers l’intérieur de la Terre aurait été, selon lui, situé à la latitude de 84,4°N et à la longitude de 141°E. 

Un brise-glace russe se tenait prêt à accueillir les 100 premiers intrépides qui voulaient se joindre à lui, moyennant finance évidemment, puisque le prix demandé avoisinait les 20.000 Dollars US. Le départ avait été programmé pour le 26 juin 2006 et le voyage devait durer 24 jours.




Steve Currey aurait dû être aidé dans sa tâche par Marcelo Martorelli, fondateur et directeur général d'une ONG sud-américaine à vocation culturelle et pacifiste, la fondation P.E.A. Lié depuis des années à celui qu'il nomme «le Mahatma de l'Occident», le Maître Raul J. 

Albala plus connu sous le nom de «Yaco», il vient de publier un livre, «L’Appel planétaire des Maîtres de la Terre Creuse», dans lequel il explique une partie de ce qui lui a été révélé sur la ville souterraine située sous la région de Cordoba en Argentine.

Guidés par des Maîtres cachés sous la surface terrestre, Steve Currev et Marcelo Martorelli étaient persuadés de pouvoir découvrir sous peu une civilisation oubliée dont les habitants vivraient depuis des milliers d'années en totale autarcie et auraient atteint un niveau spirituel et technologique supérieur au nôtre.





Mais le destin en a décidé autrement.

Steve est décédé le 26 juillet dernier, victime d'un cancer du cerveau à évolution fulgurante.

Il avait été prévenu le 22 mai que sa maladie était incurable, alors que l'expédition, initialement prévue en juin 2006, venait d'être reportée d'une année pour des raisons financières.

Suite à ce départ prématuré dans l'autre monde, la famille de Steve a annoncé qu'il était peu probable que l'expédition puisse finalement avoir lieu, même un an plus tard que prévu, et que les souscripteurs seraient remboursés...

J'ai bien l'impression que Steve Currey a été éliminé pour être remplacé par des gens peu recommandables dont il est inutile d'attendre de véritables recherches.


Après examens approfondis chez son médecin, on lui diagnostiqua six tumeurs foudroyantes au cerveau... Le médecin déclara que c'était une première dans l'histoire qu'un homme révèle, sans aucun antécédent, six tumeurs en même temps.





D'autres images insolites 

Carte Gerard Mercator pôle nord 



Carte Gerard Mercator pôle nord 1595


Trajectoire d'une société Satellitaires
Aucunes ne passe au dessus du pôle Géographique 




Carte Nazi de la terre creuse ( Asgard pour la mythologie nordique )



Les originaux .




Le symbole tibétain de l' Agharta " Shambala"



Agartha:

La légende de l’Agartha est souvent associée à celle de Shambala. Cependant l’Agartha n’apparaît que vers la fin du 19ième siècle dans deux œuvres de fiction du français Louis Jacolliot. Il est fort probable qu’il se soit largement inspiré du mythe de Shambala pour écrire ses livres. La description qu’il en fait, ainsi que de son peuple est à peu de choses près identique à la façon dont les bouddhistes évoquent Shambala.


Shambala :

            La légendaire Shambala est souvent évoquée dans la mythologie bouddhiste et Hindoue. Le mot en sanscrit signifierait bonheur et plénitude. Shambala est mentionnée aussi dans l’enseignement transmis à Bouddha, on la retrouve encore décrite dans différents Tantras (textes sacrés), et même plusieurs Dalaï Lama en ont parlé.



      Majestic 12 : l'arbre qui cache la forêt, un leurre

      $
      0
      0

      A partir de différents éléments probants, il est possible d'affirmer aujourd’hui, avec le recul, que MAJESTIC-12 est une appellation imaginaire inventée pour les besoins d'une "opération d’intox", par une ou plusieurs personnes désireuses de torpiller les recherches des ufologues sur le crash de Roswell et le phénomène O.V.N.I.

      Toutefois cela ne veut pas dire qu'un tel groupe n'a pas existé sous une autre nom. Le général Arthur E. Exon, retraité de l'US Air Force, a fourni une indication très révélatrice.


      Rencontré par Randle et Schmitt en 1990, l'ancien militaire de haut rang a déclaré que ce groupe très secret avait bien une réalité mais sous un autre terme qu'il n'a pas précisé.

      Toutefois, selon lui, dans le jargon des officiers supérieurs, ce groupe était surnommé "the unholy thirteen" soit en français : “les treize affreux”. Il s'agissait donc d'un groupe de treize personnes et non de douze…


      Opération Majetic-12...Opération Intox


      Le point sur une affaire qui défraie la chronique ufologique depuis 20 ans.


      Premier épisode


      En décembre 1984 Jaime Shandera a reçu un courrier anonyme hors du commun. Il contenait une pellicule photographique noir et blanc de 35 mm montrant plusieurs feuillets concernant un prétendu groupe très secret créé en 1947 : le MAJESTIC-12.

      Le cachet postal indiquait un bureau d'Albuquerque, Nouveau Mexique. À l'époque, Shandera s'était associé à William Moore et Stanton Friedman dans le cadre d'une enquête en profondeur sur le crash de Roswell. Indéniablement, les trois hommes étaient ciblés.



      Moore a été en 1980 le premier chercheur à révéler une partie de l'incident de Roswell dans un ouvrage en collaboration avec Charles Berlitz. Par la suite, il s'est trouvé en cheville avec certains membres de l'Office of Special Investigations (OSI), qui dépend de l'US Air Force, dont le Q.G. est à Kirtland AFB, Albuquerque, comme par hasard. 

      Parmi ces agents de renseignements, il y avait un sergent Richard Doty. Or, c'est ce militaire qui est entré en relation avec Moore peu après la sortie de son livre. 

      C'est à partir de ce moment-là que Moore a commencé à être manipulé par l'OSI comme il l'a lui-même reconnu quelques années plus tard.

      D'évidence, c'est son enquête sur Roswell qui a causé sa "prise en main" par les services de sécurité de l'armée de l'Air, probablement pour le torpiller. Un but qui a été atteint, car les aveux de Moore ont causé son discrédit.



      Médiatisation



      Le premier article sur le MAJESTIC-12 a été publié en décembre 1985 dans Just Cause, le bulletin du groupe CAUS (Citizen Against UFO Secrecy). 

      Par la suite, les textes polémiques sur le MAJESTIC-12 ont rempli les pages de nombreux livres et de revues ufologiques durant plusieurs années.



      On sait aujourd’hui que les documents reçus par Shandera sont des faux grossiers, probablement fabriqués par Doty, peut-être avec l'aimable concours de Moore. 

      De fait, Doty avait déjà fourni des documents falsifiés à feu Leonard Stringfield, grand spécialiste des crashs d'ovnis. Quand le lecteur saura que l'une de ces pièces fait état d'un Alien tué par une sentinelle sur le tarmac d'une base de l'US Air Force, il aura une idée plus précise du genre de magouilles que Doty était capable de concocter.


      Deuxième épisode


      Neuf ans plus tard, en décembre 1994, c'est l'historien en aéronautique et ufologue Don Berliner qui reçoit à son tour une pellicule photographique dans un envoi postal tout aussi anonyme que le précédent. 

      Elle comprenait les photos d'une trentaine de pages relatives à un prétendu manuel d'instructions à suivre en cas de récupération d’ovni. Il s'agit d'un travail très soigné qui comprend les acronymes MJ-12 et MAJIC.

      Ce document est encore un faux façonné peut-être à partir d'un vrai manuel, à moins que tout n'ait été que le fruit de la fertile imagination d'un agent de sécurité militaire.

      À noter que Berliner, à ce moment-là, s'était associé avec Friedman pour enquêter sur Roswell et le MAJESTIC-12, en remplacement de Moore, évincé.

      Quoi qu’il en soit, les chercheurs, échaudés par les faux précédents, ont été unanimes pour rejeter l'authenticité de cette trentaine de pages. 

      Certains se sont employés à le déboulonner, et parmi eux, Randle qui ne peut pas supporter Friedman, a certainement été le plus actif. 

      Première remarque, ce manuel censé être top-secret ne comporte pas de codes numérotés comme il en existe sur de vrais documents très secrets !

      Je passerai outre sur tous les tenants et aboutissants concernant ce manuel, notamment ceux relatifs à une prétendue autre copie qui aurait été reçue en 1993 par le même Don Berliner d'un employé de la NASA. 

      Pour autant que je sache il ne l'a jamais divulguée. C'est plus que louche car on ne voit pas pourquoi ce manuel aurait été donné à l’agence spatiale. Idem au sujet d'une copie qui aurait été dans les mains d'un ancien employé de la CIA en 1970.



      Peut-être que ces rumeurs, qui émanent de Linda Moulton Howe selon mon collègue Gildas Bourdais, ont été répandues pour tenter de crédibiliser la version d'un manuel authentique.

      Randle signale une autre gaffe importante qui est certainement la plus grosse. En effet, la page de couverture comporte dans le bas un logo ou cachet de forme ronde portant la mention suivante : "United States of America", et en dessous "War Office" (ministère de la Guerre). 

      Randle affirme avec justesse que le War Office n'existait plus depuis sept ans à la date censée être celle de la rédaction du manuel (1954).

      Normalement , c'est la mention "Department of Defense" qui aurait dû figurer. D'évidence, ce manuel ne tient pas la route.



      Stanton Friedman : Un ufologue très engagé



      Cet ufologue américain professionnel, physicien nucléaire de formation, est l'un des rares chercheurs qui croient encore en l'authenticité du groupe MAJESTIC-12 et des documents qui s'y rattachent.

      Il est vrai qu'il s'est engagé tellement à fond lorsque Shandera lui a montré les clichés résultant du développement de la pellicule reçue d'un expéditeur anonyme, qu'il lui est désormais difficile de renier ses prises de position initiales.

      Il a commencé par cautionner à fond le crash de Roswell, puisqu'il faisait équipe avec Moore et Shandera sur cette affaire, ce qui n'est pas condamnable en soi loin s'en faut. 



      Le problème, c'est qu'il cautionne aussi les documents relatifs au MAJESTIC-12, et ce en dépit du fait que l'auteur du premier document divulgué, titré Briefing Document: Operation Majestic-12, a commis plusieurs bourdes.

      L'une d'elle concerne le prétendu signataire dudit document. Il aurait été rédigé par l'amiral Roscoe H. Hillenkoetter. La mention exacte originale est celle-ci: ADM. ROSCOE H HILLENKOETTER (MJ-1). 

      Or, à l'époque, cet officier supérieur n'était que contre-amiral. La preuve de cela se trouve dans un document officiel émanant des archives du Congrès américain, datant du 31 août 1960. 

      Il s'agit de l'intervention du député Leonard G. Wolf, qui évoque le groupe privé NICAP et certains de ses membres les plus prestigieux, dont le "Vice-Admiral R.H. Hillenkoetter ".

      Vice-amiral est le dernier grade de R. H. Hillenkoetter lorsqu'il a pris sa retraite. En conséquence, puisqu'il était contre-amiral au moment ou il était censé rédiger ce document le 18 novembre 1952, il aurait dû écrire Rear-Adm.

      C'est l'un des premiers éléments qui devaient élever la suspicion des chercheurs. En effet, d'autres erreurs ont été notées par la suite. 

      Par exemple, il y a la date du 7 juillet 1947 indiquée comme celle d'une opération secrète menée pour récupérer l'épave de l'objet tombé près de Roswell. 

      Elle est inexacte, car les enquêtes de Kevin. Randle et Don Schmitt indiquent le 3 ou le 4 juillet, plus probablement la nuit du 3 au 4 juillet. 

      Cette gaffe s'explique par le fait qu'au moment où a été conçu ce document, le faussaire s'est basé sur l'enquête de Moore, lequel n'a parlé que des débris retrouvés sur le ranch du fermier Brazel le 7 juillet précisément.

      Dès lors, puisque la nature fallacieuse du document a été démontrée, comment doit-on interpréter le comportement de Friedman ? Pourquoi un scientifique de son niveau s'obstine-t-il à nier le coup monté devant autant de preuves ? 

      Je n'irai pas jusqu'à le soupçonner de vouloir semer la zizanie dans les rangs des ufologues, mais j'avoue qu'en la circonstance son attitude est difficile à comprendre.



      Un manuel anachronique


      La couverture du manuel d’instruction reçu par Don Berliner a nécessité l'utilisation de caractères d'imprimerie de tailles et de styles différents, impossibles à faire avec une machine à écrire. La mention SOM 1-01 est en caractères de grandeur 36 et la classification TOP SECRET/MAJIC/EYES ONLY, est de grandeur 26.



      De plus, si c'est le travail d'une imprimerie dotée d'une gamme de caractères très diversifiés, pourquoi les pages se trouvent-elles dans une chemise possédant un système de lames et de glissières pour feuilles perforées ? 

      Normalement, elles auraient dû être imprimées en recto et verso, puis reliées en leur milieu par des agrafes au minimum. Ces anomalies indiquent une haute probabilité pour une saisie sur ordinateur et sortie sur imprimante. 

      Or, comme le premier micro-ordinateur a été mis au point en 1973, et que le manuel est censé avoir été conçu en 1954, cela constitue un anachronisme évident.

      De plus, avoir attendu presque sept ans après le crash de Roswell pour rédiger un pareil document relève d'un non-sens. Enfin, une pièce aussi élaborée suppose un grand nombre d'exemplaires. 

      Cela ne tient pas la route car après le crash de Roswell il n'a existé que deux unités militaires chargées de récupérer les restes d'objets aériens et spatiaux divers. 

      L'une, de l'armée de Terre, était l'Interplanetary Phenomenon Unit, qui a été désactivée à la fin des années 1950. L'autre, de l'armée de l'Air, est celle qui lui a succédé en 1957, le 4603è Air Intelligence Special Squadron.


      Troisième épisode


      Finalement, en 1998, un nommé Timothy Cooper a affirmé avoir reçu, je cite : "des dizaines de milliers de copies de courriers déclassifiés émanant d'organismes étatiques et militaires divers". 

      Comme dans les cas du "briefing document" et du "manuel" cités auparavant, certains comportent les terminologies “MAJESTIC-12, MJ-12 et MAJIC”. 




      Cooper aurait prétendu que c'est un nommé Thomas Cantweel qui les lui aurait envoyés, mais cet individu n'a jamais pu être retrouvé.

      Plusieurs de ces documents sont manifestement des faux, car ils portent bon nombre de mentions que les enquêtes de Randle et Schmitt démontrent comme étant erronées.

      Deux membres du groupe MUFON, MM. Wood père et fils, déjà cités, se sont employés à établir l'authenticité de certaines pièces. Ils ont d'ailleurs publié un article faisant le point de leurs recherches dans Mufon UFO Journal de mars 1999. 

      Selon eux, il y a des courriers authentiques. Toutefois, nous remarquons que les Wood prétendent que le manuel reçu par Don Berliner l'est aussi, et du coup nous nous posons bien des questions sur ces deux chercheurs.

      A noter que Cooper est lui-même suspect car à la fin des années 1980, il a communiqué deux cas de crash d'ovni plus que douteux à Stringfield, dont l'un se serait produit au Cambodge durant la guerre américano-vietnaniemme.

      Dans ce dernier incident, il a décrit un appareil portant sur sa coque un symbole identique à celui de l'ovni de Socorro, observé au sol le 24 avril 1964 par le policier Loonie Zamora. 

      Or il s'agit d'un symbole inventé par le Pentagone, dont le graphisme suggérait un module lunaire, substitué au vrai symbole qui était incompréhensible.

      Que dire de plus à propos de ces "dizaines de milliers" de documents offerts gracieusement par  un individu identifié que l'on n'arrive pas à retrouver ?


      Majestic-12 : Un leurre ! Une preuve indiscutable ?


      En passant au peigne fin une brochure de Jan L. Aldrich composée uniquement de
      documents officiels déclassifiés, j'ai noté une copie de message envoyé par l'état major de l'armée américaine d'occupation, basé à Tokyo, reçu par le ministère de la
      guerre au Pentagone. 




      Il est daté du 7 août 1946 et doté du cachet TOP SECRET. L'expéditeur y demande des précisions sur le degré de classification de deux noms de code de "plans opérationnels" : OLYMPIC et MAJESTIC. 

      Un autre document du même organisme daté du 8 août 1946, qui est en fait la réponse au précédent, dit ceci : 

      "Les deux noms de code cités dans votre message C.63884 ont été déclassifiés par JCS du 8 octobre 1945".

      Cet élément est confirmé par la lettre d'une lectrice de Mufon UFO Journal dont le numéro de mars 2001 reproduit l'extrait suivant : "Le livre World War II Superfacts, de Don McCombs et Fred Worth, indique que la terminologie "Operation Majestic" a été utilisée pour un plan des Alliés visant à la prise de l'île de Kyushu au Japon".

      Or, quand j'étais chiffreur dans l'armée française, on m'a appris durant un stage de formation que lorsqu'un nom de code était choisi pour un but quelconque, on évitait soigneusement de le réutiliser même quand il n'était plus en usage.

      Il en est de même chez les Américains, cela est confirmé par un article publié dans le mensuel Mufon UFO Journal de janvier 2001. Il s'agit d'un article de M. Paul B. Thompson, dans lequel il écrit :

      "Durant la Seconde Guerre mondiale, la création de noms de code par les militaires américains était réglementée, les listes de noms de codes approuvés étant compilées dans des livres à usage officiel. Les noms de codes n'étaient jamais réutilisés, et quelquefois une opération pouvait changer de nom de code si son but avait été modifié ou si sa sécurité était compromise".





      Gallipoli cité par le Majestic-12



      Il se trouve que parmi ses "milliers de documents" l'un d'eux est un faux manifeste. Il s'agit d'un prétendu "Premier rapport annuel"émanant du MAJESTIC-12, et comportant 16 pages. 

      Il n'est pas daté mais il se réfère à des événements s'étant tous produits avant le 31 décembre 1950. Donc, au mieux, ce rapport a été écrit en 1951. 

      On y évoque la disparition mystérieuse de plusieurs unités militaires, dont l'une est un canular prouvé, celle d'un bataillon anglais sur la presqu'île de Gallipoli, en 1915, durant la guerre entre les Alliés et la Turquie. 

      Il s'agissait en fait d'une farce faite en Nouvelle-Zélande pour le Cinquantenaire des premiers combats du détachement des troupes néo-zélandaises à Gallipoli.

      Ce "Premier rapport annuel" cite trois autres disparitions d'unités militaires : l'une en 1707 dans les Pyrénées, les deux autres en 1858 (Cochinchine) et en 1939 (Chine). Avec le bataillon anglais de Gallipoli en 1915 cela fait en tout quatre troupes supposées disparues, dont l'une au moins -je le rappelle- relève d'un canular.

      Or, ces quatre incidents sont cités dans un livre de Patrice Gaston, “Disparitions mystérieuses”, paru en 1973. Pour l'incident de 1915, cet auteur se réfère à LDLN n°82 paru en 1966, et à Georges Langelaan pour la disparition dans les Pyrénées en 1707. 



      En revanche, Patrice Gaston ne cite aucune source pour les disparitions de 1858 et 1939 survenues respectivement en Cochinchine et en Chine. Langelaan, quant à lui, cite les cas de 1707, 1858 et de 1915 dans la revue Planète n°37 parue en 1968.

      Pourtant, il n'en rapporte aucun dans son livre “Les faits maudits”, sorti en 1967. Ce silence pourrait s'expliquer par le fait qu'au moment où il a achevé la rédaction de son manuscrit, il ignorait tout de ces incidents.

      Mais, dans ce cas, où a-t-il trouvé les incidents de 1707 et de 1858 puisqu'il ne cite aucune source ? À ma connaissance, sauf erreur de ma part, le livre de Gaston (1973) est la première source de langue française citant les quatre incidents. 

      Je possède plusieurs ouvrages récents américains sur les disparitions bizarres, et si certains relatent bien l'affaire de Gallipoli, c'est le néant absolu pour les trois autres cas cités ci-dessus.

      Charles Fort, qui a été un compilateur hors pair, ne mentionne aucun des incidents de 1707, 1858 et 1915, événements pourtant antérieurs à ses livres publiés entre 1919 et 1932.

      Je constate donc qu'en 1951 (date prétendue de la rédaction de ce rapport annuel), il n'y avait aucune chance pour que ces quatre prétendues disparitions de troupes militaires puissent figurer dans un texte émanant d'un groupe top secret américain chargé de "gérer" le problème des ovnis et des suites du crash de Roswell. 




      Je parie même que le faussaire a dû s'inspirer d'une source française, car les ouvrages américains les plus récents sur les disparitions bizarres ne citent pas trois des quatre incidents en question. Gaston n'apas été traduit en anglais, mais LDLN, à l 'époque , avait quelques abonnés anglo-saxons.

      Quoi qu'il en soit, le rapport en question n'a pu être écrit qu'après la divulgation en 1965 de l'affaire Gallipoli. Je conçois que ce “traçage” de dates ait pu paraître fastidieux à la lecture, et je m’en excuse auprès des lecteurs. 

      Cependant il était indispensable car il démontre très clairement que ce soit disant “rapport annuel” secret de l’année 1951 ne peut absolument pas avoir été 
      écrit avant 1965 ! 

      J’ai tendance à croire pour ma part, que le rapport a été rédigé après l’année 1984, date de l’apparition des premiers documents Majestic-12, qui eux-mêmes étaient des faux comme nous venons de le voir !



      De la réalité de roswell à l'existence des "Treize Affreux"



      En dépit de certains témoignages douteux et de la désinformation organisée autour du fameux "Majestic 12", il s'avère que la réalité du crash de Roswell et la création d'un groupe occulte chargé de superviser la disparition des traces ne fait plus aucun doute !

      Pour commencer, je rappellerai à l’attention du lecteur non averti que l'incident de Roswell concerne la chute d'un ovni au début de juillet 1947, dans une zone désertique du Nouveau-Mexique. A l'époque les autorités américaines avaient avancé une confusion avec un ballon de type météo.

      Puis, en 1997, le Pentagone a sorti une nouvelle théorie comme on sort un lapin du fond de son chapeau. Le Pentagone a prétendu en effet qu'il s'agissait d'un ballon "Mogul" affecté à un programme secret visant à détecter les éventuels tests nucléaires soviétiques.

      Il n'en reste pas moins que plusieurs chercheurs ont réussi à démontrer qu'un appareil inconnu s'était bien écrasé et que ces deux explications ne tenaient pas la route. Si la première est un mensonge prouvé par la seconde, tout laisse penser que cette dernière relève encore d'une opération de désinformation.

      Chose importante à se remémorer, un quotidien local, le Roswell Daily Record du 8
      juillet 1947, avait annoncé la récupération d'une soucoupe volante par l'armée de l'Air à la suite d'un communiqué officiel émanant de Roswell Army Air Force. 




      L'article citait le major J. A. Marcel qui avait découvert des débris dans un champ. Il avait été averti par le shérif local, lequel avait été informé par un fermier venu à son bureau avec une boîte d'échantillons de pièces métalliques aux étonnantes propriétés physiques.

      Puis, dans l'édition du lendemain, un démenti émanant de la même source faisait état d'une confusion avec un ballon sonde.

      C'est en 1978 que l'ancien major Jesse A. Marcel, à la retraite, a pu être retrouvé et
      questionné sur le rôle qu'il avait joué en cette circonstance. En fait, l'ancien officier n'avait fait que constater la présence de nombreux débris retrouvés dans le ranch d'un certain William Brazel. 

      Puis, au fil des diverses enquêtes entreprises par les chercheurs privés américains, l'affaire a pris une dimension de plus en plus importante, au point que certains auteurs ont parlé du "scoop du millénaire".



      Un enquêteur performant



      Kevin D. Randle est l'enquêteur le plus sérieux et le plus connu sur l'affaire de Roswell. Il a surtout su aller bien au-delà de William Moore, premier limier qui l'a exhumée de l'oubli. 

      Alors que Moore n'avait pu retrouver que des personnes ayant vu les petits débris cités plus haut, Randle est parvenu à identifier et à rencontrer des gens qui, soit avaient vu l'épave du vaisseau accidenté et les corps de ses passagers, soit étaient les descendants de ces témoins de première main décédés.

      A l'époque, au début des années 1980, il s'agissait de vérifier les recherches de Moore, de les peaufiner, et surtout de localiser de nouveaux témoins. Au bout de quelques années Randle s'est séparé de son associé Don Schmitt et a poursuivi sa quête en solo.

      Dans “Case MJ-12”, sorti en décembre 2002 chez Harpertoch, Randle divulgue de nouveaux éléments qui confortent l'hypothèse de la chute d'un ovni. Il s'agit en partie de données obtenues avant 1978 auprès d'anciens militaires, notées sur quelques feuillets, puis négligées car à l'époque il n'avait pas perçu l'importance de ces informations.



      On peut comprendre son attitude. Avant 1978, il se refusait à croire qu'un ovni accidenté avait pu être récupéré par l'armée de l'Air.



      Manoeuvre frauduleuse



      Donc, c'est en 1976, alors qu'il enquêtait sur un cas de traces d'atterrissage, qu'il a eu l'occasion d'interroger un ancien sergent de l'US Air Force. Au cours de la conversation, Randle a évoqué une rumeur affirmant que l'armée de l'Air faisait passer ses essais d'appareils secrets pour des ovnis.

      L'homme a alors répondu qu'il n'avait jamais entendu parler de cela, mais qu'il avait fait exactement le contraire. Il avait en effet participé à des actions destinées à
      banaliser des témoignages d'ovnis.

      L’homme a ensuite cité un exemple très révélateur. Un jour ses supérieurs lui ont
      ordonné de transporter par camion un ballon météo disloqué muni de ses réflecteurs radars de type Rawin et leur cadre en baguettes de balsa, l'enveloppe en néoprène, etc... 

      Quand Randle lui a demandé à quel endroit il avait effectué sa livraison, l'informateur lui a répondu : "A Roswell" ! Cela colle parfaitement avec le fameux crash, et démontre le scénario suivant :

      1- Les premiers débris trouvés par Brazel puis par le major dont certains ont été
      apportés au bureau du shérif de Roswell, étaient bien d'authentiques restes appartenant à un objet aérien inconnu. En effet leurs propriétés défiaient les lois physiques établies sur les matériaux connus.



      2- Les échantillons montrés à des journalistes dans le bureau du général Ramay à Fort Worth étaient ceux d'un ballon du programme secret Mogul. De Roswell, les débris ont dû être transportés par avion à Fort Worth parce qu'ils devaient provenir du lieu de la découverte afin que le personnel n'ayant pas "un besoin de savoir" n'ait aucun soupçon.

      D'ailleurs, le communiqué de presse de Roswell AAF précisait : "le disque volant
      trouvé par l'Air Force a été envoyé à Fort Worth". Autrement dit, dès que la nature anormale de ces objets a été établie, le Pentagone a bel et bien ordonné une mise en scène à l'aide d'un ballon Mogul disponible à la base d'Alamogordo. 




      C'est en effet sur cette base que l'équipe chargée du programme Mogul avait été détachée. En conséquence, le sous-officier retraité rencontré par Randle pourrait bien être celui qui a amené le ballon démantibulé à Roswell, ou du moins quelques morceaux, à bord d'un camion parti d'Alamogordo.



      Un témoin trop bien informé ?



      L'informateur de Randle serait un ancien lieutenant qui aurait fini sa carrière comme général. Il n'est pas nommément cité mais on peut comprendre pourquoi. En 1952, il aurait été chargé de se rendre à la base de Roswell pour faire le tri des archives concernant le crash. 

      Idevait prélever certains documents bien spécifiques et les ramener à ses supérieurs. Anoter qu'il a toujours refusé de dire de quels documents il s'agissait et pour quel service il oeuvrait exactement. 

      Il aurait donc pris connaissance de tous les dossiers archivés (qui contenaient des photos et des cartes) et a donc été en mesure de confirmer le crash d'un appareil inconnu avec ses passagers.

      Toujours en 1952, mais en un lieu qu'il n'a pas voulu identifier, il aurait vu un Alien vivant, sorti sain et sauf de son vaisseau accidenté. Un peu plus tard, il lui aurait parlé en anglais. Cette créature serait morte en 1953. Cet événement aurait inspiré Spielberg pour son film E.T.



      J'ai employé le conditionnel car l'homme a affirmé ensuite qu'en 1953, une deuxième créature en provenance du même monde inconnu aurait été amenée au même endroit non précisé et aurait vécu avec le survivant de Roswell !

      Elle aurait aussi péri à peu près au même moment que son compatriote. D'après le même informateur, la planète d'où ces êtres étaient originaires se situerait 
      à 350 années lumière de la Terre. 

      De plus, cet Alien aurait affirmé que son espèce et la nôtre étaient les seules créatures intelligentes de toute la galaxie ! Le problème vient du fait que ces informations ressemblent fortement à celles révélées en 1983 par le sergent Doty à L. Moulton Howe.

      De plus, Randle avoue ne pas avoir pu corroborer les dires de son informateur et, plus significatif, n'avoir pas retrouvé son nom à la bibliothèque de l'université d'Iowa où les archives concernant les listes des personnels militaires sont accessibles au public. 

      Il reconnaît même avoir soupçonné une grosse supercherie. C'est ce que je crois aussi, car il est plus logique de ne voir là qu'une action d'intoxication.



      L'Estimation de la Situation



      Le Project Sign avait débouché sur un épais rapport destiné à exposer le résultat des recherches sur les ovnis. Or, dans les conclusions, les experts affirmaient que ce qui était observé correspondait à des vaisseaux interplanétaires. 

      Selon l'ancien capitaine E. J. Ruppelt dans son livre édité en 1958, elles ont été rejetées par le général Hoyt S. Vandenberg, adjoint du chef d'état major de l'US Air Force. (The Report on Unidentified Flying Objects, pp. 58 et 64).

      Or, Randle prétend avoir obtenu une autre version d'un ancien colonel des services de renseignement de l'armée de l'Air. A l'en croire, le général Vandenberg n'a pas du
      tout refusé les conclusions des spécialistes du programme Sign. 

      En fait, il a seulement demandé que deux ou trois pages du rapport soient supprimées, celles où mention était faite de l'existence de preuves physiques aux mains des militaires.



      La première mouture du rapport a donc été renvoyée à la base de Dayton, où se trouvait l'ATIC (les services de renseignements de l'US Air Force). Puis la version définitive, amputée selon les ordres du général Vandenberg, lui a été transmise. 

      Une copie de ce document final a été lue par plusieurs personnes, dont Ruppelt, et les mêmes conclusions y figuraient toujours. Seules les informations concernant les preuves physiques détenues par des militaires avaient disparu. (Case MJ-12, op. cit. pp. 87-88).

      De quelles preuves physiques pouvait-il s'agir sinon celles relatives à tout ce qui avait été récupéré à Roswell ?



      Autres éléments probants



      Randle rappelle aussi ce que lui a dit l'ex major Edwin Easley, qui était chef de la police militaire à la base de Roswell au moment du crash. Au cours de  plusieurs interviews, Easley a toujours refusé de donner des détails sur le rôle exact qu'il avait joué dans la récupération de l'épave et des corps. 

      Il a justifié son comportement en prétendant avoir juré de garder le secret au Président des Etats-Unis lui-même. Bien entendu, on ne lui a pas fait prêter serment pour un vulgaire ballon. 

      Randle écrit ceci : "Si le Président a été mis au courant, cela veut dire que le comité
      top-secret de superviseurs a été créé à la fin de juillet 1947". 

      Le Président ne semble pas s'être déplacé lui-même à Roswell. Par contre, un autre ancien militaire, Robert Smith, a dit à Randle que le Président avait délégué sur place son représentant, un nommé Raymond de Vinney. C'est donc probablement devant cet envoyé spécial que Easley a dû s'engager à garder le silence.

      Easley affirme que lui et d'autres militaires de la base ont été réunis dans une salle où un fonctionnaire en civil leur a demandé de ne rien dévoiler à qui que ce soit sur l'affaire. Il s'agissait probablement de R. de Vinney.



      Easley a fait plusieurs réponses indirectes à certaines questions qui ne laissent place à aucune ambiguïté. Par exemple, à un moment donné, Randle lui a posé celle-ci : 

      - "Pensez-vous que le fait de considérer le crash de Roswell comme étant un incident mettant en cause un appareil extraterrestre peut nous mettre sur la bonne voie ?”

      Voici ce que l'ancien officier lui a répondu :

      "Permettez-moi de vous dire seulement ceci : cela ne vous met pas sur la mauvaise voie". 

      Enfin, Easley a confirmé que le fermier William Brazel avait été arrêté provisoirement, emmené à Roswell AAF et retenu quelque temps. Si ce témoin n'avait découvert que les restes d'un simple ballon, cette garde à vue ne se serait jamais produite.

      En réalité, aucun doute n'est permis. Ces éléments évacuent formellement toute origine terrestre des débris récupérés sur les sites concernés. Rappelons qu'il y a eu au moins deux sites différents, celui du champ aux multiples petits débris, et celui de l'épave principale et des corps.

      Lors d'une autre conversation, Easley a affirmé que d'une façon générale les livres sur l'affaire de Roswell sont corrects dans leurs grandes lignes même si certains détails sont erronés. 

      Le fait majeur est donc bien relatif à un appareil alien accidenté près de Roswell, récupéré avec les corps de ses passagers.


      Alien rescapé ?


      Au début des années 1980, des rumeurs ont commencé à circuler sur un survivant qui aurait été retrouvé dans le crash de Roswell. La plus importante émane de la chercheuse Linda Moulton Howe qui, en avril 1983, a pu voir et lire un document très secret que lui a montré le très suspect sergent Richard Doty, de l'OSI (Office of Special Investigations) dépendant de l'USAF. 

      Elle détaille cet épisode dans son livre “An Alien Harvest”. Or Doty a été en cheville avec William Moore, et est connu pour avoir piégé plusieurs ufologues réputés avec des histoires émanant de sa très fertile imagination.



      Il n'empêche que Randle a recueilli deux témoignages plus sérieux, l'un de seconde
      main, l'autre de troisième, qui vont dans le même sens. En mars 1991, il a eu l'opportunité d'interroger Mme Barbara Dugger, petite-fille de George Wilcox, shérif de Roswell au moment des faits. 

      C'est lui qui avait reçu dans son bureau les premiers débris anormaux apportés par William Brazel. Wilcox avait gardé le silence pendant de nombreuses années car les militaires lui avaient fait jurer de garder le secret.

      Puis, un jour il n'a pu résister à l'envie de tout révéler à son épouse. Plus tard, Mme Dugger, qui à ce moment-là vivait chez sa grand-mère, Inez Wilcox veuve du shérif, a été mise dans la confidence par cette dernière.

      Il s'avère que Wilcox se serait rendu sur le site n°2, là où se trouvait l'épave principale de l'appareil inconnu accidenté. Il a pu y voir de très nombreux débris ainsi que plusieurs petits Aliens dont l'un était encore en vie. 

      Ils avaient une grosse tête et portaient une sorte de combinaison grise qui ressemblait à de la soie (Case MJ-12). En juin 1991, Randle a réussi à localiser Mme Franckie Rowe, fille de Dan Dwyer, pompier à Roswell au moment de l'incident.

      Son père était allé aussi sur le site n°2 et avait vu un appareil bizarre et trois de ses passagers dont l'un était vivant. Il s'agissait d'une créature humanoïde pas plus grande qu'un enfant de dix ans. 

      Un peu plus tard, les militaires sont venus chez lui pour l'inviter à ne rien divulguer sur cette affaire tout en laissant planer une menace s'il se montrait trop bavard. En fait, à ce moment-là, il avait déjà tout raconté à sa famille.

      D'autres parents de F. Rowe ont corroboré ses allégations. Randle a évoqué ces deux témoignages en 1994 dans “The Truth about the Ufo Crash at Roswell”. Dans son dernier livre, il en rapporte un troisième qui, bien que très suspect, mérite le détour.




      Un groupe très secret


      Dans les années 1980, plusieurs supposés documents officiels sont parvenus dans les mains de certains chercheurs américains émanant d'expéditeurs anonymes. 

      Ces pièces se référent toutes à un prétendu groupe secret chargé de gérer la situation créée par l'intrusion des ovnis en général et du crash de Roswell en particulier. 

      Il s'agit de la fameuse mystification liée au MAJESTIC-12. Et ce n'est sûrement pas par hasard si ce sont les gens qui enquêtaient précisément sur le crash de Roswell qui les ont reçus comme nous l'avons vu au début de ce dossier.

      Cependant, la situation engendrée par l'irruption des ovnis dans notre environnement planétaire, et surtout par le cas de Roswell, a dû conduire le Pentagone à créer effectivement un groupe très secret pour chapeauter les recherches. 




      Pendant ce temps-là, la diversion de la presse (donc du public) était faite avec des programmes successifs officiellement reconnus : Sign, Grudge, puis Blue Book jusqu'en 1969.

      Randle affirme que si l'on examine attentivement la documentation officielle qui existe depuis juillet 1947, et qui a été déclassifiée et rendue accessible grâce à la loi sur la liberté de l'information aux Etats-Unis, on peut deviner qu'un tel groupe a réellement existé.

      Le même auteur, rappelons-le, avait déjà obtenu en juin 1990, une information allant dans ce sens auprès du général retraité Arthur E. Exon, qui a été lieutenant colonel à Wright-Field AAF (Dayton, Ohio). 

      Cette base, devenue Wright-Patterson AFB par la suite, abrite encore le Q.G. de l'ATIC. Le général Exon a certifié qu'il ignorait quel était le nom exact de ce comité de superviseurs, mais il était surnommé "les treize affreux" par les officiers supérieurs.

      Une fois de plus, la supercherie des documents liés au Majestic-12 est apparue. En effet, le comité TOP SECRET était constitué de treize hauts responsables et non de douze.




      Les membres du comité ? 


      Le général Exon a aussi donné plusieurs noms de membres de ce groupe, dont ceux-ci :

      Harry Truman, président des Etats-Unis ; James Forrestal, ministre de la marine de
      Guerre ; Stuart Symington, vice-ministre de la Guerre pour l'armée de l'Air ; Carl Spaatz, chef d'état-major de l'armée de l'Air. 

      Pour sa part, Randle estime que les personnalités suivantes ont dû faire partie de ce comité :

      - Kenneth C. Royall, ministre de la Guerre ; George C. Marshall, ministre des Affaires étrangères ; Dwight D. Eisenhower, chef d'état-major de l'armée de Terre ; Thomas T. Handly, adjoint au chef d'état-major de l'armée de Terre ; George Kenny, chef du SAC (Strategic Air Command) ; Hoy t S. Vandenberg, adjoint au chef d'état-major de l'armée de l'Air ; Martin F. Scanlon, chef des services de renseignement de l'armée de l'Air ; Nathan F. Twining, chef de l'AMC (Les services techniques de l'armée de l'Air) ; Sidney Souers, directeur du CIG, organisme qui est devenu la CIA. le 26 septembre 1947 (puis Roscoe Hillenkoetter, premier patron de la CIA à compter de cette date).

      Ces neuf noms proposés par Randle, ajoutés aux quatre cités par le général Exon, sont probablement ceux des treize hauts responsables qui formaient "the unholy thirteen". 

      D'après mes propres recherches, ce comité de VIP a pu être constitué des membres du NSC, National Security Council, créé le 26 juillet 1947, ce qui n'est pas un simple hasard. 

      Puis, il a pu porter un autre nom spécifique par la suite, et j'ai proposé Authority 10/2, groupe de pouvoir exécutif occulte créé le 18 juin 1948, émanation du NSC. J'ai d’ailleurs toujours pensé que la création du NSC le 26 juillet 1947 était une des conséquences du crash de Roswell.

      Il me semble à présent que le lecteur a désormais suffisamment d'informations pour se forger sa propre opinion sur cette affaire hautement controversée.


      La galerie des affreux






      Source : Jean Sider

      Il grimpe en haut de la Pyramide de Khéops et évite 3 ans de prison

      $
      0
      0

      Ce jeune Allemand a joué gros en se filmant en train d'escalader la fameuse pyramide, au Caire en Egypte. Pour huit minutes d'ascension filmée postées sur son blog, Andrej Ciesielskia a en effet échappé à 3 ans de prison, le "tarif" pour qui enfreint l'interdiction de monter sur le monument sacré. « J’ai gravi les premières marches très vite, de peur d’être attrapé »,a-t-il confié.




      Les forces de l’ordre l’ont aperçu lorsqu’il avait gravi la moitié du monument et l’ont finalement intercepté, le laissant partir après un interrogatoire. Toutefois, il a pu les reconstituer grâce à des logiciels spécifiques et les diffuser sur les réseaux sociaux, mais la "performance" n'a pas eu l'effet escompté, provoquant plutôt l'indignation des internautes.


      Chroniques des secrets de Gizeh : l'exploration de Louis Alvarez

      $
      0
      0

      L'Exploration du prix Nobel de Physique américain Luis Alvarez (1911-1988) sur le plateau de Giza et à l'intérieur de la pyramide de Chéphren se déroula de 1965 à 1968.

      Cette exploration est l'une des plus incroyables ayant jamais eu lieu à Giza, tout au moins du point de vue du niveau de secret dont furent recouverts les résultats. 


      De fait, au lieu d'être rendus publics, ces résultats furent scandaleusement et très habilement occultés par un mur de mensonges, de désinformations et de silences.


       Ceci est tout simplement révoltant, car comme je l'ai déjà dit, Giza est un patrimoine de l'humanité, et par conséquent la population mondiale est en droit de réclamer et d'obtenir les résultats des recherches qui y sont effectuées. 



      Chéphren la mystérieuse, aujourd'hui interdite de visite


      C'est comme si - toute proportion gardée - une équipe de Japonais par exemple, après avoir obtenu maintes autorisations, était venue scanner le sous-sol du mont Saint Michel, puis était repartie en refusant de livrer le moindre résultat de ses sondages ! 

      Et bien c'est non seulement ce qui arriva avec cette expédition menée sur Giza par le professeur Alvarez, mais encore, les secrets ont été tellement bien orchestrés que très peu de gens peuvent se douter que ces recherches se sont poursuivies durant de longues années, sous d'autres appellations et sous couvert d'autres objectifs, objectifs de façade ne correspondant pas aux véritables recherches entreprises.


      De
       nombreuses questions

      Pourquoi toutes ces précautions ? Et surtout pour quelle raison engager des millions de dollars (plus d'un million de dollars rien que pour la seule expédition Alvarez), des milliers d'hommes effectuant des milliers d'heures de travail sur plusieurs années ? 

      Pourquoi 12 agences américaines et égyptiennes se sont-elles impliquées sur ce seul projet, avec la Comission Atomique US, le fameux Smithsonian Institute et l'université égyptienne d'Ain es Shams ? 

      Pourquoi un homme de l'envergure d'un Luis Alvarez s'intéressait-il tellement à la pyramide de Chéphren ? 

      Et pourquoi nous annonce-t-on à la fin de l'expédition que le projet n'a rien trouvé à Giza, alors que le Dr. Amr Goneid de l'université du Caire en charge de l'analyse des données déclare à l'époque (avant qu'il ne se taise sur le sujet) : "Les résultats défient toutes les lois connues de la physique !" ?


      Le professeur Luis Alvarez



      Avant de poursuivre, il n'est pas superflu de se pencher sur le C.V. et le palmarès incroyable (même pour un prix Nobel), du Professeur Luis Alvarez. Jugez-en donc par vous-même.

      Luis Alvarez obtient son prix Nobel pour les développements de la chambre bulle à hydrogène et la découverte d'autres états de résonances. Il découvre ainsi 70 particules élémentaires. 



      Pendant plusieurs années, il s'était concentré sur la physique nucléaire (Radiation Lab de l'université de Californie, mais aussi, Radiation Lab de l'Institut des Technologies du Massachussett : MIT, ainsi que le Metallurgical Lab de l'université de Chicago). 

      Déjà, en 1937, bien avant d'obtenir son prix Nobel, Luis Alvarez prouve l'existence du phénomène du K-électron capturé par les nuclei, et il invente une méthode pour produire des rayons de neutrons très lents.

      Puis, il est aussi le co-découvreur de la radioactivité du Tritium et démontre que le tritium est un constituant stable de l'hélium ordinaire. 




      Il est aussi le responsable de trois systèmes radars importants : le système de détection avancé des micro-ondes, le système de bombardement à haute altitude : "Eagle" et le GCA (Ground Controlled Approach) qui est un système permettant l'atterrissage à l'aveugle pour avions civils et militaires.

      Luis Alvarez fera également partie du Manhattan Project en 1945. Il développe ainsi à Los Alamos Lab, les détonateurs pour la bombe à plutonium. 


      Pour la "petite" histoire : on précise dans une biographie officielle (sur le site Nobel-Prize) que : "Il vola comme observateur scientifique aussi bien à l'explosion d'Almagordo qu'à celle d'Hiroshima". Il devait donc être à bord du tristement célèbre Enola Gay qui transportait la bombe. 

      Or on ne trouve pas son nom dans l'équipage, sur aucun site officiel relatant le vol, mais curieusement sur la photo de l'équipage on trouve trois passagers non identifiés... curieux pour un vol si célèbre. 




      On trouve bien le capitaine William Parsons qui est aussi un observateur scientifique mais il est fort à parier que Luis Alvarez est un des trois hommes sur la photo... 

      C'est d'autant plus probable que l'on trouvedes photos de lui aux Îles Tinian (<-) qui étaient le QG de Los Alamos Labs pour envoyer les bombes sur le Japon sous le nom de code Project Alberta. 

      Sur l'une d'elles, on le voit poser devant un des appareils de mesure que l'on parachutait dans l'air au moment de l'explosion. 

      De plus, on trouve dans la biographie d'Harold Agnew qui deviendra le directeur de Los Alamos Lab que, le 6 août 1945, il a volé en compagnie de Luis Alvarez pour Hiroshima... 

      Alors pourquoi cacher l'évidence ? D'un côté on affiche, et de l'autre on montre une pudeur qui sied mieux à la réputation d'un prix Nobel ? Mais ce n'est pas tout.

      Si Alvarez est aussi un membre éminent du comité scientifique IBM, et un des directeurs d'Hewlett Packard, s'il est un habitué des discours au très sélect et fermé club de Bohemian Grove , où se réunissent chaque année les puissants de ce monde, il est aussi très connu pour être à l'origine de la fameuse théorie de l'extinction des dinosaures par l'impact d'un météorite, il y a 65 millions d'années !

      Il découvre en effet cette théorie en compagnie de son fils géologue Walter Alvarez devant les murs médiévaux de Gubbio en Italie en 1973. 




      Le père et le fils publient la découverte d'une couche d'argile présente un peu partout dans le monde et contenant un taux élevé d'iridium datant de 66,4 millions années. Ils postulent que l'iridium a été déposé suite à l'impact d'un astéroïde qui engendra des effets climatiques fatals aux dinosaures.




      Le Professeur est également connu pour son analyse du célèbre film de Zapruder montrant l'assassinat de Kennedy. 

      L'analyse d'Alvarez dont s'est emparée la commission Warren pour tenter d'expliquer d'où provenaient les tirs, démontre pourquoi la tête de Kennedy part en arrière alors que les tirs venaient aussi de l'arrière, depuis le bâtiment du Texas School Book Depository. 

      C'est ce que l'on appelle le fameux : "Jet propulsion Effect" ("Journal of physics" vol 44, n°9, sept 1976, p. 819), la tête partirait en arrière à cause de l'éjection de la substance cérébrale provoquée par l'explosion à l'avant droit de la balle entrée à l'arrière. 

      Cela paraît simple maintenant mais beaucoup de chercheurs à l'époque restaient perplexes.

      Cette démonstration scientifique servit en tout cas à imposer la thèse du tueur unique. Voilà ce à quoi s'est donc occupé le prix Nobel de physique 1968... 

      Sans oublier naturellement sa contribution au Robertson Panel, en 1953, qui étudiait le phénomène Ovni pour le compte de la CIA... 

      Bref, il nous vient alors cette question : mais qu'était donc venu faire un personnage de la carrure du professeur Luis Alvarez sur le plateau de Giza ?


      À la recherche des chambres cachées de Chéphren



      Le but officiel de l'expédition Alvarez sur le plateau est d'essayer de localiser des chambres cachées à Giza, et surtout àChéphren, en utilisant des détecteurs de rayons cosmiques. 




      Pour ce faire, on utilise l'analyse des indices de pénétration des rayons cosmiques à travers les matériaux denses comme la pierre ou le rocher.
      Plus dense est le matériel à travers lequel passent les rayons cosmiques plus ceux-ci perdent de l'énergie. 

      Techniquement, des détecteurs sont placés à l'intérieur de la pyramide de Chéphren afin d'y collecter des mesures. Ces informations enregistrées sur bandes magnétiques sont alors analysées par de très puissants ordinateurs. 

      Ainsi on utilise les particules subatomiques pour mesurer la densité de la pyramide et déceler les "vides" possibles, et donc d'éventuelles chambres cachées à l'intérieur de celle-ci.

      L'expédition Alvarez porta plusieurs noms : "Giza project 1968" et "Joint Pyramid Project" (Projet commun Pyramide), car comme je l'ai déjà spécifié, c'était un projet sur lequel collaboraient plusieurs agences et universités américaines et l'université Cairote d'Ain es Shams. 

      Il faut savoir que les premiers voyages et les premières tractations pour mener à bien cette opération eurent lieu dès la fin 1965.


      L'équipe D'Alvarez sur le plateau



      En fouillant dans les archives du Département de Physique de l'université égyptienne, on découvre que l'expédition Alvarez est le premier projet International de Recherche de ce département. 

      On lit que ce projet - sous la direction du Professeur Alvarez et du Prof. El Bedews - a pour but : "... de rechercher l'existence de chambres inconnues à l'intérieur des pyramides par l'utilisation de techniques photographiques des rayons cosmiques".



      Les deux passages dans Chéphren


      À ce stade, nous pouvons déjà nous étonner de constater que dans une exploration de cette importance, il ne soit fait aucunement mention d'une collaboration avec un quelconque département archéologique !

      Si le but unique du projet était vraiment une trouvaille typiquement archéologique, voire géologique et architecturale, l'honneur et la direction des opérations aurait dû être confiés à d'éminents archéologues et à des départements archéologiques. Or dans l'équipe d'Alvarez, on trouve des gens comme :

      -Le Dr. Lauren Yazolino, assistant d'Alvarez qui fera les allers et retours entre Berkeley et Le Caire pour l'analyse des données sur les rayonnements.

      -Fred Kreiss spécialiste des radiations (Berkeley Lab).

      -Amr Goneid (côté égyptien) dont nous reparlerons plus loin, qui obtint son doctorat en 1969 en informatique et qui actuellement est devenu un des grands spécialistes d'algorithmes de cryptage, d'intelligence artificielle, de méthode de compression d'images avec compression fractales et "d'interfaces d'intelligence émotionnelle en robotique"...

      -et Jim Burkhard qui est le chef de projet et spécialiste de : "Pattern Recognition System" et de système de Reconnaissance de Caractères optiques. On le retrouvera plus tard comme vice-président d'une grosse compagnie spécialisée en assistants de cryptage pour ordinateur.

      Pas une trace d'un seul archéologue ! Pour parodier le film : "Y a-t-il un pilote dans l'avion", là il n'y a pas d'archéologue dans la Pyramide ! Curieux, non ? 


      Serait-ce que la teneur de la découverte recherchée n'aurait rien eu à voir avec une trouvaille archéologique ? Pourtant, des chambres cachées... ? 

      Serait-ce que l'archéologie sur Giza est une chose bien trop sérieuse pour la laisser entre les mains des archéologues ? 




      Il est dit également dans la suite du document d'archive : "Ce projet a introduit le premier système d'acquisition de données on-line informatisé de l'époque (1966)". 

      Et que : "Suite à ce projet, est né le premier centre d'informatique scientifique de l'université Ain es-Shams". 

      On lit ensuite que le projet suivant de Recherche Internationale est celui de la SRI, Stanford Research Institute (Californie) en 1974, sous la direction du Prof. Nayel Barakat, et nous aurons l'occasion d'en reparler...


      Un défi technologique



      En fait, si le projet coûte si cher c'est qu'Alvarez apporte avec lui énormément de matériel. En plus de tous les détecteurs, il pourvoit l'université égyptienne d'un IBM 1130, tout nouveau à l'époque, avec plusieurs moniteurs. 

      Ce puissant ordinateur, grand comme un bureau est vite devenu en ce temps-là, le "chouchou" de tous les départements universitaires scientifiques ayant la chance d'être largement financés.



      Véritable bibliothèque de sous programmes scientifiques et plaque tournante de multi logiciels avec simulateur graphique, traceurs de courbes, etc, c'est à l'époque la machine incontournable pour une recherche sérieuse "multi­task" informatisée.

      Le professeur Alvarez installe donc, dans la chambre dite de Belzoni, à l'intérieur de la pyramide de Chéphren, ses détecteurs de rayons cosmiques, ses appareils fonctionnant avec un voltage puissant (on nous dit 10.000 volts). 

      Comme on l'imagine, transporter tous les câbles et appareils à travers les couloirs étroits de Chéphren jusque dans la chambre dite de Belzoni n'est pas une mince affaire... Mais cette prouesse est accomplie.

      En résumé, nous avons à Chephren, le Prof. Alvarez qui auparavant, je le souligne, n'a jamais montré un quelconque intérêt pour l'égyptologie, et un matériel très coûteux, tout neuf et très sophistiqué, dont les résultats sont longs à obtenir et très difficiles à analyser (En 1970, cinq ans plus tard, seulement 19% du volume total de la pyramide aura été analysé... ).


      Technique photographique des rayons cosmiques




      On appelle également cette technologie : la "Muon technologie". Car ce sont les muons qui forment la composante pénétrante des rayons cosmiques. 

      Les muons interagissent peu avec les noyaux des atomes car ils ne sont pas sensibles à l'interaction forte, ils peuvent donc traverser d'importantes quantités de matière sans être désintégrés. 



      Un détecteur actuel de rayonnement cosmique


      Les muons ont une charge électrique car ils sont sensibles aux forces électromagnétiques, ce qui les rend détectables. 

      Quand les muons passent par un détecteur, ils ionisent le gaz piégé entre deux plaques et cela génère un courant électrique qui peut être mesuré. 

      D'une façon générale, depuis que l'astronome français Pierre Auger (il est heureux de le rappeler) a mesuré en 1938, le premier, les rayonnements cosmiques, on a appris très peu de choses sur eux. On sait que ce sont des protons qui se déplacent à très grande vitesse et des particules alpha. 

      Ce sont des particules subatomiques possédant les plus hauts niveaux d'énergie de tout l'univers. L'atmosphère terrestre nous protège heureusement contre les importantes expositions de RC. 

      Sans elle, les RC endommageraient notre ADN. Mais il y en a qui traversent parfaitement l'atmosphère, par exemple : les neutrinos qui traversent tout ; 65 milliards de neutrinos traversent 1 cm² de notre peau par seconde. 

      Pour les stopper un mur de plomb d'une année lumière d'épaisseur serait nécessaire ! Pour un proton, il y a 10 milliards de neutrinos. Les neutrinos sont associés à trois particules : électron, muon et tau. 

      On discerne 3 types de RC :

      1)Les rayons cosmiques galactiques (GCR), les plus courants. Ils proviennent de très loin à l'extérieur de notre système solaire,

      2)Les particules énergiques solaires (SEP), ces deux catégories contenant beaucoup plus de protons que d'hélium et des quantités égales d'oxygène et de carbone,

      3)Des rayons cosmiques anormaux (ACR) provenant de l'espace interstellaire au-delà de l'héliopause. Ceux-ci contenant plus d'hélium que de protons et plus d'oxygène que de carbone. 

      Entre parenthèse, la technologie Muon aujourd'hui encore, passe pour être avant-gardiste et coûte toujours très cher. 

      On l'utilise actuellement au Nord de Mexico sous la pyramide du soleil pour détecter d'éventuelles chambres. 

      Mais là, ce sont des archéologues qui sont en charge des opérations même s'il y a une aide du département de physique pour la tenue du très coûteux matériel ! Normal, non ?

      Pour vous faire une idée, le détecteur muon de l'équipe d'archéologues de l'université de Mexico a coûté à lui tout seul 500 000 dollars US en 2004...






      Un choix étonnant

      À ce stade surgit une nouvelle question : mais pourquoi donc le choix de Chéphren, la deuxième pyramide à Giza ? 

      Pourquoi n'ont-ils pas choisi la pyramide de Khéops, plus prestigieuse. Surtout que cette dernière dispose d'une plate-forme à son sommet. 

      Cette plate-forme aurait été tout indiquée pour y installer une partie du matériel, ce qui aurait évité de fermer complètement l'accès d'une pyramide pendant des mois et des mois ? 

      Sans compter que les spécialistes eux-mêmes disent que cela aurait donné de meilleurs résultats. 

      En enquêtant au Caire, j'ai appris que l'équipe Alvarez avait lourdement insisté pour que cela se fasse à Chéphren, prétextant qu'ils voulaient savoir si Chéphren comportait d'autres chambres comme dans Khéops et Mykérinos...

      En réalité, il faut savoir que la chambre dite de Belzoni, dans Chéphren, a une particularité que les deux autres chambres principales des deux autres pyramides n'ont pas : elle se trouve en effet pratiquement au ras du sol... 

      C'est essentiel pour qui voudrait explorer discrètement ce qu'il y a SOUS la pyramide... non ? D'autre part Chéphren se trouve au centre de la zone stratégique de Giza entre Mykérinos, le Sphinx et Khéops. 




      Si l'on soupçonne une infrastructure souterraine d'importance sous le plateau de Giza, c'est l'endroit qui convient pour chercher...


      Premières analyses des données



      En 1967, les résultats de l'expédition en Égypte sont en retard. Il faut dire que la guerre des six jours bloque pas mal de choses. Enfin, fin 1968, assez de données sont collectées pour être analysées à Berkeley et à l'université d'Ain es Shams. 

      Juste avant que les enregistrements ne partent pour être analysés aux USA, l'assistant du Prof. Alvarez, le Dr. Yazolino déclare : "Nous avons analysé deux enregistrements par l'ordinateur et notre équipement marche très bien". 

      Après quoi Alvarez collecta les centaines d'enregistrements (on parle de 2 millions de données au minimum), et il partit sans faire de commentaire sur ses découvertes, affirmant tout simplement n'avoir rien trouvé.


      Des révélations spectaculaires



      Mais une "bombe"éclate le 26 juillet 1969, vite relayée par de nombreux auteurs et journalistes parmi lesquels certains plutôt sérieux (''Toronto Globe and mair du 30 juillet, "The Arizona Daily Star", les livres d'Ostrander, de Schroeder, de Lyall Watson, de Peter Tompkins, de Maurice Chatelain, de Schul et Pettit, Warren Smith, lan Worden, etc.). 

      Cette "bombe" est un article dans le : "Times Saturday Review" signé par un certain John Tunstall de Londres.

      Je dis "certain" parce qu'il y a tout lieu de croire que c'est un pseudonyme provenant de quelqu'un ne manquant pas d'humour ou qui désirait faire des allusions compréhensibles par les seules personnes concernées. 



      Chéphren et son remblai dans toute sa splendeur



      (John Tunstall est le nom fameux du mentor de Billy The Kid. Ce dernier vengea sa mort en perpétrant une hécatombe...) 

      Dans cet article John Tunstall raconte avoir fait le voyage au Caire comme correspondant de son journal pour voir les résultats. Il dit avoir vu l'IBM 1130 entouré des centaines de boîtes d'enregistrements magnétiques. Et surtout, il parle d'incroyables anomalies. 

      En fait, les enregistrements différaient totalement d'un jour sur l'autre, et ceci pour un détecteur posté au même endroit. Tunstall explique que chaque fois que le Dr. Amr Goneid (en charge du projet en attendant le retour du Dr Yazolino et du Prof. Alvarez) mettait en route les enregistrements dans l'ordinateur des indications différentes apparaissaient à chaque enregistrement. 

      Là où des repères précis auraient dû apparaître identiques à chaque fois ils étaient absents... Et il cite le Dr Goneid : "Les résultats défient toutes les lois connues de la physique", et : "C'est scientifiquement impossible" ou encore : "... there is some force that defies the laws of science at work in the pyramid." ... 

      Il y a une force présente dans la pyramide qui défie toutes les lois des sciences ! L'information embarrasse énormément l'équipe du prix Nobel qui répète que l'on n'a rien trouvé dans cette pyramide. 




      Ce n'est que douze années plus tard (!) que le Professeur daignera évoquer le sujet dans une lettre adressée en 1980 à un journaliste prenant son parti. 

      Ce qu'il dit alors n'est pas sans intérêt, mais avant de vous en faire part, je souhaite citer deux auteurs qui ont relayé la fameuse information de Tunstall.

      Maurice Chatelain, célèbre chef de tous les systèmes de communication de la NASA écrit en 1979 :

       "Un ordinateur moderne installé au Caire a fait les analyses et a débité des absurdités déformées. 

      Les rayons cosmiques furent enregistrés correctement mais de fortes interférences d'une source de radiation inconnue dans la pyramide ont couvert les rayons cosmiques avec une telle densité que toutes lectures et interprétations furent rendues impossibles."

      Et plus loin :  "Ce fut un désastre scientifique"

      Faut-il préciser que si la Nasa est une agence civile, beaucoup de ses programmes sont financés par le budget de la Défense, et toutes les communications y sont soumises à des régulations de sécurité militaire sous le contrôle de la NSA. 

      Donc à fortiori, un directeur de tous les systèmes de communication de la NASA sait ce qu'il dit !

      Peter Tompkins, correspondant du New York Herald Tribune puis de NBC et CBS, relaya également l'information. 

      En regardant sa biographie, on découvre qu'il est un ancien 0SS, ce service qui se transforma en CIA après la guerre. (C'est fou ce qu'on trouve comme Services autour de Giza , Mais où sont les archéologues ?). Lui aussi devait savoir de quoi il parle...





      Que s'est-il réellement passé dans la pyramide de Chéphren ?



      Il s'est peut-être passé quelque chose de plus incroyable encore que ce qui est suggéré par Maurice Chatelain et Peter Tompkins. 

      En menant longuement sur place une enquête opiniâtre et approfondie, enquête rendue particulièrement difficile par le nombre d'années écoulées et l'épaisseur du secret instauré depuis, on découvre qu'en avril 1968, en pleine période d'analyse des rayons cosmiques, une importante anomalie mit en émoi les chercheurs... 

      Sur place, l'équipe de l'université du Caire jugea l'anomalie assez importante pour envoyer un câble super-codé au Professeur Alvarez, l'exhortant à traverser les mers afin de les rejoindre de toute urgence. 




      Ce câble était si codé que le Professeur avoua bien plus tard à un journaliste amical : "qu'il n'avait même pas compris ce qu'on essayait de lui dire jusqu'au moment où il arriva au Caire pour jauger de la situation, ..."

      Question encore : pourquoi super-coder un télégramme s'il s'agissait du soupçon d'une simple découverte archéologique ? 

      Et s'il y avait juste des questions d'ordre technique à poser au Professeur, pourquoi ne pas le faire par téléphone tout simplement ? Quel était donc le véritable enjeu de tout ceci ?

      On apprit bien plus tard en quoi consistait l'anomalie : en fait, les résultats d'analyses qui venaient d'être obtenus attestaient bien de l'existence d'une chambre cachée à l'intérieur de Chéphren. 

      Cependant, à en croire les calculs, cette chambre était si vaste que la pyramide aurait dû s'effondrer dessus... ! 



      Chéphren et son revêtement encore présent au sommet


      De deux choses l'une : soit tous les calculs étaient faux (or les premiers enregistrements ont démontré que non, l'ordinateur avait réussi à donner les mesures précises de la géométrie de la pyramide, et l'exact position des capteurs), soit ils étaient justes, et dans ce cas, incompréhensibles ! 

      Or, qui dit incompréhensible, dit inadmissible pour la science et les scientifiques. 

      Ainsi, pour couper court à toute publicité et à toute polémique (car ils venaient peut être justement de découvrir ce qu'ils cherchaient), il fallait échafauder le plus rapidement possible une explication plausible de ces résultats afin de parer aux fuites toujours possibles. Et comme vous pouvez le constater à présent, il y eut effectivement des fuites.


      Une explication peu crédible



      Aussi, au bout de trois jours de secret total, l'équipe du Professeur sortit une superbe explication : il s'agissait en fait d'un "... wellknown computer bug known as double binning", en clair, d'un "bug informatique très connu nommé double binning". 

      Nous sommes en 1968 et le grand public n'est pas encore familiarisé avec l'informatique, mais quand même, une telle explication semble passablement farfelue pour celui qui s'y connaît un peu !



      Le trou de 10m au Nord-Ouest qui a été creusé pour construire la base de Chéphren


      En imagerie par exemple, le "binning" correspond aux paramètres d'acquisition. Cela consiste à regrouper des pixels par 4 (2X2, 4X4...). On peut accoupler 4 pixels pour n'en faire qu'un. 

      On s'en sert pour augmenter la sensibilité des caméras et dans les bancs test des capteurs CCD des satellites. Pour simplifier au maximum, c'est une procédure volontaire pour que l'ordinateur catalogue d'une certaine manière, certaines données.

      On ne voit pas comment une équipe aussi performante et de haut niveau, comptant les spécialistes que nous savons, dont le Dr Goneid qui est actuellement le meilleur spécialiste en "image processing"à l'université américaine du Caire, (il quitta l'université égyptienne d'Ain es Shams peu après l'expédition), aurait, après plusieurs mois (voire années) d'analyses, soudainement découvert que leurs procédures pouvaient induire de si grossières anomalies ! 

      Le moins que l'on puisse dire c'est que le "double binning" n'est pas, loin s'en faut, une explication satisfaisante... C'est même une explication tellement dépourvue de sens qu'elle empêche les gens à l'époque d'argumenter et de débattre sur la question... Pratique, non ?


      Le mystère Alvarez/Chéphren



      En 1985, le Professeur confie au journaliste amical Bob Forrest qu'il n'a jamais demandé au Dr Goneid s'il avait rencontré le fameux John Tunstall par qui le scandale arriva. 

      Et pourtant ils se voyaient souvent ! À part ce manque de "curiosité" manifeste, il persiste à dire que l'on a absolument rien trouvé dans Chéphren.




      Mais au fait, encore d'autres questions : si l'expédition fut un "désastre scientifique" pour reprendre l'expression de Maurice Chatelain, pourquoi donc jusqu'à sa mort, des années durant, l'éminent professeur Alvarez, garda-t-il sur son bureau, à Lawrence Berkeley Lab, devant ses yeux, la maquette de la pyramide de Chéphren construite pour l'expédition 1967 ? 

      D'habitude les scientifiques de cette stature n'aiment pas avoir sous leurs yeux le symbole d'un échec cuisant...

      Pourquoi Alvarez envoya-t-il Lambert Dolphin du Stanford Research Institute (SRI) chercher des fonds pour d'autres expéditions en Égypte ? On apprendra bien des années plus tard que ces expéditions se poursuivirent effectivement en 1970, 73, 74, 76, 78, et le Dr Dolphin accomplit rien de moins que 14 voyages en Égypte !

      Pour la petite histoire, en 1968, sous la pression, le SRI est obligé d'avouer aux étudiants et professeurs de Stanford son implication avec la Défense, les projets classifiés, et les Services. 

      En 1993, 75% des revenus de l'Institut proviennent du département de la Défense et de ses recherches pour la NASA. 

      Pour sa part, le Dr. Dolphin est un expert en missile balistique, en effets de tests nucléaires, en radiocommunication et radars, en détection de rampes de missiles et en géophysique atmosphérique... bref, beaucoup de choses étroitement liées à l'archéologie comme chacun sait !





      Des anomalies au sol



      En 1970, le SRI fait des photos aériennes, prend des images thermiques, et effectue des mesures de la résistance électrique et des fluctuations du champ magnétique autour du Sphinx. Ces opérations mettent en évidence toutes les anomalies au sol sur le plateau de Giza. 

      Le prof. Alvarez suggère alors au Dr. Dolphin de construire un GPR (ground-penetrating radar, un radar pénétrant le sol) pour explorer les zones voisines de Chéphren. 

      En 1974, ils pensent que le calcaire pourra facilement être pénétré par le GPR. Mais le Dr Dolphin s'aperçoit rapidement que non. Le calcaire est tellement mêlé d'argile, de sel et d'humidité que le GPR ne voit qu'à une profondeur de 2 pieds.




      En 1976 et 78, dans une collaboration SRI et université Ain es Shams, les chercheurs décident d'utiliser les ondes sismiques à haute fréquence et la détection électronique à distance, "Remote and electronical sensing", mais cette fois-ci on est plus prudent, dans le logo de l'expédition SRI (on remarque dans le titre, que ce sont des méthodes appliquées à l'égyptologie... enfin ! 

      Par la suite, un archéologue finira même par être inclus dans chaque expédition. Un archéologue dont on aura étroitement contrôlé voire financé le cursus universitaire.

      En 78, a lieu le projet SRI : "Sphinx Exploration Project". Puis en 82, avec l'ARE une expédition est lancée qui a pour but de cartographier le Sphinx avec des techniques acoustiques afin de découvrir des cavités. Cette fois, on admet enfin, sans toutefois le dire explicitement, que c'est le sous-sol qui intéresse...

      Ainsi, petit à petit, pour l'observateur attentif, les faits laissent transparaître deux évidences. 




      D'une part ses diverses expéditions largement financées, avec des chefs de projets et des universités différentes, poursuivent toujours le même objectif : cartographier le plus possible le sous-sol de Giza, et les anomalies électromagnétiques qui s'y trouvent. 

      D'autre part, il apparaît que la plupart de ces missions sont menées à l'instigation du Professeur Alvarez, même si celui-ci s'est officiellement retiré de Giza en 1968. 

      D'autres questions nous viennent alors à l'esprit : que pourrait bien receler les sous-sol de Giza qui puisse mériter une telle débauche de financement, un tel acharnement, la mobilisation de telles sommités et l'utilisation de ces technologies de pointe ?

      Pourquoi des atomistes, des spécialistes en transmissions, en radars, en armement et en recherche spatiale s'intéressent-ils autant à Giza ? Pourquoi toutes ces précautions pour cacher les véritables objectifs ? Qu'est-ce que l'on nous cache ?


      Conclusion


      À ce stade de la réflexion, il existe plusieurs thèses qui finalement se rejoignent. Si l'on admet l'existence d'un réseau souterrain sous Giza, pourquoi ne pas envisager que les interférences et les variations journalières dans les résultats à Chéphren, sont le signe de l'émission de quelque chose en provenance du sous­-sol ?



      Cela pourrait être une substance ou une énergie capable de réfracter les rayons cosmiques sous la pyramide, et ainsi de protéger "quelque chose" déposé ou érigé là à l'origine... 

      Une autre thèse voudrait que ces perturbations résultent de la réalité de salles souterraines gigantesques...

      Il y a une thèse bien intéressante faisant état de certains phénomènes rencontrés par les détecteurs : phénomène de réflexions, phénomènes prismatiques, comme des phénomènes induits par des sortes de miroirs à ondes radioélectriques... Lorsqu'on sait que ceux-ci peuvent capter les radiosources... 

      Quoi qu'il en soit, le bon sens nous dit qu'un homme de la stature du Professeur Alvarez ne s'embarque pas dans un tel projet, avec sa réputation en jeu, de tels budgets, et sur autant d'années, sans savoir exactement depuis le début, ce qu'il recherche, et sans que cela ne vaille superbement le coup...



      Source : Antoine Gigal/Top Secret Hors Série N°4/Top secret N°20 (2007)



      Références de l'article





      http://abc.net.au/sciences/news/stories/s1068315.htm“Space dust to unlock pyramid secret”

      http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/719514.stm“Cosmic rays will reveal universal secrets”

      http://www.cidehom.com/astronomie.php?_a_id=198“La brève aventure des muons dans l’atmosphère” Fabrice Mottez


      http://astro.campus.ecp.fr/ club Astro, Centrale, Paris.

      - “Camera Horizon 2000”, M.Goillandeau,C.Guillaume. Observatoire de Haute Provence. (Photo graphique signal, bruit)

      - “Application of Modern Sensing Techniques to Egyptology” Rapport 1977, Ali Helmi Moussa, Lambert T. Dolphin, Gamal Mokhtar.

      - “Preliminary Report on the Work Carried Out in Chephren Pyramid” Area—Seasons 1965-66-67, Egyptian Organization of Antiquities, Cairo. A. Hassan.

      - “The Design of the Pyramid of Khaefre” GM110 (1989,-27-34), Archeological Reports of the Archeology Society of Staten Island.

      - “Nos ancêtres venus du Cosmos”, Maurice Chatelain.

      - “The stargate Conspiracy”, “La porte des étoiles”, Lynn Picknett & Clive Prince.


      http://www.ldolphin.org/tempgeophy.html“Geophysics and the Temple Mount”, Lambert Dolphin.

      http://www.ldolphin.org/egypt/“Geophysical Methods in Egyptology”, Lambert Dolphin.

      http://www.skeptica.dk/arkiv_dk2/forrest2.htm“A Pyramyth” by Bob Forrest, 1981.



      http://weekly.ahram.org.eg, journal Al Ahram Le Caire.

      http://net.shams.edu.eg/sci/d_i9.htm , site, département de physique, université Aïn es Shams, Le Caire.


      Et tous les travaux remarquables du très grand égyptologue et que fut le Dr Selim Hassan (1886-1961), qui développa la discipline de l’Egyptologie à l’université du Caire et fut l’auteur de 10 volumes d’études sur Giza et de 170 livres, et qui fit de nombreuses excavations fructueuses en Egypte.


      A lire également sur le savoir perdu des anciens :


      Chroniques des secrets de Gizeh : le mur de béton - l'affaire des conduits de la Grande Pyramide


      Versailles : le secret de l’Atlantide

      $
      0
      0

      Le domaine de Versailles doit essentiellement son existence à la volonté persistante de Louis XIV qui veilla à la construction du château et à l’aménagement des jardins tout au long de son règne. Ses successeurs ne firent que des ajustements somme toute assez modestes en respectant son œuvre. Versailles s’inscrit dans la continuité de Chambord en tant que palais symbolique de la grandeur de la Monarchie française.


      Par Didier Coilhac



      Mes découvertes à Versailles sont riches et étoffées : cela tient au gigantisme du château qui comporte de multiples salles, chacune surchargée d’une riche décoration. Cela tient aussi au grand nombre de statues qui ornent les jardins, ce qui a permis aux concepteurs d’établir des alignements, des raccords secrets d’une statue à l’autre. Passée une étape de prise de contact progressive, les déductions se sont succédées facilement, s’enchaînant les unes les autres pour dessiner un tableau cohérent. A ce jour, j’ai rédigé un manuscrit de 300 pages riche en photos et dense en révélations. Comment évoquer tout cela sur un site internet ? Je vais choisir des bribes et les retranscrire ci-dessous. Bonne lecture.     
      L’Atlantide est une île légendaire qui aurait existé dans une préhistoire oubliée. C’était une civilisation florissante qui s’épanouit pendant l’âge d’or mythique. L’île fut engloutie en un jour et une nuit cataclysmiques, ne laissant rien derrière elle.
      Le philosophe grec Platon est quasiment la seule source d’information concernant l’Atlantide, dans ses livres « Timée » et « Critias », écrits vers 358 avant JC. Il donne les informations les plus complètes qui sont aussi les plus anciennes. L’Atlantide était une terre idéale de par ses exceptionnelles conditions propices à l’éclosion d’une civilisation prospère. Platon affirme qu’il y avait une île nommée Atlantis dans l’océan Atlantique, plus de 9 mille ans avant son époque. Les Atlantes étaient des commerçants et des navigateurs accomplis. Leur capitale, éloignée de la mer de 5 milles, était dotée d’un port artificiel remarquable. Ce peuple avait d’excellents architectes et de grands artistes. Ils avaient bâti pour le dieu des mers Neptune (Poséidon) un temple immense et très coûteux.
      Ayant conquis la Lybie jusqu’à l’Egypte et l’Europe jusqu’à la « Tyrrhénie », les atlantes voulurent s’emparer d’Athènes où ils subirent une grande défaite. C’est alors que Neptune décida de les châtier en provoquant des tremblements de terre et des inondations qui engloutirent Atlantis et les autres îles. Il y eut « des tremblements de terre effroyables et des cataclysmes ». En un jour et une nuit, toute l’armée grecque et l’île Atlantide furent englouties dans la mer.
      Platon ne considérait pas son récit comme un mythe ; il en certifiait la véracité.
      Les historiens antiques Plutarque et Diodore de Sicile évoquèrent à leur tour l’Atlantide en enrichissant le tableau de détails supplémentaires.
      L’Antiquité gréco-latine triomphe à Versailles aussi bien dans le château lui-même que dans les jardins. On trouve des salons et des statues consacrées au panthéon de la mythologie ainsi qu’à certains personnages historiques, grecs et romains. Malgré tout, Versailles ne comporte aucune allusion explicite au continent disparu : tout est suggéré indirectement, sous-tendu par un codage extrêmement précis. Les jardins forment ainsi un véritable damier, chaque « bosquet » (ou petit jardin autonome) correspondant à une case. Les lettres de l’alphabet une fois distribuées sur la grille, on obtient une clef essentielle de la compréhension du Code. Difficile à croire? Et pourtant…
      On constate déjà que les jardins comportent une statue de Platon ! Une codification de l’Atlantide doit nécessairement passée par cette oeuvre. La statue de Joseph Rayol nous fait un clin d’œil encourageant : Platon regarde en direction de 2 vases avec lesquelles il est aligné. Le premier est un vase en bronze doré du bosquet des Rocailles, vase consacré au char de Neptune. Rappelons que Poséidon-Neptune est le dieu des mers, des catastrophes maritimes… et de  l’Atlantide. Le second vase est en marbre ; il comporte un grand trident : cet objet est justement un attribut de Neptune.



      Pourquoi ferait-on le rapprochement avec le groupe de la « Renommée du Roi » situé loin de Platon et apparemment sans aucun rapport thématique ? L’ensemble de la « Renommée du Roi » fut ainsi baptisé à cause du portrait de Louis XIV fièrement porté. L’ange féminin est perçu comme la Vertu ou la Renommée qui écrit les hauts faits du Roi-soleil sur un livre porté par le Temps.
      Les deux personnages sont tournés dans une direction commune… celle de Platon. La femme regarde donc le philosophe grec et s’empresse de recopier ce qu’elle apprend de lui, de ses écrits. Le portrait de Louis XIV exprime l’idée que le savoir de Platon a été transmis à l’époque de Louis XIV. Dans une variante, c’est un écrit de Platon qui est posé sur la tête du vieil homme et qui inspire l’ange dessinant le portrait royal. Ainsi, le mythe de l’Atlantide narré par le philosophe trouverait-il une extension à l’époque du Roi-soleil.



      Entre la « Renommée » et Platon se trouve le bosquet des « Bains d’Apollon » qui abrite le fameux groupe éponyme de Girardon et Regnaudin. Le dieu est représenté en train de se délasser avec des Nymphes après le coucher du soleil. Les personnages sont à l’entrée d’une grotte, traditionnel lieu de secret et de mystère.
      La femme et le vieillard de la « Renommée du Roi » sont tournés vers l’entrée de cette grotte symbolique d’un lieu de cache, qui évoque aussi l’allégorie de la caverne de Platon. Dans « La République », le philosophe compare le statut des hommes à celui de personnes captives dans une caverne. Ils ne voient que l’ombre des choses projetée sur la paroi mais jamais les choses elles-mêmes. Ces gens croient vivre une expérience pleine et entière alors qu’ils ignorent tout du monde réel. Il leur faut arriver à s’évader pour accéder à la connaissance de la Réalité. Cette parabole est une allégorie de « l’accession des hommes à la connaissance de la réalité » Il peut exister un savoir dont on ignore même qu’il soit possible qu’il existe !



      Le groupe versaillais le plus connu est certainement le « Char d’Apollon » situé en bas des jardins, face au château. La position prééminente de cet ensemble s’explique habituellement par le choix de Louis XIV de s’identifier à ce dieu solaire. Le soleil n’est-il pas le centre de l’univers, faisant rayonner chaleur et lumière sur chacune des planètes qu’il vivifie ? Ainsi Apollon se trouve sur l’axe du milieu, sur la ligne qui coupe le château, les jardins et le grand canal en deux parties égales. A la fin de son règne, Louis XIV avait sa chambre sur cette ligne, tournée vers la ville. Cette belle symbolique souffre cependant d’une étrange maladresse : le char d’Apollon est orienté à l’envers ! Il symbolise le soleil levant qui s’élance dans le ciel au petit matin ; le problème est qu’il entame une course de l’ouest vers l’est, à l’inverse de la course naturelle du soleil.
      Cette anomalie symbolique pourrait se référer au mythe de Phaéton, évoqué dans les « Métamorphoses » d’Ovide, une des sources d’inspiration des sculpteurs de Versailles. Dans la mythologie grecque, Apollon promet à son fils Phaéton d’exaucer n’importe lequel de ses vœux. Phaéton demande alors à son père la permission de conduire le char du soleil une journée. Apollon ne peut dédire la parole qu’il vient de donner et doit donc accepter. Phaéton monte sur le char en conducteur novice et il le lance dans le mauvais sens. Les chevaux sont par ailleurs surpris par le poids de ce nouveau cocher. Ainsi, le char zigzague dans le ciel, brûlant au passage des pays entiers. Le sol se fend, s’entrouvre et se dessèche. Pour éviter une destruction complète de la terre, Zeus détruit le char et son cocher!

      Les touristes ne voient habituellement pas l’enfant qui est couché aux pieds d’Apollon. Ce dernier semble regarder tristement son fils… Phaéton.
      Rendons nous maintenant dans le salon d’Apollon. Il s’agit d’une pièce particulièrement importante, la plus somptueuse du château. Elle fut la chambre de parade de l’appartement du Roi, puis salle du trône et lieu de réception des ambassades ordinaires.




      La peinture du plafond de Charles de la Fosse figure à nouveau le char d’Apollon. Le tableau capte le même instant que celui du bassin d’Apollon, c’est-à-dire le lever du soleil On ne peut manquer d’apprécier le visage du dieu sur son char, celui d’un adolescent… pas très à l’aise. Ce faciès ne colle vraiment pas avec l’image que Louis XIV a inlassablement voulu donner de lui-même. Pour Phaéton, par contre, c’est parfait !
      Il est temps maintenant de présenter le dieu des mers et des océans en furie, le dieu des sources et des eaux douces, j’ai nommé Neptune. Son nom grec Poséidon signifie « causeur de tremblements de terre ». Il avait donc le pouvoir d’ébranler la terre et de fendre les montagnes en soulevant d’énormes rochers avec son trident. Il était d’un caractère bourru et querelleur ; il était facilement destructeur. Neptune était l’un des dieux les plus honorés de la Grèce et de l’Italie: beaucoup de temples lui étaient consacrés, surtout sur les côtes.



      Dans la mythologie grecque, il existe un déluge tout à fait comparable à celui qui est raconté dans la Bible. Zeus demanda à son frère Poséidon de l’aider à créer un gigantesque orage afin de submerger la Terre. Il plut ainsi pendant 9 jours et 9 nuits et l’eau recouvra le monde.
      A Versailles, Neptune et sa compagne Amphitrite ont donné lieu à un grand ensemble sculpté. Louis XIV manquant de moyens financiers à cause de la reprise de la guerre, il laissa à son successeur la création du groupe qui devait orner le bassin de Neptune. Ce n’est que quelques décennies plus tard, pendant le règne de Louis XV, que les frères Adam réalisèrent le « Triomphe de Neptune et Amphitrite ».
      Quand on regarde la statue de Neptune superficiellement, on voit qu’il tient son trident dans les mains, rien de plus. Une anomalie criante est pourtant là : les deux mains du dieu sont à l’envers sur le manche ! On ne voit bien sa main droite que d’un certain angle,  pas très accessible, en approchant tout au bord du bassin.
      Si l’on reproduit l’attitude de Neptune avec, par exemple, un manche à balai dans les mains, on s’aperçoit que cette position n’est pas du tout naturelle. Si on essaye d’interpréter ce fait, on peut déjà écarter une bévue de la part des sculpteurs ; dans une œuvre d’une telle importance, chaque détail est voulu.
      Neptune s’apprête à inverser brutalement la position du trident, c’est-à-dire à frapper avec le manche. Il a armé son coup et se trouve dans une phase courte d’attente. Ce coup non orthodoxe avec le manche sera inattendu ; le choc bénéficiera d’un effet de surprise. On s’attendrait à voir les pointes passer à l’action, mais non, ce sera paradoxalement le manche ! Neptune va frapper l’Atlantide et la faire disparaître de la surface de la Terre. Il va punir ces Atlantes qui devraient être ses adorateurs mais ne sont plus que des pêcheurs.
      Dans le groupe versaillais, la tête monstrueuse placée derrière le couple évoque bien l’ambiance pré-cataclysmique. Au Moyen Age, un « monstre » était une « chose prodigieuse, incroyable » ; la destruction d’un continent, même mythique, correspond bien à ce mot. On peut aussi qualifier Neptune, le destructeur sans pitié de l’Atlantide, de véritable « monstre ».



      Dans l’Antiquité romaine, il existait un genre de gladiateur qui était armé d’un trident, comme Neptune. Le « rétiaire » disposait aussi d’un poignard et d’un filet;  cet outil de la pêche ne nous éloigne pas du dieu des mers. On découvre justement dans le bosquet de la Reine un gladiateur de bronze de Nicolas Coustou ; il se pourrait qu’il serve à préciser ou consolider le message de Neptune.

      Quand on trace une ligne joignant la statue de Neptune à la statue du gladiateur, on passe exactement sur une Nymphe du parterre d’eau. Elle est accompagnée d’un enfant qui menace un iguane avec un… trident !
      Cet alignement confirme l’interprétation d’un Neptune guerrier dont le trident est une arme.


      Autre chose. Dans le château, la salle des Gardes de la Reine nous présente aux écoinçons du plafond des scènes semblant narrer l’histoire d’une civilisation brutalement disparue. Elles furent peintes par Noël Coypel. Dans l’angle sud-ouest… le cataclysme est là ! On voit deux hommes tomber sous des blocs de pierre tandis qu’un angelot représentant Zeus envoie la foudre. La colère des dieux s’abat sur la civilisation décadente !



               
      Cocher, au musée du Louvre ! Jean-Baptiste 1er Lemoyne a été reçu à l’académie royale de sculpture l’année de la mort de Louis XIV. Il présenta à cette occasion l’une de ses œuvres « La Mort d’Hippolyte ». Cette sculpture se rattache à la statue de l’Amazone posée dans l’allée Royale de Versailles. Hippolyte fut en effet une Reine des Amazones, ces farouches guerrières de Lybie qui colonisèrent les territoires des Atlantes. C’est Diodore de Sicile qui raconta ces péripéties africaines. La sculpture se prête à une interprétation complémentaire, une référence  à la tragédie « Phèdre et Hippolyte » de Jean Racine.

      La statue restitue donc la mort d’un certain (ou d’une certaine) Hippolyte ; il y aurait beaucoup de choses à préciser à ce sujet. Quand on observe la sculpture avec le personnage à la verticale, on se trouve au cœur d’un cataclysme tellurique ! Le plancher de la terre vient de s’affaisser brutalement ; le personnage n’a eu que le temps de s’accrocher au bord de la falaise qui vient de surgir ! Il semble impossible que Lemoyne n’ait pas remarqué cette image subliminale puisque Hippolyte est en quelque sorte « debout », dans le bon sens. Peut-être même le bloc de pierre a-t-il été travaillé dans cette position, le sculpteur y trouvant plus facilement des repères anatomiques ? Les 2 façons de voir la sculpture sont des clins d’œil à un alignement versaillais qui concerne la sculpture d’une Amazone. Diodore de Sicile affirme que l’île d’Hespera sur laquelle les femmes guerrières s’étaient installées disparut brutalement dans des tremblements de terre. Le grand lac Tritonis fut alors englouti dans le sol.
      Les jardins de Versailles codent de multiples façons la fin de l’Atlantide. Une telle insistance donne à croire que la Royauté possédait des objets, des preuves de l’existence d’une civilisation originelle.
      Venons-en au dieu grec Hermès, devenu Mercure chez les Romains ; il  est très présent à Versailles. Dans la mythologie, il possède deux facettes, une lumineuse et l’autre sombre. Il est le messager des dieux mais aussi le dieu des voleurs, et en cela il a montré le mauvais exemple aux Hommes. A Versailles, Mercure est le plus souvent négativé, présenté sous un jour coupable. Il est l’archétype du négligent ou carrément du pervers qui favorisa le déclin de la civilisation humaine.
      La facette positive de Mercure tient à avoir offert aux Hommes les Arts et les Sciences, et particulièrement la science secrète. L’Hermétisme fut fondé par Hermès Trismégiste, le « trois fois grand », qui est assimilé à l’Hermès grec. Il est l’auteur de la « Table d’Emeraude », célèbre déclaration ésotérique, et du « Corpus Hermeticum », important recueil de textes grecs.
      L’Hermétisme qui est présent dans toutes les grandes cultures est une philosophie et une science englobant plusieurs disciplines dont l’Alchimie. Les ouvrages alchimiques sont cryptiques ; incompréhensibles au profane, ils s’adressent à des lecteurs capables d’en déchiffrer le sens. On peut extrapoler sur l’idée d’un savoir audacieux offert à une humanité immature, par conséquent caché depuis la chute.
      Voici un tableau de la galerie des Glaces : « Protection accordée aux Beaux-arts, 1663 ». Louis XIV reçoit le caducée de Mercure, se posant ainsi en héritier de la science hermétique. Le Roi-soleil reprend le flambeau de la transmission et code son œuvre architecturale !
      En la femme de gauche, on reconnaît Minerve la déesse de la Sagesse. Elle apporte un plan d’architecture qui ressemble fort à celui  d’un jardin comme pour suggérer au Roi Louis de coder le parc de Versailles.
      (A noter que les hommes verts positionnés de chaque côté du médaillon se nomment en architecture des… atlantes).
      Officiellement, les tableaux de la galerie des Glaces n’ont bien sûr aucun rapport avec nos découvertes. Explicitement, et dans toute la salle, il s’agit de représenter les événements marquants du début du règne de Louis XIV. Le raccord à la mythologie gréco-latine est de rigueur, avec costumes d’époque; tout ceci constitue néanmoins une série d’énigmes à déchiffrer. Il faut comprendre que le système codifié des allégories est très pratique pour cultiver le mystère et dire deux choses en parallèle. Au-delà de la figuration d’un individu précis, les personnages de Lebrun expriment donc des idées abstraites.



      A l’extrémité sud de la galerie des Glaces, Mercure nous attend en bien fâcheuse posture. (Image du site officiel sur la galerie des Glaces). Il est à l’envers par rapport aux 3 autres personnages ; il tombe dans un brouillard de fumée! C’est le thème de la « chute » qui est ici suggéré, mot à la nette connotation religieuse. Mercure tombe du Ciel sur la Terre. Il renonce aux qualités divines pour exprimer sa nature inférieure. On parle ainsi de la chute des anges rebelles ou de la chute de l’humanité.
      Concernant l’image en lien, une illusion apparaît: elle est due au fait que Mercure est peint sur deux plans, la voûte du plafond et le mur sud. (Il n’y a que sa main avec le bouquet qui est sur le mur.) On a l’impression que Mercure est sous le plafond de la galerie. Avec son bouquet enflammé, il vient de mettre le feu à un rideau !
             Il s’agit d’un rameau d’olivier ou OLIF en ancien français… qui représente la FOLIE du dieu.
      Mercure tend son bouquet d’olivier aux personnages qui sont en contrebas, dont trois dames couronnées personnifiant des pays. Les deux femmes de gauche ont un visage apeuré tandis que celle de droite lève les mains au ciel d’un air grave. C’est l’image d’un monde au bord de l’Apocalypse…
      Si l’on regarde Mercure dans l’autre sens, il donne l’impression de danser ! C’est logique, puisque c’est lui qui a appris la danse aux hommes. Il danse avec les rinceaux d’OLIF ; il danse avec la FOLIE. Il est heureux d’exprimer sa facette sombre et maléfique.
      Vu d’un côté, il tombe ; vu de l’autre côté, il danse. En un certain sens, il ne se rend pas compte qu’il tombe en dansant, que ses mauvais penchants l’entraîne vers une destruction.



                         
      Au milieu de la galerie des Glaces, Mercure descend de l’Olympe voir ce qui se passe en bas chez les Hommes. Son air effaré en dit long sur le constat qu’il fait : l’Humanité décadente a suivi son mauvais exemple !
      Si on observe attentivement la photo de Mercure en « descente », il apparaît comme un danseur qui serait vu d’en haut, en vue plongeante. Dans notre approche spécifique, ici et ailleurs dans le château, on sait que la DANSE est associée à la CHUTE… qui ne doit pas être bien loin.
      La chute est exprimée en faisant pivoter la photo de 90° ! On voit quelqu’un qui vient de tomber rudement sur le sol. Mercure a chuté, fauté ; il ne s’est pas montré digne de sa fonction de héraut des dieux. Il a entraîné l’Humanité avec lui et ce fut la fin de l’âge d’Or.







             
      Dans la chapelle royale, on découvre une statue qui peut être mise en corrélation : il s’agit du grand ange du fond, derrière l’autel. Il est bizarrement incliné dans l’attitude de quelqu’un dont le pied d’appui aurait glissé en pleine marche ! Il est donc en train de tomber, de chuter. La danse n’est pas bien loin :quand l’ange est redressé à la verticale, il donne l’impression de danser ! D’un certain angle, il tombe, d’un autre angle, il danse. Comment ne pas penser à Mercure dans la galerie des Glaces ? Le thème des anges rebelles, révoltés contre le plan de Dieu appartient effectivement à la tradition chrétienne.





      La chapelle royale est la dernière création de Louis XIV. C’est un lieu où planent le secret et le mystère. Il ne s’agit pas d’une église banale:à l’intérieur, pas de statue de Jésus crucifié ou de Marie ou d’un quelconque Saint. Même parmi les 28 statues du pourtour extérieur, pas de Jésus ni de Marie. Il n’y a pas plus de grande croix apparente dans la chapelle.
      Les deux grands panneaux du choeur, les plus grands de la décoration, sembleraient plus à leur place dans un temple israélite que dans une église catholique ! A gauche, on découvre les Tables de la Loi accompagnées du chandelier du Temple de Salomon, la Ménorah. A droite, voici l’Arche d’Alliance, le coffre de Yahvé, l’objet le plus précieux de la religion israélite.


      L’Arche est accompagnée de l’Autel des Parfums. En résumé, c’est le trésor du Temple de Jérusalem qui est affiché ici, dans la chapelle personnelle du « Roi très chrétien » ! Officiellement, personne ne sait ce que sont devenus ces objets, après le pillage du temple par les Romains, et antérieurement par le roi de Babylone Nabuchodonosor.










      On pense alors que Louis XIV en savait un peu plus que nous à ce sujet. Levant les yeux vers le superbe plafond d’Antoine Coypel, on découvre juste à l’aplomb un « Saint Louis en prière ». Saint Louis fut considéré comme l’archétype du bon Roi de France ; il est aussi le saint-patron de Louis XIV qui lui recommande donc sa chapelle.  Saint Louis est accoudé à un petit support couvert d’une ample nappe. Diantre ! On peut y deviner un coffre caché sous un tissu comme si le Roi était le gardien du coffre. Dans cette façon de voir, le Roi de France reçoit humblement de Dieu la garde de ce coffre ou « arche ». En parallèle, une image subliminale est formée avec les boiseries du mur d’arrière plan. Saint Louis semble recevoir de Yahvé le coffre sacré ; il le tient entre ses mains. (A noter que les « châsses », les reliquaires du Moyen Age avaient bien cette forme avec un couvercle en toiture de maison).

      On continue l’enquête avec les 13 arcades formés par les piliers de la nef. Les clefs de voûte sont ornées d’un motif récurrent, celui de deux Chérubins dans une NUEE. C’est une allusion à l’Arche d’Alliance puisqu’elle était surmontée de deux Chérubins faits d’or pur, et d’elle émanait une NUEE. La position des Chérubins corrobore cette référence puisque les enfants sont posés sur une arcade, un ARC… mot qui a donné le mot ARCHE.
      Ce type d’interprétation est très fréquent dans les monuments. Une sculpture, une image, qui ont l’air anodins et superficiels suggèrent en fait un certain vocabulaire sous-entendu. On va voir comment la suite est éloquente.






      On retrouve des Chérubins sur les clefs des fenêtres hautes, c’est à dire qu’ils ornent les sommets des fenêtres. (Photo ci-contre extraite du livre de Alexandre Maral, « La Chapelle Royale de Versailles). Ces motifs sont tellement élevés qu’il est difficile de voir précisément les visages des enfants… qui sont pourtant du plus grand intérêt. Ce sont les expressions de personnes qui dorment ! Le Chérubin dort. On peut améliorer la formulation : puisque les sculptures sont dorées, le Chérubin D’OR DORT. C’est-à-dire que l’Arche est cachée à l’abri de tous, en sommeil.
      L’extrapolation de Chérubins DORMANT est renforcée par les supports en arc sur lesquels ils sont fixés. En effet, la « partie fixe d’une fenêtre » se nomme le DORMANT. Donc, le Chérubin D’OR DORT sur le DORMANT ! Et le « dormant », c’est l’Arche.


      Ci-contre le portrait classique de Louis XIV peint en 1701 par Hyacinthe Rigaud. C’est LE portrait officiel, qui sera copié à des centaines d’exemplaires et diffusé partout en France ainsi qu’auprès des cours étrangères. Le Roi immortalise son image en posant dans son costume de Sacre.
      Ce tableau recèle une étrangeté surprenante de la part du Roi-soleil. Il appuie nonchalamment sa main droite sur le sceptre qui est … à l’envers: la fleur de Lys est en bas. Curieuse désacralisation d’un emblème de la Royauté, cette Royauté dont Louis XIV se voulait une incarnation.
      La cérémonie du Sacre indiquait fortement la filiation du Roi de France avec les Rois d’Israël dont David et Salomon étaient emblématiques. Ainsi, les cathédrales présentent bien souvent sur leurs façades et portails les statues des Rois et des Prophètes de l’Ancien Testament. L’Eglise catholique tenait ainsi à rappeler qu’elle s’inscrivait dans la continuité de la religion d’Israël.

      Ainsi, le sceptre peut rappeler la verge d’Aaron dont on dit qu’elle était posée à côté du coffre saint, ou même dans le coffre. Dans l’épisode biblique concerné, 12 bâtons provenant de tout le peuple d’Israël sont présentés à l’Eternel, (c’est-à-dire posés devant l’Arche). Seule la verge d’Aaron fleurit, ce qui est interprété comme un signe important. D’une certaine façon, le sceptre français reprend la symbolique du bâton d’Aaron qui a miraculeusement fleuri… d’un lys !
      Revenons au tableau. Louis XIV pointe son sceptre vers un support qui pourrait être l’Arche d’Alliance. On discerne la forme du coffre et son couvercle !  Le tissu qui enveloppe l’objet est sans doute le manteau royal. Un historien l’affirme : « Le manteau du Sacre est censé rappeler la tenue du Grand Prêtre dans l’Ancien Testament ». On arrive à l’expression « sous le manteau » qui désigne ce qui est caché.
      Le manteau en question ressemble fort à une COUVERTURE, la « pièce de tissu que l’on étend sur un lit ». Une couverture était aussi une « feinte » ou une « dissimulation » ; cela tombe bien. Un agent secret en mission assume une fausse identité qui est sa couverture. Ces différents éléments amènent à se demander si la Royauté française était en possession de l’Arche d’Alliance, sachant tout à fait où l’objet est caché.
      Concernant l’objet vers lequel est pointé le sceptre, des mots avec affinité surgissent. Le COUSSIN serait en fait le COUVERCLE du coffre. Sur lui sont posées la Main de Justice, autre symbole royal, et la COURONNE. La COUVERTURE emballe le coffre. Vous n’avez rien remarqué ? Cela fait beaucoup de mots commençant par COU… comme pour évoquer un COUFFIN, c’est-à-dire un « coffret ». L’Arche d’Alliance était effectivement un petit coffre. Cette partie du tableau serait donc une mise en scène visant à présenter Louis XIV comme un initié aux secrets de l’Arche.
      Il a retourné le sceptre, du ciel vers le coffre, symbole ancien de la Divinité. Or sous l’Ancien Régime, on considérait que c’était Dieu qui désignait le Roi, de par la naissance. La symbolique est correcte.
      On peut noter l’étrangeté de la tenture qui occupe une bonne partie de l’arrière-plan ; on la retrouve dans les portraits officiels des successeurs. Semblant une voile de navire (ou « arche ») elle se prête à une interprétation complémentaire.



      Nous voici maintenant dans le salon de Vénus dont la décoration fut confiée à René-Antoine Houasse. Deux voussures du plafond nous interpellent particulièrement : on y voit un tableau carré masquant le tableau rectangulaire qui est derrière. Ce tableau d’arrière-plan pourrait être un coffre ! Il est surmonté d’un couvercle arrondi qui est lui-même partiellement caché par un tableau en forme de médaillon. L’arche est ici explicitement cachée.
      Le vocabulaire certifie cette hypothèse. Le tableau CARRÉ cache le « coffre », mot synonyme de ARCHE. Le mot CARRÉ est inclus dans le mot ARCHE. Le tableau circulaire cache le couvercle. Le mot CERCLE est inclut dans le mot COUVERCLE!
      A partir de là, comment continuer l’étude ? On pourrait par exemple remarquer que le tableau carré figure un CHAR… ce mot est inclus dans le mot ARCHE. Etc…
      Allons prendre l’air dans les jardins, Monsieur le Baron. Quelle est cette statue d’Apollon, le dieu solaire ? Un aspect de la composition nous questionne. Apollon est appuyé sur sa cape ; à supposer qu’il n’y ait que la cape et aucun support sous la cape, le personnage devrait tomber car il est en déséquilibre. Le plus simple est de supposer que c’est son arc qui le soutient, arc appuyé en bas sur le rocher, et en haut contre son aisselle. C’est logique puisque si on a un carquois, c’est que l’arc n’est pas loin d’autant plus que cette arme est un attribut classique d’Apollon. L’ARCHE (en ancien français) est donc « sous le manteau » dans les deux sens du terme… c’est-à-dire caché.
      L’arc est dissimulé dans le tissu, dans la CAPE, anciennement la CHAPE. Une petite CHAPE se nommait une CHAPELLE : on peut ainsi formuler que l’arc ou ARCHE de la statue est dans la CHAPELLE ! Cela est vrai littéralement ; l’Arche d’Alliance est bel et bien figurée dans la chapelle, comme on l’a vu précédemment. Ces petits jeux de mots confirment que le coffre de Yahvé est bien l’objet d’un Code.
      Devant la façade principale du château, on découvre une autre statue du dieu Apollon dite « du Belvédère », fondue en bronze par les frères Keller. Plus bas, le parterre de Latone nous propose une statue identique, en marbre cette fois, une œuvre de Mazeline. On note que là encore le dieu du Soleil n’est vêtu que d’une simple cape.
      Apollon tient dans la main gauche un arc. Ah, mais l’ARC n’est pas visible, il n’est que suggéré. Serait-ce une allusion à l’ARCHE d’Alliance, sculptée dans la chapelle mais concrètement disparu de la circulation ?
      apollon-latoneApollon tend le bras comme quelqu’un qui progresse dans le noir avec un chandelier à la main, pour éclairer son chemin. Un chandelier ? On le sait, le panneau des Tables de la Loi représente aussi la Menorah, le grand chandelier du Temple.
      L’idée que le personnage s’est emparé du Trésor du Temple est sous-jacente. Le bras tendu, la CAPE sur le bras, il vient de « prendre, saisir » le chandelier. « Prendre, saisir » étaient justement deux sens du verbe CAPER !
      On peut rattacher ces statues au Coffre de Moïse d’une façon très différente. Avant l’invention des armes à feu, l’arc et le carquois garni de flèches étaient les instruments de la CHASSE. Nos deux statues deviennent des allégories de la chasse. Interprétation plausible quand on sait que nombre de personnages peints dans le château sont des « allégories », c’est-à-dire qu’ils ne sont pas simplement des individus mais personnifient une idée ou une qualité. Comment peu-t-on raccorder la CHASSE à notre quête de l’Arche d’Alliance ? Tout simplement en découvrant dans un dictionnaire d’ancien français que le mot CHASSE désignait aussi un « coffre qui contient les reliques ». C’est le cas de l’Arche d’Alliance. Incroyable.



      Quand on place nos deux statues avec précision sur la photo satellite des jardins, on constate qu’elles donnent la direction du panneau « Tables de la Loi + Menorah » dans la chapelle ! Ainsi, le raccord avec l’Arche d’Alliance est validé géométriquement. Des alignements de ce genre, on en trouve à profusion à Versailles.

      Un vaisseau spatial codé à Versailles !


      On découvre dans les Jardins du château de Versailles un ensemble statuaire qui n’est pratiquement jamais montré dans les livres d’Art, sans doute à cause de l’étrangeté dérangeante de certains détails. La tête du personnage principal, une femme assise sur une vasque, est bizarrement aliène : elle évoque un être qui ne serait pas de notre humanité. L’expression du visage exprime en effet une absence d’émotion ou peut-être un état extatique, à moins de penser purement et simplement à un faciès de robot ! Ou alors un masque. Le groupe statuaire fait penser à une extraterrestre arrivant sur son char !
      Bien sûr, officiellement, l’ensemble n’a aucun rapport avec cette hypothèse : c’est la « France triomphante » que le sculpteur Tuby, secondé de Coysevox et Prou, a ici représentée. Les deux hommes assis à ses pieds symbolisent des pays que la France a vaincus militairement, d’où la présence des armes. Ces statues ont été conçues et réalisées à l’époque de la création des jardins de Versailles, pendant le règne de Louis XIV.
      (Notons déjà que la France est personnifiée par une femme, ce qui prend en défaut la croyance selon laquelle les hommes du passé étaient de gros machos peu respectueux de la gent féminine !) Identiquement, la galerie des Glaces comporte plusieurs allégories de la France qui est à chaque fois personnifiée par une femme.)



      Pourquoi cette Mariane d’avant l’heure, réincarnation d’une antique reine des Amazones, peut-elle s’interpréter en tant que déesse naviguant sur son char volant ? C’est bien un char qui est représenté mais les deux hommes assis de chaque côté masquent les roues, ce qui crée un effet visuel particulier. On a l’impression que la vasque est en lévitation dans les airs !
      La grande soucoupe porte la France qui arbore une lance et un bouclier, objet dont la présence ne doit rien au hasard. Il faut savoir que les grandes œuvres d’Art du passé comportaient plusieurs niveaux de compréhension. Les concepteurs des sculptures de Versailles ont inséré des messages codés dans les créations, non pas simplement sur un plan symbolique, mais à l’aide d’une véritable science du chiffrage. Il n’y a là aucune approximation mais l’expression d’une volonté déterminée et persistante de coder certains secrets de la Monarchie. Une lance est une arme de jet qui doit être lancée et fendre les airs… tel un véhicule aérien.

      Le char est ici un grand plat, un vase dont un synonyme était dans l’ancien français un VAISSEAU. Comme aujourd’hui, ce mot désignait aussi un « navire ». Sous la vasque, on voit bien L’ESSIEU qui joint les deux roues : LES CIEUX ne sont donc pas loin et porte le vaisseau… spatial.
      Le casque de la guerrière est orné à son sommet d’un oiseau aux ailes déployées, sur un arrière-plan de grandes plumes en éventail. Un oiseau est effectivement un excellent symbole de la technologie du vol !






      On retrouve la même connotation avec les accoudoirs du siège : ils sont ornés de ce qui apparaît comme deux têtes d’oiseaux, placées là où la conductrice va poser ses mains. Justement, à la Renaissance, la « paume de la main » pouvait se dire la VOLE, ce qui fait naturellement penser au… VOL des oiseaux. Les paumes du conducteur viennent donc naturellement se poser sur les crânes des volatiles, les «têtes » ou en ancien-français les OLES ! Ces étranges détails sculptés impliquent donc certains mots descriptifs très précis. On est en droit de penser que le char sculpté est la codification d’un véhicule volant dans les airs. Cela sous-entend que la Royauté française avait des informations précises au sujet de ce que l’on nomme à notre époque les OVNI.

      La femme arbore un bouclier aux trois Fleurs de Lys, emblème de la France. Il faut savoir que les hommes du Moyen Âge apercevaient parfois des ovnis dans le ciel ; tout comme aujourd’hui, les objets étaient fréquemment circulaires et d’une apparence métallique. Ainsi, certains témoignages anciens racontent comment des « boucliers volants » ont été observés dans le ciel. Concernant la sculpture, on voit que le bord gauche du bouclier est recouvert par un pli de la robe de la France. Ce détail induit un jeu de mots précis : le verbe ROBER est l’ancienne forme de DÉROBER, désignant l’action d’un voleur, celle de  VOLER. On pourrait en inférer que le bouclier peut VOLER, dans le sens bien sûr de « se déplacer dans l’espace ». D’ailleurs, il est de la couleur de l’or alors que nombre de « soucoupes volantes » observées de nos jours sont décrites comme étant de couleur orangée.
      Au centre du bouclier, la tête d’où rayonnent des rayons de soleil est celle d’Apollon, le dieu solaire auquel s’identifiait particulièrement Louis XIV, le Roi-soleil. Cet astre nous ramène au ciel, domaine dans lequel naviguent les vaisseaux célestes des mythologies.
      Il faut évoquer l’épisode biblique du buisson ardent (Exode chapitre III). Un messager de Yahvé serait apparu à Moïse dans une flamme au milieu d’un buisson. À la vérité, s’agissait-il vraiment d’un buisson ? Le mot hébreu utilisé pour « buisson » est « séné » qui désigne tout aussi bien un « bouclier ». Il faut alors poser l’hypothèse d’un Moïse contemplant un bouclier enflammé, c’est-à-dire un vaisseau circulaire qui émettait des flammes ou des lumières colorées. Un passage de la Bible donne du crédit à cette interprétation puisqu’il est écrit que le Seigneur est « celui qui habite le séné ». Au verset 3, Moïse affirme : « Je vais faire un détour pour voir ce grand spectacle. » C’est le mot « mrah » qui est utilisé pour « spectacle » ; ce mot a un autre sens, « miroir ». Il faut reconnaître qu’une belle carrosserie métallisée peut être décrite comme un miroir, surtout à une époque où les civilisations ne connaissaient qu’une technologie primitive. En conclusion, Moïse avait probablement des contacts avec un être qui se déplaçait dans un vaisseau spatial…


      Un mot sur les deux têtes animales placées à l’avant du char. Elles appartiennent à une catégorie que l’on retrouve dans de multiples châteaux, de toutes époques confondues. Un Historien les décrirait comme des têtes de lion mais il est plus exact d’y reconnaître des hommes lions. Le château de Fontainebleau, palais de multiples Rois de France, comporte des exemples qui ne laissent aucun doute à ce sujet. Ces créatures hybrides sont inspirées des Sphinx de l’Égypte ancienne dont le plus connu est le grand Sphinx de Guizeh. La culture assyro-babylonienne possédait elle aussi ses divinités mi-humaines mi-léonines qui passèrent chez les Israélites sous le nom de « keroubim » ou « chérubins ». L’Arche d’Alliance, le coffre de Yahvé, était ainsi surmontée de deux chérubins, deux pièces d’or pur, entre lesquels la voix de Yahvé se faisait entendre. Yahvé donnait de cette façon des ordres aux grands prêtres d’Israël. Cette Arche d’Alliance, objet sacré entre tous, manifestait des pouvoirs étonnants, tels que rapportés dans la Bible : émanation d’une lumière puissante ainsi que d’un feu meurtrier, dégagement de fumée, capacité à s’élever dans les airs…
      Dans le livre d’Ézéchiel, il est écrit que Dieu se déplace sur un char tiré par des chérubins alors que le Psaume 18 nous apprend que l’Eternel « chevaucha un chérubin et vola. Il plana sur les ailes du vent. » De telles descriptions qui passaient pour de la poésie mystique dans les siècles passés trouvent aujourd’hui des explications plus pragmatiques : il est évident pour qui a l’audace de le penser que Yahvé était un Extraterrestre qui prit contact avec Moïse dans le but d’infléchir la marche des civilisations !
      Revenons aux deux chérubins de la « France triomphante ». Déjà, ils marquent un rapprochement avec leurs prédécesseurs bibliques. Celui du bas reprend l’idée de son homologue bellifontain, à savoir qu’il est l’ornementation d’un heurtoir de porte. Avant que  soient inventés les boutons de sonnettes électriques, tout visiteur devait se contenter, pour manifester sa présence devant une porte, de faire sonner une clochette ou de frapper la porte avec le heurtoir. Ici, c’est la partie circulaire qui se trouve dans la bouche du lion qui est amovible et vient cogner la porte. Ce chérubin nous indique donc qu’il existe une porte des Secrets, dont l’ouverture se fait par la compréhension de la statue, une porte qui débouche sur un autre monde insoupçonné.



      L’homme assis à droite de la France nous offre une intéressante confirmation de la qualité de notre interprétation: l’air de rien, il est assis sur un oiseau et indique les ailes de son index gauche. Sa main droite est posée sur un casque ; la forme arrondie pourrait se comprendre comme la coque d’un vaisseau, ovoïde ou en forme de cloche, comme on en voit parfois. Le personnage est donc figuré volant sur un oiseau, d’où son regard qui se porte vers le bas, vers le sol.
      L’homme de gauche est assis sur un lion qui redresse la tête à la verticale pour observer le ciel. Peut-être envoie-t-il un message à ses amis de la constellation du Lion? L’homme lui-même regarde en l’air. Discrètement, il étale un pan de tissu qui remonte vers son bras: on pense au mot VOLANT qui désignait « une pièce d’étoffe non fixée », ce qui est le cas ici. Un VOLANT était aussi « un objet volant » et aussi un « oiseau ». Mais peut-être le tissu est-il un VOILE qui sert à masquer une partie de la scène? Dans les siècles passés, le mot VOILE (au féminin) avait pris par extension le sens de « navire, vaisseau ». C’est une fois de plus la même idée qui est pointée du doigt par un certain vocabulaire.


      Un étrange chien à plusieurs têtes est devant le char : il est Cerbère, le gardien des Enfers. On pourrait s’étonner de la présence de ce monstre de la mythologie grecque. Il est posé au premier plan et au milieu comme si, effectivement, il montait la garde. Les Enfers sont un lieu souterrain où doivent séjourner les âmes des pécheurs après leur mort ; faut-il alors penser que les secrets d’une civilisation évoluée sont cachés en un endroit souterrain ? Pour le public informé, il est hautement plausible que l’Atlantide ait vraiment existé en tant que civilisation hautement évoluée qui aurait pu accéder à la technologie aéronautique ou spatiale. Tous mes travaux visent à démontrer qu’il existe des dépôts culturels sur le sol de France, dépôts par rapport auquel les sites des grands monuments ont été choisis. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, de tels complexes souterrains pourraient tout à fait contenir la Science de nos prédécesseurs, notre héritage, une science que l’on a pas égalé depuis sur la terre.

      « La France triomphante » est superbement auréolée de ses jets d’eau ! Au moyen Age, il existait le mot « iave » qui était un synonyme de « eau ». Etrange, non ? L’élément aquatique, symbole de la vie et composant principal du corps humain portait le même nom que Yahvé, le dieu d’Israël ! La statue n’en devient-elle pas le « Char de Yahvé »? rice.




      Source : Didier Coilhac et son site --> Les révélations du passé

      Le conte d’Adapa

      $
      0
      0

      Si l’Ancien Testament apparaît tout droit sorti des textes antiques de Babylone, aucun mythe sumérien ne raconte la chute de l’homme telle que l’a conté la Bible.
      Sur ce coup-là, les rédacteurs hébreux ont utilisé une autre source que nous n’avons plus. 
      Cependant un poème cunéiforme pourrait bien être la source du récit de la Genèse. 



      Le Conte d’Adapa a été trouvé en deux endroits du monde antique :  à El-Amarna en Egypte, dans les archives des rois égyptiens; ainsi que dans la bibliothèque encyclopédique du roi assyrien Assourbanipal à Babylone. 

      On suppose qu’en cette lointaine époque, ce conte était connu partout.
      Tout comme dans l’épopée de Gilgamesh, le sujet de ce conte est la quête de l’immortalité divine, et tout comme dans Gilgamesh, la quête se solde par un échec.

      lI y a de grandes ressemblances entre les deux récits, et malgré quelques divergences, on peut se demander s’il ne s’agit pas du même héros. Tandis que Gilgamesh se présente comme le premier roi des hommes, Adapa est un prototype parfait d’Homo sapiens, conçu et réalisé par le prince Enki dans son Abzu* ( monde souterrain* .
      « Avec une grande sagesse, Enki lui avait donné la sagesse, mais pas la vie éternelle » tel est le début du conte.




      Enki se sert de son prototype intelligent comme d’un serviteur. Il lui apprend à rendre toutes sortes de services dans la maison et dans les champs.
      A cette lecture, il est troublant de constater que nous avons imité cette désinvolture coupable en inventant l’esclavage. 

      D’ailleurs, nous ne l’avons pas inventé : ce sont les dieux d’avant qui nous l’ont appris. Adapa faisait donc tout le boulot, chassant, cueillant, pêchant pour son maître, lui faisant la cuisine et lui servant les plats comme un gentil Vendredi pour son bon maître Robinson. Un jour qu’il était à la pêche, Adapa vit soudain « le Vent du Sud qui s’élevait et inondait le bateau ».


      En grand danger de chavirer, Adapa se mit en colère et « brisa l’aile du Vent du Sud. » Comment peut-on briser l’aile d’un vent ? Chacun sait que le vent n’a pas besoin d’ailes pour voler. Ce sont les oiseaux qui ont des ailes. Les oiseaux… et les avions.




      Le Mythe de Zu, un autre poème sumérien, confirme cette piste :  Zu est aux prises avec les dieux, qui lui envoient plusieurs armes pour le battre.
      L’une de ces armes, le Vent du Sud, aura raison de Zu. Dans le mythe, on comprend que le Vent du Sud est un drone de guerre. Un avion  de chasse automatique, qui patrouille le long d’une frontière pour détruire tout ce qui s’y présente.

      Le Pays des Dieux était bien gardé. Surtout la zone de l’astroport, véritable cordon ombilical reliant le Liban au vaisseau-mère orbitant. 
      Les mythes sont écrits dans un langage codé qu’il appartient à chacun de décrypter. A la lumière du Mythe de Zu, on va pouvoir lire le Conte d’Adapa d’une toute autre façon.  

      « Pendant ce temps, dans sa demeure céleste, le dieu principal Anou s’inquiète car le Vent du Sud n’a pas soufflé sur la terre depuis sept jours. Son adjoint enquête et revient informer Anou qu’un simple mortel l’a mis hors service. Plein de fureur et de mépris, Anou convoque l’humain Adapa dans le vaisseau-mère. » 
      C’est là qu’on apprend que l’humain Adapa, au statut proche de la bête pour le dieu principal Anou, avait quand même un shumu, une navette spatiale personnelle qu’il savait parfaitement piloter.
      Décidément, cet Adapa n’est pas un homme ordinaire. Bien sûr que non, puisqu’il s’agit d’un être spécial que le Prince Enki a mis au point pour son service. 



      Enki lui a fourni tous les outils pour travailler, et la navette en fait partie. Adapa avait aussi reçu des armes, sinon comment aurait-il brisé l’aile du Vent du Sud ? Enki le prince rebelle fut le créateur et le défenseur de l’humanité. Son homologue grec Prométhée brave ainsi Zeus pour prendre la défense de ses créatures, ce qui se terminera par un exil. Mais pas en Russie, pas « au-delà des plaines scythiques »comme l’affirme le poète grec Eschyle.

      Enki fut exilé en Amérique avec ses fils, tout son peuple. Pour l’instant, le prince protège Adapa et le briefe sur la conduite à tenir en face du puissant Anou.
      « Là-haut, dit-il à son protégé, ça rigole pas. Tu feras bien de t’en souvenir. » 

      Là-dessus le prince Enki lui prodigue de précieux conseils. Ainsi, espère-t-il, Adapa surmontera les épreuves que ce cher Anou, l’oncle d’Enki, va lui tendre.
      « Premier conseil : tu ne te rendras pas à l’astroport de Sippar, à Dilmun. (Précisons que Sippar est Baalbek et Dilmun, l’actuel Liban.) C’est là qu’ils t’attendent, ils vont te prendre en mains, tu y perdras tes moyens, ta liberté, sinon ta vie.

      Pour aller dans la ville-étoile, tu prendras ton shumu : il a largement la puissance de t’emmener chez Anou, en Eden Asgaard Walhalla Olympe Hyperborée Nibiru Gwenwed Sidhe Tlalocan, la citadelle Céleste, radieuse ville des dieux dans l’espace. Tu ne peux pas te perdre : elle brille au-dessus de Borée comme une étoile toute proche. » C’est ce qu’il a fait : Adapa est arrivé chez les dieux tout-puissants dans son shumu personnel, comme s’il était un dieu lui-même, et non un simple mortel créé par son généticien de maître le prince Enki.
      Le mot sumérien shumu, d’où vient le mot shem en Hébreu, signifie le nom, le renom. Mais il a un autre sens selon R. A. Boulay, celui de fusée, ou OVNI, ou soucoupe, ouvimana en sanskrit. Sa démonstration érudite et sensée m’a convaincu. 




      Anou est impressionné par l’intelligence d’Adapa. Il se demande comment ce demi-singe a pu acquérir des connaissances interdites, réservées aux dieux et à leurs bâtards semi-divins. Le dieu des dieux se dit que cet Adapa n’est pas un bétail comme les autres.
      Il lui demande avec colère : « Pourquoi le prince Enki t’a-t-il divulgué le plan de la terre et du ciel à toi, demi-singe, esclave humain de vile souche et sans valeur, sans durée, sans vigueur aucune? De quel droit cet insolent t’a-t-il construit un shumu ? »

      Adapa garde le silence et ne s’effraie pas, comme son maître lui a dit. Soudain calmé, d’un ton mielleux le puissant roi lui dit : « Bois cette Eau de Vie, et tu vivras toujours ! Mange ce pain, et ta glande pinéale s’illuminera, te donnant les pouvoirs divins ! Reste avec les dieux et tu seras heureux ! » Mais pour ça, il doit renoncer à son apparence humaine, et redevenir reptilien comme les dieux éternels. Enki avait prévenu Adapa de refuser toute nourriture, toute boisson, pour revenir sur terre sain et sauf.
      L’épiphyse, ou glande pinéale, est aussi appelée la glande de l’éveil. On peut en conclure que l’Eau de Vie des dieux était un philtre magique qui donne l’éveil et ses pouvoirs divins.
      Avec l’éternité et la jouvence en prime, tant qu’à faire. Les dieux-prêtres sumériens sont parfois montrés avec le « situla » ou seau d’Eau de Vie dans une main, tandis que dans l’autre ils élèvent une pomme de pin à la hauteur des yeux. Ce n’est pas un fruit, ni rien qui se mange, comme l’ont imaginé certains érudits. C’est la glande pinéale.







      Leur attitude exprime l’éveil par excitation de la glande pinéale, et la vie éternelle par absorption de la mystérieuse Eau de Vie, que les Hindous appellent Soma et les Grecs Hydromel.
      Adapa hésite : la vie éternelle, cadeau bien tentant. Mais Enki l’a prévenu : refuse ! Il refuse donc. Anou est furieux de l’affront. Il sent une combine ourdie par son neveu, cet effronté d’Enki ne respecte rien. « Pourquoi refuses-tu l’éternité et le bonheur, singe imbécile ? »

      Naïf, Adapa répond que son maître lui a dit de ne rien accepter. Ce qui ne calme pas la colère du dieu des dieux, au contraire. Anou envoie un archange sur terre pour punir ce chien d’Enki. Adapa se dit que sa dernière heure est venue. 
      « Anou finit par se calmer mais c’était trop tard pour Adapa. Symboliquement, l’homme avait manqué sa chance de posséder la vie éternelle.  Adapa retournna sur terre, un voyage pendant lequel il vit les merveilles de l’espace : « comme Adapa pouvait voir le ciel depuis l’horizon jusqu’à son zénith, il contempla sa splendeur. »


      Source : Xavier Séguin et son site Eden-Saga 




      Viewing all 318 articles
      Browse latest View live